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  • ''LA'' CRISE: SALUT A DROITE OU A GAUCHE?

    Il va falloir changer le système.

    Juré craché, on ne trouve aujourd’hui personne, je dis bien personne, qui ose dire le contraire. La gauche, la droite, le centre, les pauvres, les classes moyennes, les politiques, les économistes, chacun y va de son refrain,  en fait de ses incantations, plaidant pour un retour aux règles démocratiques devant guider les peuples et les nations, en les défendant contre l’avidité du grand capital.

    Même les…capitalistes invétérés s’y mettent.

    C’est dire…

    Enfin pas tout à fait quand même. Mâââme Laurence PARISOT, vous savez cette brave patronne des patrons qui dirigent la France, a tenu à préciser que la prise de participation de l’Etat dans le capital bancaire, c’était normal et bon à prendre, mais point trop n’en faut. En clair, dès que la situation sera stabilisée, retour à la case départ. Pas question de laisser les fonctionnaires et les politiques diriger les patrons. Non mais...

    Privatiser les gains, d’accord, mais à condition, comme cela a, d’ailleurs, toujours été la règle, de collectiviser les pertes…et, on vient de le voir, en allant chercher dans les poches des contribuables l’équivalent du fric que les banques ont dilapidé…enfin, dilapidé, c’est beaucoup dire car cet argent n’a pas disparu en fumée, mais, mathématiquement, est bien tombé dans la poche de quelques uns non ?

    INVENTIFS, INTELLIGENTS, DYNAMIQUES…

    Hier après-midi, une émission sur la 2, chez Guillaume Durand, nous disait, de façon très rassurante, que pour créer des emplois, il fallait bien qu’existent des créateurs de richesses, c’est-à-dire, des gens inventifs, entreprenants, intelligents, dynamiques et tout et tout, qui montent des boîtes, procurent du travail et, c’est bien le moins, puissent être…riches et même beaucoup, non ?

    Beau raisonnement, sauf qu’à l’émission en question, où une pépète chef d’entreprise à boucles d’oreille en diamant, donnait des leçons de libéralisme à visage humain à la pauvre Arlette Laguillier, l’animateur a oublié de souligner que la grosse richesse des uns provient, très exclusivement, de la grande pauvreté des autres.

    Et qu’en tout bon libéralisme, un patron riche ne peut être compétitif que si ses employés lui coûtent moins cher qu’à ses concurrents. Cf. les SMIC (et retraites accessoirement) qui perdent de leur pouvoir d’achat au fil du temps.(1)

    Et que cette course au prix de revient minimum, se traduit, en spirale descendante, par salaires en baisse, désindustrialisations en série, dégraissages massifs, plans sociaux bidons, délocalisations en masse, chômage généralisé dans les pays riches et paupérisation grandissante des nations occidentales .

    Mouvement qui finit par nous conduire droit à la situation actuelle où nous assistons à un renversement complet des courants économiques, à savoir un appauvrissement des pays naguère plus riches et un enrichissement, très relatif mais bien réel, des pays naguère les plus pauvres…sans pour autant que l’ ‘’enrichissement’’ des miséreux leur permette de mener une vie décente.(1)

    Certes, le discours actuel qui consiste à dire que si les états n’avaient pas volé au secours des banquiers, la crise serait plus grave.

    Il est vrai qu’en 1929, les politiques et économistes ultralibéraux ont froidement laissé tomber les banques et, comme les Américains vivaient déjà à crédit, moins de dollars a signifié bien vite moins de crédits, moins d’investissements, puis moins de production et, en fin de compte, plus rien du tout et c’est le pays, puis le monde entier, qui ont été condamnés à la soupe populaire, du moins pour 95% des populations, les super riches ayant toujours de quoi subsister nous pouvons, sur ce point, leur faire totalement confiance.

    PAR LA FENETRE

    Fait très intéressant, il faut d’ailleurs noter que ces ultralibéraux de l’époque avaient, encore, une vraie morale.

    Partisans acharnés de la loi du marché, ils sont restés fidèles à leur doctrine et ont raisonné ainsi : ‘’Le marché est incompétent, les bons à rien n’ont qu’à crever.’’.

    Nombre de banquiers, réellement ruinés, ont pris la formule au mot et ont…sauté par la fenêtre ce qui, au-dessus du dixième étage, a une mortelle et définitive signification.

    A l’époque, on avait encore un peu de… morale.

    L’actuelle ‘’morale’’ relative est passée par là.

    Aujourd’hui, toute honte bue, les patrons faillis sont rentrés à la maison et les autres, amoureux du secteur privé, encore moins honteux, ont, sans barguigner tendu la main au secteur public, pourtant haï, détesté, accusé de tous les maux et ce depuis la Révolution Française.

    Et ils ont empoché.

    Mais, ayant encore moins de morale que l’on pourrait penser, ils empruntent, en fait ils prennent aux contribuables, et dans tous les pays du monde, seront les seuls à contrôler cette manne inespérée, ce qui leur permettra d’en faire ce qu’ils voudront, comme avant la crise.

