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  • La STASI en soutane: nouveau?

    On savait que pour se camoufler, les espions utilisaient souvent des manteaux teintés muraille.

    Eh bien nous apprenons aujourd’hui, qu’ils pouvaient également se servir de soutanes, de couleur simplement catholique.

    Encore une basse critique à l’égard d’une grande religion qui a fait ses preuves ?

    Non non.

    Juste un constat, quelques arguments de plus et un petit  retour en arrière.

    Voilà donc l’histoire.

    Un monseigneur, dont on ne citera pas le nom pour ne pas gêner, de nationalité polonaise, travaillait donc pour la sinistre STASI (1), police politique secrète -de la pensée- en RDA jusqu'en 1989...et encore un peu après..

    Et, à l’occasion, c’était souvent, gagnait bien sa vie en vendant ses compatriotes au plus offrant.

    Il espionnait et dénonçait, en particulier tous ceux qui n’avaient pas l’heur de plaire aux autorités en place. Et pour des raisons, si tant est qu’il en existe de ‘’bonnes’’, qui n’avaient pas toujours grand chose à voir avec la sécurité de ses patrons et du pays lui-même.

    Cette équivoque situation n’a pas empêché l’ecclésiastique en question de se retrouver aux commandes, une fois les oppresseurs déboulonnés.

    Petit problème de départ : il n’a rien dit de ses antécédents.

    Grande pudeur ? Inutilité d’une révélation propre à déstabiliser les fidèles dans un pays en manque de spiritualité ? Bonté d’âme pour ne pas troubler l’ordre de la hiérarchie ?

    Le Vatican ne le dit pas mais défend bec et ongles son prélat face aux fielleuses attaques de ses adversaires et à la honte grandissante devant une opinion publique, qui attend de son clergé une virginité digne de celle de la femme de César.

    JUSQU’AUX PAPES…

    Tout cela fait plutôt désordre en Pologne ultra catholique et sème non seulement le doute mais l’embrouille dans les commentaires et l’esprit des Polonais…et d’une bonne partie de la chrétienté d’Europe.

    Justement, pour l’embrouille, il y a de quoi.

    Car faire une fixation sur ce mauvais exemple d’un ange de pureté pris la main dans le sac, montre combien les hommes ont l’esprit enfumé par l’oubli.

    Les exemples fourmillent pourtant des agissements de cette secte qui a réussi.

    Appuis affichés aux dictateurs nazis, complicité à peine plus discrète aux communistes staliniens, trahisons, actes pervers et autres dérapages, ne sont, désormais, plus du tout, le fait d’individus dérangeants, mais découlent d’un comportement majoritaire du système entier.

    Certes, la participation politique se fait désormais plus circonspecte, mais se polariser sur le travail, main dans la main, d’un évêque avec une police secrète, revient à ne voir que l’arbre alors que la forêt des compromissions abonde.

    C’est aussi oublier un peu vite l’aide, ô combien efficace, des autorités vaticanes qui, après avoir observé un silence coupable face aux horreurs concentrationnaires bien connues et agit violemment au côté de la Gestapo à l’encontre des ‘’sectes’’ locales, ont facilité le transit des fuyards nazis vers l’Amérique du Sud.

    Pire, c’est éluder la honte des escouades de prêtres intégrés dans les ‘’brigades nazies de conversion au catholicisme’’, dirigées par le Croate Ante Pavelic, évadé, lui aussi, par le Vatican.

    Ou encore, escamoter les compromissions de tous les prêtres ou évêques, éminences grises ou affichées, des multiples régimes dictatoriaux, argentins, chiliens, et autres américains du sud et du Nord.

    Certes, il y eut, parmi les prêtres, d’éminents et exemplaires résistants à l’injustice, à la force et au crime organisé. Mais ils ne représentaient qu’eux-mêmes, pas l’institution.

    Tous les politiques en soutane, depuis le fond des âges à nos jours, en passant par les papes eux-mêmes, ont apporté leur soutien passif quelquefois mais plus souvent actif, aux régimes, quels qu’ils soient, dictatoriaux compris, et sans état d’âme.

    Alors, de grâce, les medias !

    Assez de salades et d’étonnements de circonstance, de couinements effarouchés de commentateurs, eux-mêmes pervers, devant une perversité connue de tous, et désormais intégrée dans les moeurs.

