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Nouvelle Orléans: les Français manoeuvres!

Tout arrive !

Longtemps après avoir hésité à accepter de les prendre au téléphone.

Longtemps après avoir pinaillé.

Longtemps après avoir dû prendre une décision.

Longtemps enfin après moult fermes discussions avec conseillers contre , opinion nationale mitigée et image de marque internationale pour, les autorités américaines ont décidé…de dire aux Français que s’ils voulaient venir donner un coup de main, eh bien on ne les rejetterait pas à la mer, façon débarquement à l’envers.

Trois avions plus tard, bourrés de matériels et médicaments, - tous français évidemment -, jusqu’à la cabine, les Américains n’avaient ‘’pas réussi’’ à leur trouver de terrains d’atterrissage.

Même pas ceux qu’utilisent les Américains eux-mêmes, pour travailler sur place, bien entendu.

On ne mélange pas les indispensables et les superflus, les grands couturiers et les petites mains.

Exagéré tout ça ?

Visez un peu.

Les sapeurs pompiers, français, habitués à ce genre de catastrophes et rompus au travail dans les pires conditions, nous disent, sur les ondes nationales, que :’’ ils vont rentrer parce que, pour ce qu’on leur donne à faire et dans les conditions qui leur sont faites…’’

On épilogue ?

Même pas.

Et les médecins et infirmiers français, coutumiers, eux aussi d’interventions de ce type ?

Eh bien les médicaments qu’ils ont amenés, pas question de s’en servir. Pas d’autorisations.

Because ?

La réglementation de la F and D. Les règlements locaux. Et puis les médicaments français ne correspondent pas…

Pourquoi pas, aussi les risques de contamination avec les microbes et virus causant français ?

Voire les manques de qualification des frenchies ?

Quant aux matériels qu’ils ont amenés, ils peuvent se les garder sous leurs housses, ils ne sont pas adaptés non plus aux règles de la santé américaine qui, comme on sait, contribuent à la santé pétaradante des habitants là-bas, et en particulier au bien-être des petits blancs qui macèrent dans leur jus de bayous et les Noirs qui trempent à s’en décolorer la peau.

Résultat : les frenchies, OK, vous pouvez rester !

Tiens, on a justement besoin de manoeuvres pour transbahuter les colis. Ca vous fera les muscles de vos petits bras de feignants dorlotés par votre Etat Providence. OK ?

Certes, il n’y a pas de besogne honteuse.

Mais peut-être nos vaillants pioupious auraient-ils pu, malgré leur incompétence, leurs manques de tampons réglementaires, leur maladresse, mais grâce à leur cœur gros comme ça, sauver la vie ou la santé d’une demi-douzaine d’américains ?

That’s not the question.

The question is: the sanitary règlements interdise your travail here. You compris?

On a beaucoup glosé sur l’art et la manière des Anglo-Saxons à baver sur ces péteux de Français qui avaient peur d’aller faire la guerre en Irak ?

Pour les ‘’punir’’, les Américains, ont vidé des hectolitres de Bordeaux dans les égouts de Manhattan, jeté du foie gras aux cochons du Middle West, et dénommé les frites françaises frites de la Liberté (amerlo s’entend) ?

Et démontré au monde entier que l’on savait, là-bas, se couvrir de pipi en en couvrant les autres ?

Eh bien ça continue.

Il est vrai que si les Français avaient sauvé quelques vies américaines, avec la chance qu’on leur connaît et leur satané mauvais goût pour les mal blanchis et les aides sociales, ils auraient probablement sauvé des Noirs et des pauvres.

 

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