Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démocrates vs républicains: le changement vraiment?(petit ajout en bas de page le 21.11)

Victoire !

Les démocrates ont gagné !

Youpie ! Le monde va changer !

En route pour le Paradis !

Bon. On se calme….

Déjà, nous n’allons pas essayer de disserter sur les subtilités de la sempiternelle lutte (en théorie) des démocrates contre les républicains.

Elle ne consiste, on le sait, qu’en un combat entre deux clans aussi différents que peuvent l’être deux milliardaires américains...disons deux milliardaires tout court puisque l'argen, dit-on, n'a pas plus d'odeur que de nationalité.

En effet, là-bas, dans ce pays fort fort lointain et pourtant si dangereusement proche (les smicards en savent quelque chose), il serait illusoire ou mensonger de ne pas en convenir, la liberté consiste à choisir entre... un camp et/ou l’autre.

Belle liberté en vérité, qui confine les libéraux, relativement humains, leurs écolos genre Nader, et quelques microscopiques formations d’opposition, dans des taux d’adhésion populaire avoisinant les 0, 5 à 1,2%...A pleurer.

Piètre liberté, en fin de compte, qui propose de choisir entre la l’Amérique et... l’Amérique, allez, entre la peste et le choléra…

Les sondeurs, politiques et/ou journalistes, experts et exégètes lunettés genre attaché case LVMH, seraient bien inspirés de nous rappeler, comme le font les altermondialistes, que la politique étrangère des Etasuniens n’a jamais consisté à autre chose que la mise en œuvre de la doctrine hyper isolationniste de Monroe, savoir que ce qui est bon pour les Etats-Unis est bon pour le monde.

En fait, doit être accepté par le monde entier, dû-t-il en crever, ce monde.

La dernière session tenue à Nairobi sur le réchauffement climatique nous a bien montré que malgré les menaces qui ne cessent de se préciser, les USA, pour de simples raisons de politique intérieure et en particulier au moment des dernières élections, ne sauraient remettre en cause leur sacro saint niveau de vie (en fait celui de sa minorité nantie) fondé sur un gaspillage insolent et grandissant des ressources énergétiques planétaires engendrant une pollution généralisée.(1)

Politique corroborée, au simple plan moyen-oriental, par un parti pris de protection quasi religieuse d’un camp contre l’autre, mettant en danger la paix mondiale, mais imposée par l’obligation de ne pas perdre une seule voix aux élections sur le territoire US.

En plus des intérêts pétroliers en cause évidemment.

Ceci pour dire que démocrates ou républicains, il serait vain d’espérer en un desserrement de l’étreinte américaine sur

le monde.

Démocrates et républicains, c'est bonnet rayé et chapeau  étoilé non?

 

LE VRAI CONFORT

La planète reste donc, et on le pense, pour longtemps,exploitée, surexploitée et mise en coupe réglée par les actionnaires américains...et leurs bons élèves.

Tous leurs congénères européens, russes, indiens et, surtout chinois désormais, vu que les égoïstes manières de vivre demeurent l’apanage de tout ce que la Terre compte comme milliardaires en dollars, quels que soient leurs pays d’origine.

Oui, direz-vous, mais l’Europe, alors, avec ses brillantes idées humanistes et humanitaires et ses solutions démocratiques à tout crin, censées représenter la troisième voie, celle d’un ultralibéralisme à visage, sinon à portefeuille, humain.

La troisième voie donc, mais ‘’à la française’’, comme le voudraient ceux qui s’imaginent que voter pour un parti soi disant de gauche, va nous amener le Paradis sur Terre ?

Ce serait ignorer la droitisation forcenée des leaders plus ou moins gauchisants qui, soit ont compris que leurs idées n’étaient pas de taille face au grand capital, soit se sont volontiers convertis aux douceurs de la loi du marché. Lequel sait si bien adoucir le sort de ses adversaires les plus acharnés dès lors qu’ils comprennent enfin où se trouve le véritable confort.

Tony Blair se présentait, et, pire, a été élu, comme socialiste. Il postule désormais pour une retraite dorée dans le City. Schröder a fait de même et pantoufle désormais chez Gazprom. Chez nous, les pires privatisations l’ont été sous un gouvernement de gauche…

Faut arrêter là non… ?

Le problème étant sui generis, la solution ne saurait, en aucun cas, être d’une autre espèce.