    En fin de compte, ils rembourseront…s’ils le peuvent, et si l’argent prêté sera en mesure de rapporter quelques dividendes supplémentaires, ce qui n’est en rien une obligation puisque absolument aucune garantie n’a été réclamée par les politiques à leurs amis banquiers et entrepreneurs.

    Il sera toujours possible à ces derniers, dans quelques années, d’invoquer n’importe quel motif économique ou autre pour échapper à leurs responsabilités de rendre ce qui leur aura été prêté…à fonds perdus.

    On en reparlera.

    LE PARADIS ? A DROITE OU A GAUCHE ?

    Pour terminer je voudrais vous faire part d’un assez impressionnant raccourci entrevu sur la 5 et Arte, à quelques heures d’intervalles, samedi dernier, lequel raccourci démontre en textes et images, à quoi se réduisent les causes de la crise et le fait qu’aucun espoir ne puisse être envisagé pour en sortir un jour.

    Un documentaire de plus d’une heure a été consacré à la vie sur ‘’LE’’ super porte-avions américain de dernière génération.

    Un engin totalement ébouriffant. Une puissance de frappe transportable (80.000 tonnes) des USA au Moyen Orient en un clin d’œil, bourré de technologies méga coûteuses, et capable de ‘’faire le boulot’’ de vingt engins du même genre durant la dernière guerre.

    Le coût ? Quand on aime n’est-ce pas, on ne compte plus ;

    Il faut dire que les USA ne savent plus quoi faire pour dépenser l’argent de contribuables patriotiques jusqu’aux sourcils et tout contents de commander au monde entier…y compris en acceptant de vider leurs poches pour rester les meilleurs.

    Or donc, ce genre de joujoux a été baptisé d’un nom très évocateur, celui d’un vrai héros US celui-là : Ronald Reagan.

    Eh oui. Celui-là même qui, suivant la voie largement ouverte par l’ultralibérale forcenée Margaret Thatcher, a mis les USA sur la voie de l’efficacité, de la rentabilité, de la déréglementation, de la…profitabilité donc…de la crise.

    Les Ricains ont toujours adoré : ils ont élu un cow-boy (en apparence évidemment), qui leur a dit qu’ils allaient éternellement dominer le monde, en brûlant tous les ‘’communistes’’ et surtout tous ceux qui pouvaient ressembler à ce genre de dangereux terroristes, et en confiant leurs vies à la loi du marché.

    Le Paradis à droite toutes au fond du couloir…

    C’est ce qu’ils ont fait.

    En face ?

    Ben oui, qu’ont fait, en matière de bonheur humain, tous ceux qui pouvaient ressembler quelque peu à ces affreux bolcheviks, les démocrates-chrétiens, sociaux-démocrates, même socialistes…voire les communistes eux-mêmes ?

    C’est vrai au fond, beaucoup étaient en droit d’espérer qu’un régime totalement opposé à l’horreur ultralibérale, aurait pu leur donner quelque espoir de vie meilleure.

    Hélas, un autre documentaire nous a conté, par le menu, ce qu’a été le communisme mis en pratique par des marxistes pur sucre : massacres pour la prise du pouvoir, flicage des citoyens de base, suppression des libertés publiques, déplacements de populations, persécutions, re-massacres, bref, au final, environ, 80 à 100 millions de Russes, on ne sait plus très bien, assassinés par d’autres Russes.

    Pire, le bon petit père des peuples, Joseph Staline, on ne le savait pas, avant d’être le sauveur de la Russie, a commencé sa carrière, de massacreur disons le mot, en étant, tout simplement, gangster de bas étage, violeur, extorqueur, tortureur, voleur, il a commis hold-up sur hold-up, vols de grands chemins et braquages de banques, bref, plus affreux que lui tu meurs…et ce, avec une bizarre complaisance de la police tsariste. Comprenne qui pourra.

    La droite nous promet le Paradis depuis…le début des temps. La gauche, seulement

    depuis deux à trois siècles.

    Donc, le Paradis à gauche en sortant…du capitalisme ou de la crise pourquoi pas ?

    Résultat ? Promesses, faux-semblants, mensonges, illusions, coups fourrés, corruption, bref, entre voleurs et menteurs, le petit peuple a l’embarras du choix…et l’envie, irrépressible, d’en faire autant. L’exemple vient d’en haut n’est-il pas. Comment s’étonner de la victoire de ce qu’on appelle gentiment aujourd’hui, la morale relative, de la criminalité, de la délinquance, de la déliquescence de la morale sociale et de la morale tout court?

    Moralité donc, si l’on peut dire, la droite et la gauche ne méritent-elles pas ce jugement de comptoir qui nous dit aujourd’hui que ‘’ tout ça, c’est bonnet blanc et blanc bonnet’’, à très peu près en tous cas ?

    A l’époque peut-être dirons certains. Mais aujourd’hui, avec la démocratie, la république, la Liberté, l’Egalité (Aille !) et la Fraternité (Ouaouh !), et le Progrès surtout, il n’en est plus tout à fait ainsi.

