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Kadhafi, Poutine, Chavez et…les autres.

La venue du colonel Kadhafi nous attriste fort.
Tout d’abord parce que compte tenu du fait que par ses nombreux d’armes, de gloire aussi et de profonde humanité, il n’ait jamais réussi à obtenir de son souverain peuple, un avancement au grade de général auquel ses vertus le destinaient à l’évidence. Comme quoi, les peuples sont bien ingrats allez…
Faites leur du bien, ils ne vous en seront pas reconnaissants.
Ensuite, cette venue nous attriste aussi car elle donne lieu à des empoignades d’une sincérité émouvante.
On vous raconte ?


Déjà la gauche qui couine...
Forte de sa bonne conscience, elle a toujours applaudi à tout rompre lorsque, de par le vaste monde, il s’est agi de défendre la veuve et l’orphelin. Et d’insister pour tenter de faire croire que le cœur est à gauche et pas ailleurs.
Sauf que…
Ainsi, elle applaudissait à tout rompre au beau temps de l’union de la gauche de gouvernement, en ne prêtant d’ailleurs pas une attention exagérée aux massacres staliniens. Fporte de sa bonne conscience, elle applaudissait tout autant à quelques hoquets de l’Histoire, du genre de ceux qui émaillèrent la conquête du pouvoir cambodgiens par, eh oui souvenez vous même si vous n’étiez pas encore nés, les Khmers Rouges.
Résultat de cette conquête de la gauche de là-bas: deux millions de morts.
Innocents évidemment.
A l’époque, dans ce micro paradis de gauche, il suffisait de se déplacer à bicyclette pour être taxé de capitaliste – les écolos rasaient les murs, les pauvres plus encore- et si vous aviez le malheur de porter des lunettes, vous entriez directo dans la catégorie des intellectuels, et dans le programme de rééducation par le travail forcé et les camps de la mort.
Et si vous aviez le front de douter quelque peu, ces savantissimes révolutionnaires avaient le choix: dans les deux cas, pour les discuteurs, c’était le camp de travail et la peine capitale si vous aviez le mauvais goût de renâcler ou de plaider non coupable.
Tout cela, sous les applaudissements des grands esprits de gauche, y compris même, mais oui, des journalistes de la presse intello, le ‘’Monde’’en tête et, bien sûr, des élus de gauche de notre pays.
Certes, ils finirent par faire amende honorable mais durant le temps qu’il leur fut nécessaire pour étudier la question, des centaines de milliers d’affreux capitalisto-intelectuels y perdirent la vie et dans les pires conditions.
Le temps a passé. Qui ne fait rien à l’affaire puisque aujourd’hui, le gouvernement actuel du Cambodge est confronté à (ou met) tous les obstacles possibles, pour ce qui est de la constitution d’un tribunal local des massacres passés. Au point que certains dirigeants actuels ont fait partie des instances dirigeantes de l’époque.
LES BEAUX EXEMPLES
Nous n’avons, d’ailleurs, pas à leur donner de leçon dans ce domaine, pour ce qui touche au recyclage des fonctionnaires collabos.
En effet, notre pays n’a eu à sa disposition, à l’issue de la guerre, qu’une administration ayant ‘’travaillé’’, sinon pour, du moins ‘’sous’’ les Allemands durant trois à quatre ans.
Celle-ci terminée, il fallait bien faire repartir la machine. Et n’utiliser exclusivement ‘’que’’ des résistants, et des vrais, aurait été impossible.
D’autant que de l’avis de ces vrais là, leur nombre fut miraculeusement multiplié par 50 ou 100 au…lendemain de la LIbération.
Les résistants de la 25° heure, on connaît…
En Allemagne ce fut pire. Chez eux, on recycla tout bonnement les nazis.
Les statistiques sont cruelles : non seulement on en retrouva à quasiment tous les postes clés de la République Fédérale d’Adenauer, mais 80% des gardiens des camps, nazis mais aussi tortionnaires avérés, ne furent pas inquiétés.
Beaux exemples non ?
