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  • CRISE FINANCIERE : ON RIGOLE...AVANT D'EN PLEURER?

    Ben voilà…
    Y plus qu’à…
    Après une bonne quinzaine de trouille, enfin pour ceux qui avaient quelques économies à gauche (oh pardon…), on se sent, tout d’un coup pleinement rassuré.
    Les responsables ET coupables de ces abominables magouilles et combines, qui leur ont permis de s’enrichir sur le dos des pauvres de la planète entière, ces affreux, ces galeux, ces profiteurs, ces nantis disons le mot, vont être vigoureusement recherchés, traqués jusque dans leurs châteaux ces infâmes repaires dorés de ploutocrates repus, en un mot ils vont être convoqués devant l’impitoyable justice, et sévèrement punis.
    Ah mais… !
    On vous l’a dit : comme on nous a appris qu’il ‘’fallait que…’’, eh bien y a plus qu’à…
    Non mais alors…
    Quoi ?
    Vous rigolez ?
    Vous n’y croyez pas ?
    LIBERAUX ET BOLCHEVIKS
    A dire vrai, nous non plus…
    Parce que, tout de même, croire ou plutôt faire croire que ce sont seulement quelques ignobles qui sont coupables de cette catastrophe (pour les contribuables du monde entier et pas seulement les américains) qui devront être découverts, démasqués et emmenés, manu militari et la corde au cou, devant la justice quasi populaire, c’est vraiment, mais alors vraiment, nous prendre pour des crétins des Alpes.
    Car, jusqu’à présent et depuis des décennies, des siècles voire des millénaires, qui mène le monde sinon le fric ?
    Et qui fait ami ami avec ceux qui détiennent les cordons de la bourse, sinon les hommes politiques, dans quelque régime que ce soit ?
    Certes, n’attendez pas de nous que nous fassions le procès de nos grands chefs à nous, qui s’affichent, enfin, s’affichaient jusqu’à ce que les sondages leur montrent qu’il valait mieux ne pas irriter trop leur propre électorat, avec les nantis les plus argentés, et ce pour une simple raison.
    En effet, droite et gauche, démocrates et républicains, libéraux et bolcheviks, royalistes, impérialistes, dictatoriaux et égalitaristes de toutes obédiences, ne nous ont-ils pas tous archi montré et démontré, par leurs pratiques, que les pouvoirs financier et politique étaient intimement, viscéralement liés ?
    Et qu’il était absolument impossible que l’un puisse aller sans l’autre, le politique, en outre, ne mettant en œuvre que ce que l’économique lui dictait suivant le principe tout bête qui veut que ‘’celui qui paye commande ?’’
    Alors ?
    En appeler, le menton virilement levé, aux très hautes, aux suprêmes valeurs éthiques, voire morales tant qu’on y est, en affirmant que les coupables seront recherchés et punis, ne donne-t-il pas envie de rigoler ?
    Avant, évidemment d’en pleurer ?
    Car cette manière de présenter le problème et sa miraculeuse solution, imaginée par les maîtres du monde, a de quoi nous faire furieusement gamberger.
    Qu’il nous soit donc permis de poser quelques questions.
    ‘’GOLDEN HELLOS’’ ET ‘’GOLDEN PARACHUTES’’
    Que dire des 400 et quelques milliardaires qui sont les véritables dirigeants de notre système économique mondial ?
    N’y aurait-il pas parmi eux, et par pur hasard, quelques uns de ces coupables, très faciles à alpaguer d’ailleurs, vu que leurs manières ostentatoires de s’en mettre plein les poches, ont été, de toujours, vigoureusement encouragées et encensées par le monde politique dans son entier ?
    Ces super nantis là, sont-ils de parfaits inconnus pour les politiques qui réclament aujourd’hui leur tête ?
    Et cet ardent, et tout nouveau, désir, de faire rendre gorge aux profiteurs, n’est-il pas un peu subit, voire suspect, compte tenu des dizaines et dizaines d’années durant lesquelles les pratiques douteuses ont eu largement le temps de creuser le cloaque dans lequel nous (et pas eux) commençons à barboter et ce au vu et au su de tout le monde, politique en premier lieu ?