    Voyez au Centre d'ailleurs. Ni à droite ni à gauche. Demandez donc à Bayrou.

    C'est vrai mais comme il puise autant dans les manières d'un côté que de l'autre, il y a de quoi s'inquiéter non?

    Mais il faut bien avouer que certains estiment que, sans être parfaites, bien des choses vont nettement mieux.

    Mais dites voir, sincèrement, vous y croyez vous ?

    Bon.

    Si vous pensez que la crise va être équitablement répartie, donc résolue, par ‘’LE’’ grand changement demandé par tous, des citoyens les plus basiques jusqu’aux élites trônant sur leurs nuages, nous vous saurions gré de vouloir bien nous en envoyer des preuves.

    A votre tour de nous rassurer.

    Maurice CARON

    (1) Il n’y a guère que les tenants du libéralisme, politique en tête, qui osent prétendre qu’un SMIC permet de vivre, voire même de survivre.

  • C DANS L'AIR...BIZARRE ET LES TEMOINS DE JEHOVAH: INFOS RAVIOLIS?

    Monsieur Yves CALVI, patron de l’émission ‘’C dans l’air’’ et, accessoirement guide lumineux et perspicace, conduisant la foule des téléspectateurs ignares que nous sommes vers la Vérité , avait programmé, il y a une semaine, un sujet sur les sectes.

    Choix spectaculairement original, il est vrai, bien qu’il soit régulièrement régurgité, parce que l’actualité n’a rien d’autre à se mettre sous la dent. Un marronnier moyen en somme (1).

    Ou plutôt, parce que les sectateurs anti-sectes éprouvent le besoin de justifier les aides sonnantes et trébuchantes qu’ils reçoivent de l’Etat...avant, peut-être bien pour inefficacité notoire...et crise aidant de surcroît, qu'il leur coupe les vivres.
    Ces courageux protecteurs des Français en danger, font ainsi savoir au bon peuple téléphage, qu’ils ne passent pas leur temps à roupiller.

    Ou, au mieux, à fournir des ‘’rapports’’ qui ne sont que des compilations de documents ou de témoignages qui ne valent que ce valent la crédibilité des zélés et souvent anonymes délateurs.

    Mais bon. Acceptons la nouveauté mais ce ‘’C dans l’air’’ là, avait un air tout à fait bizarre.

    Voyons donc un peu les révélations dévoilées par nos mirifiques défenseurs de la veuve et de l’orphelin, au micro de notre non moins mirifique journaliste, autoproclamé parangon de l’objectivité.

    Or donc, ce monsieur CALVI avait, on s’en doutait un peu, invité en priorité monsieur Georges FENECH, défenseur, lui aussi, de la veuve et de l’orphelin, député et président de la bien connue Mission Interministérielle de Lutte contre les Dérives Sectaires, ou MIVILUDES.

    Il faut lui reconnaître ce bel effort : d’entrée, monsieur CALVI n’y a pas été avec le dos de la cuiller.

    Il a attaqué bille en tête ledit président en l’interrogeant sur quelques disons casseroles, pour reprendre le terme des grincheux, ou plutôt démêlés, pour user ici d'un langage plus châtié, que son interlocuteur a eus avec la justice.

    Courageux n’est-il pas ?

    Car, en effet, à trois reprises au moins, monsieur FENECH a du répondre aux juges à propos d’affaires où sa responsabilité pénale était engagée.

    A ce jour, lesdites affaires ne sont pas toutes éclaircies ou jugées et, l’interview a été une occasion de permettre au président concerné de faire valoir son innocence…

    …En l’absence, et c’est regrettable, de tout contradicteur.

    ''SA'' VERITE

    Car il est d'un usage élémentaire chez les journalistes, et dans quelque affaire de ce genre, de toujours interroger les deux parties concernées, afin de permettre aux lecteurs, auditeurs et autres téléspectateurs, de se faire une opinion fondée sur des témoignages contradictoires.

    Pouvoir et contre pouvoir en quelque sorte.

    Or, en dépit des usages en général et de l’honnêteté élémentaire due au public en particulier, notre expert en objectivité a jugé bon de n’interroger personne qui puisse apporter quelque autre argument contraire pouvant apporter une vision autre que celle de l’accusé, lequel s’est fait un plaisir de dire SA vérité en l’absence de tout contradicteur. On appelle cela un plaidoyer pro domo...on comprend pourquoi.

    Une bien partiale et tout de même dérangeante manière de rendre son propre personnage tout de suite plus crédible.

    Le président de la mission parlementaire en a donc profité pour descendre en flammes l’Eglise de Scientologie, ce que nous ne saurions lui reprocher d’autant qu’il était là, tout à fait dans son rôle.

    Tellement d’ailleurs qu’il a continué à user de la même manière qu’il utilise depuis des années où il opère au sein de la mission parlementaire en question.

    Manière qui consiste à traiter la question des nouveaux mouvements religieux, en amalgamant ceux aux pratiques relevant carrément du Code Pénal et ceux à peu près aussi dangereux que la plupart des associations de pêcheurs à la ligne.

