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NOËL UNIQUE!

Ben oui…

Il était inévitable que nous nous y mettions aussi.

Pour célébrer le divin enfant ? Le petit Jésus ? Le bon père Noël ? L’atmosphère de fête ?

Evidemment non.

Le gnia gnia gnia, ngia ngia ngia, très peu pour nous.

Nous préférons faire la fête quand ça nous chante.

Et même quand ça ne nous chante pas, mais quand ça fait plaisir à un, deux ou trois membres de nos familles respectives.

Voire même, lorsque cela ne nous plaît pas mais peut faire plaisir à quelqu’un.

Juste au hasard, à une personne âgée de nos connaissances. Vous savez, ces ‘’vieux’’, par exemple, que tout le monde oublie, surtout dès lors qu’il n’y a guère de ‘’retour’’ possible à en attendre, autre qu’un simple sourire sur un visage fatigué de la douleur de vivre.

En un mot, nous nous fabriquons des traditions familiales personnelles et fêtons à l’impromptu.

Ce qui fait autrement plaisir qu’à dates fixes, -obligatoires est aujourd’hui le mot-, en subissant les contraintes du marché et le ‘’respect des convenances’’, en un mot, en refusant l’obéissance aveugle à la pensée unique. Au Noël unique donc.

 

Au fait, ces grandissimes fêtes sont l’objet de toute l’attention des maires et élus des quelques 35.000 communes, 95 et quelques départements et vingtaine de régions de France et de Navarre, lesquels élus ont tous promis, croix de bois crois de fer, de s’y mettre en matière d’économies.

Lisez, économies des deniers publics, donc, de votre fric et du mien.

En foi de quoi, au moment des fêtes, et pour honorer les ‘’hommes de bonne volonté’’, sans oublier, évidemment, la soi disant naissance du Christ qui n’est pas né tout le monde le sait le 25 décembre, on pavoise, on illumine, on décore, on allume à foison, en un mot on…gaspille en décorations et illuminations pléthoriques, voire purement indécentes.

ET GNIA GNIA GNIA, ET GNIA GNIA GNIA…

Au nom de quoi ?

Au nom, selon les déclarations des responsables -en correctement et politiquement français dans le texte-, de ‘’l’atmosphère de fête à créer’’, de ‘’l’essor commercial à faciliter’’, du ‘’bonheur de vivre des moments privilégiés’’, de…

Bref, au nom d’un tas de formules aussi creuses que mensongères qui camouflent à la fois une autosatisfaction d’élus attachés à leur ego et à leur réélection ainsi qu’à faire croire qu’ils oeuvrent pour notre bonheur alors qu’ils gaspillent en promettant d’économiser.

Au nom aussi de la pression mercantile des commerçants qui estiment ainsi doper leur chiffre d’affaires alors que les chalands achètent, tout bêtement, selon leurs moyens, les illuminations ne remplissant pas leur bourse, voire la vident un peu plus en les poussant à acheter plus aujourd’hui avec de l’argent qui leur manquera demain…

Et qui manquera aussi à l’économie locale…dont le but majeur est, de toutes manières, de pousser à la dépense aujourd’hui, demain n’étant pas le problème des marchands, mais celui des clients.

Après les fêtes, le déluge peut bien venir.

Autre raison de rouspéter ?

Le côté gnia gnia gnia, gnia gnia gnia, déjà cité.

Une, Jésus est né, très probablement en fin d’été début d’automne, même les exégètes l’admettent, c’est dire…en suivant, il est vrai -excusez la précision- ce qu’en disent les Témoins de Jéhovah depuis disons un demi-siècle au moins.

Les historiens et archéologues en rajoutent : les grecs, les romains, les celtes, les saxons, les vikings eux-mêmes, fêtaient, eux aussi en fin d’année, l’équinoxe d’hiver et le retour, l’an suivant de l’augmentation de la durée des jours.

L’histoire catholique, elle-même, l’avoue : la commémoration de Noël marquant la divine naissance ne date que de 500 ans tout au plus.

Quant au Père Noël, il a été inventé, entre autres raisons, pour servir la pub de Coca Cola et, par contrecoup, la prééminence de la pensée US dans le domaine, aussi, de la religiosité ultralibérale.

Déjà dans les années 20…

On aurait du s’en douter...

NOËL OBLIGATOIRE

De ce fatras, reste une pensée unique : il faut fêter Noël comme étant l’anniversaire de la naissance du Christ, et faire des cadeaux aux mouflets en leur racontant des fadaises auxquelles ils ne croient plus depuis leur première couche.