    Que dire de ce copinage permanent du financier et du politique et ce mépris du commun peuple, éternellement convié, pour le consoler de son éternelle poursuite d’une éternelle promesse d’un pouvoir d’achat éternellement défaillant, à admirer de loin les fastes du petit monde économico politico médiatique, gavé, repus et auto satisfait?
    Que dire des ‘’golden hello’’, ces super primes des PDG, choisis dans le sérail et entrant dans les multinationales ?
    Que dire des ‘’golden parachutes’’, ces autres super primes encaissées par les mêmes patrons lorsque, après quelques années de direction incohérente, mais pas pour les actionnaires, lesdites entreprises étaient laissées en faillite ?
    Que dire de ces primes ? Des primes à l’efficacité ou aux nombreux copinages ?
    Et que dire de ce juteux jeu de chaises musicales, qui permet aux ex ministres et/ou hauts fonctionnaires, d’aller pantoufler dans le privé, et/ou d’en revenir, à des salaires mirobolants légitimés par les seuls carnets d’adresses enrichis par leurs divers passages dans tous les secteurs de cet immense club de copains ?
    Ou de coquins ?
    Enfin, que dire de cette solution miracle qui consiste à diviniser désormais le secteur public qui va devoir assumer les pertes…du secteur privé précédemment divinisé puisque seul pouvant générer les gains…pour ceux qui savaient en profiter ?
    N’est-ce pas une bien commode manière de privatiser les gains et de collectiviser les pertes ?
    Que dire pour en terminer des propos de la patronne des patrons, Mâââme Laurence Parisot qui nous a dit, sans rire, que cette crise est très grave et qu’il allait falloir prendre des mesures tout aussi graves, vu qu’elle a toujours considéré le SMIC français comme ‘’somptuaire’’…alors que l’INSEE, qui calcule quelquefois juste, vient, justement, de faire passer dans la catégorie des réellement pauvres les…SMICARDS ?
    Restent deux certitudes : une, c’est que nous sommes dans la mouise, deux, que c’est nous qui, comme à l’accoutumée, allons payer pour en sortir.
    Et pour en sortir non seulement nous, mais ceux qui nous y ont plongés.
    Sérieux tout çà ?
    N’avez-vous pas envie d’en rire ?
    Avant d’en pleurer ?
    Bon.
    Alors voilà.
    Y a plus qu’à.
    GRATUIT A VIE
    Au fait, et juste pour dire, au cours de l’avant-dernière de l’émission ‘’C dans l’air’’, les intervenants, TOUS les intervenants, nous ont dit, pourquoi, petit a petit b, le Sénat ne servait à…rien. Ou, au moins, à 90, 95%.
    Mais aussi que ce service quasi nul était payé en moyenne 10 à 15.000 euros par mois à 250 bienheureux, pour un travail pour lequel aucune obligation de…présence au boulot n’est demandée.
    Chouette non ?
    Le plus heureux dans l’histoire ?
    Le président de cette auguste assemblée qui lui aura, comme d’hab, une retraite réellement dorée : 10.000 euros par mois, un adjoint et une secrétaire, un appart de 200m2, une voiture et un chauffeur, tout ça gratuit et à vie.
    C’était juste un tout petit exemple de quelques misérables économies qu’en temps de vaches maigres il ne serait pas inutile de faire.
    D’autant que les sénateurs sont protégés par un article de la Constitution qui impose de leur demander leur avis pour tout ce qui concerne…le Sénat.
    Moyennant quoi, lors de la dernière révision de ladite Constitution il y a quelques semaines il n’aurait pas été tout à fait inopportun de la réviser pour tout de bon…
    Mais entre les paroles, les promesses -on appelle ça comme ça-, et les actes, il y a le large fossé qui sépare l’illusion de la réalité.
    Or, comme nous vivons une époque ou le virtuel est devenu une manière de vivre n’est-ce pas… ?

