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  • CPE et Financial Times: même combat?

    Surprise surprise !

    Le Financial Times, cité par le dernier Courrier International, se positionne…aux côtés des anti-CPE...

    Etonnant ?

    Mais non bécassou…tout bonnement parce que le contrat ne va pas assez loin dans l’anti-social évidemment !

    Allez…on s’en serait un peu doutés non ?

    Or donc, voilà-t-y-pas que le pilier, le héraut et/ou héros du capitalisme à l’anglaise et à l’américaine, serait tout fier de manifester, -mais pas tout de même à faire le coup de poing décence (et prudence) anglaises obligent-, au côté des anti-CPE français.

    Motif, pas inattendu évidemment mais quelque peu shocking pour nous autres infâmes mangeurs de grenouilles, le CPE ne va pas assez loin dans l’américanisation souhaitée par le journal bien connu pour sa couleur saumon (1).

    Mais connu autant et surtout pour ses positions plus reaganiennes que thatchériennes, exploit pourtant difficile à accomplir, au cœur même du club de bienfaiteurs de l’Humanité que compte la City.

    Et le spécialiste ès exploitation de la planète par l’espèce supérieure, -lisez les anglo-saxons en général mais plutôt les Anglais en particulier-, d’enfourcher ses dadas favoris : SMIC français bien trop élevé, CPE pénalisant pour le capital, bien trop dissuasif pour les patrons, donc à remplacer par pas de contrat du tout, puisque même les vulgaires CDD favorisent encore trop les travailleurs.

    Et le CNE lui, permet de créer des foultitudes d’emplois mais pas encore assez vu qu’il est encore trop protectionniste.

    Pas pour l’employeur cela va sans dire.

    De quoi en être babas !

    Vraiment !

    On est réellement éblouis devant ce ramassis de recettes éculées pour faire du profit et qui ont monstrueusement profité à l’économie, en fait aux 200 et quelques familles british qui, alliées à leurs homologues américaines, européennes, asiatiques et, aujourd’hui, russes, dominent aujourd’hui et depuis pas mal de siècles, la Terre entière.

    Inventées bien avant la révolution industrielle anglaise et qui ont fondé les fortunes insulaires et de l’Empire, ces recettes ont quelques inventions et records à leur actif.

    LES NOUVEAUX COLONISATEURS

    Exploitation des enfants, traite des ‘’nègres’’, (2) privatisation à outrance, démolition des syndicats, destruction des cultures locales dans le monde entier, mécanisation industrielles et ‘’machinisation’’ des humains, une Inde plus pauvre le jour de son indépendance qu’avant la conquête par les négociants londoniens protégés par les habits rouges, puritanisme anglican hystérique qui condamnait les pieds de tables et de chaises à se camoufler sous des voiles pudiques destinés à préserver les esprits adolescents de toute pensée impures de…chevilles féminines.

    Moyennant quoi, d’ailleurs, les mauvaises langues ont fini par répandre le bruit que l’animal emblème d’Albion aurait dû plutôt être le phoque que le lion .

    Hormis ce genre de blagues de mauvais goût, on trouve de tout dans le bilan capitalistique anglo-saxon, du pas propre et pas joli joli, au carrément criminel voire quasi génocidaire. (3)

    Bref, on ne compte plus les exemples d’enrichissements, de vertueux conseils et de coups fourrés de la part d’Albion, première des premières de la classe pour ce qui est de la mise en coupe réglée de la planète, et de tout ce qui n’est pas britannique par la même occasion.

    Le bilan à l’égard de la France puisque nos very dear friends se permettent d’en juger ces jours-ci, le voilà donc : les Anglais (riches) peuvent payer à leurs progénitures de grandes écoles dans l’Education Nationale british à deux vitesses, se faire soigner chez nous pour pas cher en agrandissant NOTRE trou de la Sécu, acheter des résidences voire des villages français en commençant par le Sud Ouest, s’approvisionner en Bordeaux et Bourgogne, encaisser à foison les subventions agricoles européennes, en nous crachant dessus pour les mêmes raisons sans pour autant adopter l’Euro et la conduite à droite et nous forcer à parler leur langue, que dis-je, leur sabir commercial, en un mot coloniser un pays qui, s’appauvrissant à vue d’œil, confère à la livre une bénéfique et réjouissante supériorité sur l’euro.

