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Société - Page 2

  • Star Wars: la solution?

    Certains d’entre nous nous ont fait remarquer – si si la com interne existe bien chez nous – que nous avions eu tort de qualifier les adorateurs de Star Wars de moutons schizophrènes.
    Bon.
    D’abord, nous n’avons pas employé de tels termes.
    Trop compliqués déjà.
    Et puis quelque peu insultants.
    Mais, il est vrai que notre commentaire demande quelques explications.
    Quid des schizophrènes ?
    Ceux qui se constituent un monde bien à eux avec leurs propres valeurs et qui ne veulent pas en sortir ?
    Dites. Le monde extérieur est-il si tendre que, quelque part, les plus faibles n’auraient pas le droit d’user de ce moyen pour s’en protéger ?
    Et, quelque part, n’avons-nous pas tous, à des degrés divers, des tendances à utiliser toutes sortes de protections, des plus voyantes aux plus subtiles, afin de nous protéger aussi ?
    Ne serait-ce qu’en accédant à des activités qui nous extraient du contexte social bâti sur des rapports de forces et non de compréhension mutuelle ?
    Le jardinier du dimanche et le bricoleur du samedi après-midi n’usent-ils pas de ce moyen-là ?
    Et le collectionneur de timbre ou de boîtes de camembert, voire, de zéros sur son compte en banque…
    -Quoi ? Même les PDG… ?
    -Bon, bon, il y a des limites. Il faut savoir s’appliquer à soi les règles morales, ou de vie en société plus simplement, que l’on applique aux autres, c’est vrai.
    Mais au quotidien, face aux tensions, aux agressions, aux blessures permanentes, n’avons-nous pas tous recours à des médications diverses et personnalisées ?
    Il est bien connu que nombre de dérèglements alimentaires, par exemple, ont leur origine dans une tentative d’auto-médication aléatoire.
    La boulimie vous connaissez ?
    Mais le grignotage anti-stress, la fringale de chocolat et le plateau-repas devant la télé, aussi non ?
    Et les petites douceurs, les coupe-faim les bons petits plats et les pti’déj café au lait croissants beurrés ?
    Ne sont-ce pas là nos petites drogues à nous, convenables, dont on se moque, mais bien utiles, - tout comme les drogues bien vraies et bien méchantes eh oui -, pour s’évader 10% du temps, afin de tenir les 90% restants ?
    Et le recours à la ‘’réalité’’ virtuelle ne fait-elle pas partie de ces drogues-là ?
    Toutes ces vies, en histoires et en images, auxquelles les réalisateurs nous invitent à nous identifier, Star Wars comprises, ne sont-elles pas des moyens d’échapper à la grisaille quotidienne dont beaucoup, à des degrés divers, tentent de sortir ?
    Et à exister au travers des autres qu’on admire par impossibilité d’être à leur place ?
    Alors ?
    Films, 1° division, drogues dures, alcool, tabac, fric, bonnes femmes – et bonshommes – bagnoles, télé, fringues, maisons, Club Med, feuilletons, Star’Ac et Bachelor, même combat ?
    Certes, il y a autant de variantes et de degrés que d’individus, mais le fond du problème n’est-il pas toujours le même ?
    Heureux ceux qui peuvent dire qu’ils affrontent toutes les réalités sans faiblir, sans tenter de les éviter, sans avoir sous le coude, un moyen commode pour éviter le choc, voire l’amortir, ou en tous cas l’ignorer, au moins un temps.
    Il en existe, tout de même, de ces individus capables de tenir bon sans faiblir.
    Mais ils ont une place très spéciale dans l’échelle humaine.
    On les appelle, puérilement mais de façon très vraie, les méchants et en termes plus animaux, des prédateurs.
    Les vrais. Ceux qui mangent la réalité des autres. Qui se servent de leurs semblables pour se fabriquer leur réalité à eux.
    Qui possèdent tout et en veulent toujours plus.
    Il est vrai qu’on pourrait les classer parmi ceux qui usent, aussi, d’un super moyen pour calmer leurs craintes de l’avenir, mais dès lors que ce sont tous leurs semblables qui paient leur thérapie, on n’est plus d’accord.
    Solution ?
    Tenir debout tout seul, sans artifice n’est pas donné à tout le monde.
    Faut essayer.
    Et, aussi, penser à aider les autres à le faire.
    Au fait, pour en revenir à notre Star Wars, on ajoutera que cette série est simplement une bonne recette, bien touillée et mise en œuvre mais pas un travail d’un génie qui découvre qu’il a pondu un miracle…et que quelque part, il est, lui, un peu miraculeux.
    On le rappelle, Lucas est un gros futé : il a inventé une vraie secte, une quasi-religion où l’on retrouve la foi en la Science qui résoudra tous les problèmes, la recherche confuse et brouillonne d’un Dieu encore plus bizarroïde (la force, le côté obscur…), la croyance dans une race d’humains qui ira en s’améliorant (darwinisme social ?), ou en se dégradant, et la certitude dans la victoire finale du Bien sur le Mal, genre Debeuliou.
    Sauf que, cette victoire-là n’étant toujours pas assurée, la porte reste ouverte, malgré les dénégations de George, à une suite au prochain, numéro…
    Une bonne recette, ça rapporte toujours.
    Malin on vous dit…
    Ah, une chose encore pour résumer : depuis Molière, voire Esope, et probablement bien avant, les raconteurs d’histoires ont fait rêver l’Humanité.
    Père Noël et Maître Yoda même combat.
    Dès lors, vu le bilan de l’Humanité aujourd’hui, se nourrir d’illusions comme solution, même partielle, à nos problèmes quotidiens, est-il la bonne manière les résoudre vraiment ?
    C’est votre prochain sujet de philo au baccalauréat.
    Enfin, on voudrait bien.