  • Benoit XVI: le latin vaut bien une messe

    IL est parti.

    IL nous a éblouis !

    IL aura laissé un souvenir impérissable. Non pas comme ces vulgaires souvenirs de Lourdes tout juste bons à donner de notre Sainte Mère l’Eglise une image un chouia mercantile.

    Non, rien de tout ça, mais le souvenir d’une sorte de révélation : tout ce bazar m'a fait remonter à la surface mes souvenirs à moi, d’une enfance où la religion familiale avait encore quelques brins de cohérence, pour ne pas dire de pureté originelle, ou ce qui tentait d’y ressembler.

    Une révélation je vous dis. Qui m'a permis de me rendre enfin compte que le catholicisme avait changé de siècle. S’était modernisé. Etait devenu fréquentable.

     Je me souviens. C’était le jour de la Libération de la France, en fait de la signature de la fin de la guerre avec l’Allemagne nazie et le Japon…

    J’étais enfant de chœur et dans le cathédrale d’Oujda, au Maroc, était organisé un Te deum solennel auquel assistait la quasi-totalité de la population, toutes ethnies et religions confondues. Comme, d’ailleurs, si c’était le dieu des Catholiques qui avait donné la victoire aux forces du Bien et que c’était lui qu’il fallait remercier.

    Comme, pour rendre les honneurs, des soldats des quatre principales nations belligérantes, française, anglaise, américaine et russe, étaient présents dans la grande nef et qu’aucun soldat digne de ce nom ne serait sorti à demi vêtu, c’est-à-dire sans son  arme, tous ces survivants temporaires étaient venus avec la leur.

    En armes dans une église !

    Le spectacle avait de quoi choquer une âme pure de neuf ans à qui l’on avait appris que amour et douceur étaient les seules valeurs chrétiennes à avoir le droit de s’exprimer dans un lieu aussi sacré.

    J’assistais, croyais-je alors, à un changement d’époque.

    Depuis lors, et en particulier lorsque l’aumônier de ma demi-brigade de commandos coloniaux (la honte) parachutistes me confia un jour ‘’qu’en Indo, il sautait avec son crucifix dans une main et son PM dans l’autre’’, je finis par me dire qu’on ne pouvait, à la fois, prêcher l’amour chrétien et appuyer sur la gâchette, fut-ce pour convaincre les mécréants.

    Puis, la lecture des histoires des guerres suscitées, encouragées, et bénies par les ecclésiastiques de tout poil, a fini par me convaincre que le changement que je vivais n’était qu’une apparence.

    En fait, plus ça changeait et plus c'était tout pareil. Voire en pire.

    250 COUPS/MINUTE

    Aussi, lorsque l’autre jour, les petites lucarnes, sur trois chaînes en plus, m’ont permis d’admirer par le menu, comment Benoît XVI était défendu par des gardes du corps armés jusqu’aux dents de pistolets et revolvers Beretta, Colt, Mauser, Sigsauer à 15 coups et autres pistolets mitrailleurs Uzzi qui tirent 250 coups/minute, voire fusils mitrailleurs à bandes installés sur les toits environnants le parcours papal, mes vingt ans passés à user mes fonds de culottes dans des institutions religieuses sont remontés à la surface.

    ‘’Si Jésus revenait, me suis-je dit, accepterait-il d’être ainsi séparé de la foule, encensé comme un dieu, voire demi-dieu et protégé par des balaises à la gâchette sensible et prêts à étendre raides morts tout terroriste mais également tout fantaisiste qui se serait permis de faire quelque geste inquiétant ou pas, mais pouvant être considéré comme une menace par des durs entraînés à tirer sur tout ce qui bouge mais pas dans le sens prévu par le règlement?''.

    Pourtant l’Histoire, profane mais catholique aussi, ne nous apprend-elle pas que Jésus a dit qu’il n’avait pas besoin d’hommes en armes, lui qui aurait pu demander à son père au ciel l’aide de ‘’douze légions d’anges’’, lorsque les gardes du Temple sont venus l’arrêter ?

    Alors, au nom de quoi son successeur autoproclamé s’affranchit-il de cette ferme foi en la protection d’un Dieu qu’il dit représenter ?

    Et puis, dites, notre Benoît XVI craindrait-il de se faire occire, en tant qu’exemple vivant de qu’il estime être ‘’la vraie foi’’, puisque, compte tenu de ses états de service, si un funeste attentat de ce calibre devait survenir, ne devrait-il pas, somme toutes, grimper tout droit au Paradis ?

    Et à son, âge en plus ?

    Et puis, un saint à la fois pape et martyr, ça vous pose une réputation digne de l’Histoire non ?

    Enfin, ayant été élevé catholique ‘’à l’ancienne’’, j’ai du mal, selon les dogmes ‘’d’avant’’, à digérer qu’un pape conservateur, pro-messe en latin et rigoureux en Diable (oh pardon !) sur le dogme, accepte de copiner avec des dirigeants, certes représentants officiels de leur pays mais tout de même divorcés et suspects de ne rien trouver de choquant à changer de partenaire plutôt deux fois qu’une, ce qui est, tout de même, bigrement  suspect selon la loi catholique.