    Si nous comprenons bien le langage du Financial Time, les natives que nous sommes, ont, en effet, grand besoin de s’appauvrir encore plus pour arriver, enfin, à avoir l’honneur d’amener sur les lèvres de nos chers occupants, un condescendant et repu sourire d’acquiescement.

    Nos colonisateurs à nous, nos occupants plutôt, ce sont les Anglais qui, en plus, ont le toupet de considérer que nous ne sommes pas assez pauvres pour leur permettre de meilleures affaires encore sur notre dos.

    Si bien que, sans intention critique de notre part, nous pouvons faire un constat qui nous renvoie à une époque où ces messieurs de Pigalle, en costumes croisés, borsalinos et chaussures bicolores, n’avaient que du mépris de maîtres à esclaves, pour ces dames dont, pour vivre largement, ils relevaient, scrupuleusement et régulièrement, les compteurs.

    Vous voyez la fine allusion ?

    Simplement que le distingué confrère économiste qui se distingue, entre autres choses, par la couleur de ses pages saumon, aurait intérêt, pour éclaircir le débat, à afficher plutôt sa vraie couleur, non pas saumon mais barbeau.

     

    (1) Ses ennemis ou détracteurs fielleux disent plutôt caca d’oie malade.

    (2) Nous n’avons, dans ce domaine et bien d’autres, guère fait mieux.

    (3) On reparlera dans quelques jours de la déportation genre génocidaire, signée par Elisabeth 2 elle-même, des Chagos pour faire place à l’US Air Force sur l’île de Diego Garcia.

  • SOHANE: et les 129 brûlées vives?

    Une jeune fille brûlée, simplement parce qu'elle marchait là ou cela déplaisait à un  jeune homme?
    En plein XXI° siècle?
    Sur la terre où sont nées les Lumières?

    Là où est né Descartes?

    Au pays des Droits de l’Homme…?

    -Au pays…pardon ? Vous avez dit quoi là ?

    -Au pays des Droits de l’Homme pourquoi ?

    -Et ceux de la femme vous oubliez ?

    -Ben…c'est pareil non?

    -Ah bon....

    DROITS DE L’ HOMME ET… DEVOIRS DE LA FEMME ?

    Au pays des ‘’Droits de l’Homme’’ pourrait aisément être remplacé par le pays des ‘’Droits de l’Homme et des Devoirs de la femme’’ ne trouvez vous pas? Femme avec une minuscule cela va de soi.

    Car cette effroyable histoire de Sohane semble, d’évidence, venir d’où elle a pris naissance. Très profondément, vu l’âge du meurtrier -présumé mais qui a tout de même reconnu-, dans une éducation, une culture, défigurée, dépravée certes de ce qu’elle devrait ou voudrait être, mais bien vivante, elle.

    Une culture faite de la négation de l’autre, - de la femme en premier lieu-, une culture du pouvoir et de la supériorité de l’Homme (majuscule SVP), une culture de la soumission de la, disons le mot, femelle, esclave du mâle.

    Culture où il est de bon ton, obligatoire même, d’interdire aux femmes de conduire, de parler à un homme inconnu, de se promener sans son mari ou son frère, et où il est bien vu de marcher 5 pas derrière LE Maître, de faire des douzaines de mouflets (allocs sans…rapport n’est-ce pas ?), de les torcher, de les nourrir, mais aussi de les éduquer dans les sains principes de supériorité de la fière testostérone faite pour conquérir, sur l’humble et soumise folliculine qui ne sert qu’à satisfaire les essentiels et justes appétits du susdit mâle.

    Principes dont nous n’avons pas à discuter le bien fondé c’est tout à fait vrai. Ils sont ce qu’ils sont et chacun a bien le droit de les considérer comme bons. Pour sa vie à lui.

    Mais dans le respect des lois locales. Les françaises en l’occurrence. Où matraquer une femme se dit aussi lâcheté violente.

    Et où attenter à une vie de femme, de cette manière horrible qui pis est, en rajoute sur la monstruosité et de l’acte et de l’individu.

