On recommence ?
Bon, bon. Ne vous énervez pas. Juste un petit instant.
Rien que pour vous rappeler que les crânes d’œuf se pressent le citron en évoquant, du bout des lèvres, la possibilité de trouver une mouture de constitution qui chagrine moins…
Non pas qu’elle devienne plus compréhensible, on est habitué au pire, mais, au moins, que ‘’ça’’ passe mieux.
Dure tâche…
Rappelons, toutefois, ce qu’est, ou doit être, une constitution.
Pour employer une image invoquée par un élu d’on ne sait plus quelle formation, et qui nous paraissait fort sensée (tout arrive), la constitution doit être comme la base d’une maison.
Simple et capable de supporter tout le reste.
Pas bête.
L’image est bonne. Une fondation, rien de plus simple. Ceux qui fraient un peu avec le bâtiment le savent.
Un bon sol d’abord. Puis, des ‘’filantes’’, des poutres de BA, bien costaudes, totalement incassables. Point.
Au-dessus, on peut complexifier à loisir.
Fenêtres, portes, planchers, eau, évacuation, bref, pour en arriver au plus complexe, la toiture, l’électricité, la télé etc.…
Toute constitution doit suivre ce schéma.
Principes de base simples, costauds, incassables.
Que proposons-nous ?
Allez, on se répète mais on y va.
Notre proposition tient en trois articles.
Article 1 : La vie des citoyens et des collectivités devra être dirigée par les principes suivants : Liberté, Egalité, Fraternité.
Article 2 : Toutes les lois, toutes les réglementations qui seront promulguées dans tous les états européens devront, sous peine de nullité, satisfaire aux principes de l’article 1°.
Article 3 : Tous les étrangers, individus ou collectivités, désireux soit de vivre dans l’Union Européenne, soit de conclure quelque accord avec elle ou un des pays en faisant partie, devront, sous peine de nullité, le faire suivant les principes contenus dans les articles 1 et 2.
Plus simple, on peut pas.
D’accord ?
Alors, si vous êtes d’accord, faites suivre.
Des fois que ça arrive quelque part jusqu’à un ou des décideurs moins sourds et aveugles que leurs congénères.
Le rêve ?
On nous a bien dit que le l’Europe c’était le rêve non?
JOURNAL-INFO - Page 82
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Constitution? Proposition (bis)
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Parachutes dorés: futur assuré
Dites !
Vous savez que le procès en béatification de Tierry Breton vient de commencer ?
-Quoi ? Eh oh, vous déraillez pas un peu ?
-Quoi on déraille ? C’est pas lui le procès là …l’argent, le…
-Vous savez lire oui ?
-Oups ! Excusez-nous, on s’est trompé de ligne.
-Non , de page andouille !
-Bon, bon ça va. On croyait que…parce qu’un sujet qui le concerne un peu nous intéresse. Il a eu le courage de partir de FT où il gagnait bien, pour gagner beaucoup moins là où il est aujourd’hui.
Alors ça nous a branché sur une nouvelle un peu dans le même genre.
En effet, l’assemblée nationale, nous disent les gazettes, vient de s’attaquer aux parachutes dorés.
Dans le futur, plus d’exagérations financières pour les malheureux condamnés au chômage de luxe.
Futur un chouïa conditionnel bien sûr : plus d’exagérations, si ça ne gêne pas trop aux entournures évidemment.
On se devait de saluer bien bas cette saine décision.
Pas démagogique du tout.
En effet, diminuer de moitié l’indemnité de licenciement d’un patron pour cause d’incompétence, et lui donner un milliard au lieu de deux, voilà qui est digne d’éloges.
50% de diminution, vertigineux !
S’il nous était possible, - pure vue de l’esprit il est vrai - de faire une proposition, nous suggèrerions - difficile à dire vite - de ne rien leur donner - vu qu’ils ont déjà pas mal emmagasiné auparavant - et d’affecter tous ces fonds dilapidés en vain, il y en a plein, à la caisse de chômage.