    La politique exige, certes, d’avaler des couleuvres au milieu de certaines salades dites diplomatiques, mais nombre de consciences catholiques bon teint ont, elles aussi, eu plutôt de mal à avaler celles-ci.

    Les sondages en ont fait foi. A droite en particulier où l’on ne badine pas encore aisément avec la généralisation de la bagatelle, étalée au grand jour en tout cas.

    En dépit même du fait qu’elle devienne, depuis pas mal de temps, un vrai sport national dans lequel les Français excellent.

    Tant ils en absolvent leurs édiles, dans le but évident de s’absoudre eux-mêmes des excès qu’ils commettent ou envisagent de perpétrer.

    Mais bon.

    Etre à la mode ne demande-t-il pas quelques remises en question ?

    Et le retour au latin ne vaut-il pas une messe?

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire comme sacrifices, pour conserver des clients lorsqu'on est pape?

    Maurice CARON

     

     

  • XXI° siècle: le retour vers le futur...antérieur.

    Ah qu’il est beau mon XXI° siècle, qu’il est beau, qu’il est frais, qu’il est beau…et qu’il est pas cher…sauf qu’il est à crédit…

    Tout comme à la halle aux poissons ou sur un marché, de Prouvençaou, comme diraient les bobos, la basse-cour médiatique et les crânes d’œuf qui le dirigent, nous vendent ces temps-ci, à perdre haleine, le modernisme, le changement d’ère, le renouveau, le siècle en mutation et la nécessité de s’adapter à la nouvelle donne, et aux nouvelles normes que la vie moderne, en perpétuelle transformation, nous impose. Vive le XXI° siècle nous clament-ils en battant des ailes, c’est la dernière ligne droite avant la victoire finale du libéralisme.

    Ouf !

     

    Certes certes...

    Mais rappelez-vous. 1989.

    Un an après que le Mur soit tombé, le philosophe Francis Fukuyama, dans ses prédictions, s’était drôlement fourré le doigt dans l’œil. Et jusqu’au genou encore.

    Il avait affirmé, croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer, que cet évènement, majuscule, marquait la Fin de l’Histoire.

    L’Histoire contemporaine mais aussi TOUTE l’Histoire.

    Depuis l’aube, ou la nuit, des temps et des conflits.

    En clair, finie la guéguerre froide et les guerres bien chaudes, finis les conflits, finie la concurrence, que dis-je, la guerre capital contre travail, la lutte des classes, le racisme, et même les frontières et la méchanceté pourquoi pas tant qu’on y est, bref, fini le mal, le Bien arrive, et bienvenue au Paradis.

    Et c’est le capital qui régale tant qu’à faire.

    Donc : wouaouh, champagne !

    Wouaouh ?

    Résultat vingt ans plus tard : plutôt que wouaouh, c’est…ouaïïïllle et même aïe aïe aïe !

    Et ça continue.

    Aujourd’hui, la Russie montre les dents pour nous rappeler qu’elle a, à la louche, un millier de plus d’ogives nucléaires que les Américains, une foultitude d’armes modernes conventionnelles ou pas, et, surtout, le nerf de la guerre ce qui est bien mieux, ce qui signifie qu’elle possède largement de quoi faire grelotter le monde à genoux et lui apprendre que ce qui est bon pour les Russes est bon pour la planète.

    Kif-kif les Ricains des temps passés, et encore pas mal du temps présent…mais plus pour très longtemps.

    Certes, la Russie éternelle ne vient que de rendre aux Européens de l’Ouest et à l’OTAN, la monnaie Georgienne de leur pièce Kosovare, mais elle nous fait clairement savoir que même si la Chine a bien des prétentions à la médaille d’or des dictatures dites démocratiques, l’ex-URSS a retrouvé fissa sa puissance de frappe maousse qui pèse son poids dans le combat des chefs.

    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

    Et ce n’est pas fini : la hausse de la température va faire d’elle un plus incroyable géant encore, face aux USA qui eux, ne feront plus guère le poids.

    En effet, la Sibérie (24 fois la France) va, dans les années qui viennent, devenir le véritable grenier du monde en développant une agriculture aux productions gigantesques.

    La Russie sera donc bientôt l’épicerie du monde, disons plutôt l’hypermarché. Tout comme la Chine est actuellement et pour longtemps encore, le magasin de la planète.