Quant aux forces d’occupation, elles se dépêchèrent bien vite de mettre la main sur les hommes les plus précieux de la Science, de la Recherche, de l’Aéronautique ( le plus bel exemple Von Braun père de la NASA), de l’Industrie, de la Finance et du Renseignement, pour améliorer leurs propres outils de domination du monde libre. Ou qui dit l’être.
Ce n’est pas d’hier : le fric n’a pas de frontières.
Les usines allemandes dans lesquelles s’abritaient pas mal de capitaux américains, et qui furent miraculeusement épargnées par les bombardiers, US en sont une preuve.
LES BONNES AMES
Tout ceci pour dire que les couinements de douairière indignée des élus de gauche sont d’une hypocrisie au moins égale à celle de certains de leurs homologues de droite qui se parent de la toge des vertueux pour stigmatiser un Nicolas Sarkozy qui ose être pragmatique, nous on dirait bassement matérialiste, alors que ses accusateurs l’ont été ou le sont encore mais sans le dire, en catimini.
A droite donc, ce n’est guère mieux. Certains, tout de même, ont refusé de venir voir le fantaisiste dictateur au béret à l’Assemblée Nationale. Pour eux, la morale, ancien modèle signifie encore quelque chose.
Il faut bien dire qu’à droite comme à gauche, il devient désormais difficile de savoir avec qui on peut faire ami ami en gardant sa virginité.
Faire risette à Kadhafi ? A Poutine ? A Chavez ?
D’abord, que l’on sache, Chavez n’a jamais, ou du moins, jamais autant nourri le terrorisme international, que le tristement fameux colonel et a nettement moins de sang sur les mains que notre principal fournisseur de gaz.
Et si Chavez n’a pas renouvelé son contrat à la chaîne de télé qui le couvrait quotidiennement de pipi, du moins ne zigouille-t-il pas ou ne met-il pas les journalistes en taule comme le fait Poutine ou dans le royaume de Libye. Pour le moment du moins.
Par contre, nul au monde ne se souvient avoir vu en trente ans, une quelconque feuille de choux libyenne imprimer quelque critique ou revendication que ce soit à l’égard du campeur suprême.
Côté russe, les journalistes ne sont guère mieux lotis sauf qu’on les laisse parler…du moment qu’ils encensent le pouvoir.
PLUS PRAGMATISTE QU’EUX TU MEURS
Et puis, de toutes manières, nombre de bonnes âmes soulignent que les contrats avec les Russes ou les Libyens sont dans le droit-fil de la politique économique ultralibérale élyséenne. En effet, s’ils n’avaient pas été conclus à l’avantage de la France, ils l’auraient été au bénéfice des Américains ou des Allemands ou, évidemment, des Chinois.
A cela, les plus-pragmatistes-qu’eux-tu-meurs, répondent que les choses étant ce qu’elles sont, les affaires c’est les affaires, quels que soient les interlocuteurs et qu’il urge donc de se débarrasser des obstacles à la sacro-sainte croissance.
Ce qui a le mérite, une fois pour toutes, de rappeler que la question de fond est si évidente que peu la posent vraiment, car elle en suscite quelques autres tout aussi gênantes. Et ceux qui osent la poser, n’osent pas (pas encore ?) lui donner la non moins évidente réponse : le fric commande et passe avant toute morale.
Car on rappelle tout de même :
Un : les grands principes sont-ils solubles dans les grands contrats ?
Deux, se vendre, ou vendre son âme au Diable, est-il moral ?
Trois : que veut dire aujourd’hui, morale ?
Quatre : comme on a remplacé ce mot par celui d’éthique (nettement étique…), à laquelle d’éthique va-t-on désormais se référer dès lors qu’il s’en trouve une par catégorie d’activités humaines ?
Ma voisine de palier, qui, à plus de 80 ans, jouit d’un solide bon sens ‘’d’avant-guerre’’, lequel la guide dans ses choix de vie, m’a confié, indignée, que les mêmes principes moraux sont en cause, lorsqu’il s’agit de la prostitution : la plus vieille pratique commerciale au monde est-elle morale ou non ?