    Au même titre, d’ailleurs, que le mensonge que les journalistes dénoncent, alors qu’ils l’utilisent comme moyen d’information permanent.

    Parce qu’en plus, les medias s’indignant de la malhonnêteté, de la dissimulation et de l’irresponsabilité, c’est un peu, beaucoup même, l’hôpital qui se moque de la Charité non ?

     

    (1) Sinistre mais tellement efficace que, comme les chiliens, les Français et les nazis l’ont fait et font encore, tous les impliqués dans un régime dictatorial et criminel passé, reprennent du service dans le suivant. L’efficacité, ça paye…et ça se paye !

  • Ségolène en Chine? Et pourquoi?

    Pourquoi quoi ?

    Pourquoi une telle inconvenante question ?

    Pourquoi ce pourquoi ?

    Qu’y a t il donc d’étonnant à ce voyage de l’éventuelle future présidente française dans l’Empire du Milieu, alors que tous les lecteurs, de 7 à 77 ans, estiment normal de s’intéresser à celui de Tintin au Congo ou en Amérique ?

    Peut-être bien, diront certains esprits chagrins, parce que les seules réactions officielles de l’Empire du Milieu nous font comprendre que la visite en question les a intéressés...mais juste ce qu’il faut. C'est-à-dire pour employer le langage diplomatique très chinois, vraiment pas beaucoup. Voire, pas du tout ou alors de manière très anecdotique.

    Pourquoi alors ce manque d’intérêt plus que choquant ?

    C’est notre scoop qui vous le détaille.

     
    Or donc, notre représentante - enfin éventuelle future -, a décidé d’aller voir la Chine et les Chinois pour différentes raisons, la première voire la seule, étant de montrer sa taille d’homme d’état.

    Ou de femme, c’est pareil.

    Normal, pour diriger un pays, un état, il faut être de taille à causer avec d’autres chefs d’autres états.

    Quelle que soit la taille des chefs, et quelle que soit la taille des états.

    La logique de la chose n’échappe à personne.

    Pas plus que son illogisme évident.

    En effet, le prince de Monaco, celui du Luxembourg ou le régent du Liechtenstein n’ont, évidemment pas, la même grandeur politique que le président des Etats-Unis ou de la Chine éternelle.

    Ce qui n’empêche nullement les (petits) chefs, d’états (petits), de fouler, tout comme des grands, les traditionnels tapis rouges, leurs épouses d’inaugurer les pouponnières modèles, et les grands et petits dirigeants, de signer de gigantesques accords culturels qui n’engagent à rien et procurent de jolies vacances aux missions parlementaires chargées du suivi de ces mirifiques traités censés apporter le bonheur intellectuel et culturel des peuples, à défaut d’arrondir les fins de mois des vrais pauvres.

    Les pays de taille plus convenables ne sont pas à l’abri de ces manifestations d’une grandeur qui ne saurait échapper au discernement de l’opinion publique.

    Quid de la France ?

    GAVAGE DES ELITES

    Hélas ! Vous le savez. La Chine est un pays d’un milliard bientôt et demi d’habitants, qui fait vingt fois l'Hexagone, dont l’armée, malgré notre bombinette, ne ferait qu’une bouchée de la nôtre et, surtout qui, bénéficiant désormais du statut de fournisseur attitré du monde entier, peut démolir n’importe quelle économie -comme elle le fait pour la nôtre-, si sa survie ou le simple gavage de ses élites le demande.

    Ce qui signifie que la venue d’un chef d’état français, qui, par ailleurs, est seulement éventuel, et, en plus, se trouve être une femme, apparaît pour les dirigeants chinois d’un intérêt principalement et plutôt exotique.

    D’autant que, cultivant sa charmante image, madame Royal a présenté d’elle le côté que nous lui connaissons bien désormais, glamour, souriante à pleine dents, sapée style, déclarations bien lisses et attitude avenante.

    Avantage people, extraordinaire, mais politique un peu mince…

    Certes, la future éventuelle présidente de tous les Français n’a pas hésité à causer, dès l’abord, des Droits de l’Homme.

    Ah mais !

    C’est risqué savez-vous dans un pays où les familles des (nombreux) condamnés à mort, se voient réclamer le prix de la balle exécutrice.

    Mais, en tant qu’éventuelle future, la déclaration n’engage pas le pays, donc, pas d’incident diplomatique en vue. Futé…

    Et puis ça ramène des voix de gauche.

