Eh oui !
Il ne fallait pas s’attendre à autre chose.
777, 787, Airbus 350, 385…
Et la suite…
La bagarre continue. A coups de milliards d’euros et de dollars. A coups de subventions aussi.
De part et d’autres, d’ailleurs, les américains étant les plus malins dans ce domaine.
Et surtout les plus impudents. Administrant des leçons aux Européens alors qu’eux-mêmes usent et abusent de leurs propres aides militaires qui ne cessent de grimper.
Tout ça pour quoi ?
Pour aller, une fois de plus, plus vite, plus haut et faire plus fort en matière de transports aériens et de pollution atmosphérique et de dépenses énergétiques qui en découlent ma-thé-ma-ti-que-ment.
Car, quoi qu’en disent les ingénieurs attachés à la diminution des crachotements asphyxiants et, surtout, à l’écrasement des coûts, l’avion qui vole sans brûler de kérosène, et sans polluer bien sûr, n’est pas près de voir le jour.
Vu que la seule énergie non polluante, restera toujours l’énergie musculaire.
A ceci près, certes, qu’en boulottant, buvant et respirant une foultitude de cochonneries chimiques, les résidus de combustion à l’intérieur du corps humain, en clair, les excrétions diverses et malodorantes vous voyez ce qu’on veut dire, sont toujours là et polluent à leur tour.
Mais infiniment moins, c’est vrai.
Cela dit, la course à la pollution prospère, merci pour les bénéficiaires, et les gogos qui l’alimentent paient.
Car, il, - vous et moi - paient ET la fabrication des systèmes pollueurs ET la dépollution ET les reliquats non dégradables ad vitam…et nauseam
La cohérence du genre humain n’est pas prête à nous convaincre de sa justesse de vues.
Quelques preuves par-ci par-là ?
Au hasard tiens.
Toutes les sources nouvelles et inattendues de largages de gaz à effets de serre, qu’on découvre, de temps à autres et qu’on n’avait, jusque là, pas encore soupçonnées.
Ainsi des poches de méthane sous marines prêtes à péter mais on ne sait pas quand, les émanations humaines et animales (on ne sait pas qui émane le plus…), les sources végétales, de la simple et banale verdure aussi, qui s’y mettent bien plus que l’on ne s’y attendait, bref, plus le temps passe et plus on en trouve.
Sans compter qu’on révise, constamment, à la baisse, les ‘’puits’’ possibles d’absorption du CO2, un des principaux responsables du réchauffement. Mais dont on vient d’apprendre qu’il n’est pas le plus dangereux.
Tous les espoirs sont donc permis. ! Youppie !
Ce qui fait que, de façon très cohérente, on fabrique de plus en plus de zincs, de plus en plus de bagnoles, on pousse les feux à la ‘’modernisation’’ des pays pauvres, on incite à la consommation de biens industriels…
Ouf !
Il y a, bien sûr, les scientifiques, toujours de renom, qui nous assurent que, de toutes manières, ‘’on’’ - prudents, ils ne disent pas ‘’je’’ ni ‘’ils’’,- trouvera une solution.
Aux calendes comme d’habitude.
Dont l’échéance arrive.
On ne sait pas quand ?
‘‘On’’ verra bien…
Vous vous rappelez l’atmosphère ambiante à Rome juste avant l’arrivée des Barbares ? Enfin, de ceux qu’on appelait ainsi en supposant que les Romains ne l’étaient pas ?
Eh bien les patriciens, mais pas seulement, les plébéiens aussi, y allaient de l’hyper consommation de biens matériels, de jouissances effrénées et de rigolades pré catastrophobes ou philes, c’est selon.
Pour faire court, sentant confusément le danger d’un clash majeur du Système, on s’en mettait plein la lampe et autant dans les poches.
Ca ne vous dit vraiment rien tout ça ?
Cette ambiance, cette atmosphère là… ? Le combat du siècle, ou de ce début de siècle qui sent fort sa fin d'une ère...
Mazette! Quel combat de Titans!
C'est beau comme l'antique non?
Comme la Rome antique alors?