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Economiser les gaspillages

Notre gourou national de l’écologie vient de lancer une campagne visant à faire faire des économies aux Français.
Parce que, selon notre bulot explorateur, il est évident que le gaspillage d’énergie relève de la seule responsabilité du petit peuple, mais pas des dépenses inconsidérées et des mauvais choix de nos élites suprêmes.
Il a donc axé sa lutte médiatisée sur le remplacement des sources lumineuses à incandescence par des ampoules économiques, sur la nécessité de prendre de prendre des douches plutôt que des bains, de trier mieux, de marcher plutôt que de rouler carrosse, bref, de faire tout plein de choses qu’ici, à la rédaction nous pratiquons depuis une dizaines d’années, que les associations de consommateurs médiatisent depuis les années 60-70, et que les medias ont diffusé, elles, depuis des lustres.
Alors?
Oh rien.
Sinon qu’à la fin de son interview, notre défenseur tous azimuts de la Nature, - et conseiller très écouté, paraît-il, de nos élites nationales – a affirmé, énergiquement, et avec un joli mouvement de menton, la nécessité de battre le rappel des énergies : ‘’Il va falloir nous compter !’’.
On saura ainsi qui va prendre le courageux parti de remonter ses manches et de sauver la Nature!
Et honte aux vilains gaspilleurs que ne suivrons pas son panache blanc!
Ah mais !
Pour connaître pas mal ce genre de raisonnement, nous pensons ici, qu’en fait de nous compter, il va surtout compter ce que la campagne en question va faire rentrer dans sa caisse…
Et de choses non taxées puisqu'une Fondation échappe à l'impôt n'est-ce pas?
Ceci dit, la campagne en question devrait, tout de même, pour être un tantinet plus honnête, porter, aussi, sur la confiscation de la Nature par les chasseurs.
Lesquels, hélas, sont autant d’électeurs qu’il importe de caresser dans le sens du poil. Sinon de la plume.
Difficile de les chasser du paysage électoral ceux-là!
Sans oublier, également, la liste des 30 à 40.000 produits chimiques à étudier pour cause de nocivité.
Mais que la France a réduit à environ 20.000…pour le plus grand bonheur des industriels. Du genre de Rhône Poulenc, sponsor sûrement désintéressé de notre chevalier blanc.
Sans oublier enfin que Ushuaia est une marque qui vendait des montres, fabriquées par Beuchat, aujourd’hui en faillite.
Ce qui laisse donc les propriétaires de ces engins qui ne marchent pas, dans un embarras dont Ushuaia n’est pas près de les sortir.
Au fait, la même marque ornait, d’ailleurs, des chaussures de sport et de randonnées vendues dans certaines solderies, mais qui ne portaient aucun signe distinctif des pays de provenance.
Comme si d’être fabriquées en Inde, en Malaisie ou dans d’autres pays où le bol de riz est le salaire étalon des pauvres au travail, risquait d’entraver l’enivrant commerce des produits à faire rêver d’exotisme.

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