    ASTUCIEUX

    Au cours de l’émission, il a donc allègrement mélangé Scientologues, qui ne se cachent pas de faire un vrai commerce de la ‘’spiritualité’’, et  Témoins de Jéhovah, pourtant bien connus pour ne coûter rien à leurs ouailles, -si ce n'est, comme dans toute religion,  leurs offrandes volontaires-, et moins encore à la société.

    Ce qui lui a permis d’évoquer les ‘’énormes puissances financières’’, à propos desquelles il s’est bien gardé de citer des noms et des chiffres, ce qui, d’évidence, induit dans l’esprit des téléspectateurs que ‘’toutes ces sectes’’ ne sont que des pompes à fric. Scientologues, bien sûr, mais aussi Témoins de Jéhovah à qui même les services fiscaux français qui leur ont imposé des audits sans fin, n'ont jamais pu reprocher quelque activité commerciale que ce soit.

    Et puis, en ces temps de caisses vides, une aubaine n’est-ce pas pour dézinguer en douceur les Témoins de Jéhovah  que de les accuser de faire du fric à une époque où les profiteurs s'en mettent plein les poches: ne feraient-ils pas partie de ces affreux amerlos et autres responsables de la catastrophe financière qui nous tombe sur le paletot ?

    Calomniez calomniez, il en restera toujours quelque chose disait, à peu de choses près, Francis Bacon.

    Autre astuce utilisée par le non moins astucieux président : ‘’Le terme de secte n’a aucune valeur juridique, a-t-il très justement rappelé.’’.

    Ce qui ne l’a pas empêché d’utiliser ce terme, et celui de sectaire, en permanence au cours de l’émission, de même que le distingué Yves CALVI, de même que tous les intervenants, qui se seraient sentis déshonorés, eu égard à leur soumission inconditionnelle à la pensée unique, d’user d’un autre terme puisque celui-ci est le plus apte à améliorer leur propre notoriété et engraisser leurs fonds de commerce respectifs.

    Parler des nouveaux mouvements religieux en les baptisant sectes, et surtout les présenter comme d’abominables dangers menaçant la société, est, à ce jour dans le monde politico-médiatique, la meilleure manière de se gagner des points d’audience.

    UNIVERS CONCENTRATIONNAIRE

    Enfin, comme accusateur public numéro un des Témoins de Jéhovah, ce cher Yves CALVI avait choisi d’inviter un intervenant, auteur d’un livre où il se présente comme…’’Rescapé des Témoins de Jéhovah’’.

    Ce qui nous fait nous poser la question : ‘’Mais que fait la police ?’’.

    Car si cette personne est rescapée, cela signifie qu’elle a eu toutes les peines du monde à s’évader d’un cloaque de cauchemar, d’un univers concentrationnaire pourquoi pas ? D’un nouveau goulag en terre française pour ainsi dire ?

    Et la Police dans tout cela, qui ne dit mot?

    Et la ministre de la Justice reste immobile ?

    Et le président de la république qui reste inerte face à ces malheureuses victimes (2) ?

    Il n’y a donc que quelques miraculeux rescapés, quelques téméraires élus et quelques courageux journalistes pour alerter l’opinion des effroyables dangers qui planent sur la planète ?

    Un détail qui a tout de même son importance : il nous souvient que cette victime, heureusement rescapée, avait été entendue par la MIVILUDES et avait accusé les Témoins de Jéhovah de rejeter les homosexuels.

    Or, l’homosexualité n’est plus, aux yeux de la société actuelle, un quelconque péché, mais une pratique d’une banalité consternante, d’autant qu’une loi condamne désormais, toutes les atteintes ou agressions homophobes, ce que le législateur a d’ailleurs, estimé tout à fait légitime et opportun.

    Cependant l’affirmation accusatrice est totalement fausse. L’on ne peut reprocher aux Témoins de Jéhovah de rejeter les homosexuels puisque c’est d’autant plus inexact que c’est la Bible qui s’en charge et qui ne l’a jamais caché depuis, disons, deux à trois mille ans.

    Comme les Témoins de Jéhovah obéissent scrupuleusement à ce livre fondateur, ils ne condamnent personnellement rien du tout, mais ne peuvent absolument pas accepter qui que ce soit qui ne se conformerait pas aux principes énoncés dans leur ouvrage de référence.

    Dès lors, l’on comprend mieux la raison qu’a l’auteur du livre de nourrir une certaine animosité à l’égard des Témoins de Jéhovah qu'il a manifestement fréquentés mais dont il réprouve toutes les idées.

    Mais s'il les hait manifestement, c'est sur la base d’une absolue contre vérite, d'une profonde erreur.

    Et, hélas pour lui, cela l’empêche de juger objectivement. Mais ne l'autorise en rien à diffamer.

    Mais lui inspire, pourtant d'ailleurs, des accusations aussi graves que celle qui consiste à affirmer péremptoirement que les ‘’Témoins de Jéhovah sont un repaire de pédophiles’’.