    Si on ajoute à cette puissance de frappe ex-soviétique, ses fantastiques réserves de minerais, de pétrole et de gaz…

    La Grande Catherine aurait aimé vivre à notre fantastique époque…

    Et Yvan le Terrible donc…

    UNE MORALE QUI N’EN EST PAS UNE

    Bien que prochainement (et déjà d’ailleurs) handicapée par ses révoltes locales et régionales et ses énormes problèmes de pollution, il est vrai que la Chine aussi va se retrouver dans le peloton des 3 à 4 premières puissances mondiales, voire à la seconde place, si ce n’est à la première, que lui disputeront, évidemment, les Ruskofs.

    Donc, qui se permettra de défier un de ces nouveaux souverains du monde, s’en mordra vachement les doigts.

    En clair, tous les seconds couteaux, dont notre pays et l’Europe entière qui ressemble à une cour de maternelle pour ce qui est d’agir à l’unisson, vont devoir faire le gros dos et se plier aux fantaisies de leurs maîtres tout ce qu’il y a de contestables mais, hélas, totalement incontestés.

    Après l’ONU, la guerre froide puis tiède, et la chute du Mur, on assiste, aujourd’hui, à un retour en arrière de plus d’un siècle.

    Avec l’entente mercantile des social-démocraties et des démocraties soi-disant sociales, la disparition des idéologies, sociales elles aussi, et des lois de protection des travailleurs sans oublier le fossé grandissant entre les nouveaux nobles et les éternellement pauvres et le retour de la politique de la canonnière, le monde se retrouve en plein XIX° siècle.

    Il y a quelques dizaines de décennies, entre et au sein des états, les forts commandaient les faibles, l’argent était roi, les gros faisaient la guerre aux petits, la corruption et le népotisme régnaient en maîtres dans les relations économiques, sociales et politiques, le ‘’fait du prince’’ tenait lieu de justification suprême, bref, ce ‘’temps-là’’ se rengorgeait d’être une civilisation, ‘’LA’’ civilisation et le modernisme en marche.

    Aujourd’hui, le modernisme est toujours à portée de découvertes, de spéculations heureuses, de mirifiques plans sur la comète et, évidemment pour les sans grade, de gros efforts, lisez par là, de vigoureux coups de pompes dans le train du prolétariat.

    Les moyens sont donc toujours les mêmes : plus ça change…et plus c’est pareil...voire en pire.

    Ah si tiens ! Une chose a bien changé : la morale qui, auparavant prétendait gouverner tout ce bazar en en tempérant les excès.

    Désormais, cette morale a changé elle aussi.

    A ceci près que sa principale caractéristique consiste dans le fait qu’elle tout ce qu’on voudra sauf une morale.

    En fait de changement, on aurait pu s’attendre à mieux.

    LE MEME EM…PIRE

    Les gros mangent donc les petits, les élites se gavent sur le dos des untermeschen (1), le petit monde mediatico-économico-politique règne sur la Terre, 500 milliardaires et 5000 millionnaires  commandent et 7 milliards obéissent.

    Mais quoi, le contraire ne serait pas viable, avouons-le…

    Regardez le modèle que nous fournit l’armée mexicaine d’antan.

    Vous imaginez un peu ? 7 milliards de colonels et 5500 soldats ?

    Et se battre contre qui, je vous le demande ?

    De toutes manières, on l’a vu avec le plan US de sauvetage des méga banques en faillite : 100 milliards de dollars, 150 par là, 85 ailleurs aux dernières nouvelles, en attendant les prochaines. Le capital estime qu’il est capable de diriger la planète en lieu et place de l’Etat-Providence dont il ne veut plus…sauf que lorsqu’il fait naufrage, en s’étant gavé au passage tout de même. Il appelle alors au secours cette Providence honnie, c’est-à-dire les contribuables comme vous et moi, ce qui revient à une très prolétaire nationalisation qui durera jusqu’au jour où, remis à neuf, le fric redeviendra privé. La boucle est bouclée, fermée quoi. Comme la bouche du citoyen de base à qui on a demandé d’applaudir puisque toute cette magouille n’était pratiquée que pour lui éviter le pire.

    Comme s’il y avait pire que l’ultralibéralisme.

    Tiens mais et les religions là-dedans ?

    Et la judéo-christianité en particulier ? Vu que c’est elle qui dirige la conscience de nos gouvernants blancs, occidentaux et judéo-chrétiens de formation ?