Ou au trou de la Sécu.
Ou au financement de la dette publique.
Ou aux retraites.
Il y a plein de possibilités comme ça.
On peut, on devrait même, étendre la mesure aux salaires.
Ainsi de ceux des patrons, élus et fonctionnaires français et européens.
Pourquoi ne pas les mettre tous au SMIC, puisque avec un SMIC il paraît qu’on peut vivre petitement mais normalement ?
Et mieux encore si le conjoint est, également, au SMIC.
Byzance non ?
En leur attribuant, bien sûr, des notes de frais indispensables pour leur travail : la mobilité de l’emploi cause des dépenses n’est-ce pas?
Ou alors d’accord !
Plus juste et plus vraiment libéral, payer, surpayer même à tout va, tous ces braves gens, PDG compris, mais en les rendant légalement responsables, mais sur leurs finances personnelles, des erreurs et des trous multiples qu’ils peuvent causer dans leur boulot.
Parce que, tout de même, ces salaires époustouflants, ce sont bien leurs écrasantes responsabilités qui les leur valent non ?
Donc, logique oblige.
Qui casse paye.
Responsables est le contraire d’irresponsable qui transfère la responsabilité financière des dirigeants sur les dirigés avec obligation pour ces derniers, de payer les âneries et autres malfaisances, dont les premiers sont, justement, responsables, ET coupables.
Au fait, c’est bien une élue de gauche qui a inventé ce joli concept de ‘’Responsable mais pas coupable’’.
Allez dire ça au percepteur lorsque le père de famille lambda a oublié de payer son premier tiers parce qu’il ne sait plus où donner de la tête et du portefeuille.
Oh certes, on en connaît, des percepteurs, qui savent être compréhensifs.
Mais attention frères lambda, le principe selon lequel ‘’Nul n’est censé ignorer la loi’’, ne saurait, lui, être ignoré.
Surtout par vous.
Et en particulier lorsque vous n’avez pas assez mis de monnaie dans le parcmètre. Ou pas inséré la carte idoine dans le trou qu’il faut.
La loi c’et la loi.
-Oui mais la loi, ça va, ça vient ces temps-ci?
-Bien sûr bourricot, mais il suffit juste de se trouver au bon endroit pour qu’elle n’arrive pas jusque là.
Alors ? Solution ?
Ben c’est pas trop grave tout ça.
Depuis que le système est en place, et que la France d’en bas est assurée, tous les lundis matins, que la France d’en haut va tout faire pour que les samedis suivants tout aille mieux, c’est sûr que le paradis sur terre est de plus en plus proche.
Alors pourquoi s’inquiéter ?
Ne savez-vous pas que c’est la France qui a inventé la grammaire relative?
Et, en particulier, remplacé l’usage des temps présent et passé par le futur et, tout spécialement, le futur… conditionnel ?
Exemple : on ne dit plus nous faisons mais nous ferons.
Mieux encore : on ne dit surtout pas nous avons fait mais nous ferons… si…
Quelle belle langue que le français grâce à auquel le monde entier sait que des vessies peuvent être prises pour des lanternes.
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Parachutes dorés: futur assuré
Dites !
Vous savez que le procès en béatification de Tierry Breton vient de commencer ?
-Quoi ? Eh oh, vous déraillez pas un peu ?
-Quoi on déraille ? C’est pas lui le procès là …l’argent, le…
-Vous savez lire oui ?
-Oups ! Excusez-nous, on s’est trompé de ligne.
-Non , de page andouille !
-Bon, bon ça va. On croyait que…parce qu’un sujet qui le concerne un peu nous intéresse. Il a eu le courage de partir de FT où il gagnait bien, pour gagner beaucoup moins là où il est aujourd’hui.
Alors ça nous a branché sur une nouvelle un peu dans le même genre.
En effet, l’assemblée nationale, nous disent les gazettes, vient de s’attaquer aux parachutes dorés.
Dans le futur, plus d’exagérations financières pour les malheureux condamnés au chômage de luxe.