  • Web danger!

    Attention à l’Internet ?
    Ben on vous l’avait dit hier ou avant-hier non ?
    Les cochons, ça ne grouille pas que dans les élevages bretons.
    Et les salopards, pas seulement dans les livres d’histoire ancienne.
    Voilà donc que, après vingt ans de Web, on s’avise seulement que la toile c’est dangereux pour les enfants.
    Prétexte annoncé à une plus grande rigueur de la loi pour empêcher les internautes de faire ce qu’ils veulent ?
    Peut-être bien.
    En attendant, si on peut saluer au passage la bonne idée du gendarme qui a mis eu point un logiciel de sauvegarde de nos mouflets, nous, on en propose un beaucoup meilleur, et pas du tout difficile à mettre en place.
    Vous le connaissez d’ailleurs.
    Il s’appelle P.A.R.E.N.T.S !
    Eh oui !
    Pour accéder au Net, il leur faut, et il leur suffit, de mettre en place un code du genre PATOUCHE ou S9G »+§& pour être tranquilles.
    Ou alors, de mettre l’ordinateur dans la salle de séjour puisque nos gamins ne font pas seuls ce qu’ils n’oseraient pas faire en famille. Suivez notre fine allusion...
    Ou aussi de faire participer la famille aux réjouissances webziennes. Après tout, ça incite à la communication familiale non ?
    Ou encore de demander simplement à papa ou maman si on peut ou si on ne peut pas.
    Il y a plein de truc comme ça non ?
    Gratis en plus !
    Quoi ce n’est pas possible ? Quoi, ça gêne les enfants ?
    Parce que ça ne les gêne pas d’aller sur les sites pornos ? Parce ce que vous imaginez qu’ils ne sont pas attirés par ces machins-là ? Parce que les parents n’ont pas le temps ? Parce que au nom de la liberté, de l’égalité bref…on ne veut pas les brimer nos chères têtes brunes ou rousses ?
    Bon !
    Ecoutez. On n’a pas que ça à faire.
    Vous faites comme vous voulez.
    Après tout, c’est les vôtres hein ?