    D’autant plus que l’on peut s’attendre à des manifs en plein prétoire, voire à des embrasements (eh oui et pourquoi pas,) pour défendre… l’honneur…d’un brûleur de femme.

    De toutes manières, en terre républicaine, on ne peut que trouver ahurissants, les arguments, arguties dirons nous, d’un avocat qui, quand bien même son boulot est de défendre, n’en hésite pas moins à décrire son client comme ‘’ayant peur que le jugement à venir ne soit orienté par la pression médiatique’’.

    Sublime non ?

    BRIQUET D’ESSENCE MIRACULEUSE

    Mieux encore hier : toujours aux dires de son défenseur, le supposé (on se demande bien pourquoi puisqu’il a avoué) coupable, dit n’avoir voulu ‘’que’’ faire peur.

    Pourquoi n’aurait-il pas raison après tout ?

    Nous vivons une époque où vous, moi, mon tonton ou votre cousine peuvent, sans trop de risques, transformer notre plus proche parent qui refuse de nous obéir, en torche vivante pour…lui faire peur n’est-ce pas ?

    Elémentaire mon cher Landru…

    De plus, circonstances aggravantes pour la brûlée, son bourreau avait eu, a-t-il dit, des relations avec elle.

    Et le briquet et la bouteille d’essence sont venus, par un miracle miraculeux, tout seuls dans sa main. Un briquet d’essence miraculeuse en quelque sorte, par hasard et dans la pogne.

    Laquelle s’est mise en mouvement, toute seule et tout à fait par hasard, au point de faire une chose dont le coupable demande pardon, ce qui démontre d’autant plus que le geste a été malheureux mais tout à fait involontaire...

    Mais comme la disparue avait quelque peu voulu fumer en sa compagnie et qu’elle avait eu avec lui un comportement, probablement, dangereux, voire agressif après avoir été en relations intimes avec son, bourreau. Il a donc eu, très probablement, un réflexe légitimement défensif. Une preuve flagrante, donc, qu’il avait tous les droits.

    Et notamment celui de se permettre de petites privautés, bien compréhensibles, du genre, ‘’si tu fais pas ce que je te dis je te brûle’’. Et de le faire.

    Et puis, dites, si une femelle mal élevée, se permet de refuser d’obéir illico, aux injonctions de l’étalon qui lui a fait l’honneur de la…distinguer.

    Ceci dit pour rester convenable.

    Et son avocat d’insister : ‘’Mon client ne voudrait pas qu’un geste idiot (quel joli mot…), une réaction stupide (quel terme gentil) soit transformée en quelque chose d’odieux, d’abominable, de…‘’exagéré’’ par les medias.’’

    Vous n’hallucinez pas ?

    Nous si.

    FEMMES PROVOCATRICES

    Qu’un avocat défende, normal.

    Mais entre nous, faire prendre des vessies pour des lanternes, et confondre un véritable autodafé -du genre de ceux dont usaient les nazis pour cramer au lance flammes ceux qu’ils voulaient détruire-, avec un petit cierge de la grotte miraculeuse, cela relève de la quasi complicité auto-autorisée non ?

    Il est vrai, cependant, que grâce soit rendue aux avocats : nous vivons une époque formidable, en plein progrès des Droits de l’Homme, où transformer les coupables en victimes et les victimes en coupables, est non seulement du dernier chic humanitaire de certains droits de l’hommiste, mais, de toutes manières, la solution absolue et ultime.

    On pense aux femmes violées accusées de provoquer les violeurs…

    Certes, il en est qui cherchent pas mal ce qui leur arrive et devraient mieux choisir leurs fréquentations, mais, pour le présent, on est à des années-lumière de ce genre de cas d’espèce.

    Désormais, digressions, palabres, pardon qui ne coûte guère (et on répare comment ?), pleurnicheries, sur ‘’l’accident’’, le ‘’geste maladroit’’, ‘’l’acte qui a dépensé la pensée ‘’ (l’on n’ose imaginer ce que fut cette pensée...), il nous paraîtrait ahurissant d’imaginer un instant que toutes ces simagrées ne soient rien d’autre que des manoeuvres dilatoires.

