Un de nos deux lecteurs (1) nous a accusé, effrontément d’ailleurs, d’être des anti-américains primaires.
Parce que nous disons, trop souvent, que, pour faire court, les gens de là-bas sont cloîtrés dans leur château fort étoilé en oubliant le reste du monde.
Faux ! Disons-le bien haut : ce n’est que mensonge !
Nous allons vous le prouver.
D’abord, aux Etats-Unis, ils ne sont pas si protectionnistes que cela. Là-bas, c’est tout plein de gens d’autres nationalités : les balayeurs, les porteurs, les portiers, les vigiles, les baby-sitters et autres femmes de ménage en tous genres.
-Mais ce ne sont pas des nationalités ça?
-Oups ! Excusez-nous. On croyait, mais c’est un peu pareil non ? Bon. C’est vrai, il y a beaucoup de Mexic..Urug…bref, des Latinos quoi. Et puis des Vietnamiens, des Chinois, des Arabes, des Noirs d’Afrique (on peut pas détailler il y en a tellement), mais il y a aussi des Européens. Et tous les ans, ils mettent en loterie une carte verte pour 50.000 candidats à la nationalité US.
-Bon bon. Mais n’y revenez pas d’accord ? Le rêve américain existe toujours. D’abord, on n’est pas forcé de rester balayeurs, on peut même devenir chef d’équipe alors !
-Bon ça va ! Où on en étions-nous ? Ah oui. A anti-américanistes primaires. Eh bien, la preuve que nous ne le sommes pas, nous avons découvert qu’il y avait un tas de choses fort utiles aux Etats-Unis.
Ainsi des ‘’mass actions’’. Vous savez cette manie qu’ont les avocats américains de représenter un tas de gens lésés par des grandes compagnies - genre Tobacco ou Chimical Products – et de faire rendre gorge aux trusts en question, en leur tirant des tonnes d’indemnités.
En France, les grands de notre pays, s’indignent de ces manoeuvres procédurières. Au niveau médical déjà.
‘’Les malades sont tombés sur la tête, couinent des médecins. Pour un oui pour un non, ils vous attaquent. Ils cèdent à la manie procédurière américaine !’’
Ben et alors ?
Déjà que les médecins ne sont pas contraints à une obligation de résultat, il ne manquerait plus que, en plus, ils ne puissent pas répondre de leurs erreurs ! Et financièrement, là où ça (leur) fait mal ! Alors que les malades, eux, ‘’ça’’ leur a fait mal ailleurs !
Dites, si vous, vous vous manquez dans votre boulot, c’est lettres recommandées et la porte non ?
Alors pourquoi les médecins ne seraient-ils pas responsables pénalement et financièrement ?
-Bon, peut-être, mais les avocats ne devraient pas faire comme aux Etats-Unis, réunir un tas de clients pour tirer le maximum de bénéfice des procès qu’ils engagent ! Car, en plus, ils se payent uniquement au pourcentage. Une honte !
-Pardon ? Vous rigolez non ? C’est vrai que les avocats français sont contre ce principe de paiement au pourcentage. Mais, entre nous, être payé uniquement si l’on a du résultat offre, tout de même, pas mal de garanties au client non ? Déjà que l’avocat n’engagera une procédure que s’il considère avoir pas mal de chances de l’emporter. Et d’une !
Et de deux, cela l’empêchera de demander des avances à des clients qui n’en ont pas toujours les moyens, puis de se reposer tranquillou et de redemander d’autres avances pour, quelquefois, perdre la partie au grand dam dudit client qui aura non seulement perdu son procès mais également tout son argent. Enfin, cela évitera certaines, disons, ententes entre les parties censées être adverses dans le dos d’un ou deux clients…vous voyez ce qu’on veut dire ?
-Pardon ? Outrage à la profession ?
-Outrage ? Sérieusement, ça n’est jamais arrivé ce genre de trucs ? Et ça n’arrivera jamais plus ? Il n’y a pas de risques ? Comme ça, fini ! Même pas d’insinuations ! Pas de tentation, pas de problème !
Ecoutez : les garagistes sont contraints à une obligation de résultats, la plupart des prestataires de services aussi. Alors pourquoi pas les médecins, les avocats, voire, sait-on jamais, les élus, depuis les maires jusqu’aux ministres suprêmes non ?
La notion de responsabilité implique des dommages auxquels le responsable, - coupable même petitement qu’on le veuille ou non -, doit faire face, pécuniairement parlant. Autrement, où serait la vraie responsabilité ?