    Tout comme les délocalisations. On en parle, mais pas pour dire qu’on est carrément contre. Ni pour. Histoire donc de plaire. Mais autant à la gauche qu’à la droite.

    Quoi encore ?

    IMPACT PLANETAIRE

    Eh bien une entrevue avec la vice-présidente du lieu. Enfin, la ènième vu que dans le système chinois, c’est un peu comme dans nos conseils généraux : on y compte autant de vice-présidents que d’élus susceptibles de se fâcher tout rouge s’ils ne sont pas nommés à ces postes enviables parce que bien rémunérés.

    Ce qui fait pas mal de monde.

    Mais limite d’autant l’ampleur de l’impact planétaire des rencontres entre gens aussi importants.

    On a les réunions au sommet qu’on peut…

    Mais bon, les voyages forment la jeunesse et puis, l’on apprend à tout âge…

    Et comme c’est le contribuable qui paye, (1) pourquoi s’en priver ?

    Quant au bilan du voyage, on verra plus tard.

    D’ailleurs, un  bilan se fait toujours après…et même bien après.

    De toutes manières, les Chinois acceptent toutes ces venues non pas en riant aux éclats, ils sont polis, mais avec le sourire…bouddhique.

    Désormais partie prenante de l’OMC, ils pratiquent avec bonheur l’art et la manière de prôner le communisme à la mode ultralibérale, autrement dit, le capitalisme en costume Mao. La gauche et la droite réconciliées autour du même compte en banque.

    Ils sont donc logiques. Dans leur logique.

    Ils réclament donc, à grand fracas, la dérégulation totale des entreprises et des services publics dans le monde…et autorisent, chez eux, tous les monopoles possibles et imaginables...aidés par l’état.

    Ils clament haut et fort la nécessité impérieuse du respect des règles commerciales internationales…et sont les champions de la copie et de la contrefaçon.

    Et si vous n’êtes pas contents, vous pouvez toujours faire appel aux tribunaux locaux.

    Les journaux chinois vous renseignent sur les chances que vous avez d’être entendus.

    Récemment l’un d’eux affirmait, désolé, que la lutte contre la corruption économique, politique et juridique allait demander au moins trois ou quatre décennies avant de commencer à être…porteuse d’espérances de résultat.

    Qu’en termes prudents et élégants ces choses-là sont dites.

    Et puis, dites, lorsque la Chine expérimentait la poudre à canon et utilisait déjà la machine à calculer et les machines à prévoir les séismes, les Gaulois ne savaient pas encore qu’il leur faudrait deux siècles avant de découvrir la roue.

    Le temps, les Chinois connaissent.

    Ils l’ont inventé.

    Alors si les grands, moyens et petits chefs viennent se grandir chez eux, ils acceptent volontiers.

    Les chaussures à talons ils en fabriquent aussi.

    Et pas cher du tout.

     

    (1)       Eh oui coco. Parce s’il fallait compter uniquement sur les cotisations des adhérents…Heureusement qu’une loi opportune est venu nous inciter, en fait nous contraindre, à payer, qu’on le veuille ou non, des gens qui, si le choix nous était donné, attendraient longtemps qu’on subventionne leur campagne promotionnelle. Au moins, les Américains, eux, sont-ils plus francs : les candidats se paient sur les cotisations et oboles volontaires du petit peuple, mais, surtout, des grosses boîtes…Plus francs mais plus brutaux : les grosses boîtes en question attendent, évidemment, les renvois automatiques d’ascenseur. Quant au petit peuple, lui, avec ou sans renvois, il n’aura qu’à recommencer la fois suivante. La gloire d’avoir subventionné le président lui-même n’est-il pas suffisant à nourrir leur satisfaction d’être du bon côté du patriotisme ?

  • BONNE ANNEE ? A L'euro aussi?

    Comment ?

    Moi aussi, je m’y mets avec les vœux de bonne année ?

    Ecoutez : vu mon -et nôtre- peu de goût à bêler avec le troupeau ou à hurler avec les loups, vous ne pensez tout de même pas que nous allons -nous aussi-, à y aller des mêmes phrases aussi affectueuses que désintéressées, qui fleurissent sur les lèvres de nos superchefs, grands chefs, moyens et petits chefs de notre bien aimée civilisation judéo-chrétienne et ultra-libérale non ?