    Courageux mais pas téméraire tout de même, il se contente, il est vrai, dit-il, de répéter une phrase prononcée, paraît-il, par un insecticide américain, lequel s’est quelque peu imprudemment avancé là sur un terrain qui pourrait très vite devenir glissant au plan pénal.

    Tout aussi glissant pour celui qui a répété ces hasardeux propos.

    Tout cela, notre zélé pourfendeur des sectes Yves CALVI a oublié de le relever.

    Sûrement au nom de l’objectivité.

    JOURNALISTES RAVIOLIS

    A cet égard, un distingué crâne d’œuf à lunettes nous disait l’autre soir que cette émission était tout simplement géniale, car tout à fait d’actualité, intéressante, opportune, proche de l’évènement, et que son réalisateur était, lui, intelligent, rapide, efficace dans ses interviewes, un vrai grand professionnel quoi.

    Certes. Si grand professionnel signifie avoir un magnifique langage de désinformation en informant à moitié et en laissant diffamer, sous entendre, affirmer sans preuves et tout cela pour rester dans le droit fil de la pensée unique, entre autres pour ce qui est de nuire aux nouveaux mouvements religieux baptisés mensongèrement sectes, alors va pour grand professionnel.

    Volà un ramage qui ressemble fort à un plumage en quelque sorte.

    A ceci près que là, ce sont les beaux acteurs qui vivent aux dépens de ceux qui les écoutent.

    Et leur font confiance.

    Vous souvenez de la devise de de Buitoni à propos de ses raviolis ?

    Il en utilisait une qui vaut aussi bien pour les conserves que pour les hommes, ou ceux qui estiment l’être.

    Elle disait : ‘’L’important, c’est ce qu’il y a dans la boîte’’.

    Il avait raison. Une belle étiquette n’a jamais fait de bons raviolis.

    L’information à la mode CALVI est belle, bien énoncée, bien présentée.

    Hélas, quand on gratte un peu la peinture, lorsqu’on passe la tête par-dessus le décor, qu’y voit-on ?

    Des formules toutes faites, des jeux de chaises musicales avec des intervenants interchangeables, des sous entendus maintes fois répétés à la manière du ‘’enfoncez-vous bien ça dans la tête’’.

    Vérité dans tout cela ?

    Est-ce bien utile après tout.

    Les rutilants décors du cirque ne sont-ils pas amplement suffisants pour capter l’attention des téléspectateurs deux heures durant, pour le fatiguer assez et lui permettre d’aller se coucher, satisfait, repus d’informations si belles qu’il finit, au fil du temps par y croire vraiment ?

    Voilà donc où en est aujourd’hui l’information.

    Dispensée, prodiguée par des journalistes-raviolis.

    La nourriture intellectuelle du beauf moyen est avancée.

    L’opinion des masses est toujours prête.

    Le bon docteur Goebbels disait, ‘’C’est nous qui faisons l’information. Répétons, répétons, répétons et c’est ce que nous disons qui deviendra la réalité.’’

    Comme les promesses politiques direz-vous ?

    Comment oser dire le contraire ?

    Maurice CARON

     

    (1) Dans la profession, un marronnier est un sujet que l’on traite quand on n’a vraiment rien à se mettre sous la dent ou quand la saison s’y prête : le muguet au mois de Mai, les plages en août, les chrysanthèmes en novembre, les soldats du feu quand il y a des catastrophes et les Témoins de Jéhovah et l’utilité des supports chaussettes quand l’actu est désespérément creuse.

    (2) Les ‘’victimes’’ en question, (des Témoins de Jéhovah), ont , paraît-il, constitué une association dont les mesquins disent qu’elle organise ses assemblées générales dans une cabine de téléphone. Mais c’est à la fois méchant et très exagéré.

  • La CRISE? L'AMOUR...TOUJOURS L'AMOUR...

    On y est.

    Il y a belle lurette qu’on vous dit sur ce blog, bêtement on vous l’accorde, que le monde ne connaît qu’une vraie crise, celle qui oppose les riches aux pauvres.

    Ce que nous sommes en train de vivre, pardon, de commencer à vivre, en est la matérialisation la plus évidente. Du moins pour les pauvres et, peut-être, du moins on le souhaite, quelques riches.

    Certes, les censeurs les plus experts en matière de salvatrice modernité ,de Progrès triomphant et de nouvelle morale, nous accuserons de populisme, mais si c’est du populisme que de répéter ad vitam que les plus forts ne le sont qu’en raison du fait qu’ils prospèrent aux dépens des plus faibles, alors d’accord, nous sommes de vilains populistes.

    Ce qui nous permet, d’ailleurs, de suggérer une solution.

    Très populiste on vous l’accorde, mais totalement raisonnable excusez du peu, cette solution de cette crise dont les puissants nous promettent qu’ils vont nous en sortir, en cachant soigneusement que c’est avec notre sueur et nos douleurs (1) qu’ils vont le faire.

    Alors ? Laquelle ?

