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Crottes de chiens: la guerre fait rage!

On l’avait rêvé…et il l’a fait !

Le maire de la commune de Sainte Anastasie, dans le Var, a trouvé l’arme, sinon de destruction massive, du moins absolue pour le moment contre les crottes de chiens.

Sitôt déclarée, comme nous avions été les premiers à l'annoncer à nos lecteurs, la guerre fait rage! 

Le nôtre de maire dont nous vous parlions hier, - ce n’est pas le même et nous continuerons par discrétion à taire son nom -, avait trouvé lui, le moyen dont nous vous avons parlé, et qui, pour ne pas être très scientifique, n’en avait pas moins quelque qualité, notamment celle de nous faire rigoler et de donner du grain à moudre aux habitants afin de meubler leurs conversations en mal d’originalité le soir à la veillée.

Mais le maire de la Ste Anastasie en question, lui, a trouvé mieux.

Il va faire procéder à des prélèvements d’ADN sur les choses et faire payer les pollueurs.

Enfin leurs maîmaîtres.

Oui mais…

Evidemment ballot qu’il y a un mais.

Et même plusieurs.

Le premier est qu’il va falloir prélever.

Outre le petit budget à prévoir pour les pincettes, plutôt longues pour manipuler les matières, les gants, pour l’hygiène, un masque imbibé d’essence de lavande évidemment, vaste débouché pour ce produit si la pratique se généralise, il faudra prévoir une petite pompe aspirante, dans le cas où les matières, encore elles, n’auraient pas le bon goût, c’est le cas de la dire, d’être très solides.

Eh oui, il y a des cas, n’est-ce pas, des nourritures, des états de santé , le vieillissement par exemple, sur lesquelles les pauvres humains que sont, tout comme nous, les experts municipaux, n’ont guère de prise.

Enfin c’est une manière de parler.

Vous voyez ce que nous sous entendons par là très élégamment pour ne choquer personne ?

Et puis, problème plus difficile encore, une fois les matières récupérées, il sera nécessaire de bien les conserver, pour éviter toute destruction possible, puis prévoir aussi un matériel d’expertise, à moins de faire usage du laboratoire officiel de Police Criminelle dont on se doute que les responsables n’auront, peut-être pas tout le temps, le sourire aux lèvres lorsqu’on leur demandera de s’occuper, toutes affaires cessantes, de ce genre d’inquiétants délits.

Peut-être qu’au début, cela permettra, tout au plus, quelques bonnes plaisanteries, de corps de garde bien entendu, mais à la fin, cela risque de lasser.

Et les fonds républicains, plutôt en baisse malgré les sous du pétrole, n’ont pas que cela à payer.

Problème supplémentaire encore ?

Ben oui il y en a.

Comment identifier le coupable, une fois l’ADN expertisé ?

Comment l’attraper ?

Les chiens, surtout les en liberté, ça va ça vient, ça circule à l’aventure, ça folâtre. Re-ponction sur le budget pour les identifier, les situer, les poursuivre et les épingler.

Et une fois épinglés, il va falloir trouver le bon.

Pire que pire, il faudra aussi trouver à qui ils appartiennent.

On n’est plus pendant la guerre de 70, de 14 ou de 39-45 où il fallait enregistrer et numéroter les lampes Pigeon, puis les briquets, puis plus tard les charrettes, vélos, les postes de radio, les chiens etc.

Pas les chats bien sûr car ils ressemblaient fidèlement aux lapins que vous servaient généreusement les restaus contre les tickets parcimonieusement alloués par l’Etat Français de Monmaréchalnouvoilà.

Une fois identifiés, peut-être, les patrons, pourra-t-on les juger et condamner sereinement vu qu’ils ne peuvent pas être toujours derrière leurs bestioles et que même s’ils doivent en garder le contrôle, ils doivent, aussi, leur garantir des instants de liberté sous peine de se retrouver avec l’association Bardot sur le râble ?

Et les erreurs judiciaires encore ?

Et puis on ne vous dit pas les plaisanteries et les conversations à n’en plus finir, sans oublier les épithètes les plus flatteuses dont vont se voir - et surtout s’entendre - affubler les préposés au ramassage des colombins en question.

On n’ose imaginer…

Va y avoir de l’animation à Ste Anastasie.

Entre nous, vous ne commencez pas à discerner un tantinet quelle montagne de problèmes ce brave maire a mis au jour avec son histoire d’ADN de crottes de chiens ?

Solution ?

On va lui proposer de rencontrer le nôtre de maire à nous, qui, sans qu’il y paraisse, en avait trouvé une bonne de solution.

Certes elle était plus crue, plus rude, plus rurale, plus artisanale quoique aventureuse, mais elle sentait bon (oh pardon !) sa simplicité, sa logique, son bon sens du terroir et, surtout, son éloignement de toute recette scientifique, très coûteuse en formation et en matériels.

Mettre les cacas de chiens devant la porte de leurs maîtres ?

Au-delà des difficultés à prévoir, la voilà LA solution.

On se demande, d’ailleurs, pourquoi M. Delanoë et ses super experts écolos ne l’ont pas trouvée avant tout le monde !

Etendue à la capitale, avouez que ce serait un bel exemple pour le monde d’une France qui, si elle n’a pas de pétrole, serait passée maîtresse en matières (encore un coup !) de recyclage sinon de…choses du moins d’idées.

Il est vrai que restera encore un petit problème.

Résiduel si l’on ose ainsi s’exprimer.

En voulant à tout prix cacher ces cacas que nous ne saurions voir, on va les exposer, certes, sur les pas de portes, mais au su et au vu de tout le peuple français.

Pffffouhhh !

Personne n’est parfait en ce bas monde allez…

 

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