    Aussi bien nous contenterons-nous de baver, méchamment une fois de plus sur la dégoulinante (ça va avec d’ailleurs) avalanche de bons sentiments affichés, de promesses pour la galerie, de bonnes intentions de 30 secondes et de serments éternels d’un avenir meilleur qu’hier et bien moins que demain, voire, ô merveille, qu’après-demain….

    Triste humanité ?

     

    Non pas.

    Heureuse plutôt l’Humanité. Mais, plus précisément, heureuse cette Humanité miniature, que constituent les 1,5% de nantis des mondes économique, politique et médiatique, qui se congratulent, se félicitent, s’auto satisfactionnent de leurs grands sentiments durant une semaine dans l’année, en faisant croire au petit peuple, que la civilisation  occidentale est une terre d’opportunités où chacun peut devenir milliardaire sans problème, même sans être obligé d’émigrer en Suisse, que nous pouvons tous accéder, très bientôt, au monde des paillettes, en un mot que le bonheur est possible.

    C’est simple, il faut et suffit, pour cela, de se coller devant la télé, de faire preuve de toutes les vertus prônées par le capitalisme et d’abord en se serrant la ceinture, mais sans oublier d’acheter toujours plus cher et d’accepter les hausses d’impôts surtout sans, évidemment, tenter de savoir pourquoi et comment elles se déguisent en baisses.

    FRACTURE SOCIALE ET ESPOIR D’ AVENIR.

    Une semaine de bons vœux à vivre tous les ans?

    Signe des temps, cette semaine tend à se raccourcir.

    Désormais, il faudra se contenter d’un paradis virtuel de 24 heures.

    Et puis bon, on ne va pas passer la semaine là-dessus, vu que le travailleur français, les Américains et nos instituts de sondage nous l’affirment, est le plus feignant du monde.

    Et qu’il n’a donc rien à quémander en gémissant.

    Fermez le ban !

    Alors ? Ces vœux ?

    Il y a, oh, je ne sais plus combien d’années, un de nos grands muftis, assistés de moyens et petits muftis adjoints, nous ont affirmé, les yeux dans les yeux, que la fracture sociale, était l’objectif à atteindre, mieux, qu’elle était le grand ennemi public numéro un à démolir.

    Ce qui signifiait, trivialement il est vrai, que, promis juré, dans, euh disons, quelques années (prudente imprécision), le fossé entre riches et pauvres, et même entre pauvres et riches, allait s’amenuiser jusqu’à devenir rien du tout. Au pire, un mauvais souvenir.

    Dont le monde de l’Hexagone ne ferait plus que rire désormais, une fois que, sur le zinc du bistrot Chez Mimile, Olivier Besancenot, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, en compagnie de Laurence Parisot, François Pinault, les amis Bouygues et Lagardère et Liliane Bettancourt, trinqueront à la réconciliation libre, égale et fraternelle de toutes les classes de la société, et ce avec la bénédiction de leurs invités de marque, Steven Spielberg et Bill Gates.

    Or donc, quelques années plus tard, au bas mot une dizaine tout au plus, voilà-t-y pas que le ou les mêmes grands muftis nous ont de nouveau regardés, les yeux dans les yeux, pour nous dire que, la fracture sociale, il va falloir s’y atteler pour la supprimer, parce que….

    Bon, on stoppe là, on ne va pas, encore, vous faire rigoler avec ça…

    Comme ça, donc, cette fracture sociale vue de droite, mais aussi, tout de même, cet espoir d’avenir entr’aperçu à gauche, on compte sur nos doigts et on recompte et l’on ne s’arrête pas de compter sans fin, pour finir par s’apercevoir qu’ils sont, encore et toujours… à…venir.

    Oh, bien sûr, le monde n’est pas parfait, et nous pas plus que nos chefs, directeurs, présidents et autres grands muftis ou grand vizirs, néanmoins, certaines inégalités rémanentes nous gênent fort.

    D’autant plus qu’au lieu de s’amenuiser, elles se creusent avec le temps.

    Et pas par hasard.

    INFLATION 655% !

    Ainsi, nous avons récemment appris, oh pas par TF1, ni 2, ni 3 ni les autres, mais par le ‘’Canard Enchaîné’’, que les sénateurs, gens on ne peut plus humains et de grande sagesse, avaient décidé, socialistes en tête, d’indexer certains de leurs émoluments sur…l’inflation.