    Eh bien rappelez-vous, nous l’avons déjà dit mais il est toujours rafraîchissant de le répéter : c’est le moment de se souvenir que nous vivons dans une civilisation judéo-chrétienne puisque notre président est tout de même chanoine du Latran et la France la fille aînée de l’Eglise catholique.

    Par conséquent, c’est le moment de mettre en pratique ce qui est, pardon, ce qui est censé être, le fondement de notre société dite civilisée, savoir le principe qu’évoquait Jésus lui-même :, ‘’Aimez vous les uns les autres’’, ou ‘’aimer son prochain comme soi-même’’.

    Quel homme d’église, quel homme politique confit en dévotion laïco-républicaine, quel patron paternaliste oserait ne pas approuver un tel programme ?

    FAIRE DE L’ ARGENT AVEC DE L’ ARGENT

    Vous avez dit programme ?

    Ben oui.

    Le monde est actuellement dirigé par 4 à 500 milliardaires, qui pèsent, ensemble, environ dix mille milliards de dollars, c’est-à-dire dix fois plus que les liquidités que les états injectent actuellement dans les banques pour regonfler leurs portefeuilles, en clair, les récompenser de nous avoir copieusement volés.

    Ajoutons à cette somme, dix à vingt fois plus de liquidités qui représentent la fortune cumulée des quelques trois à cinq millions cette fois, de millionnaires de plus en plus nombreux à s’en mettre plein les poches depuis l’émergence de la Russie et de la Chine.

    On arrive donc à la somme rondelette de 300 à 400 mille milliards de dollars…

    Le monde, c’est-à-dire le vrai monde des vrais gens, des pauvres pour tout dire, est peut-être en crise, mais la solution est à portée de main.

    Car il faut savoir que ces monstrueuses liquidités ne sont pas, dans leur grande majorité, créatrices d’emplois mais exclusivement consacrée à spéculer pour, sans cesse, arrondir le bas de laine des heureux propriétaires.

    Comme le disait un député hier matin : les avoirs et mouvements financiers ne développent pas mais pèsent sur la vraie économie, seule créatrice d’emplois, de richesses…partagées, pas beaucoup, et d’équilibre social assez instable.

    THATCHER, REAGAN,BUSH...ET LES AUTRES.

    Ce qui devait arriver arriva : en suivant l’ultralibéralisme de Mme Thatcher, de Ronald Reagan, de la famille de G.W Bush et de tous leurs copains du pétrole, de l’informatique et de la grande distribution, la spéculation n’a fait que ‘’faire de l’argent avec l’argent des autres’’ en ne créant aucune richesse palpable et nous a amené, directement, dans le trou.

    Les économies occidentales, celles-là mêmes sur lesquelles les financiers internationaux ont construit leurs colossales fortunes, ont été , à force de délocalisations et de saignées en personnels donc de désindustrialisation, démantelées par ceux-là même qui prêchaient pour des taux de croissance illimités et nous racontaient qu’eux seuls la rendait chaque jour plus forte .

    La logique, économique tout simplement, voudrait donc qu’au lieu de se préparer à taper dans le portefeuille des plus pauvres, et en nationalisant maintenant pour tout redonner ensuite au privé, il vaudrait mieux cette fois aller chercher des liquidités, simplement là où il y en a largement de reste, dans la poche des plus riches.

    Ce qui ne gênera en rien les investissements mais, par contre, tous les mouvements spéculatifs qui creusent les déficits, des richesses indues et suppriment les emplois.

    Chiche ?

    Sauf, eh oui, qu’en période de crise, les riches deviennent, par miracle, plus riches et les pauvres plus pauvres.

    Tout simplement parce que, pour leur permettre de devenir plus riches, personne dans le monde politique, ne s’avisera de toucher à ses amis…les riches.

    La crise résultat d’un manque d’amour chrétien ? Ahhh...l'amour, toujours l'amour...

    Oh, je me permettrai seulement de citer ce qu’a dit une distinguée journaliste de 67 ans, pas du tout bolchevique mais juste un chouia à gauche, Mme Barbara Ehrenreich, qui écrit régulièrement dans le New York Times, à propos de la crise : ‘’Les coupables désignées de la crise financière ? La cupidité et sa sœur roublarde la spéculation.’’

    On précise, point de sentiments religieux là-dedans, simplement de l’humaine logique.

    Alors ?

    Le député cité plus haut nous le dit : ‘’Il ne s’agit pas de combler les trous creusés par des coupables qui seront ainsi amnistiés et de perpétuer le même système qui nous a emmenés à la faillite. Il faut carrément changer de système’’.

    On voit clairement se dessiner certaines caractéristiques du ‘’nouveau’’ système en question promu par le soudain clairvoyant élu: il devra contrôler le fric, moraliser les flux financiers, voire, au mieux, être plus égalitaire en mettant en avant les travailleurs, l’Homme quoi, plutôt que les profits.

    Chouette non ?

    DU BEURRE OU/ET DES CANONS?

    A cela près que ces idées de gauche, plus…disons vaguement chrétiennes que celles d’en face, n’ont pas du tout été respectées par…toutes les gauches.