    On en parlera dans le papier d’à côté.

    Demain.

    La visite du pape nous a inspirés…

     

    (1)       Les sous hommes comme disaient les nazis qui n’ont rien inventé. Leurs pratiques ont fait des émules, même si le déguisement tente de tromper le gogo.

  • AFGHANISTAN,GEORGIE, J.O:(encore) des réponses sans questions?

    Jeux Olympiques finissants, Georgie commençante, Afghanistan qui n’en finira jamais, tout ça sent la redite de l’Histoire des 50 dernières années. Cette Histoire dont les historiens ne nous content que les versions des vainqueurs et qui, si elle ne repasse pas les plats, n’en utilise pas moins, encore et encore, les mêmes ingrédients invariablement nuls à en pleurer. On prend donc les mêmes et on recommence. Ad nauséam. Une vraie fin d’époque.

    LE SPORT N’ EST PAS DE LA POLITIQUE …SAUF QUE…

    Les J.O? Bof ! On n’a pas tellement envie d’en parler. On se sent un peu comme quelqu’un qui essaye de causer tranquillement au milieu de la foule en délire d’un OM-PSG.

    Et les JO par ci, et les Jo par là. Et je te m’extasie sur les spectacles qui ont duré le temps d’un feu d’artifice et sur des jeux de renommée quasi éternelle et qui n’ont pas dépassé la quinzaine…et je te jure la main sur la cœur que le sport n’est pas de la politique....sauf qu’on affirme, toutes caméras attentives et complaisantes, qu’avec le sport la Chine a acquis enfin la première place dans le monde…

    Et comme les Chinois ont totalisé moins de médailles que les ‘’amis’’ amerlos, on ne compte que les médailles d’or, donc c’est nous qu’ils sont les plus forts…

    Un peu comme nous, les franchouillards, qui, en queue de peloton, faisons le compte des médailles qu’on a dans certains domaines par rapport au…vide total qui nous caractérisait dans ces disciplines-là lors de compétitions passées…Comme ça, on est toujours gagnants…

    On se glorifie comme on peut.

    Les medias nous ont gavés sans poser les questions qui gênent et dont les réponses auraient remis un peu d’ordre dans le fouillis d’infos toutes plus clinquantes les unes que les autres.

    Tout ça comme si la réussite des JO ne tendait pas, exclusivement , à magnifier la victoire du capitalo-communisme, mirifique  réussite du marxisme léninisme à la sauce pékinoise…laquelle est une copie de plus en conforme du post-soviétisme doré sur tranches lequel est un splendide duplicata de l’ultra-libéralisme sauvage US, à ceci près que ces contrefaçons s’éreintent le tempérament à toutes faire plus pire que leur modèle ancestral qui se définit ainsi: les riches ne peuvent l’être que s’il y a des pauvres.

    Deux seules certitudes dans tout cela : un, c’est nous qu’on va payer.

    Eh oui, c’est à NOUS que cela va coûter en réalité puisque tout au bout de la chaîne commerciale , alimentaire quasiment, c’est vous et moi qui, par les achats, taxes et impôts divers qui ne cessent de grimper, paierons, très cher, ce système de glorification des orgueils nationaux et des avidités conjointes et complices des maîtres du monde...

    Deux, le spectacle de notre civilisation tel que les medias nous le présentent, n’est que le banal rideau de fumée destiné à nous faire oublier que tout ce bazar ne sert qu’à faire du fric, à asseoir le pouvoir des 400 milliardaires américains qui nous manipulent, 400 auxquels, désormais, se joignent de plus en plus nombreux de Chinois, Indiens, Russes…et de toutes les nationalités puisque l’argent n’a jamais eu ni odeur ni patrie.

    AFGHANISTAN : A LA GUERRE COMME A LA GUERRE

    Le drame des dix morts français de la guerre d’Afghanistan a été l’occasion, une fois de plus, d’apprécier le silence assourdissant des medias à propos des quelques remarques et questions qui pourraient remettre les choses à leur vraie place.

    Envoyer au casse-pipe des gamins après six mois de classe, dans une guerre où ils vont affronter des adversaires durs à cuire surentraînés et aguerris par deux à trois conflits du même type, est au mieux inconscient, au pire, criminel.

    Mais au ‘’beau temps’’ de la guerre d’Indochine, de Corée et de celle d’Algérie, il n’en allait pas autrement. Sans parler des deux autres guerres, les grandes.