    Vous connaissez le principe:  au poil près, les émoluments grimpent en même temps que le coût de la vie. Ce qui fait que les bénéficiaires n'y perdent jamais en pouvoir d'achat, même s'ils n'ont ni augmentation ni promotion.

    C'est ce qui se faisait avant...maintenant, puisque, désormais, l'augmentation des avantages financiers devra se faire au  mérite....pour les sans grade évidemment puisque les haut gradés ont tous des mérites...croissants...ce qui justifierait, à leurs yeux tout du moins, l'indexation en question.

    Judicieux certes, sauf que démocratiquement parlant, là, ça gêne vraiment.

    Tandis que le SMIC stagne et que l’inflation galope, malgré le bonasse indice INSEE qui mélange les prix des Rolls-Royce, des diamants et du caviar, avec ceux du kilo de rutabagas et du rouleau de papier toilettes, l’augmentation dûment constatée, de 12% en moyenne au passage à l’euro, a disparu dans la catégorie pertes (pour le client) et profits (pour le commerçant).

    Scandale du passage à l'euro? Inflation subreptice? A pu fini. On en a eu parlé mais on n’en parle plus.

    L’indice et les ministères disent qu’il n’y a pas eu d’augmentation…notable. Les associations de consommateurs qui font les courses tous les jours ont compté le contraire...à 12% près. Une paille.

    Une précision : cette heureuse innovation d'adoption de le monnaie européenne, constatent les médisants, permet, en plus, de ne plus procéder aux augmentations comme auparavant, mais tout en le faisant croire.

    En effet, on a constaté, après la date de passage, et comme d'hab, et durant plus de deux ans, de petites augmentations de 1 à 2%, qui étaient censées représenter trois fois rien. Même pas la peine d’en parler.

    Sauf que…

    1% d’augmentation sur un produit à un franc, représentait, avant la grande évasion, un centime…de franc.

    Mais, 1% d’augmentation sur un euro s’est subitement mis à représenter un centime …d’euro, c’est-à-dire, tout bêtement…6,56 centimes de francs !

    Soit une augmentation immédiate 6,55 fois plus grande que juste avant, au temps du franc.

    Alors, certes, un franc n'est pas, du jour au lendemain, devenu un euro. Néanmoins, en l'espace de deux années, ces petits prix ''d'avant'', à un, deux, voire trois francs, sont, effectivement devenus, et carrément, un, voire deux euros. Tout simplement parce que jouant sur le symbolique UN, qui ne désigne pas grand chose, voire une misère qu'on ne calcule même plus, les marchands ont redécouvert les vertus des approximations mathématico-psychologiques et les avantages des démocratiques idées reçues qui consistent à estimer les minorités comme sans valeur. Comme quoi le vulgaire commerce peut atteindre des sommets politico-économico-philosophiques....

    Donc, augmentation en UN à DEUX ans : 655 % !

    Qui dit mieux?

    Et ça se renouvelle tous les jours.

    Certes, on peut gloser, à tour de calculettes, sur les faibles augmentations de prix de 1, 2 voire au pire, 3%, mais faites vos calculs braves gens.

    Il est vrai que, si les augmentations de salaires suivent, désormais, le même mouvement, le passage à l’euro laisse des traces. Avec en plus le petit coup de poignet supplémentaire, qui a permis de vendre désormais un produit un simple petit euro, un article qui ne coûtait que 4 ou 5 francs. Le tour est joué, alors que dans le même temps, les salaires, et surtout le SMIC, le RMI et autres babioles de pauvres, n’ont pas suivi la même croissance mathématique.

    Si cette logique mathématique avait été respectée, plutôt que la ‘’logique’’ commerciale, une augmentation de 1% en euro, devrait se traduire, pour respecter le pouvoir d’achat, par une augmentation de…0,15 % environ seulement.

    Ce qui, évidemment, ne se pratique jamais, et fait d’ailleurs bien rire les commerçants, qui nous affirment sans sourciller qu’écrire trois chiffres de ce genre sur une étiquette ou sur une pièce comptable, voire une facture, coûte trois fois plus cher que d’en écrire un seul.

    Bien sûr, après ce magistral coup de torchon dans nos portefeuilles, les salaires ont été alignés, mais les taux d’augmentation et d’inflation, eux, ont bien changé.

    Pour l’augmentation des prix, on compte toujours comme avant, 1, 2 ou 3%. Par contre, les taux d’augmentation des salaires et autres fastueux émoluments du populo, se baladent, scrupuleusement entre les 0,1% et les 0,3, 0,4 voire les 0,5%. Et ça continue.