    Et non seulement par les socialistes chamallows de chez nous en premier, mais jusqu’aux gauches les plus extrêmes, soviétiques pour tout dire, chez qui les élites du régime avaient droit aux douceurs byzantines des tartines de beurre, alors que le populo bossait pour fabriquer des canons.

    Les téléspectateurs et électeurs américains penchent aujourd’hui vers Obama, plutôt à gauche ?

    On les comprend mais ce qu’ils ne comprennent, c’est que toutes les révolutions de l’Histoire, y compris les plus violentes, ont toujours été récupérées par les nantis, d’ailleurs remarquablement doués pour la métamorphose et le retournage de vestes.

    Dernier exemple : Madame Lagarde, notre ministre des Finances déclare superbement que les coupables, y compris les plus haut placés, devront payer…en oubliant au passage qu’il y a quelques mois, commentant l’augmentation du coût du pétrole, elle n’a rien trouvé de mieux que dire à l’intention des travailleurs et en particulier des…plus pauvres :’’Ils n’ont qu’à y aller (au travail) en vélo…(1)’’.

    En oubliant aussi que son propre gouvernement, président en tête, a été élu sur un programme prenant pour modèle…le système ultralibéral américain…avec lequel qui il tâche aujourd’hui désespérément, et avec forces acrobaties verbales, de prendre ses distances…

    Alors, croire que les uns sont meilleurs que les autres (2) et que les hommes vont, soudainement, construire une civilisation vouée à l’homme et non au fric, revient à soigner un cancer avec un cachet d’aspirine.

    Que ferions-nous, nous ?

    Allez ! On tente encore une invraisemblable suggestion, une incroyable horreur qui nous est propre, mais qu’on assume très allègrement ?

    On y va.

    Or donc, résoudre la crise est possible. Il faut et il suffit de changer totalement les règles. C’est-à-dire prendre notre monde construit sur la haine et le construire entièrement sur l’amour.

    Totalement invraisemblable ? Absolument irréaliste ?

    Ben voilà. C’est donc évidemment voué à l’échec.

    Vous voyez ? On vous l’avait bien dit…

    Maurice CARON

    (1) Comme disait Churchill en 40 pour doper les Anglais : avec les douleurs et la sueur…des autres

    (2)…en oubliant d’ailleurs au passage que la langue française conseille de dire à vélo et non en vélo. Il est vrai qu’on ne peut être expert financier et linguistique tout à la fois. Comme disait Marius à Olive, ‘’à force de vouloir grimper trop haut, on finit par ne montrer que son derrière…’’

    (3) Une preuve ? Obama et Mc Cain veulent, tous les deux, pour venir à bout de la crise, prendre exemple, voire comme conseiller particulier…Waren Buffett, l’homme le plus riche du monde qui, actuellement, achète tout au plus bas pour engranger des gains records une fois la crise passée…ou supposée l’être. Belle mentalité non ?

     

     

     


  • LA CRISE:SI ELLE N'EXISTAIT PAS...IL FAUDRAIT L' INVENTER...

    Ca vous indigne ?

    Vous avez tort.

    Je persiste. Si la crise n’existait pas, il faudrait l’inventer.

    Je ne vais pas vous raconter tout ce qui vient de se passer par le menu. Tous les journalistes de la planète le font. A tort et à travers, n’importe comment.

    Chacun y va de sa plume, de son humeur, de son interprétation, de son expertise mais, et c’est nouveau, beaucoup commencent à ressentir désormais, une sourde angoisse, qui monte qui monte, à savoir la crainte, comme le basique smicard, des lendemains aux parfums enivrants de soupe populaire.

    Car si jusqu’ici la profession, -du moins celle qui se répand, nous ‘‘guide et nous fait rêver’’ sur les ondes, les écrans et dans la presse écrite-, pouvait s’estimer à l’abri des gros dégâts à venir, vu ses émoluments et sa confortable situation toujours proche des pouvoirs en place, la crise venant et le gâteau se réduisant, il ne va plus en rester beaucoup pour tout le monde.

    Saine trouille certes, mais qui ne va pas concourir à moraliser la profession, au contraire. Devoir assurer son pain quotidien, va contraindre les serviteurs des puissants à se montrer plus dociles encore à leur égard.

    La confiance des foules dans cet illusoire quatrième pouvoir va s’en trouver encore plus réduite. Le petit monde médiatique va y perdre beaucoup plus de sa crédibilité (si tant est…), pas seulement pour avoir servi trop bien et trop longtemps ce système qui nous a mis dans la panade, mais dans sa prévisible servilité accrue.

    SOMPTUEUSE AUBAINE

    Alors ?

    Que dire de plus ?

    Eh bien que, je me répète, si cette crise n’existait pas, il faudrait l’inventer.

    En effet c’est une somptueuse aubaine pour les spéculateurs et profiteurs de tout poil.