    Les droits de lhommistes ont beau jeu de vouer aux gémonies l’antique loi du talion qui sanctionnait tout délit au prorata des nuisances qu’il engendrait. Œil pour œil et dent pour dent peu paraître ‘’sauvage’’, néanmoins, il s’avère d’une rare efficacité dans les pays où, justement, la loi religieuse impose son carcan d’airain. Vie pour vie, dommage pour dommage, voire, forte indemnisation de la victime par le coupable.

    Même relativement, l’équité peut y trouver son compte.

    Mieux : dans les pays, où cette antique loi genre charia actuelle s’applique encore, les statistiques sont d’une évidence criante : le faible taux de délinquance y a de quoi rendre jaloux tous les ministres de l’Intérieur des pays dits démocratiques.

    Un rapport avec la religion d’Etat de ces contrées pas si lointaines?

    Il serait tout de même osé de ne pas le voir.

    On peut, d’ailleurs, noter les mêmes résultats dans les contrées pakistanaises et environnantes où, depuis un an environ, les talibans remettent petit à petit les pieds.

    Idem pour les pays du demi siècle dernier, Allemagne nazie ou Union des républiques socialistes soviétiques, dans lesquels les régimes de fer faisaient régner la terreur…y compris dans le monde du grand et petit brigandage.

    Navrant, tout de même, qu’il faille attendre des bienfaits des dictatures politiques ou religieuses, une paix publique et un respect des citoyens honnêtes, que les démocraties disent assumer mais sont incapables d’assurer.

    Cela dit, notre partisan de la condition servile des femmes, fort pratiquée dans la religion dont il se reconnaît peut-être l’adepte, joue sur tous les tableaux.

    D’un côté il exige le respect de sa vision très personnelle des droits et devoirs humains, que lui ont inculquée ses principes et valeurs socio-religieuses.

    Mais de l’autre, il revendique le respect des principes d’égalité, de liberté et de fraternité maîtres mots de la démocratie hexagonale.

    Et pour bénéficier sur les deux tableaux, il se pose désormais en victime.

    Victime d’un malheureux concours de circonstances, d’un geste maladroit, d’une erreur de casting pourquoi pas ? Il a peur que les medias disent du mal de lui.

    CHOC DES CULTURES ?

    Par contre, il n’a pas eu peur d’imposer sa loi aux forts relents d’islam perverti et mal digéré, et de réclamer en même temps la compassion républicaine d’une justice laïque.

    Le beurre et l’argent du beurre.

    Qui osera dire qu’on n’assiste pas là à un choc des cultures, voire des religions ?

    Avec comme objectif permanent, l’instrumentalisation d’une justice, disons, judéo chrétienne, au bénéfice d’un coupable éduqué au sein d’un système perverti de valeurs religieuses, totalement et volontairement insolubles dans la République.

    Le fameux choc des cultures d’Huntington n’a pas eu lieu, tout simplement parce qu’il se déroule, sous nos yeux, au jour le jour et de façon désormais banale.

    Petit à petit, par à-coups subreptices, en avançant ses pions avec prudence mais obstination, en divisant pour régner…

    On se répète peut-être mais la méthode du voleur chinois restera toujours la meilleure.

    Tiens, une coïncidence pour la fin.

    Triste hélas...

    La journée de la femme, le 8 mars, commémore la mort des 129 ouvrières italiennes du textile, brûlées vives, elles aussi, mais dans l’incendie de leur usine de New York.

    L’entreprise appartenait à un dénommé M. Johnson (déjà !), qui en avait assez de les voir faire grève pour revendiquer des conditions de travail plus humaines.

    Pour ‘’leur apprendre ‘’ à se tenir tranquilles, il les enferma dans son usine et y mit le feu… !

    Depuis, on offre du mimosa aux femmes italiennes le 8 mars…parce que c’était une fleur pas chère, à l’époque.

    Et pas des œillets rouges, signe distinctif des socialistes sous Mussolini, et pour qui c’était une manière de se reconnaître…avec prudence parce que les chemises brunes savaient, eux aussi, les reconnaître.

    Depuis le triste 8 mars 1908, et la proposition de Rosa Luxembourg de conserver cette date à la mémoire des femmes martyres, on commémore l’incendie tragique de New York.