    Et en ces temps-là, les soldats français se faisaient dézinguer par dizaines toutes les semaines et ne méritaient que quelques lignes en pages 6 ou 8…quand ils n’étaient pas traînés dans la boue et ne figuraient pas dans la liste des ennemis publics numéro un dans les journaux de la gauche bien pensante ou carrément communistes, pour la Corée et l'Indo en particulier.

    Je sais de quoi je parle : issu d’une famille de militaires, et ayant pratiqué bien trop à mon goût, j’y ai appris , outre à tuer mes semblables à mains nues trop souvent, que la mort faisait partie des risques du métier. C’est d’ailleurs l’explication, en partie, des salaires élevés et des conditions de la retraite à 35 ans avec accès à un emploi réservé pour les sous-off ou à 55 ans pour les officiers et la possibilité de cumuler un emploi réservé avec une retraite pour se constituer deux retraites à 55/60 ans.

    Alors les larmes, on comprend et elles sont hautement honorables mais, après tout, la vie est affaire de choix.

    C’est triste mais à la guerre comme à la guerre non ?

    GEORGIE :GUERRE FROIDE,CHAUDE ou TIEDE ?

    Vous avez vu ? La Russie retourne à ses premières amours de la guerre froide.

    Tout comme les Etats-Unis.

    Les Américains avaient joué les gros bras en permettant au Kosovo de se déclarer indépendant, constituant ainsi une menace à peine voilée de l’OTAN-US vers les Ruskoffs qui tentent de remettre la main sur ses anciens alliés-vassaux du Pacte de Varsovie.

    Les Russes leur ont rendu la monnaie de leur pièce avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie désormais...''indépendantes'' dans le giron de Moscou. Profitant, évidemment, des rodomontades du président Saakachvili qui aurait mieux fait de ne pas écouter ses conseillers américains : les conseilleurs ne sont pas les payeurs, sauf que les Américains ont, eux aussi, perdu une bonne occasion de s’entendre avec leurs adversaires de toujours lesquels leur ont bien montré qu’ils ne craignent absolument rien de l' Alliance Atlantique…jusques et y compris si nécessaire, au travers d'une guerre, vraie de vraie, que ni Ricains ni Popofs ne se hasarderont évidemment à engager.

    De part et d’autre, ils savent trop bien désormais ce qu’il pourrait leur en coûter. Mieux vaut vivre pour ce qui, désormais, constitue leur but commun dans la vie et constitue le maître mot de notre génération et de celles à venir ( s’il y en a) : tout pour l’oseille.

    D'ailleurs, la plupart des pays européens ont reçu le message cinq sur cinq.''Soutenez notre action civilisatrice et si vous ne pouvez pas, au moins foutez-nous la paix, comme pour la Tchétchénie, leur ont fait comprendre les Russes, sinon, cet hiver, vous vous chaufferez à la bougie. Cet hiver et même bien après...''...

    Mais, s'il y a une trop forte opposition à la blitzkrieg des ruskofs, ce sera, LA GUERRE, comme le disait il y a fort fort longtemps  Bernard Kouchner.

    La guerre si nécessaire certes, mais par petits pays interposés.

    Tout comme pendant la guerre froide.

    Rien de nouveau sous le soleil.

    Ni chaude ni froide, on vit le temps de la guerre tiède, voire tiédasse. Sauf pour ceux qui y perdent la vie, celles des membres de leurs familles, leurs biens, bref, les civils, sempiternelles victimes collatérales , comme dirait Schwarzy. Quant à ceux qui en profitent, les marchands de canons, leurs affaires vont bien merci. Au beau temps des bolcheviks, les profiteurs s'appelaient la nomenklatura en URSS. Elle ne comptait guère qu'une dizaine de milliers de bienheureux tous proches du pouvoir. Ils avaient droit aux rares supermarchés d'Etat vendant des produits de luxe. Aujourd'hui, tout a changé. Sauf que la nomenklatura existe toujours. Elle est seulement deux à trois fois plus nombreuse et...cent fois plus riche.

    Maurice CARON (1)

     

    (1)         Je serai désormais le seul à rédiger, donc à signer, puisque les autres copains et copines se sont envolés vers leurs destinées, fort fort lointaines pour certains. Avec notre amical et tristounet souvenir.

                  Mais il nous reste les informateurs.