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Santé étudiante: la face cachée...

Alors comme ça, les étudiants sont mal soignés ?

Ben oui.

En fait, ils se soignent mal

Parce que se soigner, de nos jours coûte cher. Très cher. Et de plus en plus.

Et que vu le niveau moyen de leur pouvoir d’achat, nos chères (futures) grosses têtes blondes et brunes préfèrent se loger, à des prix, eux aussi exorbitants, et manger, ce qu’ils peuvent, plutôt que de réparer ce qui peut attendre…jusqu’au jour où il sera trop tard pour arranger quoi que ce soit.

Mais, à 18/25 ans, n’est-ce pas, on verra bien plus tard…

Et là, ça risque fort de coincer.

 

En effet, la jeunesse, comme la vie, n’étant qu’un état transitoire entre la naissance et la tombe, cette situation met en péril la santé de ceux qui seront un jour prochain nos futurs cadres et dirigeants.

Donc, de tout ceux qui prendront en main la destinée du pays. La nôtre aussi.

Bigre…

TROUPEAUX D’ ESCLAVES

Petit correctif, ce prévisionnel bilan catastrophique ne concerne qu’une partie de la population estudiantine, vu que les gosses de riches n’ont pas de problèmes de ce genre.

Et que le remplacement des dirigeants actuels, se faisant de plus en plus par une quasi cooptation au profit de leurs progénitures, l’Hexagone sera toujours ‘’bien’’ dirigé.

Néanmoins, les futurs cadres moyens, eux, risquent de se trouver en péril.

Le danger est là !

Pensez : l’équivalent de ce que sont les sous-offs dans l’armée, en clair, ceux qui sont chargés de faire avancer les troupeaux d’esclaves, risquent de ne pas se trouver au mieux de leur forme d’ici à une dizaine d’années.

Moyennant quoi, qui va se retrouver vraiment en péril cette fois ?

On vous le donne Emile…l’économie.

-Quoi l’économie ?

-Ben oui… Vous n’avez pas compris ?

L’ECO-NO-MIE.

C’est-à-dire les grosses et moyennes boîtes. L’argent. Le fric quoi.

Le grand mot est lâché.

Si les futurs hussards de la mondialisation tombent malades, on ne peut plus compter sur les affriolants bénefs et les stocks options.

Il faut, d’ores et déjà, et fissa si possible, prendre des mesures.

Vous pensez bien que ce n’est pas par pure bonté d’âme que les medias et ceux qui les dirigent, avouent si fort leur souci pour la santé de ces braves jeunes gens qui se démènent afin de se faire une place au soleil.

Mais plutôt parce que l’outil argentifère de la France risque d’être, à terme, compromis.

Et ça ! Niet !

Par conséquent, il urge de faire quelque chose.

Quoi donc ?

On vous le redonne cher Emile : parions que ce n’est évidemment pas sur le dos de la Sécu que les mesures vont être prises.

Déjà avec son trou, pas question, surtout juste avant les présidentielles, de la saigner encore un peu plus.

Par contre, du côté des mutuelles n’est-ce pas…Là, il y a quelque chose à tirer.

Fastoche…

Comme elles ont, déjà, subi une augmentation moyenne de…plus de 30% en l’espace de deux ans, et que les mutualistes, dispersés entre une quarantaine de compagnies et sociétés diverses, ne sont guères en mesure de manifester en chœur, pourquoi se gêner hein ?

Et puis ceux qui sont affiliés auxdites mutuelles étant ( de moins en moins mais pour l’instant quand même) relativement protégés, ils avaleront la pilule en appréciant au passage qu’elle ne soit pas trop indigeste.

Enfin, on n’est toujours pas en peine, à Bercy, de trouver une niche supplémentaire à imposer.

ET L’IMPOT SUR LES BOUTONS DE CULOTTE ?

Voyons voir, comme au temps de Napoléon III par exemple, où l’on avait trouvé le moyen de taxer les maisons…au nombre de fenêtres.

Faites confiance aux successifs ministres et grands argentiers. Il y a toujours moyen de financer les trous des finances publiques.

Tenez, moi qui vous parle, j’ai connu le temps où il y avait une taxe sur les vélos. Avec plaque idoine pour authentifier la bonne foi du contribuable roulant.

J’ai même connu la taxe sur les briquets.

Un peu comme celle du XIX° siècle, que je n’ai pas connue mais dont j’ai conservé un exemplaire, sur les lampes à essence minérale et les quinquets.