    On pinaille là?…

    Question de point de vue.

    Mais nous dire que ‘’l’effet euro’’ est une simple vue de l’esprit ne nous satisfait pas tellement. (1).

    Vu que les sénateurs, sages et éminents représentants du peuple s’il en est, savent, eux, bien compter quand l’augmentation du coût de la vie les concerne.
    Toutefois, ils ne le savent plus du tout lorsqu’il s’agit, pardon s’agirait, de penser à faire suivre aux revenus des pauvres, le même chemin.

    De même pour l’augmentation des carburants imposées, désormais par les régions,

    Alors, après de tels constats, et comme la place nous manque pour en évoquer et expliquer d’autres, nous vous convions, chers amis, à l’orée de cette nouvelle et mirifique année où nous embarquons pour de nouvelles aventures, simplement à nous lire de temps à autres et quand ça vous chante, à nous faire connaître si vous l'estimez utile (2), et à nous pardonner nos erreurs, notre verbiage fluvial, nos errances et nos fautes de frappe. Ainsi que nos lacunes et notre impossibilité, quelquefois, de répondre personnellement à certaines questions (3).

    Alors ?

    Et les meilleurs vœux ? De bonne année et de bonne santé ?

    Ecoutez (4): pour la santé, on y reviendra dans un prochain papier. La médecine, d’accord il en faut, mais il nous étonnerait fort que dans un système régi par la pensée unique, la médecine, elle, soit multiconfessionnelle. On en reparlera.

    Par contre, pour la ‘’Bonne Année’’, il nous semble vous avoir donné un très faible aperçu de ce qu’elle signifie vraiment dans la bouche de ceux qui ont les moyens de faire que cette année, justement, soit bonne…ou pas.

    Personnellement, je préfère qu’on ne me souhaite rien, mais qu’à la fin 2007, je constate que tout s’est nettement amélioré.

    Ce que tous ceux qui veillent si aimablement sur mon confort et à mon pouvoir d'achat, m'ont promis d’ailleurs…le Jour de l’An.

    Aussi, par mesure de prudence et compte tenu des temps que nous vivons et de la confiance limitée que j’accorde à la sincérité de ceux qui me garantissent tant de bonheur, lorsqu’on me souhaite une ‘’Bonne année’’, je me contente de remercier et de répondre à mon interlocuteur que vu l’aggravation des conditions de vie, du mensonge, des effets d'annonce, de la corruption, de la violence et de tout ce qui nous démolit jour après jour, je préfère leur souhaiter, sincèrement mais très simplement, une…‘’bonne journée.’’

    C’est toujours ça de pris !

     

    (1)       Etonnez vous que la Constitution européenne, concoctée par des membres, fonctionnaires et non élus, des instances de l’Europe, ait été blackboulée lors du référendum…Méfiance, donc, pour la prochaine mouture qui nous sera présentée (mais plus probablement imposée…) comme éminemment sociale…puisque destinée à permettre aux…pauvres étrangers, de développer une économie qui, surtout, enrichira les industriels bénéficiant de marchés élargis et de coûts fortement allégés, aux dépens des citoyens hexagonaux, appauvris eux, mais conviés à faire preuve d’humanité à l’égard de leurs ‘’frères’’ européens. Soyeux donc gentils, partagez la misère entre pauvres…

    (2)       Un de nos lecteurs nous a demandé comment nous faire connaître mieux sur la toile. A notre grande honte, car on n’y comprend goutte, on n’en sait rien. Vous qui êtes plus et mieux rodés aux balades sur le Net, nous vous confions la mission. Faites passer.

    (3)       Ainsi, une lectrice nous a demandé ce qu’il advenait des pédophiles Témoins de Jéhovah et des malheureux gosses démolis par ce genre de pratique. Ben, on ne peut pas vous dire autre chose que ce que l’on sait : savoir que les Témoins ne protègent pas (ou plus semble-t-il après quelques bugs) les saligauds de cette espèce et qu’ils les poussent vers le commissariat faute de quoi ils avertissent eux-mêmes les policiers. Quant aux gosses, les enseignements des Témoins concernant la famille et les relations familiales, concourent, d’évidence, à réparer les dégâts, autant que faire se peut bien sûr pour de tels traumatismes. Mais qui valent bien, à notre avis, les cellules psychologiques diverses, animées, avec de bons sentiments certes mais par des spécialistes, dépositaires de techniques peut-être affinées, mais dépourvus, et il vaut peut-être mieux, de liens affectifs réels avec leurs patients.