Futur un chouïa conditionnel bien sûr : plus d’exagérations, si ça ne gêne pas trop aux entournures évidemment.
On se devait de saluer bien bas cette saine décision.
Pas démagogique du tout.
En effet, diminuer de moitié l’indemnité de licenciement d’un patron pour cause d’incompétence, et lui donner un milliard au lieu de deux, voilà qui est digne d’éloges.
50% de diminution, vertigineux !
S’il nous était possible, - pure vue de l’esprit il est vrai - de faire une proposition, nous suggèrerions - difficile à dire vite - de ne rien leur donner - vu qu’ils ont déjà pas mal emmagasiné auparavant - et d’affecter tous ces fonds dilapidés en vain, il y en a plein, à la caisse de chômage.
Ou au trou de la Sécu.
Ou au financement de la dette publique.
Ou aux retraites.
Il y a plein de possibilités comme ça.
On peut, on devrait même, étendre la mesure aux salaires.
Ainsi de ceux des patrons, élus et fonctionnaires français et européens.
Pourquoi ne pas les mettre tous au SMIC, puisque avec un SMIC il paraît qu’on peut vivre petitement mais normalement ?
Et mieux encore si le conjoint est, également, au SMIC.
Byzance non ?
En leur attribuant, bien sûr, des notes de frais indispensables pour leur travail : la mobilité de l’emploi cause des dépenses n’est-ce pas?
Ou alors d’accord !
Plus juste et plus vraiment libéral, payer, surpayer même à tout va, tous ces braves gens, PDG compris, mais en les rendant légalement responsables, mais sur leurs finances personnelles, des erreurs et des trous multiples qu’ils peuvent causer dans leur boulot.
Parce que, tout de même, ces salaires époustouflants, ce sont bien leurs écrasantes responsabilités qui les leur valent non ?
Donc, logique oblige.
Qui casse paye.
Responsables est le contraire d’irresponsable qui transfère la responsabilité financière des dirigeants sur les dirigés avec obligation pour ces derniers, de payer les âneries et autres malfaisances, dont les premiers sont, justement, responsables, ET coupables.
Au fait, c’est bien une élue de gauche qui a inventé ce joli concept de ‘’Responsable mais pas coupable’’.
Allez dire ça au percepteur lorsque le père de famille lambda a oublié de payer son premier tiers parce qu’il ne sait plus où donner de la tête et du portefeuille.
Oh certes, on en connaît, des percepteurs, qui savent être compréhensifs.
Mais attention frères lambda, le principe selon lequel ‘’Nul n’est censé ignorer la loi’’, ne saurait, lui, être ignoré.
Surtout par vous.
Et en particulier lorsque vous n’avez pas assez mis de monnaie dans le parcmètre. Ou pas inséré la carte idoine dans le trou qu’il faut.
La loi c’et la loi.
-Oui mais la loi, ça va, ça vient ces temps-ci?
-Bien sûr bourricot, mais il suffit juste de se trouver au bon endroit pour qu’elle n’arrive pas jusque là.
Alors ? Solution ?
Ben c’est pas trop grave tout ça.
Depuis que le système est en place, et que la France d’en bas est assurée, tous les lundis matins, que la France d’en haut va tout faire pour que les samedis suivants tout aille mieux, c’est sûr que le paradis sur terre est de plus en plus proche.
Alors pourquoi s’inquiéter ?
Ne savez-vous pas que c’est la France qui a inventé la grammaire relative?
Et, en particulier, remplacé l’usage des temps présent et passé par le futur et, tout spécialement, le futur… conditionnel ?
Exemple : on ne dit plus nous faisons mais nous ferons.
Mieux encore : on ne dit surtout pas nous avons fait mais nous ferons… si…
Quelle belle langue que le français grâce à auquel le monde entier sait que des vessies peuvent être prises pour des lanternes.
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4X4: y en a marre!