    Et en France on continue à brûler des femmes…

     

  • SIDA: ''Témoins'' gênants...

    30 millions, 40 millions…

    On ne sait plus.

    C’est la méga cata.

    Surtout pour les Africains.

    Certes, les occidentaux en souffrent mais, plus malins et plus riches, -même si l’analyse est sommaire-, ils ont bien plus de moyens de faire face que les sidéens pauvres.

    Et noirs en plus.

    Et enfants ce qui est pire.

    Car si les adultes ont leur dose de responsabilités, les moutards qui naissent avec ou sont infectés en bas âge, n’ont pas à payer les erreurs de leurs parents.

    Et quand on dit erreurs…

    Car, du moins en Occident blanc, catholique, libéral et intelligent, les moyens existent.

    Et ne coûtent rien.

    Sinon des efforts qui seuls permettent d’éviter les…erreurs.

    Mais chez nous on a remplacé les efforts par le fric, censé, lui, tout résoudre même la maladie. Et sans contrainte aucune évidemment.

    Résultat ?

    Le fric ne résout pas grand-chose et les malades se retrouvent face à leur maladie. Et aux promesses des médecins, chercheurs et politiques.

    Mais avec leurs souffrances à eux que personne ne peut partager.

    MORALE OU PREVENTION ?

    Ceci dit, il y a quelques années, j’avais rencontré un des distingués chercheurs sur la maladie (1) et lui avais dit que si on ne se droguait plus, si on ne se livrait pas à des gambades sexuelles fantaisistes, et si on se méfiait au possible des transfusions, le problème de la transmission était résolu au moins à 80%.

    Donc, ai-je ajouté, vous devriez travailler à inciter la population à mettre en pratique cette pour le moins positive attitude.

    Il m’a répondu, choqué : ‘’ Notre rôle n’est pas de faire la morale mais de soigner.’’

    Sur quoi je lui ai dit ‘’Ce n’est pas de la morale mais de la prévention dont, je pense, qu’elle doit être le rôle de toute bonne médecine, ne pensez-vous pas ?’’

    Pour faire bonne mesure, car je connais pas mal, sinon la médecine, du moins la question des populations à non-risques, j’ai ajouté : ‘’Qu’est-ce que vous pensez des Témoins de Jéhovah (2) qui prêchent et pratiquent la fidélité hétéro et légale, se méfient des transfusions et ne se droguent pas ?’’.

    Inutile de dire mais mieux encore en le disant, je me suis fait JE-TER.

    Poliment car je suis journaliste mais jeter quand même.

     

    SIDA : MAIS QUE FAIT DONC L’ADEFI ?

    Or donc, les Témoins de Jéhovah sont donc une population à non risques ?

    Ben oui, j’y peux rien, c’est comme çà.

    Et tous les bavasseurs officiels ou officieux, qui les couvrent d’ordures devraient, peut-être, se dire que l’on peut au moins mettre à leur crédit que s’il est des gens qui combattent efficacement le SIDA c’est bien eux. Et sans creuser le trou de la Sécu en plus. Et avec un ‘’remède’’ préventif à la portée de tous ceux qui…veulent bien s’en donner la peine il est vrai.

    Mais, plutôt que de venir réellement en aide aux malades, et, surtout, plutôt que de dire la vérité, il est plus commode de mentir et de salir.

    La preuve ?

    Au fait, que fait donc l’ADEFI contre le SIDA ?

    Cette association de…’’défense’’ de la Famille et de l’Individu, est plus prompte à mentir sur les Témoins de Jéhovah en inventant n’importe quoi, que de faire connaître les avantages de leur action éminemment sociale au plan de la santé publique.

    Pourtant, la défense de la famille et de l’individu passe bien par la santé physique aussi non ?

    Gênants les Témoins ?

    Evidemment.

    PAPIER OU TORCHON ?

    Tiens, un exemple, qui date d’avant-hier.

    Le journal Var-Matin, que mon voisin me fait passer et qu’il m’arrive de lire avant d‘en allumer le feu, a publié un papier dans lequel le courageux et anonyme journaliste parle d’une assemblée tenue, sous les auspices de la fameuse ADEFI, par les non moins courageux défenseurs de la société contre les sectes.