Le citoyen de base la connaît bien cette responsabilité. Il est, lui, responsable devant son commerçant, la police, la justice, son assureur, son percepteur, son maire, sa belle-mère bien sûr, voire même ses enfants qu’il doit financer lorsqu’ils n’ont pas de boulot et pas trop envie d’en chercher, ou les gosses, qu’en cas de divorce, la justice donne à sa femme avec obligation de payer…pour ne les voir que quatre jours par mois…
Eh ! Oh ! Y en a pas un peu marre d’être tout seul responsable des ‘’erreurs’’ du reste de la société non ?
-Bon, bon ! Alors ? Et pour ces ‘’mass actions’’ ?
-Ben c’est OK ! Et plutôt deux fois qu’une. Vous voyez qu’on n’est pas si anti-américains que ça!
Tâchez donc de trouver, de voir, ou de revoir le film Erin Brokovitch. Avec Julia Roberts. L'histoire d'une sympathique et émouvante foldingue de vérité qui arrive à faire mrodre la poussière à une grossiume multinationale qui avait empoisonné trois à quatre mille personnes dans le silence le plus complet.
Bohpal, vous connaissez aussi non? Et Tchernobyl? Et l'amiante? Et ce qui nous attend avec les 30, 40, 50, 70.000, on sait plus, produits chimiques différents que la France, Terre de liberté (2) pour les massacreurs de tout poil, nous donne à manger, à respirer, et à cotoyer à tous les instants de notre misérable et pourtant bien honorable existence? Et...tout le reste qu'on ne connaît pas encore mais ça ne saurait tarder?
(1)Deux ou trois nous a-t-on dit.
(2) Mais le reste du monde, empressé d'imiter le si bel exemple français, n'a plus rien à , nous envier bien sûr.
consommateurs
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Mass actions? OK!
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Sécurisé irrationnel
Alors, comme ça, les paiements sur le Net par carte sont désormais sécurisés ?
Bonne nouvelle.
Oui mais pour qui ?
Certes, les micro-trottoirs nous enseignent – unilatéralement comme c’est drôle – que les craintes de problèmes générés par le paiement par carte sont ‘’irrationnelles’’ !
Alors que, - les journalistes s’en rengorgent -, nous, les Français, sommes des gens tout à fait rationnels.
Ou du moins devrions l’être si nous voulons être un tantinet pris au sérieux.
Voire…
Parce que, personnellement, je n’ai pas envie, mais pas envie du tout, de savoir mon numéro de carte saisi, quelque part au fin fond de la jungle du web, par un quidam que je ne connais pas.
Déjà qu’à la Caisse d’Epargne, - où auparavant je connaissais le caissier depuis 20 ans, - désormais, je vois chaque quinzaine, une nouvelle tête, commercialement accusatrice parce que mon compte n’est pas assez volumineux ou que je n’ai pas acheté d’assurance-vie maison, je n’ai pas envie, en plus, de penser que quelque part, il y a toujours quelqu’un qui peut, pour des raisons très dépendantes de ses besoins personnels, vider ma (maigre) cagnotte à moi.
Parce que tous comptes faits, et malgré le verbiage qui nous pousse à payer par carte et par Internet afin d’être enfin des personnes rationnelles, ce que je trouve totalement irrationnel, moi, c’est que au bout du fil, il y aura toujours quelqu’un et pas seulement une machine.
Et que même derrière la machine il y aura encore quelqu’un.
Et que ce quelqu’un là je ne le connais pas.
-C’est tout ?
-Ben oui. Et pour moi c’est beaucoup ! Que voulez-vous, je dois être quelqu’un de très très irrationnel.
Mais au fait, j’y pense : totalement sécurisé n’empêchera pas Big Brother, - en fait lui permettra – de savoir ce que j’achète, quand je l’achète, quels sont mes goûts, mes réserves financières, la longueur et la teneur de mes communications téléphoniques avec la femme de ma vie, ma façon de dépenser, mes besoins en crédits, mes possibilités de paiement, le nom de ma grand’mère, la taille de ma ceinture et de mon col de chemise et la date de ma dernière vidange sans oublier mes problèmes gastriques probablement consécutifs à ma consommation…irrationnelle de beaujolais nouveau. (1)
Déjà qu’avec la carte d’identité, la carte Vitale, et les multiples traces que je laisse de mes paiements dans le système dont le seul et unique but est, justement, de me faire payer et de savoir comment me faire payer encore plus…je commence à en avoir ma claque.
Alors, sécurisé pour qui ce truc ?
Et pour qui roule la fameuse étude savante (comme toutes les études) qui vient me décréter, ex cathedra, que le paiement par carte et les achats en ligne c’était l’avenir ?
L’avenir ?
Comme la Constitution ?
C’est clair comme du jus de chique tout çà.