Et il faut fêter même à l’école républicaine où le corps enseignant se prétend laïque et tolérant, mais interdit de penser autrement que ce que prévoit le programme…qu’il interprète à sa guise. En fait, à la manière de la pensée unique catholico-laïco-politico-économico-libérale.

Corps enseignant qui, si on lui oppose le fait que la laïcité interdit les manifestations religieuses, vous rétorque que cette fête est devenue laïque…

A la manière du pragmatique évêque à qui l’on présenta un beau gigot, en lui rappelant, au passage mais avec grand respect, que le vendredi était jour d’abstinence de viande, et qui, sentencieusement , répondit : ‘’Eh bien ce gigot, je le baptise poisson…’’.

Les enseignants sont rompus à ce genre de pirouettes dialectiques, issues en droite ligne de la raison freudo-cartésienne revue et corrigée par Karl Marx.

Les enfants doivent donc, eux aussi, fêter Noël que cela leur plaise ou non.

Qu’ils soient, évidemment, catholiques, mais aussi protestants, orthodoxes, juifs, musulmans, bouddhistes, animistes, baahis ou zoroastriens.

Allez zou ! Tout le monde dessine le Père Noël, la neige, les rennes, les traîneaux, sans oublier d’écrire bien grand l’inévitable formule, vaguement biblique, ‘’Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté’’

On n'est plus très loin du '' Achtung! Zelui qui ne tezzine ba, on  ténonze  ! Gesdabo de Etugazion Natzional  et  Zozial !.....Ist?''

Et tous ces bons laïco-cathos en oublient d’enseigner que la bonne volonté devrait commencer par celle des enseignants qui ont bien besoin d’apprendre le respect des croyances des gosses, qu’ils n’ont qu’en gérance mais ne leur appartiennent pas, et qu’ils sont chargés seulement d’instruire et pas de formater selon leurs propres convictions et celles de la majorité républicaine.

LES CONTES MERVEILLEUX

‘’Mais le merveilleux nécessaires à l’épanouissement des enfants’’, nous couinent éducateurs, journalistes, politiques, psychologues, psychiatres et psys divers, sans oublier les…conteurs dont ce genre de couillonnades constitue le fond de commerce.

C’est vrai, que les contes de fées, les histoires de sorcières, les fables de tout poil et de toutes couleurs, nous font voir la vie en rose depuis l’âge des couches culotte mais même et surtout bien au-delà du moment où l’on est inscrit sur les listes électorales, jusque d’ailleurs à l’âge de la retraite et au-delà.

Peut-on rappeler à ces ‘’merveilleux semeurs de rêves ‘’, dixit un plumitif psychologue (En même temps ? Au secours !) entendu dans une émission de ‘’C dans l’air’’(1), que si les contes pour gosses sont bénéfiques à l’équilibre enfantin, c’est surtout pour faire…équilibre à un déplorable quotidien qui les met à la portion congrue côté…vérité tout simplement.

Dans un monde construit sur le mensonge, des enfants toujours épris de loyauté et de franchise, n’y trouvent et n'y trouveront jamais leur compte. En ne recevant jamais, non plus, les réponses logiques et vraies aux problèmes que leur pose l’incohérence du comportement des adultes, leurs parents compris, et la distance qui se creuse chaque jour entre le discours des grands, leurs conseils, leurs promesses et…leur manière de ne pas mettre en œuvre ce qu’ils préconisent pourtant à longueur de morale, nouvelle, ancienne ou éthique..très...étique.

Mais de moins en moins il est vrai. Fatigant, il est vrai, le permanent grand écart entre les conseils donnés aux enfants et le laxisme que les adultes se permettent.

Pour les petits, les grands disent blanc et….passent leur temps à faire…noir.

Comment voulez-vous qu’ils s’y retrouvent ?

UNE DROGUE ?

Alors, tourneboulés par un monde tordu et incohérent, ils apprécient, évidemment, d’en trouver une autre, de monde, imaginaire bien sûr, mais où le Bien est toujours récompensé, le Mal toujours puni, et où tous les espoirs les moins envisageables au triste quotidien, retrouvent toutes leurs chances de se réaliser enfin.

Pas la réalité vraie mais tellement rassurant.

Ca ressemble tout à fait aux promesses des hommes politiques : vous verrez, demain sera meilleur qu’aujourd’hui.

On peut et on va, vous construire un avenir, un monde meilleur. Un Paradis quoi…

Et ce genre de promesse et d’illusions se concrétise de plus en plus au quotidien.