  • L'Art: Seguin ou Venise?

    François Pinault a donc décidé de préférer Venise à l’île Seguin, temple éternel du savoir-faire automobile français, par la grâce de l’exemplaire Régie Nationale des Usines Renault.
    Eternel…
    Savoir-faire…
    Exemplaire…
    Bon, là n’est pas notre débat.
    Notre vertueux et généreux mécène a donc choisi d’aller ailleurs, éduquer le petit peuple par sa munificence bien connue et son goût très sûr en matière esthétique et humaine donc.
    Voire…
    Car si l’on veut faire le bonheur du petit peuple déjà cité, pourquoi ne pas consacrer les sommes spectaculaires, - dévolues par la mécène à la glorification des artistes et de l’Art en général -, à quelque chose de plus simple, et de plus efficace selon nous : l’augmentation des salaires des prolos à casquette par exemple ?
    Certes, tenter d’élever le niveau moyen de l’intellect du syndiqué de base est une œuvre sacrée – et difficile estime mon chef -, mais lui permettre de manger mieux et de s’acheter de temps à autres du cassoulet sans glutamate, tout Gershwin pour 10 euros et de pompes pas en plastique véritable pour sa femme, ne serait-ce pas plus…excusez du terme, humain ?
    Car, dans ce bel effort d’éducation des masses laborieuses, on distingue, aussi, une petite envie d’autopromotion et du mécène et des marques qu’il représente non ?
    Et vis-à-vis de l’Histoire, mazette quelle réputation ! Et de ses copains de la Haute donc ?
    Oui mais l’Art, là-dedans, direz-vous, qu’en faits-vous ?
    Avec un A majusculissime bien entendu.
    Eh bien, chère mèdème, pourquoi ne pas permettre aux prolos en question d’aller à l’école plus longtemps et pour moins cher, afin de se former à l’Art en question avec des profs moins chargés ou plus bosseurs, avec ses propres goûts et ses propres moyens qui seraient, pourquoi pas, plus confortables ?
    Oui mais les grands musées et tout le truc ?
    Ecoutez, sans aller jusqu’à affirmer que l’art est morbide, comme on le couinait et grafitait en 68, - jugement un peu sommaire mais sur lequel nous pourrions débattre quand et si vous le désirez -, nous préfèrerons vous citer quelqu’un qu’il est impossible de taxer d’inculte et de partial de ce côté-ci de l’esthétique.
    Picasso, vous connaissez ?
    On lui a demandé un jour ce qu’il pensait, lui, des valeurs artistiques et/ou humaines, et des grands choix à faire quand il est important de les faire ?
    Vous savez ce qu’il a répondu ?
    ‘’Si j’avais chez moi un Rembrandt, a-t-il dit, et que ma maison brûle et que j’aie à choisir entre sauver le tableau ou sauver mon chat, je sauverais mon chat.’’
    Commentaire ?
    Qu’il n’aimait pas Rembrandt ?
    On n’en jurerait pas.
    Mais nous aussi ici, même si on trouve que Rembrandt c’est très chouette, on préfère les chats. (1)
    Et nous pensons, également, qu’à tout prendre, s’il faut faire de vrais choix, mieux vaut dépenser des tonnes de fric à faire vivre les vivants plutôt que les morts.

    (1)Même si moi, celui qui tient la plume, je préfère les chiens.

  • Baiser volé.