Certes, la taxe sur les vélos a été avantageusement remplacée par la TVA sur les bagnoles. Le Progrès est aussi évident que rentable.

Il y a toujours moyen vous savez… Regardez, déjà la taxe sur les chiens. Qui précède, d’ailleurs prtobablement, celle sur les chats, certes difficiles à contrôler mais payable, la taxe, à chaque consultation de vétérinaire.

L’imagination des économistes d’état n’a pas de limites. Taxe sur le diamètre des casseroles, sur le nombre des lames à rasoirs, sur les boutons de culotte, sur les ressemelages, et, pourquoi pas, sur les chauves et les barbus, pourquoi pas ?

Ca vous paraît idiot ?

Mais dites vous bien qu’elle existe déjà cette taxe, elle s’appelle TVA et vous la payez sur tout ce qui vous permet de vivre, ou plutôt de survivre.

Après la naissance, la vie, la mort, l’eau et la terre, il ne reste plus guère que l’air à taxer. Encore que déjà à la station service…

Au Japon, d’ailleurs, on trouve déjà des distributeurs d’air non pollué à un yen les dix inspirations…

N’ayez crainte, les étudiants vont être aidés.

Une alloc par ci, une subvention par là. Même s’ils n’auront droit qu’à une ou deux consultations par an, ce ne sera, déjà, pas si mal, et vous permettra de jouir d’une demi douzaine d’effets d’annonces télés, vu que les responsables divers s’empresseront de dévoiler, à la télé, la divine surprise à des électeurs étudiants pantois d’admiration et enfin rassurés.

LES YEUX POUR PLEURER

Et la face cachée annoncée en titre alors, avec quoi vous nous avez mis en appétit ?

Ah oui ! On oubliait !

Pourtant, comment oublier une si belle astuce ?

Parce que voyez-vous, les étudiants dont on cause ont, eux, toutes les peines du monde à se faire soigner les dents et les yeux.

Vital n’est-ce pas ?

Les dents pour manger, les yeux pour y voir.

Par contre, dans cette histoire, un truc nous manque.

Ah !

On a trouvé !

Et les vieux dites alors ? On n’en parle pas des vieux ? Et de leurs problèmes de santé ?

Et les personnes âgées qui, elles, ont, plus encore, toutes les peines du monde pour se faire soigner ET les dents, ET les yeux ?

Qui y pense ? Qui en parle ?

On a vu des ministres, et même un sémillant plus jeune député, M. Laurent Wauquiez qu’il s’appelle, nous dire combien ils avaient du souci et plein de peine au cœur de voir les étudiants abandonnés à leurs triste sort, en oubliant, bien vite, celui, de sort, des plus de 60, 65, 70, 80 ans et plus.

Et qui, pourtant, ne peuvent plus manger, hormis des soupes et encore bien passées, qui y voient de moins en moins et sont condamnés, vu leur âge, à débarrasser le plancher au plus tôt, vu qu’ils coûtent toujours de plus en plus et qu’ils rapportent de moins en moins.

Les lunettes les dents et les opérations et prothèses qui s’y rapportent sont, depuis belle lurette, hors de prix.

Sauf si vous acceptez de payer les dessous de table, universellement connus et reconnus, et que nombre de spécialistes pratiquent sans problème aucun.

D’autant plus qu’il est si facile de faire cracher, en silence, ceux qui souffrent et feraient tout pour être soulagés.

Conclusion : mieux vaut être jeune, riche, intelligent beau et en bonne santé que vieux, pauvre, pas malin et malade.

Pour faire court : mieux vaut être riche que pauvre.

Mais le Progrès et la République aidant, nous faisons mieux désormais.

Mieux vaut être jeune que vieux.

C’était notre chronique : la démocratie et la République nous ont apporté la liberté, l’égalité et la fraternité.

Ah oui !

Une dernière chose :

Ces questions ne seront pas posées à mâme Ségolène et à m’sieur Sarkozy.

Bof! De toutes manières, les vieux qui mangent le plus mal et qui y voient le moins, sont déjà dans des mouroirs.

Et les transports étant de plus en plus chers, on ne les véhicule plus guère en troupeaux, comme auparavant, pour aller leur faire remplir les urnes. Par conséquent, pas de problème pour les présidentielles. D'autant qu'à leur âge, ils ne sauraient peut-être pas faire la différence entre un bulletin Sarko et un bulletin Ségo.

Il faut dire que vu la minceur des différences (réelles) entre leurs programmes politiques....

 

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