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Agribio: des promesses...

L’agriculture biologique, prônée par tous les individus conscients des dangers des pratiques agricoles, y compris ‘’raisonnées’’, usant ou abusant des engrais, insecticides et pesticides chimiques, est, chiffres en main, la seule pratique pouvant nous permettre d'espérer que sa généralisation contrubuera à une diminution des pollutions diverses et du réchauffement du climat par accumulation de CO2 en particulier.

En foi de quoi, les experts de bonne foi, et des plus fiables, nous disent qu’il vaudrait mieux ne pas tarder et retarder la conversion massive de l’agriculture, des agricultures, fut-elle progressive, à ce mode de production de fruits, légumes et produits animaux.

En foi de quoi l’on pourrait s’attendre à une diminution, contrainte par un durcissement des lois et règlements en vigueur, des nuisances de l’agriculture dite, à tort, traditionnelle - sauf à entendre par là que les nuisances chimiques le sont…- et à une aide accrue au développement de l’agriculture biologique.

En foi de quoi, lesdites lois renforcent de bien curieuse manière…lesdites nuisances, notamment en Bretagne, aux sols et aux eaux déjà nitratés à mort, en facilitant, entre autres pratiques, les élevages de plus en plus importants de volailles et de porcins. Et en supprimant, la plupart des barrières administratives limlitant, jusque là et tant bien que mal, les nuisances susdites.

En foi de quoi, deux agriculteurs de la région parisienne, vont perdre leur agrément biologique, pour cause de pollution…obligatoire de leur propriété, vu que diverses infestations des terres environnantes, pas bio pour un sou évidemment, ont nécessité des pulvérisations massives de produits de traitements…chimiques sur un large secteur…dans lequel ils se trouvent malheureusement englobés...

Si l’on pouvait,, à ,la rigueur, concevoir l’urgente nécessité de sauver des cultures, mises en péril par une menace impossible à juguler autrement, on ne comprend plus du tout le fait que les malheureux ne pourront espérer aucune indemnisation pour la perte de leur outil de travail durant un nombre d’années indéterminé.

En effet, si la pureté et la propreté de l’air et des sols ne sont pas contagieuses, la pollution, elle, l’est bel et bien.

Tout autant que le nuage de Tchernobyl.

Et nos agriculteurs bio devront attendre pas mal de temps avant que leurs terres se nettoient.

On s’attend à ce que les promesses écologiques, tararatsointsoin, reprises par les gazettes et les discours officiels, soient suivies par des actes.

On attend aussi que les medias fassent leur boulot.

On attend…

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