    On ‘’apprend’’ donc que 50.00 enfants sont entre les mains desdites sectes et que les malheureux sont dans des états épouvantables, bref, qu’il faut brûler les gourous de tout poil…et en premier lieu, les…Témoins de Jéhovah.

    Le hic c’est que le papier, le torchon en fait, ne parle que des Témoins , et à deux reprises, alors que la fameuse liste des RG ne compte pas moins de 173 mouvements dénommés sectes.

    Et que cette information (on appelle çà comme çà) nous donne des exemples spectaculaires d’enfants maltraités, voire esclaves.

    En fait il en donne ...deux.

    Sur 50.000…et complètement anonymes en plus.

    Je cite : l’un est un malheureux jeune homme, dont on ne donne pas le nom alors que l’opinion publique pourrait lui venir en aide, à qui toutes les études sont interdites sauf l’informatique car il est chargé de l’informatique du mouvement sectaire…

    Mouvement dont on ne donne pas le nom non plus.

    L’autre ?

    C’est le cas d’une jeune fille…désespérée car elle est partie de la secte (laquelle on ne sait pas) et qu’elle y a laissé sa sœur qui, elle, a préféré y rester.

    Drame planétaire n’est-ce pas ?

    Qu’une jeune fille décide de rester dans un club de golf alors que sa sœur décide d’aller faire du tennis, voilà qui est inqualifiable non ?

    En plus, moi qui croyais qu’il était impossible de se libérer d’une secte…

    Tout ça pour vous dire que mon journal préféré est, tout de même, préférable à un torchon. Avec un torchon, il est vrai, je ne peux pas allumer ma cheminée.

    Au beau temps où il n’y avait pas encore de règlements alimentaires européens, mon poissonnier me disait que le journal en question lui était très utile…pour envelopper le poisson.

    L’utilité de ce…journal, a changé de registre : s’il est toujours aussi commode pour assumer de basses besognes du genre allumer le feu pou garnir le fond de la poubelle, il aspire à la promotion sociale.

    Désormais il se livre à la vertueuse et courageuse mission d’inciter les lecteurs et les députés attentifs à ‘’ce que veut l’opinion publique’’, à envoyer les hérétiques au bûcher.

     

    (1) Je sais que je me répète. Je l’avais dit dans un précédent papier dont je ne me souviens plus la date, cherchez si vous en avez le temps.

    (2) Encore ceux-là ? Ben oui, que voulez-vous, je constate et ne parle que de ce que je connais bien.

     

     

  • CPE: c'est pas fini non?

    Loi sur la concertation et la concertation sociale préalable à toute proposition de loi.

    Suivie, un mois plus tard, de l’utilisation de l’article 49/3 et passage en force en vote bloqué par une majorité qui n’a, pourtant et intrinsèquement, rien à craindre d’une quelconque contradiction.

    S’il vous plaît…

    Expliquez moi…

    CPE qui doit permettre aux entreprises de licencier sans avoir à le justifier, mais qui peut, tout de même, être attaqué lorsqu’il est carrément injustifiable.

    S’il vous plaît…

    Expliquez moi…

    CPE mis au point pour créer des emplois et favoriser la rentabilité des entreprises en même temps, alors que les plus distingués des économistes distingués, nous prouvent, petit à petit b que le plein emploi est l’ennemi de la rentabilité donc de la prospérité des entreprises.

    S’il vous plaît…

    Expliquez moi…

    Le CPE mis au point et bientôt promulgué, mais amendé par une loi qui lui enlèvera la plus grosse part de son efficacité, du moins de celle qu’il prétendait promouvoir.

    S’il vous plaît…

    Expliquez moi…

    Vous ne voulez ou ne pouvez pas… ?

    Dites, y en a pas un peu marre de toutes ces invraisemblances ?

    En plus, on m’interroge, on me sonde, on me casse les pieds avec toutes ces oiseuses questions dont on finit par donner, sans que je les ai demandés, les résultats chiffrés qui vont tout à l’envers de ce que j’ai répondu…

    Au contraire de mes voisins qui ne pensaient pas comme moi mais dont les réponses se retrouvent fourrées avec des résultats qui vont dans le sens que moi je trouve bon…

    S’il vous plaît…

    Bon.