La réponse est simple : elle l’est si les professionnelles paient des impôts répondront les pragmatiques…dont les services fiscaux font partie.
MORALE SANS MORALE
Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Ou l’on parle morale absolue, d’avant si vous préférez, ou alors l’on accepte de parler, de vivre en tenant compte seulement de la réalité et dans ce cas, on pratique une morale disons…très relative.
Une morale sans morale en fait.
Une morale dont la particularité est de ne pas en être une.
Exemple : la morale financière.
Car s’il y a une morale économique, il y a une morale militaire, politique, scientifique, journalistique, médicale, bref, dans tous ces cas, il ne s’agit pas de morale du tout mais de règlements intérieurs propres à ces activités.
Toutes les manières d’être et de faire de tous les pays…et de leurs habitants tout de même, en sont là désormais.
Exemples, parmi d’autres.
Est-il moral de faire des bénéfices colossaux et d’augmenter les profits des actionnaires, et, en même temps, de licencier les ouvriers et employés ?
Est-il moral de pleurer sur la disparition de notre outil industriel et de favoriser les délocalisations, sources de dépenses accrues pour combattre un chômage grandissant consécutif à ces délocalisations en même temps qu’un accroissement des revenus des multinationales ?
Est-il moral de se lamenter sur l’augmentation des troubles sociaux et/ou communautaires et, en même temps,de ne condamner qu’à 8 ans de prison (sortie dans 3 ou 4, avec une formation et une réputation de dur de dur) des incendiaires criminels qui ‘’s’excusent’’ de leur crime en prétextant qu’ils ne ‘’se rendaient pas compte de la gravité de leurs actes’’ ?
Est-il moral de voir des patrons de haute lignée accusés de fraude, de tromperie, de vol et de mensonge, et tirant tous les bénéfices des ‘’erreurs’’ supposées, mais quasiment innocentés dès le départ sous prétexte que la présomption d’innocence leur est due alors que les pédophiles imaginaires d’Outreau, eux, ont été bouclés fissa durant des années pour des crimes totalement inventés mais authentifiés par un juge intouchable ?
Est-il moral pour les PDG très bien initiés aux pratiques financières, de bénéficier de la bienveillante attention d’une commission parlementaire avant que d’être, peut-être, jugés, alors que les autres devront attendre d’avoir fait trois ans de taule voire bien plus, avant qu’une éventuelle autre commission ne se décide à faire son travail, uniquement parce que l’erreur judiciaire est tellement énorme qu’elle finit par éclater enfin au grand jour ?
Est-il moral de se lamenter sur la disparition des valeurs dites anciennes et de l’inexistence de repères, bien utiles tout de même pour ce qui est de l’éducation et de l’équilibre des familles et des enfants, lorsqu’on facilite le divorce au point qu’il ne sera bientôt plus qu’une formalité, consistant tout juste en un simple coup de tampon sur le livret de famille.
Et la morale dans tout ça ?
La devise de Kadhafi est celle de tous les puissants : ‘’Qui paie commande’’.
Le pouvoir et l’argent sont les seuls critères à partir desquels tout se juge aujourd’hui.
La morale ? C’est celle de l’intérêt personnel, et du haut en bas de l’échelle sociale.
FRANCE TERRE DE LIBERTE
Regardez, ou revoyez donc le film ‘’Code Mercury’’.
C’est l’histoire d’un complot de haut niveau, ourdi par la NSA qui, super-hyper des super flic américains, n’hésite pas à flinguer tout ce qui menace la sécurité des Etats-Unis. Qui menace, selon ses critères à elle bien sûr. Sa morale, dit-elle.
La raison d’Etat en fait qui ne fonctionne pas seulement aux States.
Elle marche aussi très bien chez nous
Pas assassine, du moins à notre connaissance, mais tout de même.