Le déferlement des jeux virtuels est-il autre chose que la permission, illimitée désormais, de vivre ailleurs et de manière merveilleuse, doté de tous les pouvoirs, et avec des possibilités infinies de remplacer la vie triste frustrante par un univers gratifiant à volonté ?

Civilisation perverse que celle qui, au lieu de faire connaître et vivre quotidiennement aux enfants, un univers naturel fait d’arbres, de vent, de vaches, de fourmis, de lapins, de rivières, de nuages, d’herbe verte, le système mercantile et technologique les incruste quasiment dans une vie ‘’merveilleuse’’ virtuelle qui, au passage, en fait des esclaves.

Une drogue ?

Quasiment voire au sens le plus strict du terme.

Le véritable besoin de jouer, de rejouer et de rejouer encore, de gagner, de réussir, et de recommencer ad vitam, de vivre dans l’imaginaire, a remplacé le jeu naturel fait de dialogues, de construction mutuelle, d’amitiés, de rencontres bien palpables, de discussions, de jeux simples, bref, de l’apprentissage de la vie concrète et non plus virtuelle.

Et les contes pour enfants là-dedans ?

Quelques questions tout d’abord.

Qu’est-ce qui peut bien perturber les enfants dans notre monde ?

Le mensonge ? La violence ? Le mal ? La douleur ? L’origine de la vie ? La mort ?La méchanceté ? Le vol ? D’où nous venons ? Où allons-nous ?

Les contes pour enfants répondent-ils à ces questions ?

Jamais. Ou alors avec n’importe quoi.

Les posent-ils seulement ?

Même pas.

On remplace ces questions essentielles, vitales, et les réponses qu’elles légitiment, par des fadaises, des niaiseries, des couillonnades répétons-le, des mensonges en tous cas, des histoires de magie, d’elfes, de dragons, entrelardées d’épisodes de violence et, désormais, de sexe de moins en moins dissimulées.

Et c’est ainsi que la civilisation nous formate tous.

Sauf les râleurs de notre genre.

Et du vôtre, nous l’espérons.

Voili voilou.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

DU PAIN ET DES JEUX (ENCORE…)

Ce que nous avons trouvé, nous, pour remplacer toutes ces sottises ?

Chrétiens comme nous sommes – eh oui, personne n’est parfait-, nous tentons chrétiennement d’expliquer le monde et ses incohérences à l’aide de…la Bible.

Ben oui, nous aussi on est contaminés. On a bien le droit, non, de trouver ça pas mal du tout?

Pas obligés d'être ceci ou cela pour apprécier. Même les démocrates répoublicains peuvent trouver ça original. D'autant que c'est efficace.

Création, désobéissance initiale, explication, on ne peut plus ringarde il est vrai, des notions de Bien et de Mal, possibilité de s’améliorer, efforts, disciplines, monter la barre…bref, du difficile mais que du simple , du concret et qui répond, autant que faire se peut et, en tous cas, bien mieux que tous le fatras institutionnel pensée unique, aux questions fondamentales et quotidiennes que les système politique, religieux et scientifique et celui de l’enseignement public national en particulier, se gardent bien d’aborder.

Ou alors auxquelles ils répondent de manière aussi contradictoire et confuse qu’incompétente et irresponsable.

Car qui réparera les dégâts faits par les enseignants, les politiques, les économistes et les religieux, qui auront définitivement formatés de bons petits citoyens, incapables comme leurs parents de résoudre leurs problèmes existentiels, une fois qu’ils seront en âge de s’y confronter, et sans aide véritable cette fois ?

Il est tellement facile de démolir des gamins en laissant, ensuite, les parents se débrouiller seuls, lorsque leurs mouflets auront des problèmes issus en droite ligne d’une ‘’éducation’’, étrangère à la famille, incohérente et totalement irresponsable.

Bon, on va pas passer la soirée là-dessus et on clôturera le débat en rappelant qu’en fait d’économies de Noël, les Français, à raison d’environ un à deux millions d’euros, par département, de dépenses en illuminations et décorations diverses (3) et en gaspillage de carburants fossiles, auront déboursé environ 2 milliards d’euros, soit, pour l’Europe des 25 en comptant faible, une quarantaine de milliards d’euros, soit, en francs anciens, 165 milliards de francs, ou, en francs d’avant avant, 165 mille milliards de centimes.

Le budget d’un pays comme la France.

Une paille !