    Enfin bon…c’est juste pour faire une habile transition.

    CPE…ETHNIQUE ?

    Le CPE, il faudrait le dire tout net, c’était, comme l’ont dit quelques gazetiers courageux voire même intelligents, un machin qui avait des idées un tantinet…ethniques.

    Si si…

    Pas seulement mais un chouia tout de même.

    Certes, se la couler douce dans un emploi et couiner au racisme lorsqu’on vous vire n’est pas honnête honnête.

    Et ça arrive. Et pas aussi rarement qu’on le susurre ici ou là.

    Corrigeons : la fainéantise n’a pas de couleur et le Français moyen bien blanc sait être aussi ramier que ses frères en sieste subreptice, de quelque couleur qu’ils puissent être.

    Aussi, les lycéens et étudiants issus des banlieues ont saisi la fine allusion et viré au rouge. Normal. Le CPE, ont-ils hurlé, c’était pour eux en priorité.

    Et ils ont été suivis par tous les autres qui se sont sentis visés, eux aussi, vu qu’avec ce splendide système, la couleur, bien commode, n’est en fait qu’un prétexte : tout le monde y passe.

    Et pas seulement au niveau des agrégés techniciens de surfaces. Les cols blancs sont aussi dans la ligne de mire.

    Avec ce beau contrat, un retard répété, une douzaine d’erreurs de calculs, des prévisions foireuses, une gestion pas inspirée, une étude qui déraille, mais aussi une cote d’amour en vrille, une haleine un peu forte, la lumière de l’entrée laissée allumée, une consommation exagérée du papier toilettes, une obstination avérée de rester de marbre à l’écoute des fines plaisanteries du chef ou des refus réitérés d’expérimenter les joies et avantages de la promo canapé, tout çà peut vous conduire droit devant l’œil sévère  d’un technicien-expert-spécialiste hautement qualifié de l’ANPE par ailleurs solidement accroché à son emploi, lui.

    Et qui, si vous êtes chef de projet informatique à Perpignan, vous proposera d’aller, au SMIC, mirer des œufs dans le Bas-Rhin sous peine de vous supprimer vos allocs chômage.

    Certes, monsieur Lionel TARDY, président des PMI-PME, nous a bien dit, hier dans le poste, que les jeunes pouvaient venir ‘’chez eux’’, et qu’ils y verraient que tout se passe dans la pure et franche amitié, avec le pastaga servi par la patronne, mais on se méfie un peu tout de même.

    Ce n’est pas parce que l’entreprise est toute petite que l’amour en est systématiquement beaucoup plus grand.

    Et lycée de Versailles dites-vous ?

    Peut-être mais si vous ne voulez pas risquer de vous retrouver dans le précipice sur les routes de montagne, mieux vaut fréquenter celles munies de glissières de sécurité.

    Sans garde-fous juridiques ou légaux, voire les deux à la fois ce n’est pas plus mal, la précarité augmente et si la précarité augmente, l’équilibre diminue et si l’équilibre diminue…eueueuhh…

    MIRACLE ECONOMIQUE

    Bon, ça vous plaît à vous ?

    Nous non.

    Une preuve que ça démolit ET l’individu ET la société entière mais pas le Système évidemment ?

    Suivez le guide.

    Précarité signifie que vous ne pouvez faire aucun projet.

    Pas de progé...niture programmée. Pas d’accession à la propriété sous peine d’avoir à vendre juste après avoir aménagé. Voire avant d’avoir fini de construire. Et ce pour les plus argentés.

    Pas de suivi dans le cursus scolaire mais aussi un truc tout bête, pas de racines dans le coin, pas de création d’un réseau de connaissances, d’amitiés, d’habitudes qui permet à toute personne normalement constituée de se bâtir. Pas d’équilibre du bonhomme, de la bonne femme, des mouflets, de la famille, cellule de base, que vous le vouliez ou non, de cette belle civilisation qui se déconstruit en même temps qu’elle. La cellule.

    Résultat ?

