Vous vous sentez bien… ?
Vous n’avez pas dégringolé de votre fauteuil ?
Vous n’avez pas été cafter à la justice ?
Ben oui quoi. On vous cause comme ça parce qu’on craint un peu, du fait du climat un peu ‘’1984’’ que nous vivons, que cette question ait de quoi être considérée comme une provocation justiciable, au moins, d’un emprisonnement à vie dans un havre de paix psychiatrique non ?
Car plaider ainsi en faveur des Témoins de Jéhovah et, en plus, dire qu’ils ont une formule, (qui sait, peut-être magiquement sectaire ?) contre la maladie du siècle, voire du millénaire, c’est non seulement se livrer à un exercice illégal de la médecine, mais aussi, et sûrement, faire de la retape pour la secte, pardon LA SSSSECTE n’est-ce pas ?
Eh ben non.
On n’est pas d’accord. Et on va dire pourquoi.
MORALE OU PREVENTION ?
Alors ? Cette solution ?
Ca arrive, ça arrive.
On va vous livrer ce secret, évidemment de Polichinelle, mais de nos jours, il est plein de petites malins qui, sous prétexte de Modernisme et de Progrès (n’oubliez pas les majuscules) , s’évertuent à camoufler les vérités de toujours. Et, celle-ci en fait partie.
Retour en arrière.
Il y a une dizaine d’années, j’avais rappelé cette évidence dont je vais vous parler, à un de ceux qui avaient contribué à découvrir le VIH qui passait dans mon coin et je lui avais demandé, ingénument :
‘’Si vous incitez, conseillez, voire prescrivez, à vos consultants des populations à risques, de ne pas se livrer au vagabondage sexuel, homo et hétéro, d’être obstinément et définitivement fidèle à leur mari ou femme, et en plus, d’éviter, complètement ou tout du moins au maximum, les transfusions sanguines, ne pensez vous pas, Monsieur le Professeur, que l’épidémie de SIDA va en prendre un vieux coup dans les carreaux ? Et que vous allez, ainsi, résoudre sinon LE problème, du moins supprimer les trois quarts, voire les neuf dixièmes des dépenses, des souffrances, bref, des méga ennuis du système de santé de la planète entière?’’.
Vous savez ce que m’a répondu mon, impressionnant interlocuteur ?
‘’Oh vous savez, notre rôle n’est pas de faire la morale aux gens…’’.
Tel que !
Je ne me suis pas démonté et lui ai redemandé in petto :
‘’Dites moi, euh, à votre avis, monsieur le Professeur, mettre en application ces principes, est-ce de la morale ou, tout bonnement, de la médecine préventive ?’’.
Vous savez ce qu’il m’a dit, quelque peu agacé d’ailleurs ?
‘’Eh bien cher monsieur, la liberté est un nouvel acquis de la démocratie …Nous sommes dans une république laïque où l’on ne peut pas faire appel à des contraintes des temps passés et dicter leur conduite aux citoyens’’.
Sous entendu, crétin de journaliste ringard que tu es, le Progrès et le Modernisme, mais surtout la liberté de faire n’importe quoi est une conquête que la république et la démocratie sur la morale religieuse du passé.
Fermez le ban.
LE FRIC ET LA GLORIOLE
Alors ?
Eh bien c’est là que je vous délivre le secret promis : cette manière de faire, morale, certes, ringarde, évidemment, et fort mal vue de nos jours, on s’en serait douté, cette manière de faire donc est celle des Témoins de Jéhovah.
Faut-il le préciser ? Ceci est dit sans aucune provoc, ni tentative quelconque de racolage en faveur de ces ringards qui osent avec des moyens d’une simplicité…biblique, gratuite, qui ne fait aucune victime, contribuer insolemment à résoudre LE problème du millénaire et, en prime, travailler à la stabilité de notre société.
Dans notre Système et pas seulement de Santé, c’est évident : il ne faut pas donner ‘’ça’’ en exemple, encore moins le préconiser, ni même en parler.
Vous vous rendez compte tout le fric (et la gloriole) que ça enlèverait aux labos et aux système médical planétaire, chercheurs et médecins en tête ?
Ainsi qu’à tous les hommes de pouvoir qui savent toujours mieux que tout le monde ?
Faut donc pas le dire.
Se taire. Sous peine de je vous dis pas quoi…
Ben nous, on s’en fout. Et on vous le dit.
Faites passer.
Si vous voulez bien sûr.
Résultat garanti, du moins au niveau société. Si, personnellement, vous avez pris des risques avant, va falloir vous débrouiller autrement. Mais ça n'empêche pas la prudence attachée aux solutions hautement ringardes.
Le principe est simple: si on ne veut pas se brûler, on ne joue pas avec le feu..