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VINCI, SEGOLENE: même combat?

Le libéralisme triomphe.

Vous en doutiez ?

A droite, à gauche, tout le monde sent bien, confusément certes mais ça se précise, qu’avant la dégringolade finale, l’important  c’est, comme le dit Buitoni, ce qu’il y a DANS la boîte. Ou dans le portefeuille.

Un exemple ?

Rien qu’en l’espace de deux jours, on en a plein la musette.

Parlons en…

 

APRES LE PLAN MARSHALL ?

Ainsi la Bourse de New York vient d’avaler toute crue Euronext réunissant les bourses de Paris, de Londres et d’Amsterdam. Rien que du sérieux et du solide ces machins pourtant. Mais moins entreprenantes, tout de même, que les Yankees qui savent, mieux que tout le monde, ce que fric signifie.

Les explications nous ont été susurrées de manière toujours aussi sucrée, par les spécialistes économiques dont celui de France Info.

Lequel nous a affirmé, sans rire, que le but visé était une facilitation des échanges économiques Europe-US.

En oubliant, mais c’est normal puisque tout le monde le sait, qu’en fait, il s’agissait pour les Américains de concrétiser leur théorie selon laquelle ce qui est bon pour les Etats-Unis est bon pour le monde.

Alors que, c’est là le principe jamais démenti des vases communicants, ce qui est bon pour les Ricains est catastrophique pour le reste de la planète.

La preuve : les produits dérivés qui sont le nec plus ultra de la spéculation boursière, en fait, des produits qui permettent de s’enrichir de façon prodigieusement accélérée, au même rythme que les perdants se retrouvent dans la dèche, pourront être aussi pratiqués par les New Yorkais, alors qu’auparavant, leur législation, théorique, un peu trop rigoureusement protestante, ne leur permettait pas ces cabrioles financières.

Qui c’est qui va être chocolat dans cette histoire ?

Probablement plus aisément les Européens moins costauds autant aux plans économique et, surtout, politique.

En effet, les passerelles politique-économie fonctionnent chez nous dans un seul sens, le citoyen n’étant considéré que lorsque ses impôts sont bien utiles pour boucher les trous du privé.

Alors qu’aux US, on badine moins aisément avec les picaillons du contribuable. Enfin presque.

Ceci posé, l’on s’inquiète plutôt de cet émerveillement, voire de cet aveuglement, ou alors de cette complicité admirative, de nos très chers  spécialistes, vu que les USA, depuis le plan Marshall, nous ont bien démontré que toute l’aide qu’ils pouvaient nous apporter consistait à nous prêter de l’argent afin que nous puissions acheter leurs produits et, ainsi, leur permettre de se constituer des méga structures qui, aujourd’hui, avalent la planète entière.

La plan Marshall en question, d’ailleurs, a suivi de près la Guerre elle-même, laquelle a permis aux Etats-Unis, très opportune coïncidence, de se refaire une santé vu que leurs usines tournaient enfin à plein régime, après la stagnation des années 29-38 de la Big crise.

Et les surplus desdites usines, cherchant des débouchés pour ne pas retomber dans la catastrophe des stocks de la surproduction invendable de 29, n’est-ce pas…la demande européenne ainsi re-ssuscitée tombait donc à pic.

On n’est pas révisionniste délirant mais il est des faits qui dérangent par leur évidence.

SEGOLENE AIME TONY

Le libéralisme triomphant fait donc un pas de plus.

Et Soeur Ségolène, qui vient de piquer un sprint vers la droite, devrait s’en réjouir puisqu’elle confiait, il y a quelques mois mais, en fait, depuis pas mal d’années, toute l’admiration qu’elle portait à frère Tony, avec qui elle partage son amour débordant du socialisme.

Comme le révérend père Barroso vient de dire que la récré était terminée et qu’il allait falloir se mettre au boulot, on peut s’attendre que le modèle portugais devienne le lot de notre malheureux pays.

Vous savez le Portugal, dont monsieur Barroso s’est esbigné ?

Au bon moment d’ailleurs.

Lorsque cette lointaine contrée s’est retrouvée à la queue des résultats économiques vu que les subventions européennes ne lui ont guère servi qu’à accentuer la fracture socialo-économique caractéristique majeure des pays les plus pauvres.

Style les riches plus riches les pauvres plus pauvres.

Le libéralisme européen est bien en marche.

LIMITES DE L HONNÊTETé DEMOCRATIQUE

Une autre preuve ?

Les splendides prestations du dénommé Zacharias, pas Moussaoui, l’autre, le PdG de Vinci.

Vous savez, la boîte de BTP qui a reçu, en somptueux cadeau, les autoroutes sans possibilité de participation des petits épargnants ?

Lesquels auraient pu acheter des actions comme EdF-GdF, mais qu’on a éliminé de facto ?

Opération qui s’est réalisée sans que la droite ou la gauche ne pipe mot ?

Eh bien pour ce coup d’éclat, le PdG en question qui voulait s’en aller en empochant huit millions d’Euros ou 80 on ne sait plus, n’a pu en piquer que 2 ou trois ou vingt ou trente, on ne mesure d'ailleurs même plus la différence...

Une misère quoi…

Ce qui a fait dire au commentateur économique de France Info qu’il y avait, heureusement dans notre beau pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, une limite à certaines prétentions.

‘’Sinon, a-t-il vertueusement précisé, ce serait mauvais pour la démocratie.’’

Eh oui…

Réaliser une crapoteuse opération politico-financière, avec l’appui de la droite et de la gauche réunies, puis taper dans la caisse en recevant en remerciements de ses services, 20 millions au lieu de 80, voilà qui est honnêtement démocratique non ?

Au fait, l’inspiré de service n’a pas jugé bon de nous dire où, entre 20 et 80 voire 250 millions d'euros aux dernières nouvelles, se trouvent les limites de l’honnêteté et de la malhonnêteté en pure et belle démocratie.

Si vous vous le savez…dites le nous.

On fera suivre.

Allez, le libéralisme est en marche, donc je vais acheter une baguette.

Quel rapport ?

Ben j'en profite encore un peu avant que je ne puisse plus, tout simplement.

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