On nous a fait remarquer qu’il n’avait jamais été dit que les jeunes filles incendiaires de l’immeuble aux désormais 18 morts, avaient mis le feu ‘’pour s’amuser’’.
En fait, nous a-t-on précisé, il ne s’agissait que d’une vengeance d’enfants, ou de jeunes.
Ce qui, d’évidence, les innocente encore plus.
D’ailleurs, elles ont été mises en examen, uniquement pour destruction de matériels ayant entraîné la mort.
Et pas homicide involontaire comme un ‘’banal’’ accident de voiture ayant pour cause des pneus lisses ou un une vitesse limite, voire, une mauvaise évaluation des distances.
Ca change donc tout !
Eh oui, en plus, qui dit vengeance, dit, automatiquement que les objets de leur sainte colère, partageaient, quelque peu, la responsabilité, voire la culpabilité de ces morts, voire, de leur propre mort !
Génial la sémantique non ?
Les coupables deviennent petit à petit victimes et les victimes, de suspects, accèdent à la situation enviée d’accusés sinon par la justice, du moins par les avocats d’en face et, surtout, par l’opinion publique prestement mobilisée et maîtresse du jeu.
Opinion instrumentée dans les medias évidemment, ce qui signifie, par , excusez du peu, la Nation entière censée être représentée par nos nouveaux guides moraux, journalistes, censeurs, gourous autoproclamés et autres histrions de service.
Et c’est ainsi que, comme nous le disions dans le précédent article sur ce sujet, l’on oublie, d’apprendre, d’enseigner, d’inculquer à nos enfants qu’après tout, la liberté des uns s’arrête, très exactement pile poil, là où commence celle des autres.
Nous sommes des manichéens pas beaux?
Et vous avocat peut-être, non?