Changer de politique, changer de parti, changer de forme de gouvernement, y compris en adoptant la démocratie soi disant participative promue en (belles) paroles par notre future éventuelle présidente de la République, ne fera que reporter la solution à plus tard.

L’Homme est passé maître dans l’art d’escamoter la poussière sous le tapis, de balancer ses ordures dans l’océan, de planquer les cochonneries nucléaires sous terre, en un mot de cacher ce qu’il veut ignorer, et de faire croire au petit peuple que les promesses sont des solutions.

En d’autres termes, de lui faire prendre des vessies pour des lanternes.

CHANGER L’ HOMME ?

Alors ? Changer l’Homme plutôt que les systèmes?

C’est vrai, les religions, les grandes en tous cas, n’ont jamais cessé de le dire…

…et de faire le contraire, en donnant les pires exemples d’intolérance la plus sanguinaire, en s’alliant avec tous les pouvoirs pour asseoir le leur, en poussant à l’affrontement et en promouvant les guerres.

Les seuls, à notre connaissance, à tenter de mettre en application la seule solution sinon viable du moins logique, et c’est déjà pas mal, les… Témoins de Jéhovah.

Encore eux ?

Encore eux. On peut pas s’en empêcher…

Si ça dérange, tant pis.

C’est d’ailleurs bien là leur principal défaut : déranger tout le monde partout sur la planète. Même en ne disant rien, ce qui leur est difficile, ils sont des reproches vivants.

Pour la simple raison qu’eux, au moins, refusent les solutions miracles, en clair, les bricolages, rapetassages, expériences diverses et autres lumineuses et efficaces combines en matière de modes de fonctionnement de l’Humanité.

C’est d’ailleurs pour cela qu’on les traque, qu’on les persécute, en particulier dans notre beau pays, terre de liberté, paraît-il.

Pensez donc, ils ne font pas la guerre, ils disent que leur Bible est la seule solution possible, et, pire que tout, ils osent ne pas faire confiance dans le Système des hommes et surtout dans la plupart de ceux qui dirigent la Terre!

Ne pas faire confiance en l’Homme ? Et dans les chefs ! La honte non ?

Certes, mais quand on voit ce que l’Homme est foutu, ou plutôt infoutu, de faire…

D’autant qu’en réalité, ces quasi Martiens font néanmoins confiance dans ce que l’Homme peut faire…mais à la seule mesure de son humilité et de capacité à se remettre lui-même -et pas les autres-, en question.

Humilité ? Vous vous rendez compte ? Apprendre, comme dans la marine à voile, à obéir avant de prétendre commander !

Et ils sont logiques en plus !

A une époque où tout le monde est capable de contraindre, d’exiger, de diriger, où est-il possible de trouver quelqu’un qui sache ce que c’est que, simplement, obéir ?

Humilité ! Beurk…

Quelle idée, on vous le demande un peu…Encore un terme qui disparaîtra bientôt du dictionnaire

 

(1) Les USA et en particulier la Chine, crénom de d'là. Laquelle clame son droit absolu de polluer vu qu'elle a du retard à rattraper sur les Occidentaux qui ont un style de vie de même niveau que la pollution qui va avec.  Vu le nombre de nos frères prolos et crève la faim qui se pressent au portillon, y'a d'la joie...''La pollution, clament-ils bien haut et en mandarin dans le texte, nous on lefuse calément. On veut glandil économiquement, donc, devenil liche, poul pouvoil consommer.'' Et les vrais de vrais riches chez eux font déjà de la concurrence à Bill Gates. Mais Bill Gates puissance dix et déjà au nombre de 2 à 3 millions. Si si...Ils savent compter et tout planquer, faites nous confiance.

Allez !  Y'a d'la joie et d'la place. Même avec un pourcentage ''normal'' de pauvres, genre SDFblancs, ça fait au pif au moins un petit milliard de postulants à la pollution synonyme de prospérité des classes moyennes..

Même si on ne parle pas le chinois, on a quand même bien compris. La planète n'a qu'à bien se tenir. Et nous à serrer les fesses. Sinon les coudes, puisque la caractéristique principale des riches, que nous sommes paraît-il, n'est pas l'altruisme.
 

Lien permanent Catégories : Politique

Les commentaires sont fermés.