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Nouvelle Orléans: quelle info!

On n’échappe pas à la radio pas plus que l’on n’échappe à l’information.

Ni à sa permanence, ni à sa régularité, ni à sa richesse, voire à sa pléthore, pas plus enfin qu’à sa (très très vague) rigueur.

Exemple : hier sur France Info, un commentateur genre premier de la classe nous assène sévèrement que malgré les medias américains qui brament tous à la super cata avec bandes armées et viols en réunions multiples, ‘’notre envoyé spécial à la Nouvelle Orléans n’a rien vu de tout ça’’.

Donc, les amerlos sont mirauds.

Ou ils gonflent leurs infos.

Et de joindre le ‘’témoignage ‘’ de UN américain qui nous dit que peut-être bien qu’il y a eu ces genres de choses mais qu’en fait il n’a rien vu lui-même, même pas cet hélicoptère sur lequel on aurait, paraît-il, tiré. Donc, rien de tout ça n’est vrai.

Nuance : le zig est aussitôt contredit par un autre qui vient dire le contraire, à savoir que les gens se tirent dessus, qu’ils règlent ainsi leurs comptes pour un yes pour un no et qu’il y en a même un qui a tiré sur un hélicoptère.

Le moins qu’on puisse dire, est que le premier de la classe en question n’est pas sectaire. Affirmer une chose en citant un témoignage pour et un contre, c’est prendre, peut-être, un pari un peu risqué.

D’autant que trente secondes après, il donne la parole la propre l’envoyée spéciale permanente de France Info sur place, laquelle va encore dans le même sens, à savoir que si si, tout cela est vrai, d’ailleurs les télés américaines ne cessent de passer en boucle images et témoignages de gens qui ont vu des choses pas gaies et les racontent, tout bonnement.

Mieux encore, les journaux US font tous de même.

Qui croire ?

Les dizaines, voire les centaines de journalistes états-uniens qui ne peuvent pas tous être en même temps ou chacun de son côté, myopes, presbytes ou hypermétropes, ou alors le distingué envoyé spécial qui estime, tout fiérot, que tout ça c’est rien que des mensonges et des exagérations de presse à scandale, même après avoir entendu UN témoignage contredit par le suivant, puis par sa collègue qui passe tout de même sa vie dans le pays d’où il nous cause ?

C’était notre rubrique, on vous dit tout et même n’importe quoi pour se faire mousser quand on n’a pas grand-chose à vous raconter.

En attendant que demain, peut-être, ou les jours d’après, on vienne, lui ou un autre, nous raconter que, effectivement, d’autres témoignages viennent donc corroborer tous ceux que les journalistes américains ont enregistrés ?

Ca, c’était l’autre rubrique : un journaliste ne se trompe jamais, il ne fait que préciser sa pensée.

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