    Une immaturité qui dure, un recours plus fréquent aux médications, voire automédications soit apaisantes, soit dynamisantes, c’est-à-dire propres à démolir vite fait dedans en gardant une façade avenante. D’où une perte de contact progressive avec le réel, avec son, milieu qui, lui, du fait de ses composants déstructurés, vient totalement mité, éclaté, pulvérisé, atomisé.

    A terme ?

    Certes, mais ça arrive.

    Déjà, un recours de plus en plus fréquent aux thérapies du domaine mental.

    Et…devinez quoi ? Un trou de la sécu qui s’agrandit.

    Sans compter les dépenses de temps et d’argent et d’énergie qui découlent des éloignements répétés des membres de la famille.

    Autant de pertes financières, d’ailleurs, qui sont portées à l’actif de notre sacro-saint PNB, alors qu’elles devraient y être inscrites en négatif.

    C’est ça le miracle de l’économie capitaliste : les gains privés sont automatiquement comptabilisés dans les pertes collectives.

    Evidemment, il y aura toujours de bonnes âmes pour nous dire que les Américains, eux au moins, n’ont pas peur de la précarité ni de la mobilité de l’emploi.

    Mais ils oublient d’ajouter que le salaire minimum moyen des Américains est le double du nôtre, que le coût de la vie y est moindre, que les moyens de transports y sont aisément accessibles, que la pratique du nomadisme y est culturel et que le marché du travail, et le marché tout court, que représente le territoire US, est tel, que la multiplicité des activités et partant des emplois, ainsi que la facilité de reconversion, n’ont rien à voir avec les dimensions socio-économico-culturello-politiques étriquées européennes et françaises en particulier.

    Parce que, je ne sais pas si vous vous en êtes déjà rendu compte, la culture américaine et la nôtre ne se ressemblent guère.

    Il faudrait tout de même passablement miraud pour ne pas se rendre compte d’une pareille évidence non?

    Quand bien même de part et d’autre de l’Atlantique, une armada de lobbies s’évertue à nous naturaliser de force à l’american way of life.

    VOULEZ VOUS DEVENIR AMERICAINS ?

    Alors ?

    Qui tient tant à nous voir devenir américains ?

    En fait, domestiques des américains ?

    Et qui y a bougrement intérêt ?

    Ca ne vous suffit pas qu’ils nous fassent déguster leurs délicieux Big M…., leur Coke, qu’ils nous inondent de leurs super héros, qu’ils soient déjà propriétaires de 52% de nos entreprises et nous fassent boulotter leur viande de bœufs nourris aux…excréments yankees?

    Parce que vous ne le saviez pas çà ?

    Et qu’en plus, ils nous contraignent, à partir d’après-demain, à parler anglais ? Ou, disons, ce qui y ressemble vaguement.

    Vu que leur langue des chiffres précède de peu celle des signes voire pas de langue du tout avec les sauvages que nous sommes.

    Et, pourquoi pas, un système de communication et de persuasion hautement psychologique, en clair à grands coup de latte dans le train, comme à Abou Grahib?

    De toutes manières, les salaires, en Chine, étant les seuls acceptables pour une saine économie ultra libérale américano européenne, l’écart entre ceux des Chinois et les nôtres devra, O-BLI-GA-TOI-RE-MENT DISPARAITRE.

    L’égalisation par le bas vous connaissez ?

    Allez, je futurise : dans cinq ans, le salaire actuel du plombier polonais, en Pologne, vous paraîtra hautement désirable…

    Ce serait à refaire, je me ferais plombier.

    De nos jours ce genre de zèbre dispose d’un carnet de rendez-vous plus bouché que celui d’un ministre.

    Différence : s’il gagne autant sinon plus, le plombier, lui, ne change pas tous les six mois, ne pollue pas avec sa voiture de fonction, n’augmente pas les impôts, tient ses promesses, -enfin, généralement-, mais surtout, ne s’endort pas au boulot.

    Parce que le plombier lui…travaille.

    CPE oui ou non ?

    Nous on est pour…

    … dans la mesure où les patrons seront aussi francs, honnêtes et sympas que les employés et ouvriers.

    Et, pour être honnêtes nous aussi, dans la mesure où les ouvriers et employés, et quelle que soit leur couleur, seront aussi sympas, honnêtes et francs que leurs patrons.

    Pourquoi vous rigolez ?