L’autre soir, à l’émission Revu et Corrigé de Paul Amar (1), on a vu et entendu un journaliste nous conter comment il a été mis en garde à vue puis menacé de finir en taule, s’il n’avouait pas le nom du contact qui lui avait permis d’obtenir des éléments de papier, dans lequel il a dévoilé d’ailleurs la remarquable efficacité des services de Renseignements français qui avaient alerté leurs homologues américains de l’imminence d’un attentat quelques jours avant le 11 septembre 2001. (2)
Comme ses tuyaux étaient classifiés, il était, d’évidence, hors la loi. Mais, article 109 du Code Pénal à l’appui, il n’était pas du tout obligé de dévoiler ses sources.
Néanmoins, ayant fait état d’un document classé ‘’défense’’, il était pénalement répréhensible.
Ce qui gêne dans l’histoire, c’est le procédé d’investigation : pour lui faire cracher le morceau, il a, a-t-il dit, été menacé de la taule par…la justice elle-même et avant toute forme de procès. En ‘’préventive’’ 6 mois, voire un an, ou deux ou trois et même plus, cela a de quoi vous décider à vous mettre à table.
Ce qui veut dire que nous avons bonne mine d’accuser Poutine de casser les journalistes qui ne lui plaisent pas, et Kadhafi de faire disparaître tout ce qui ressemble à un plumitif.
Nous faisons tout pareil.
Avec certes plus de doigté et très légalement mais tout aussi brutalement : quand on a une femme et trois enfants, 3 à 5 ans de prison , et pourquoi pas plus, sans les voir n’est-ce pas… ?
A part que, tout de même, s’il s’était retrouvé au gnouf, le petit monde des medias aurait quand même bougé pas mal et les Services, ainsi que l’image de la France donneuse de leçons et terre de libertés, n’en seraient peut-être pas sortis blanc bleu….quitte à faire porter le chapeau à quelque fusible, voire, sait-on jamais, à l’ex-ministre de la Défense qui, comme l’a récemment rappelé le ‘’Canard’’, n’a pas toujours l’heur de plaire au Président.
Dommage tout de même que Nicolas n’aille pas un peu dire son mot dans ce secteur. Car dévoiler que les services secrets français sont meilleurs que les amerlos est plutôt gratifiant non ?
Certes, ce serait ne plus jouer le jeu des services secrets français et américains, voire du monde entier, qui ont tous des contacts, des liens et un langage qu’ils sont seuls à décrypter, néanmoins, la rupture pourrait bien aussi passer par là. Du moins en partie.
Jouer la clarté n’empêche pas le pragmatisme économique.
Et les vraies pointures peuvent sans risque aucun jouer les grands seigneurs.
Les grands bonshommes n’ont rien à craindre de l’opinion lorsqu’ils sont jugés aux résultats.
Ou alors, serait-ce que les résultats escomptés de l’actuelle politique ne sont pas aussi sûrs qu’on pourrait le croire ?
UN CRAYON NE TOMBE JAMAIS EN PANNE
Il faut bien avouer que dirigé par une Chine aussi ultra polluante aux plans financier (yuan sous évalué) qu’environnemental, par des Etats-Unis, aussi polluants aux plans financier (dollar sous évalué) qu’environnemental, et par une Russie aussi polluante aux plans financier (avoirs baladeurs monstrueux) qu’environnemental, le monde est en train de se hisser vers une position dont l’équilibre tiendra de plus en plus du prodige, voire du miracle permanent.
Fric, terrorisme, environnement, intégrisme, perte généralisée de repères, affrontements sociaux qui mijotent : plus une machine est complexe, plus la taille du grain de sable qui le bloquera va en se rapetissant.
C’est une simple loi mathématique.
Juste une illustration ?
Au beau temps de la comptabilité qui utilisait le papier et le crayon, il était impossible de bloquer le système vu que les pannes possibles étaient inexistantes et, de toutes manières, réparables en temps réel et réduit.
Un crayon et une feuille de papier tombent rarement en panne.
