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Amiante, amiante, quand tu nous tiens!

L'amiante est dangereuse pour l'homme. On le sait depuis...1906!
Et le principe de précaution alors?
C'est vrai qu'à l'époque, le monde scientifique savait, l'Académie de Médecine savait, le pouvoir politique savait. Mais tout ce beau monde des gourous du savoir et du pouvoir ne communiquait pas.
Ah...la belle invention que la communication!
La preuve est que lorsqu'on s'est rendu compte que Jussieux était pourrie d'amiante, ''on'' a communiqué.
Pour dire que tout cela serait réglé en deux coups de cuiller à pot.
Fouchtra de fouchtra! Mais oui C'était bien sûr: il suffisait d'un an, voire de deux pour tout faire disparaître.
C'était vrai. A part que si la communication- de l'époque bien sûr - a disparu, l'amiante, elle, est toujours là ou à côté, ou un peu plus loin. Bref, elle est toujours bien présente.
Mais, tout de même, un constat s'impose. Si les communications disparaissent, elles sont toujours remplacées par d'autres. Toutes fraîches.
On a même pu constater, en faisant un parallèle avec ce qui se passait auparavant, qu'il y a un net changement.
Ainsi, avant, on savait tout mais on ne communiquait rien.
Maintenant, on communique tout, mais on ne sait rien. Ou si on sait, on a autre chose à faire. A communiquer par exemple. Eh bien sur rien. Ou presque rien.
Il y a un changement non?
Le même en pire? Ou Empire?
Salomon a dit, dans son livre des Proverbes, qu'on aime beaucoup, ben oui, on a tous ses faiblesses: ''Il n'y a rien de nouveau sous le soleil''.
Nous avons un peu changé la chose.
On préfère dire: plus çà change, plus c'est pareil.
Et puis, pour conclure, l'amiante, qu'est-ce que c'est à côté des 30.000 à 50.000 produits chimiques qui nous farcissent la tronche et les boyaux. Les scientifiques, l'Académie de Médecine, les hommes politiques, les medias ( surtout eux), savent tout. Mais ne communiquent rien. Enfin sauf lorsque la pression des associations ou des cinglés qui en ont marre, foncent en justice, et surtout y sont vraiment, vraiment persévérants.
Alors, dans ces cas-là, la mort dans l'âme, tous ce beau monde se met à communiquer.
Mais quand l'affaire refroidit...
On trouve toujours de quoi communiquer.

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