Depuis quelques années - seulement - nombre d’individus se sont pris d’une haine toute maniaque à l’égard des 4X4 et de ce qu’ils représentent : pollution, encombrement, prix exorbitant, mais, aussi - pourquoi le cacher - de ‘’beaux’’ objets dont ils auraient peut-être passablement envie, voire peut-être aussi des moyens qui vont avec, c’est-à-dire la supposée richesse.
A ce stade du papier, ne le balancez pas à la poubelle.
En netsabir ne zappez pas.
Car ce n’est pas une ode au 4X4 que j’entame ici, mais un questionnement que je propose et une invite à une saine réflexion, avec correctifs à l’appui, toutes choses qui semblent manquer à certains jugements.
Ceci pour dire que l’avalanche d’insultes grossières et d’épithètes imbéciles qui s’abattent sur les véhicules de ce genre et sur leurs conducteurs, mérite, pour le moins, d’être corrigée.
Primo, question pollution, les 4X4 étant, généralement, propulsés par des moteurs Diesel, polluent, à cylindrée égale, 50% de moins que les véhicules à essence. Voir, entres autres, du côté des berlines équipant les ministère, les entreprises petites et grandes et les administrations, y compris celles de nombre de mairies dont les plus écologiques.
Vérifiez auprès de tous les concessionnaires : les taux d’émission de CO2 sont généralement mentionnés dans les pages des catalogues de modèles.
Chez les constructeurs relativement honnêtes s’entend.
Ou allez sur le site VCAcarfueldata.uk.org et vous verrez.
Deusio, pour ce qui est de l’encombrement, il est égal à celui de n’importe quelle berline moyenne (autour de 4,60 X 1,75 m), voire moindre.
Quant au prix, chacun, est-il nécessaire de la préciser, fait de ses sous ce qu’il veut non ?
Que ce soit pour un 4X4 à 60.000 euros ou pour 4 bâtonnets d’encens (très polluants d’ailleurs) à 0 euro 50.
Néanmoins vous pouvez aisément, en vous adressant à un mandataire, en acquérir un pour le même prix qu’une berline de moyenne catégorie.
J’en ai fait l’expérience.
Eh oui ! J’ai un 4X4.
Oh pas une merveille, un Nissan Terrano, à la mécanique éprouvée depuis douze ans. La robustesse ça compte non pour la longévité ?
Et vous savez quoi ? Un : je ne l’ai acheté qu’après être certain qu’il avait droit à la fameuse - et curieusement oubliée tiens pourquoi ? - pastille verte. Laquelle me rassurait quant aux taux de pollution qui était accepté comme honnête par toutes les autorités, environnementales et européennes comprises.
Deux : je l’ai acheté à un prix défiant toute concurrence.
En France bien sûr, puisque le mandataire vendait l’engin, tenez-vous bien, près de 70.000 Frs de moins qu’en France, soit environ 150.000 Frs ‘’d’avant’’, c’est-à-dire le prix d’un break Peugeot, ou Citroën, en fait de ces engins que personne de sensé n’oserait qualifier de scandaleux.
Alors ?
En plus, je l’ai acheté car je le savais capable de vivre une bonne dizaine d’années, voire plus.
Tout simplement parce que à mon âge et avec mes moyens, il m’est impossible de changer de véhicule tous les 5 ans...et que j’ai besoin d’une grande capacité de charge vu que je me chauffe…au bois…et que je n’ai pas la place pour remiser une remorque.
Ecolo non ?
Certes, les grosses berlines allemandes sont solides - enfin généralement -, et génèrent encore moins de CO2, mais à des prix qui ne sont pas les miens.
Alors, lorsque j’entends, ou que je lis sur le Net, des excités du bocal qui incitent carrément leurs semblables à crever les pneus des 4X4, voire à s’en prendre à leurs conducteurs, je souhaite vivement que la police leur tombe sur le râble et que la justice leur en mette plein la tête.
Les pousse-au-crime et les va-t-en-guerre sont de la même espèce : tout dans la haine rien dans la cervelle.
Et tant qu’à lutter contre la pollution, mieux vaudrait ne pas se tromper d’ennemi.