D’où impossibilité majeure des catastrophes, et en cascade de surcroît.
Hélas !
La crise de 29 a montré qu’on changeait d’époque depuis la guerre de 14. Une petite surproduction en a révélé d’autres, et le scandale des subprimes devrait faire un peu mieux les banquiers dont l’appât du gain est la seule…morale.
Et qui oublient que de nos jours, un simple ordinateur qui bogue à l’autre bout de la planète, peut engendrer, effet papillon ou pas, une série de cagades aussi imprévisibles que ravageuses.
Et le passage informatique à l’An 2000, fort réussi s’émerveillent les technocrates, n’a néanmoins rien de rassurant.
Car outre l’interconnectabilité de plus en plus redondante de tous les systèmes, la nouvelle donnée qui risque de déstabiliser inopinément le Système entier c’est l’Environnement.
Et là, personne ne maîtrise, voire n’a vraiment envie de le faire.
Le fric vous comprenez ?
Le Pr Vignes (3) que j’avais interviewé dans les années 70, disait que ce qui était dangereux, dans ce domaine, ce n’était pas les dégâts qu’on voyait, mais tous ceux qu’on ne voyait pas et qu’on ne voulait ni ne pouvait saisir et encore moins maîtriser vu qu’il est des phénomènes pour l’étude desquels nos instruments actuels ne sont pas assez performants.
Pire, compte tenu du temps, notait-il, les effets sont cumulatifs et se multiplient en se combinant.
En clair, dangers exponentiels et, hélas…invisibles sauf lorsqu’ils nous dégringolent carrément dessus.
Ce n’est pas du catastrophisme, juste du bon sens.
Lorsque j’entendais mon grand père savoyard pester contre les automobiles en les appelant engins du Diable, je rigolais en me payant un peu sa tête.
Aujourd’hui, je n’ai plus du tout envie de rire.
Les seuls à rigoler sont les actionnaires de Peugeot, Citroën, mais, surtout de Porsche, Rolls-Royce, et autres Audi et Mercedes qui n’ont jamais fait autant des fric qu’actuellement.
Sans parler des constructeurs chinois qui ont les dents plus aiguisées encore.
Comme si les systèmes de dépollution pouvaient contrebalancer l’accroissement planétaire délirant et tout simplement impossible à quantifier et/ou contrôler, de la quantité de bagnoles qu’il urge de vendre sous peine de voir les chiffres d’affaires des constructeurs se dégonfler.
Et ça, aucun expert, aucun outil, aucun appareil, aussi sophistiqué soient-ils ne sont capables de prédire quoi que ce soit.
En clair, plus le temps passe, plus le coefficient K de tolérance à la catastrophe se réduit.
Les dirigeants de la planète, et tous les habitants à leur suite, continuent à vivre à crédit, en pariant sur l’avenir et sur la foi dans le fait que le système scientifico-technico-économico-politique, va, une fois pour toutes, nous tirer du mauvais pas, en fait des mauvais pas que nous ne cessons de faire.
Cela nous rappelle ce discours d’un candidat à une élection départementale qui, dans une envolée lyrique mal calculée, et pour inciter ses électeurs à voter pour son dynamisme échevelé : ‘’Nos adversaires nous ont amené au bord d’un gouffre insondable. Ayons confiance dans nos dirigeants, osons le dynamisme, faisons un grand pas en avant !’’
Un grand pas en avant.
C’est ce qu’on est en train de faire…
On est loin des gesticulations économico-politiques de ces jours derniers ?
Et des dictateurs de gauche, de droite, du centre, des très durs, des plus ou moins durs mais jamais vraiment mous, qui, en nous jouant le grand air de la démocratie, mènent leurs peuples à la baguette et, surtout, au mieux de leurs intérêts et comptes en banque très personnels ?
Pas très loin en fait.
D’autant qu’on en a oublié les autres, et on a le choix : Kim Jong Il, Castro, Mugabé, Musharaf, et autres Ahmadinedjad…et, pourquoi pas, Georges W. Bush…
Allez va, j’en ai un peu marre de tous ces machins. Ca me fatigue. Je vais nettoyer mes sardines.