    La jeune femme qui avait posé pour la fameux portrait de Doisneau vient de vendre la photo que l’auteur lui avait envoyé en signe de reconnaissance. Un bon prix : dans les un million et demi de francs environ.
    Largement mérité. Surtout après un demi-siècle d’attente.
    Car il faut qu’on vous dise.
    Cette photo, tout le monde l’a déjà écrit mais on explique, était ‘’montée’’.
    En clair : le photographe demande à deux acteurs de mimer la scène et hop, il immortalise. Il fait et refait jusqu’à ce que le cliché soit bon.
    On ne va pas chinoiser. Il a eu une très bonne idée. Il a pensé son truc et il l’a mis en oeuvre.
    Bon bon…il n’a pas écrit dans la légende que c’était un peu fabriqué. D’autant que le style, - et l’envie des admirateurs du chef d’oeuvre que ce soit vraiment vrai -, font que l’ambiance, le résultat obtenu, enfin bref, tout va bien, le monde est content et le photographe surtout.
    Ben parce qu’il a la gloire, normal, mais, en plus, il palpe.
    Ben oui quoi ?
    Vous croyez qu’il en a fait cadeau à tous ceux qui l’ont reproduite cette photo ?
    Certes, certes, il a ‘’payé’’ les amoureux en leur envoyant un tirage. Pour deux bien sûr. En effet, pourquoi gaspiller d’autant qu’à l’époque ‘’on’’ ne se séparait pas aussi prestement qu’aujourd’hui. On se mariait pour la vie.
    Donc, une pour les deux et ça va comme ça.
    Bref. La photo rapportant pas mal, on le suppose, n’a jamais donné lieu à, sinon quelques droits d’auteur voire à l’image tout de même, du moins à.. .disons quelque chose, ou quelques choses, un petit peu quoi.
    Ben non !
    Rien du tout.
    Alors que les artistes, quel que soit leur statut, ont droit à rétribution.
    C’est quand même eux qui ont bossé. C’est quand même LEUR image qui sert à faire du commerce et à rapporter des fafiots non ?
    Ca rappelle d’ailleurs l’histoire du film ‘’Etre et avoir’’. Si l’instit et les enfants ont touché des bricoles pour leurs prestations, ils n’ont jamais bénéficié des coquettes sommes qu’a rapporté le film. Bien réalisé d’ailleurs mais les acteurs y étaient, tout de même, AUSSI, pour quelque chose.
    Oh bien sûr, la loi, la justice, tout ça, ont tranché.
    Mais nous ça nous gêne bougrement.
    Rendez à César vous connaissez non ?
    Derrière ces oeuvres d’art, il y a tout de même quelques notions d’ordre moral qui passent non, et qui font une partie du succès ?
    A l"époque, le baiser en question a-t-il été le seul à avoir été volé?
    Et l’avoir dans tout cela ?
    Qui l’a palpé ?
    Pas joli joli tout ça.
    C’est évident: on ne va pas payer tous les ouvriers de l’usine qui ont figuré dans un reportage sur les activités industrielles de la région mosellane, ni les Mongols ou les Papous qu’on voit dans les documentaires de notre écologiste bulot explorateur.
    Mais pour les amoureux et les élèves cités plus haut, c’était eux, tout de même, les acteurs centraux. Ils n’ont pas été filmés en foule, mais bien en tant que personnages uniques et indispensable, vitaux, de l’œuvre photographiée ou filmée.
    Alors ?
    Oh rien.
    On croyait seulement que les artistes c’était, avant tout, des gens de cœur, d’esprit, de sensibilité, des gens qui savaient avoir des gestes, LE geste, et pas seulement des caisses enregistreuses.
    Eh oui.
    Le monde n’est pas si fou allez.
    Enfin pas tout le monde.

  • Un monde fou, fou, fou!