    Exemple Warren Buffett, l’homme le plus riche de la planète en second ou en troisième, vient d’investir une douzaine ou une vingtaine, on ne compte plus, de millions de dollars dans l’énorme conglomérat US General Electric qui se trouve au plus bas à Wall Street, évidemment, mais qui, compte tenu de la pérennité assurée des besoins énergétiques humains - kifkif les besoins alimentaires - va assez vite voir le cours de ses actions grimper de nouveau.

    Achetées, au vraiment plus bas, par notre astucieux bienfaiteur de l’Humanité, les gains vont s’avérer colossaux.

    Et il est, bien sûr, loin d’être le seul à profiter de la crise et, au passage, à creuser le trou des dépenses publiques alimentées par les contribuables, puisqu’il faudra bien que quelqu’un paye l’addition. Et si les riches vont devenir encore plus riches, vous pensez bien que ce n’est pas dans leurs poches ni dans celles de leurs semblables qu’ils vont aller chercher leurs petits profits.

    FABULEUSE EXCUSE

    Autre aubaine : la crise qui flanque la pétoche à tout le monde va devenir, et est déjà chez nous, une fabuleuse excuse pour expliquer pourquoi tout va mal et pourquoi les pauvres vont s’appauvrir encore plus.

    Auparavant, la France allait mal à cause des 35 heures. Ou alors, c’était à cause de la valeur somptuaire du SMIC (1), ou, encore, la faute des travailleurs français qui n’étaient pas assez rentables après qu’il leur ait été reproché de travailler moins et d’avoir plus de vacances que tous ceux de la planète en général et des américains en particulier. Ce fut également la faute au nombre de fonctionnaires (2).

    Mais foin de tout cela : la crise tombe à point nommé. D’autant plus merveilleuse que non seulement elle va être la raison pour laquelle tout va mal, mais aussi pourquoi tout va aller plus mal encore, en permettant aux fabricants, constructeurs et commerçants de toute espèce, grande distribution en tête, de faire valser les étiquettes, bien à l’abri désormais derrière la seule vraie grande cause de tout : la CRISE !

    On vous dit : si la crise n’existait pas, il faudrait l’inventer.

    A QUI LE CRIME PROFITE ?.

    Un de mes amis m’a même dit : cette abominable catastrophe va même légitimer les augmentations de salaires des grands patrons (3) et des hommes politiques eux-mêmes lesquels, vu l’énormité de la catastrophe, vont devoir fournir un gigantesque travail nécessaire au traitement de ces gigantesques problèmes. Si l’on ne rémunère pas correctement les gros travailleurs, où va-t-on je vous le demande ?

    Pourquoi de pas leur offrir, aussi, des primes de risques, au cas où ils se planteraient de nouveau ?

    Mieux encore, les grosses boîtes qui auront bénéficié de l’aide des contribuables vont en profiter pour absorber leurs concurrents de taille réduite, condamnées, elles, à disparaître, et mettront ainsi encore plus d’employés à la porte, et au chômage bien évidemment.

    Et comme le chômage augmente, eh bien les salaires vont dégringoler. En effet, si le travail ne vous plaît pas, il y en a cinquante qui attendent derrière la porte et accepteront de bosser pour deux fois moins cher.

    On vous dit : si la crise n’était pas là…!

    Même que, mauvais esprit comme je suis, je vais finir par me demander si, en réalité, elle n’arrange pas vraiment trop trop bien les choses.

    Provoquée peut-être ?

    Je ne sais pas mais, pour trouver les coupables, les policiers, qui savent de quoi ils parlent, commencent toujours par se poser la question : ‘A qui le crime profite ?’’.

    Tiens, au fait et juste comme ça, histoire de parler : on vient d’apprendre que la fameuse mission parlementaire de lutte contre les dérives sectaires a annoncé qu’il fallait, toutes affaires cessantes, travailler très vigoureusement à ladite lutte car il s’agissait là, quasiment, d’une grande cause nationale.

    A quand une commission parlementaire de lutte contre les ultralibéraux profiteurs et spéculateurs ?

    Si, bien sûr, il s’agit d’une cause réellement très très importante. Vitale quoi....

    Ce dont on peut douter vu l’ardeur vraiment toute relative, mise à rechercher, trouver, et punir les véritables coupables et complices, du cataclysme dont nous ne voyons que le début.

    Et puis enfin, un malheur ne venant jamais seul, on a appris avec une grande tristesse, que le Star’Ac ne s’arrêtait plus de perdre des parts d’audience.

    Le monde est cruel allez…

    Maurice CARON

     

     

     

     

    (1) Dixit mâââme Parisot patronne du MEDEF

    (2) En oubliant que les fonctionnaires, certes nombreux, étaient surtout mal répartis et qu’en se polarisant sur les fonctionnaires de niveau national, on oubliait un peu le nombre croissant de façon exponentielle des fonctionnaires municipaux dont la quantité s’accroissait à chaque élection pour des raisons trivialement clientélistes connues de tous.

    (3) Certes, les dirigeants politiques ont pesté, pas exagérement ongtemps tout de même, contre les vilains ploutocrates PDG  et autres patrons voyous, mais...on en reparlera dans six mois…