(1)…dont nous avons dit tout le bien et le mal que nous pensions à propos de sa liberté de ton quelque peu orientée.
(2) Le ‘’Canard Enchaîné’’ vient justement de rappeler qu’il avait donné des tuyaux assez semblables…le 10 octobre suivant…sans être autrement inquiété car dans les infos en question il n’y avait pas de quoi fouetter un journaliste.
(3) Il a été un des premiers, sinon le premier, à faire connaître et à vulgariser la notion d’interdépendance des systèmes vivants, en un mot, d’Environnement. Il édita chez Delachaux et Niestlé en Suisse, un des premiers bouquins sur l’Environnement, faune et flore, il y a de cela 35 à 40 ans…déjà…

Commentaires

  • Les donneurs de leçons de gauche sont effectivement très mal plaçés pour critiquer cette visite; Ségolène Royale n'a t'elle pas été en Chine ?

    N'a t'on pas déroulé le tapis rouge à Bachar El Assad ?

    Et Jean Pierre Brard n'a t'il pas un faible penchant pour les dictateurs quand il les accueil à l'occasion de 'journées bidons'(chinois, africains...). Il faut se souvenir à l'époque de Shévarnadzé il a été et est toujours le Président du groupe d'amitié entre la France et la Georgie !
    Alain Vivien ne s'est-il pas rendu en Chine pour accentuer les pressions sur les minorités de convictions ?
    Et le paradoxe c'est que ce genre de minorités jouissent de tous leurs droits en Libye !!!
    Chercher l'erreure...

  • Merci pour ce très bon article (comme d'ab) !
    J'ai bien aimé l'image du "petit" grain de sable devenant toujours plus petit vu que c'est de plus en plus facile d'enrayer la machine du système qui nous fait déjà entendre les grincements prémonitoires du serrage définitif. Cela rejoint parfaitement l'histoire qu'on trouve dans le livre prophétique de Daniel à propos de l'effondrement du colosse aux pieds d'argiles causé par une "petite" pierre (cette pierre ressemble d'ailleurs à un grain de sable si on la projette dans la perspective à l'échelle du colosse). Il est intéressant de noter, toujours d'après ce livre prophétique, que le grain de sable n'est pas placé dans la machine par le fait des humains. J'emploie le terme "machine" car le colosse pourrait très bien être à notre époque un droïde vu que plus de 95 % de sa constitution est de métal (or, argent, cuivre et fer) pieds y compris (sauf que les pieds sont à 50% de fer et 50% d'argile). Je suis même sûr qu'on trouvera de "l'extrait" d'argile dans la constitution des peaux synthétiques sur les droïdes sortants des chaînes de montages chinoises (35 ans maxi, si le grain de sable n'a pas été placé avant...)...
    Et puis, le terme droïde convient bien pour un système mécaniste qui n'a plus grand chose d'humains.
    Bon, j'arrête-là les analogies de plus de 2500 ans d'écart...
    L'idée à retenir c'est que le "petit" grain de sable n'est pas placé dans la machine par le fait des humains, mais plutôt par des forces qui nous dépassent.
    Il est écrit que c'est sans mains humaines qu'il va être déposé... à l'endroit où il faut, quand il le faut, et surtout, bien comme il faut !
    C'est totalement paradoxal de voir que le plus puissant de tous les êtres va planter le système des hommes avec un tout petit grain de sable...
    Bonjour l'humiliation !
    D'autant que plus il va attendre, plus cela sera facile...
    Dans le livre de la Révélation (Apocalypse), le faux Prophète (que vous avez auparavant cité dans vos colonnes) est décrit comme une bête sauvage avec deux cornes comme un agneau et représente clairement la double puissance anglo-américaine (les deux cornes pour les deux puissances associées). Il est écrit qu’il sera détruit alors qu’il sera “encore vivant” (Révélation 19 : 20).
    Cela sous-entend qu’il sera toujours la première puissance mondiale et qu’il sera dans sa pleine capacité de combattre au moment où le “petit” grain de sable va être déposé.
    Jacques Attali explique avec logique que d’ici 2035, les Etats-Unis ne seront plus la grande puissance que nous connaissons aujourd’hui vu qu’ils se seront fait allègrement dépasser…
    Au train où vont les choses, je pense que c’est dans moins longtemps que cela mais bon, je ne m’appelle pas Jacques Attali…
    Autre point intéressant : vous citez le Pr Vignes pour montrer qu’il a été l’un des premiers à sortir un bouquin sur les problèmes environnementaux.
    Voici aussi l’une des premières revue à aborder le sujet de l’environnement (la Tour de Garde du 15 novembre 1955 à la page 9) qui, déjà à l’époque, était l’une des plus traduite et diffusée dans le monde (2 100 000 exemplaires en 40 langues – aujourd’hui elle n’est plus “l’une des plus” mais “la plus” traduite et diffusée dans le monde : 37 100 000 exemplaires et 167 langues – la Tour de Garde existe depuis plus de 129 ans : elle a été mensuelle jusqu’en 1892, date à laquelle elle est passée bimensuelle jusqu’à nos jours sans la moindre interruption).
    Voici donc ce qu’il était écrit à la page 9 de la Tour de Garde du 15/11/1955 : « A l’origine (…) les humains devaient entretenir la terre et la soumettre, veiller à ce qu’elle soit revêtue d’un tapis végétal qui empêcherait l’érosion. Ils devaient la maintenir dans un état édénique et régner avec amour sur les animaux. Les hommes sont bien éloignés de ce but. Poussés par l’appât du gain, ils ont coupé les forêts, et livré le sol à l’érosion. Et que dire des massacres d’animaux ? Les hommes ne se soucient nullement du dessin divin concernant la terre, leur unique préoccupation étant d’exploiter à outrance notre planète. Ils n’ont que mépris pour leur demeure terrestre. Par cupidité, ils ont exploité ses ressources en animaux, en végétaux et en minéraux, totalement oublieux des besoins des générations futures. Et les gains réalisés ne sont allés enrichir qu’une minorité, tandis que la majorité est dans le besoin. L’ère atomique n’a fait qu’accélérer la détérioration de la planète. On ne se contente plus de piller ses ressources, on a même mis en péril sa faculté d’entretenir la vie. L’emploi de rayon mortels dans l’industrie et en médecine et les essais d’armes atomiques polluent le sol, la mer et l’atmosphère, et beaucoup d’hommes de science redoutent que la contamination atteigne un point où toute vie sera impossible. Les hommes de la fausse religion ont beau déclarer que Dieu détruira la terre, les fait proclament qu’elle est surtout menacée par l’homme. Plutôt que de l’anéantir, Dieu viendra à son secours. Il la délivrera des coups que lui portent les hommes dépravés. C’est pourquoi il se lèvera à Harmaguédon pour détruire ceux qui détruisent la terre (Révélation 11 : 18) »