    (4)       Côté formules, on se répète, on le sait, mais on y est tellement habitués…

  • Saddam Hussein: quelle justice dites donc !(Juste une ou 2 modifs ce matin 01...)Scusez...

    Et voilà !

    Selon l’expression consacrée, justice est faite.

    Du moins est-ce la formule qui a été employée par l’ennemi personnel du défunt, Georges W Bush Junior, qui a ajouté, plein d’optimisme, que c’était un pas ‘’Décisif vers la démocratie…’’.

    Sans rire et tel que…

    Quelle justice dites donc !

    Le président maître du monde a été, sinon le seul, du moins le plus illustre représentant de cette classe d’américains qui estiment que leur pays est et doit demeurer éternellement le gendarme du monde, à exprimer doctement cet avis.

    En oubliant au passage, que pour être gendarme, et du monde qui mieux est, il faut être doué, tout de même, d’une bonne dose d’intelligence, de bon sens, d’humanité aussi, et de pratique des problèmes complexes.

    Ceux, en particulier, du monde musulman et ses nuées de nuances, lesquelles exigent une compréhension nettement plus fine que celle que la CIA inculque à ses agents les plus doués.

    Premier résultat de l’exécution, sommaire pour le moins ?

    Pas mal d’alliés des USA, alliés par défaut bien souvent, ont condamné le geste. Les associations nationales et internationales des droits de l’homme dont c'est le boulot, évidemment, mais aussi jusque dans les rangs des républicains eux-mêmes. C’est dire.

    Alors ? Exécution fallait-il ou pas ?

     

    TRIBUNAL DE L’ HISTOIRE

    Tout d’abord, nous ne jugeons nullement. Les criminels tués à leur tour : ils n’avaient qu’à ne pas commencer. Si le monde n'est pas axcessivement plus propre aujourd'hui, disons que c'est, déja, un de moins. Même si nul ne saurait se réjouir de la mort de son semblable sans nier et sa propre vie et la Vie en général.

    Et puis les lois sont les lois. Et, en Irak ou ailleurs, l’obéissance leur est due.

    Aux lois scélérates aussi ?

    Ben oui, faute de mieux mais la Justice peut être appelée à la rescousse. Ne dit-on pas qu’elle ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ?

    Ce qui signifie que si Saddam était un dictateur sanguinaire, la Justice avec un petit ''J'', à défaut d'un très grand, était de rigueur. Et pas la condamnation et l’exécution hâtives.

    Et puis, dites, en connaît-on beaucoup des dictateurs qui n’ont pas de sang sur les mains ?

    Pire : connaît-on même des présidents de républiques diverses qui n’en ont pas , eux aussi ?

    Peut-être pas autant, et encore, mais à partir de combien d’hectolitres de sang répandus commence t-on à être sanguinaire ? Et dictateur ?

    D’autant que le progrès aidant toujours plus les services chargés des basses œuvres des puissants, les moyens de faire disparaître les gêneurs, sont d’une diversité réjouissante. Il n’est plus nécessaire de répandre le sang pour occire.

    Alors, sérieusement, quel représentant de quelle démocratie peut se présenter vierge au Tribunal de l’Histoire ?

    ET PINOCHET ?

    Exécution donc mais pourquoi un seul procès et pas la demi douzaine que la justice locale était en droit de lui faire ? Elle avait tous les éléments pour cela non ?

    Pourquoi n’avoir pas fonctionné comme toute démocratie que les actuelles autorités, irakiennes et autres, disent représenter ? Pourquoi n'avoir pas carrément crevé l’abcès ? Et tout mis sur la place publique ? En permettant, au passage, à la défense de se faire entendre ? Et aux témoins à décharge de déposer ?

    Pourquoi ?

    Parce qu’au cours de toutes les affaires qu’il aurait fallu déballer, Saddam aurait pu, lui, déballer autant de précisions, très compromettantes pour ses amis intimes d’hier ?

    Parce que, et c’est un secret de Polichinelle, Etats-Unis, Royaume Uni, Allemagne, France, Italie, Espagne, bref, tout le monde a marché, main dans la main et surtout main au portefeuille, durant pas loin d’une trentaine d’années, avec celui qu’on présente aujourd’hui comme l’ennemi public numéro UN de la paix dans la région, voire de la planète entière?