    Vous vous souvenez peut-être de ce film de Stanley Kramer en 1963 que Télérama, évidemment, nous présenta comme une réussite de GIGANTESQUE film burlesque ?
    En réalité, il ne s’agissait, simplement, que d’une archi-classique pantalonnade américaine de série Z.
    Il est vrai qu’à cette époque-là, elle pouvait tirer quelques rires au petit peuple étasunien, encore un petit peu cultivé.
    Depuis, les réalisateurs hollywoodiens ont revisité nos fines plaisanteries de pétomane, disparu les années 1900. Elles servent désormais, à faire se boyauter les américains du Nord…et le reste du monde selon Bush.
    Ce préambule pour dire simplement que nous avons pour coutume de rendre rendre, simplement, à leurs auteurs, la propriété de ce titre.
    Mais surtout pour décrire ce que sera cette journée mémorable du 27 avril 2005, au début de laquelle nous avons appris pas mal de choses sur l’état mental et physique du nouveau monde selon Bolkestein, Seillères et Bush réunis.
    Ce monde donc, nous paraît, sincèrement, mériter pour toujours plus ces trois qualificatifs : fou, fou, fou !
    La journée nous est apparue historiquement folle.
    Vous ne nous croyez pas ?
    Allez !
    On y va.
    Ce matin, nous avons donc appris, mais cela ne nous a pas étonné plus que cela, qu’une usine alsacienne avait proposé à ses employés d’aller travailler en Roumanie, - où elle se délocalise -, pour…110 euros par mois !
    Vous avez bien lu. Pas 1100 euros, 110 !
    721 francs et 55 centimes pour trente jours !
    Soit, 24 francs et 0512 centimes par jour !
    Le plus délicat, dans l’histoire, c’est que M. Thierry Breton, notre ministre des Finances, interviewé sur France-Info, repoussait dédaigneusement du dos de la main la remarque précautionneusement impertinente du distingué intervieweur, en disant qu’il ne s’agissait là, que d’une simple caricature, n’est-ce pas cher ami, comme en voit rarement ici et là.
    L’ennui est que le distingué collègue n’a pas éructé du tout. Non non!
    Le distingué dialogue a continué sur le mode : merci monsieur le ministre de votre distinguée réponse.
    Laquelle fut suivie, d’ailleurs, par une évidence du même tonneau. Non la privatisation annoncée d’EDF et GDF n’en sera pas une mais uniquement …une ouverture du capital. Nuance.
    On peut croire notre ministre : France Télécom qu’il dirigeait jusqu’à avant-hier, n’a pas été privatisée, non. Son capital s’est simplement ouvert ( la gauche de M. Jospin y est pour quelque chose) jusqu’à en faire ce qu’elle est aujourd’hui, une entreprise privée d’où l’on débarque, petit à petit, tous les ‘’anciens statuts’’ jusqu’à ce qu’ils disparaissent à la retraite.
    De toutes manières, nous a assuré Monsieur Breton, tout est fait pour recréer des emplois là où on a délocalisé sauvagement.
    Exemple, donné la veille sur la même antenne : dans le Nord-Est sinistré, pour compenser la disparition de 8.000 emplois avec un plan Delors, on en a retrouvé depuis…1500 ! Un record !
    Avec,au passage le scandale de l’usine Daewoo qui a palpé les milliards d’aides de l’Etat puis est partie sous d’autres cieux, managée à l’économie par un dirigeant d’une honnêteté tellement immaculée qu’il est coursé par la police coréenne tandis que chez nous, sous le gouvernement de M. Juppé, il a été décoré de la Légion d’Honneur…et qu’il est affilié à notre Sécurité Sociale !
    Un monde pas si fou que cela dites vous ?
    Non, c’est vrai, pas tout le monde.
    Vous voulez une autre fine plaisanterie pour faire rire des Français bien plus heureux qu’ils ne veulent l’avouer ?
    Les trois malheureux journalistes roumains récemment enlevés risquent d’y passer si leur pays ne retire pas ses troupes d’Irak.
    Certes, on espère très fort qu’ils ne vont pas y laisser leur peau. Avant d’être des collègues, ils sont des humains. Point. Et leurs ravisseurs, des assassins.