Crier haro sur les 4X4 est aussi logique que brûler les voitures dans les cités.
Il serait plus courageux, en fait moins lâche et nettement plus difficile de s’attaquer aux véhicules de police ou ministériels mais là, n’est-ce pas, les intrépides se font rares!
(Ce n’est évidemment pas un conseil mais un simple constat.)
Car le jour où l’on verra les cohortes de véhicules français et européens officiels ainsi que des hautes et basses administrations, remplacés par des deuches ou des 4L, ou, de nos jours, par de simples C4 ou 307, voire autre chose du même calibre, ce sera le moment de suivre l’exemple.
Mais après, tout de même, que les stations de distribution de GN ou de GPL se soient convenablement multipliées.
Et puis j’attends de ces pétroleurs sans risques, qu’ils prennent leur vélo et aillent véhiculer tous les plus ou moins vieux et handicapés non reconnus qui ne peuvent faire leurs courses autrement qu’en bagnoles, vu que leurs élus sont infoutus de mettre en place des réseaux de transports publics.
Et qu’ils aillent installer chez les miséreux africains, des pompes à eau solaires.
Mais en 4X4 bien sûr, because pas de routes carrossables.
Et en 4X4 à pédales, à cause de la pollution.
D’accord ?
Et puis entre leurs 150 g/km de CO2 et mes 220 g/km de CO2, vous voyez la différence vous ?
Certes, il y en a une mais on peut se serrer la main non ?
Nous faisons bien tous partie de la secte la plus dangereuse du monde.
Celle qui tue à chaque seconde.
Celle des pollueurs.
Tout ceci ne veut pas dire qu’il ne faille pas tout faire pour limiter les dégâts dès à présent.
Penser global et agir local est évident.
Néanmoins, classer les gens et les choses dans des tiroirs avec des étiquettes dessus revient à utiliser les moyens nazis et fascistes qui cataloguaient et classaient à tour de bras.
Facile basile.
Ca évite de réfléchir, de chercher à comprendre.
Mais c’est ainsi que démarrent toutes les dictatures.
C’est ce qu’on appelle la force des imbéciles.
Ouf.
Maintenant je vais faire faire ma vidange.
Tous les 5.000 et pas tous les 20.000 comme le préconise le constructeur.
C’est cher mais un moteur propre pollue moins.
Tiens c’est curieux !
J’ai compris ça il y a 35 ans. Quand je me suis, en même temps, arrêté de fumer et d’enfumer mes semblables.
Et que j’ai stoppé le picrate. Et le café pas cher qui fait crever les petits producteurs. Et les fritures qui emboucanent le voisinage.
Et que j’ai, accessoirement, créé un magasin que j’avais appelé ‘’Aux aliments biologiques naturels’’.
Que j’ai été contraint de laisser tomber trois ans après, quand je me suis rendu compte que mon associé écolo (à l’époque cette espèce ne courait pas les rues) alimentait nos étalages avec des fruits et légumes pas très clairs une fois que j’avais le dos tourné. (1)
J’y ai perdu jusqu’à ma culotte.
Et une partie de ma vie.
Exit ma bonne femme (ex) qui me trouvait cinglé et estimait - avec la belle doche bien sûr - dégradant de ‘’faire dans l’épicerie’’.
Et exit aussi une partie de ma carrière vu que mon rédac-chef et le patron de mon canard m’ont ‘’puni de me faire de la pub’’ parce que je croyais à la bio et que j’avais le front de proposer des papiers là-dessus.
Voilà. C’était juste pour préciser.
J’ai encore plein de détails affriolants si vous voulez.
Je vais demander à Lelouch de faire un truc là-dessus.
Titre : ‘’Guignols et écolos : mode d’emploi’’.
Ce sera un long, long, long métrage.
(1) Depuis j’ai appris à faire le tri parmi les écolos. Les vrais (les moins nombreux), les abrutis, les politiques, les en peau de lapin (c’est souvent les mêmes) et les plus courants, les magouilleurs.