    52 ans plus tard, on est tous d'accord pour confirmer cette excellente analyse... même ceux qui ne veulent pas croire en Dieu...
    Concernant l'exagération apparente sur la pollution suite aux essais nucléaires, j'invite tous ceux qui le souhaitent à lire cet article en suivant ce lien :

    http://www.horizons-et-debats.ch/express/HD%20express_3.pdf

    C'est, à mon sens et de loin, le plus grave de tous les problèmes planétaires...

    Stéphane

  • Certes, certes, ces publications étaient en avance. Mais il y a eu de tout temps des ''passéiste'' qui, en fait, étaient de vrais avant-gardistes, qui mettaient en garde contre le saccage de la terre. Et la démolition-pollution a démarré avec les premiers déboisements, les premières constructions en série pour les flottes royales et commerciales, avec les premières mines d'argent, de plomb, etc... De toutes manières, la pollution a commencé par les esprits, dès lors qu'un homme a accaparé un bout de terre, alors qu'il n'en était que locataire. De la même façon, cette pollution a aussi commencé lorsqu'un humain a décidé d'en dominer un autre.
    Et tous ceux qui se sont élevés contre ces pratiques, ont été marginalisés, éliminés.
    Et, tout au long de l'Histoire, cela n'a fait que croître et embellir.
    La progression, en fait, la dégradation, progressive et ininterrompue dans tous les domaines humains durant le passé, permet de voir clairement ce qu'elle sera demain.
    Mais, heureusement, Carla Bruni a trouvé son demi-dieu, que dis-je, son dieu, et lui a trouvé sa déesse. Et heureusement pour eux, ils ont bien chaud et mangent bien merci.
    Vous vous souvenez les dieux de l'Olympe? Pour qu'ils soient mieux acceptés par le petit peuple, ils avaient les mêmes défauts qu'eux...Cha alors...Ca ne vous rappelle rien?
    Amitiés.
    MC

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