    Mais on craint, très fort aussi, qu’une fois libérés, on le leur souhaite, ils rentrent bien vite au pays encenser la fameuse entreprise alsacienne qui va permettre aux Roumains ravis, eux, de bosser enfin pour ce mirifique salaire qui va leur permettre de ne pas maigrir trop vite.
    A moins qu’on soit fou de penser ainsi…
    Autre info dans le genre fou fou fou ?
    Ca y est. Boeing arrive et vend ses super hyper 787 au Canada…
    Nos cousins québéquouais nous abindonnent.
    Boeing ne va pas s’en tenir là. Il va en même temps faire condamner Airbus because les subventions interdites par l’OMC.
    Laquelle OMC est bigleuse puisqu’elle ne sait pas (c’est fou ça !) que la maison Boeing, par le biais des commandes militaires, est vachement subventionnée indirectement par le gouvernement US.
    Pour pouvoir bénéficier d’aides camouflées kaki, il faudra donc qu’on déguise les A 380 en bombardiers.
    Qui c’est les fous dans cette pétaudière organisée par les Ricains qui nous ont délivrés en 39-45 et à qui il faudra dire merci jusqu’en l’An 3.945 ?
    Quoi de fou encore ?
    Tiens: Yoplait et Danone sont attaqués par les agriculteurs bio qui couinent que les yaourts que ces deux-là vendent, et qui sont appelés bio, sont tout sauf bio.
    C’est eux les fous. Ils ne savaient pas, les pauvres, que la réglementation sur l’appellation date de 91. Or, le nom a été déposé avant. Surprise !
    En clair, si vous dites un mensonge avant la loi interdisant de le faire, vous pouvez continuer à mentir jusqu’en l’An 50.000 !
    Tout pareil que dans la cour de la maternelle alors ? Tout pareil coco!
    Alors, on continue? On continue!
    Encore une autre ?
    Un auteur interviewé sur France-Info, toujours, vient de pondre un bouquin intitulé ‘’Al Qaïda vaincra !’’.
    Brrrrr !
    Et pourquoi donc monsieur qui nous faites peur ?
    Parce que, dit-il, on alimente en armes et moyens de destruction massifs, la bande de sanglants cinglés qui vouent leurs holocaustes divers et variés à la libération des opprimés.
    C’est là que ça devient carrément fou.
    Nos élites ne voient pas, souligne l’auteur, que les islamistes ratissent large dans les myriades de peuples crevant de faim qui ne trouvent de mains secourables qu’auprès d’eux, les fous de Dieu.
    Le monde occidental les laisse tomber, - c’est vrai mais il laisse tomber tous les petits blancs avec -, alors ils vont là où on leur prend la main. Pour l’armer bien sûr.
    Et là où ça devient carrément dingue c’est que dans la lutte anti-terroriste, ceux qu’on pince sont les seulement lampistes et jamais (par hasard bien sûr) les têtes pensantes, qui décident et financent.
    Pas fous eux!
    Vous savez, ils sont issus de la caste des ‘’armons-nous et partez’’.
    Ils connaissent eux.
    Pire du pire, enfin, on, - nous la France -, signe de juteux contrats d’armement avec des…représentants saoudiens dont les liens avec l’honorable organisation sont connus.
    Et d’autres pays, aussi occidentaux que nous, font de même puisque le 11 septembre 2001 (non, ça c’est un, vrai hasard à ce qu’il paraît), des pakistanais en cheville avec les talibans ont acheté 200 mini-réacteurs nucléaires…
    Décryptage : pendant qu’ « ils », se préparent, nous, on fait du business avec eux ou leurs copains masqués.
    Le business, le fric, faudrait être fou, pour cracher dessus hein ?
    D’autant que c’est ça qui crée des emplois chez nous non ?
    Vous vous rappellerez du 27 avril 2005 ?
    Oui ?
    Eh bien vous aurez drôlement tort.
    Il va y en avoir plein d’autres comme ça.
    La libéralisation de la France, de l’Europe, du monde entier va nous en offrir encore de pas mal.
    Au fait, c’est vrai ce qu’on nous a dit ?
    Qu’il faudrait être fou pour voir un rapport entre tous ces trucs et la Constitution Européenne?