-
Démocratie directe...à l'américaine!
La Californie nous étonnera toujours.
Non contente d’être plus démocrate que les démocrates, elle s’arrange pour être le plus riche état des Etats-Unis, en chevauchant un capitalisme technologique échevelé.
Et, pour brouiller un peu plus les pistes, elle s’est donnée un gouverneur impossible à battre au plan du républicanisme musclé.
Mais, pour compliquer un peu plus la tâche des analystes distingués, elle s’engage, depuis quelques années, dans une démarche de démocratie directe auprès de laquelle nos amis suisses pourraient prendre bien des leçons.
En effet, pétitions et demandes de référendums ne cessent, là-bas, d’atterrir sur le bureau des représentants ou du gouverneur comme s’il en pleuvait.
Et pour toutes sortes de questions, mais qui ont toutes en commun d’engager la vie quotidienne des citoyens électeurs, éducation, vie de famille, coût de la vie, minimums vitaux, impôts locaux…vous savez toutes ces ‘‘petites’’ choses que chez nous on passe sous silence ou qui finissent à la corbeille à papiers et à promesses, dès lors que les vulgaires citoyens ont le front d’en interpeller les élites censées les représenter.
Démocratie directe !
Au fait, cela ne vous dit rien ?
Une enquête radio, ce matin, réalisée dans la région de France où le NON a été massif, concluait qu’il signifiait que les masses refusaient désormais les dogmes élitaires et en avaient assez que l’on prenne à leur place, des décisions contraires à leur volonté.
Au passage, saluons la clairvoyance et la clarté d’analyse du confrère à qui il n’a fallu pas moins d’un référendum européen tout entier pour se rendre compte de la chose et, tout de même, de la nécessité d’enquêter sur le terrain!
Voilà donc, - pour en revenir à nos moutons d’électeurs -, que la Californie se met à donner des leçons de démocratie directe au monde entier !
Larguée la France terre des lumières, des libertés et de la…démocratie !
Pour être dans l’air du temps et dans une logique cartésienne bien de chez nous, il reste ne donc plus à nos élites républicaines, dont certaines et non des moindres, sont aussi désireuses que pressées de convertir notre pays aux dogmes bushiens, qu’à s’inspirer effectivement des manières américaines de gouverner, mais plus précisément de celles en usage en Californie.
Ne serait-ce pas un bon moyen de donner une solution, une fois pour toutes, au problème, déploré à haute et larmoyante voix, par les élites en question, qui déplorent le manque d’intérêt, voire le dégoût de nos concitoyens pour tout ce qui touche à la politique ?
Nous attendons donc, avec impatience, une nouvelle enquête d’un confrère illuminé par la grâce, qui découvrira, enfin, que les Français s’intéressent à la chose publique et politique, dès lors qu’ils se rendent bien compte que non seulement ils peuvent donner leur avis sur les choses qui les concernent, - et en-dehors des périodes électorales - mais encore, que leurs avis sont, enfin, entendus.
Une preuve que l’intérêt des Français pour leur destin a de bonnes chances de monter d’un cran?
C’est simple : il suffit de se souvenir, ce n’est pas très ancien, du résultat du référendum que l’on sait.
Participation record non ?
Ce qui montre bien que lorsqu’on donne, enfin, la parole au petit peuple, il s’en sert.
N’est-ce pas ça la démocratie ?
Certes, la Constitution, que vous savez, avait bien prévu la possibilité de consultations directes.
Hélas, il fallait réunir plus d’un million de voix !
Quand on imagine la facilité, évidente pour les élites, qu’il y aurait à réunir un tel nombre de signatures parmi 25 pays, on se rend vite compte, combien cet article revenait, tout simplement, à prendre les européens pour des imbéciles.
Alors ?
On la donne cette possibilité de pratiquer la démocratie non plus à la française mais bien à l’américaine, et même à la californienne ?
On rêve ?
C’est vrai, mais désormais, dénoncer le désintérêt des citoyens pour la politique et ceux qui la font, ne sera plus très crédible.