    Entendons nous bien. Saddam n’est, évidemment, pas une victime mais un abominable bourreau.

    Mais dans un monde de truands, il n’a pas su prendre la mesure de ses souriants protecteurs.

    Il n’était qu’un dictateur, bien sanguinaire certes, mais pas un politique.

    Sinon il aurait compris que ses amis occidentaux d’alors, ne le considéraient que comme un pion dont ils se sont servi sur l’échiquier moyen oriental.

    Ils l’ont poussé à entrer en guerre avec l’Iran, comme un laïque destiné à contenir la poussée islamiste. Puis l’ont poussé un peu plus fort à envahir le Koweit, ce qui donnait, aux coalisés de circonstance, un motif pour lui faire sentir qui étaient les vrais maîtres.

    A qui devait revenir, au passage et de droit divin, le pétrole du pays…Et le contrôle de cette partie du monde où les Russkofs, qui se voient très bien en maîtres du monde (1), reprennent pied et du poil de la bête...

    Pas joli joli tout ça.

    Mais dites voir, au fait, puisque les USA ont vertueusement contribué à faire disparaître un dictateur, pourquoi n’ont-ils pas fait de même avec le général Pinochet ?

    Parce que dictateur pour dictateur, quelle différence y avait-il, à l’aune tout du moins du nombre d’assassinés et des moyens employés, entre les deux bouchers?

    D’autant que les analogies abondent.

    Le sud américain défendait, en priorité, le cuivre chilien, propriété privée des américains, tandis que l’irakien, lui, régnait sur un pétrole que les sociétés UIS lorgnaient avec convoitise..déja pour faire comprendre aux Saoudiens qu'ils n'étaient plus maîtres du monde...(1).

    Que de grands sentiments là-dedans…

    LE PREMIER GENOCIDE MODERNE

    Quant aux malheureux irakiens qui ont été tués sous le règne du dictateur et par ses sbires, comptent-ils plus ou moins que les 30.000 Chiliens, eux également, torturés et supprimés par leurs…dirigeants eux-mêmes?

    Entendre les représentants d’un pays démocratique comme les Etats-Unis condamner des assassinats d’Etat et un génocide, est tristement comique.

    Le premier génocide moderne de notre Histoire, c’est bien, tout de même, les Américains qui l’ont perpétré en volant, violant, assassinant les Indiens…et en continuant à leur faire subir, comme aux Noirs, les avanies du racisme US qui n’a rien à envier aux multiples autres discriminations dont souffre le monde.

    Alors l’exécution, en catimini et à la va-vite, d’un dictateur, par un régime maître du monde (1), qui a été et sera encore longtemps, lui aussi, plus ou moins dictatorial et sanguinaire, (en plus moderne il est vrai), apparaît comme une manière de faire digne de l’Antique, où la violence l’emportait sur la loi.

    On différencie, aujourd’hui, les états de droit d'avec les états de fait, ou de force.

    Les seconds commandent, imposent et tuent, les premiers n’agissent qu’en respectant les droits de l’Homme.

    En déclarations, en promesses, en tous cas.

    Hélas, on voit bien que selon les circonstances, en cas de besoin, par pure nécessité, seulement pour se défendre, pur de sérieuses raisons d'état, obscures généralement,…la force prime toujours le droit.

    Formule célèbre, très en cours il y a 60/70 ans, de l’autre côté du Rhin.

    A quoi nos franchouillards de dirigeants de l’époque répondirent, superbement, et avant de se retrouver en caleçon d’ailleurs en 40 :’’Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts…’’.

    Tous les mêmes…

    Chassez le naturel il revient au galop.

    Quant à la solution démocratique et ultime espérée de cet effarant imbroglio, elle ne risque pas de se manifester très rapidement. Compte tenu, comme nous le disions au début, de la connaissance plus que limitée des américains dans les affaires  de politique internationale en général et du monde arabes en particulier...

    Exécuter de cette manière un président sunnite, que la grande majorité des musulmans du monde considèrent, quand même, comme un des leurs, et ce face à un inquiétant pays chiite qui ne demande qu’à en découdre et à prendre le leadership de la région, tout cela nous promet des lendemains riches en infos. Et une bonne et heureuse année qui tiendra ses promesses...

    (1) et (1) et (1) Décidément! Ils veulent tous l'être....