Pour des couillonnades qu’on aurait pu remplacer par, simplement, rien du tout, un bon repas en famille, comme à l’accoutumée, sans déplacement particulier (4), sans achats démesurés de trucs et de machins dont les trois quarts vivront le temps…d’un rêve pour se retrouver à la poubelle dans un mois, et sans gaspillage électrique payé par les impôts et sans dégagement hystérique de CO2.

Mais aussi, sans promesses inutiles et sans résolutions et promesses sans lendemains.

Il est vrai qu’en fait de promesses, depuis quelque temps, il n’est même plus nécessaire d’attendre les fêtes de fin d’années pour en déverser des tombereaux sur la tête des gogos qui semblent ne demander qu’à y croire.

L’espoir fait vivre…

L’illusion quoi…

Le virtuel.

Le mensonge.

Précision : le virtuel pour les pauvres, le réel pour les riches.

Car les jeux sont pour le peuple.

Panem et circenses…

Ca ne date pas d’hier

Vraiment unique ce Noël.

Noël même de pensée unique..

 

(1)Par ailleurs fort intelligemment construite et riche de pas mal d’enseignement mais, bon, tout le monde peut se gourer…

(2) Ben oui, nous aussi, nous apprécions mais pas au sens catholique du terme vous vous en doutez probablement, même si, de formation strictement catholique, nous en avons gardé pas mal de bonnes choses.

(3) Cherchez pas, ou plutôt si, cherchez mais patience. Nous avons fait le compte et une moyenne pour les 35.000 communes de France. Nous sommes tombés à peu près là-dessus en extrapolant, en minorant en plus, à partir de trois départements bien connus de nous, les Bouches du Rhône, le Var et les Alpes Maritimes.

(4) Combien de déplacements pour ‘’se retrouver’’ avec la famille qu’on  ignore tout le reste de l’année…

Commentaires

  • NOEL, TJ, BRARD…
    C'est le pape LIBERE, en 354 de notre ère qui a "christianisé" le 25 décembre (Mithra, Natalys solis invicti, fin des saturnales…) en fixant cette date à commémorer pour la naissance du Christ.
    29 ans plus tôt, au concile de Nicée, Constantin paganisa le christianisme déjà corrompu en adoptant le mystère de la Trinité comme dogme de la nouvelle religion de l'Etat romain : le catholicisme…
    TJ : J'ai obtenu l'intégralité de l'article de La Croix du 21-12-06. Voici l'essentiel extrait : [ le 23 octobre dernier, le ministère des affaires étrangères a écrit à la CEDH : « Le gouvernement français a l'honneur de vous informer qu'il est favorable au principe d'un règlement amiable de cette affaire, ainsi qu'à toute offre de médiation de la Cour (...) afin de favoriser la recherche d'un accord entre les parties. »].
    Si vous y êtes autorisés, essayez d'avoir le texte de la lettre du ministère des aff. Etrangères par l'URL : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/salle-presse_832/espace-journalistes_885/index.html

    Les TJ y ont répondu très rapidement. La "balle est dans le camp" de la CEDH.
    Si le fameux rapport du 19-12 vous intéresse, je l'ai intégralement aussi.
    Sur BRARD et sur "sa" commission et FENECH, lisez (c'est à mon avis le + court et percutant des réquisitoires) par ce lien le courrier du 18-10 jusque page 3 avec le renvoi 6… :
    http://www.temoinsdejehovah.org/informations/commission3/Courriers/Courriers.htm . Il y en a plein d'autres sur le site. Si vous avez du temps lisez la lettre au 1er ministre, etc..
    JacO. 29-12-06

  • Selon un article du journal LACROIX en date du 23 décembre 2005 et s'intitulant "Neuf français sur dix critiquent une fête trop commerciale" il y aurait 22% de français intérrogés en 2005 qui ne s'estiment pas attaché à la fête de noël !

    Il est vrai que certains juifs et musulmans pratiquants ont en horreur cette célébration ...
    Que dire aujourd'hui ?

    Beaucoup de personne seules comme les célibataires sans familles, les veufs et veuves , les personnes à la retraite, des gens pauvres qui se serrent la ceinture en fin d'année...passent chaque année seules la soirée de noël!

    C'est aussi le jour il y a plus de suicides !

    On a dit aussi sur une chaîne qu'en moyenne les fêtes de fin d'années coutent près de 500 euros par foyer; je me demande comment font ceux qui touchent 500 euros de retraite ou de RMI !

    Non, je pense comme vous le décrivez si bien que les médias "laïques" font croire que c'est une fête obligatoire et que tout le monde la fête; ce qui est faux dans la réalité! A vrai dire il y a le monde selon tel que les médias voudraient nous décrire et il ya la réalité.

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