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EVOLUTION:DARWIN S'EST-IL GOURé?

Des scientifiques viennent de donner un ‘’coup de jeune’’ à l’âge de l’homo sapiens. En effet, ils font remonter à environ six et non plus à huit millions d’années, l’émergence de l’Homme de ses lointains ancêtres du peuple singe.

Victoire !

Tatatatseng !

 

QUI PRECEDE L’AUTRE ?

Evolution : Darwin s’est encore gouré !

En fait, ce n’est pas Darwin qui s’est trompé.

Ce sont ses adeptes inconditionnels qui viennent de s’apercevoir, que l’Homme a abandonné il n’y a pas très longtemps, sa reptation pour adopter la marche à pied, qui use, qui use les souliers. Même pieds nus.

-Alors ? L’évolution ? Pour ou contre ?

-Dites ! Vous n’allez pas, vous aussi, nous resservir la même soupe que les experts en archéo-généto-anthropo-paléontologues.

C’est vrai que quelques membres distingués de ce club de sémillants et sympathiques chercheurs d’os, viennent de nous annoncer que le moment ou l’humain a pris les grands moyens de se faire parler, remonte non pas à huit millions d’années mais à six seulement.

Mais, admirez un peu la nuance ! Mesurez la précision !

Il faut dire qu’ici, nous, nous sommes régulièrement épastrouillés par cette prodigieuse manie qu’ont les scruteurs de notre lointain passé, de jongler avec les millions d’années, en même temps que les découvreurs de notre avenir, de compter, eux, plus sobrement encore, à coups de milliards.

Les uns nous promettent que le soleil va nous rissoler vifs d’ici à 1 ou 2 milliards d’années. A la louche.

Les autres nous assènent, à grands coups d’ordinateurs spécialistes en calculs complexes, qu’il y a, donc, six millions d’années, les premiers hommes se sont mis à chantonner, entre les dents qu’ils avaient fort belles puisqu’ils ne mangeaient que des crudités, les premières mesures du grand air des esclaves d’Aïda, vu que leur intelligence naissante leur faisait subodorer la justification ultime de toute vie sur Terre : travailler pour une multinationale.

Or donc, nos savants pomponnés et lunettés à souhait, et au cours d’une conférence de presse ouverte à tous les esprits qui ne l’étaient pas moins, ont affirmé que dans l’Homme actuel et malgré son attaché case, sa police d’assurance et ses supports chaussettes, le singe était moins loin de nous qu’on ne se l’imaginait il y a, disons, 48 heures.

LE POURQUOI DES CATASTROPHES

Ce qui expliquerait donc tout.

Les conséquences d’une si effarante présence de la bête dans l’humain, sont, en effet, très signifiantes.

Elles nous permettent, semble-t-il donc désormais, de comprendre le pourquoi des catastrophes que nous vivons.

A savoir, les scandales politiques d’autant plus terrifiants qu’on n’y comprenait jusque là rien du tout, les fraudes à la Secu et aux Assedic, la bombe H, la migration du PVC dans les eaux minérales, les effectifs pléthoriques de l’Education Nationale en rapport direct avec la faiblesse de réussites au baccalauréat dans les lycée de ZEP, l’urgente nécessité des délocalisations en vue de redonner des couleurs à notre produit national brut, les effets bénéfiques de la baisse du niveau de vie des Français moyens sur l’économie de leur pays et les résultats calamiteux du batteur Moulinex au concours des chefs spécialistes de la mayonnaise à l’ail.

En foi de quoi, si tout va mal sur notre chère planète, c’est bien parce que l’Homme est moins loin du singe qu’un vain peuple se l’imaginait.

Quoi qu’à bien y réfléchir, nous, ici, on pensait, déjà, et depuis pas mal d’années, qu’au vu du spectacle que notre civilisation nous donne au quotidien, on pensait qu’en fait le singe et l’Homme c’était presque du pareil au même.

A voir les incohérences, les divagations, les outrances, les stupidités diverses et les foultitudes d’invraisemblances qui font notre quotidien, on remarquerait même que les singes sont des individus bien raisonnables et fort policés et même très sages, alors que les hommes…

Chez les singes, pas de menteurs, pas de parents indignes, ni d’enfants rebelles, pas, de voleurs, pas de massacres, pas de dictateurs, et, ce qui est bien mieux, pas de démagogues déguisés en démocrates.

Bref !

Tout bien réfléchi, cela fait que, parmi les hommes qui nous entourent, il n’est, en fin de compte, pas très difficile de faire le distinguo entre les deux espèces.

Ne le répétez à personne, on a fini par penser que l’Humain n’a toujours pas émergé de son ancien état…vu qu’il précède le singe.

Bon…

Ceci posé, n’allez pas le dire aux singes.

Ils risqueraient de se vexer.

Ressembler un jour prochain aux hommes ! Vous n’imaginez pas à quel point ce pourrait être insultant pour eux.

Et, entre nous, les singes ne méritent vraiment pas ça.

Et puis dites, s’ils devenaient un jour des hommes.

La vengeance, les règlements de compte, les coups bas et/ou fourrés, c’est bien des manières d’homme ça non ?

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