(1) C’est pas vrai je ne vois que du Vichy Célestins garanti au PVC .
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Simplifions pour être efficaces!
C’est nouveau ça vient de sortir.
On va, dès la fin du mois, pouvoir acheter des machines à laver où ne figureront plus les mentions, lavage doux, lavage à haute ou basse température ou à froid ou à 40° ou tissus délicats, coton, synthétiques, bref, nous disposerons de machines où auront disparu toutes les notions énormément compliquées contre lesquelles, ignares que vous êtes, vous n’étiez pas de taille. Ce qui vous amenait d’ailleurs à subir, de la part de votre chef ou de vos camarades de travail, de grossières et inutiles vexations du genre : ‘’Tiens, à vue de nez il est 17 heures’’, ou encore, ‘’Tiens, comme c’est curieux, ça sent le chien mouillé depuis que tu es entré(e)’’ ou encore, ‘’Ca alors, tu as mangé du crabe à midi oui tu es tombé(e) dans un pot de moutarde ?’’.
Promis ! Tout cela ce sera bientôt fini.
Sur le rutilant tableau de bord de votre machine, vous ne distinguerez plus que les termes, fort compréhensibles par vous désormais, de ‘’Tee-shirt’’ (voire ticheurte), blue-jean (voire bloudjin), chemise, chaussette, tout ça, bien sûr, au singulier pour que ce soit encore moins compliqué à comprendre.
En plus, on gagnera du temps.
Saluons cette innovation d’amélioration de la compréhension de notre civilisation technologique, qui va, d’ailleurs, dans le même sens que celle qui va nous en faire gagner encore plus du temps: les réfrigérateurs qui calculeront ce qu’il reste dedans et où il faudra aller pour acheter moins cher.
Il faut dire que gagner en temps et en simplification, on s’y exerce déjà pas mal.
Et bien avant les SMS.
Déjà avec les calculettes.
Vous n’avez pas idée du temps gagné à se servir d’une calculette pour savoir combien font 2 et 2 !
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on s’en sert de ces calculettes, dès le CP.
Les publicitaires, crânes d’œufs parmi les plus intelligents, nous indiquent d’ailleurs la voie à suivre.
Ils ont fait des progrès depuis Maouss Kosto.
Aujourd’hui, pour induire la notion de qualité dans la tête de ces enfants de consommateurs que nous sommes tous, et nous faire comprendre tout cela à la vitesse de l’éclair, il suffit d’écrire sur les pubs : Ououaih !!!
Simple non ?
Et que de temps gagné !
Et pour nous faire comprendre très vite et de façon plus que subtile qu’un produit va nous rendre plus satisfait, plus heureux, plus dynamique, plus communicatif, plus admirable en un mot, il leur suffit d’écrire sur les affiches le terme WWOUAOUWW !
Voilà !
C’était notre rubrique : plus un peuple se civilise, plus il ajoute de nuances à sa langue.
Afin de mieux de se comprendre.
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Salut les plastifiés!
Tiens, pour changer un peu, ce soir on va causer des petits oublis des journalistes, des rédacteurs, des reporters, des grands bien sûr, et puis même allez pour une fois des tout petits, sans oublier les solennels et somptueux éditorialistes spécialistes en ménages aux quatre coins de l’Hexagone de la communication indépendante.
Sans oublier aussi, les journalistes spécialistes de la consommation qui regardent pas toujours là où il faudrait.(1)
Alors que, pourtant, ils sont spécialisés dans un exercice de grand style, fort utile à leurs contemporains, donc vous et surtout moi, et qui consiste à faire des essais.
Essais de machines à laver, de lecteurs de DVD, de teintures à cheveux et autres produits minceur qui remplissent le portefeuille des fabricants.
L’ennui vient de ce qu’ils en oublient d’en faire des essais. Ce qui me laisse sur ma faim.
Exemple : pourquoi ne pas faire des essais de…stylos. A bille ou feutres. Simple vous savez : tant de mètres d’écriture, ou tant de kilomètres, pourquoi pas ?
Simplicité biblique garantie. Et qui permet d’avoir une idée et de ne pas se faire arnaquer sur la quantité d’encre contenue qui, jusqu’à présent, est totalement impossible à évaluer. A moins de faire les essais soi-même. Et de mobiliser la famille, celles des voisins, voire de toutes celles du quartier.
Et les essais de cartouches d’imprimantes non ?
C’est bien ça aussi. Et facile à faire.
Au lieu des discours alambiqués qui vous sont assénés doctement par les zèbres payés pour vous donner des renseignements téléphonés une fois sur 50, (lorsque ça répond), il serait plus simple de vous dire, telle cartouche vous donnera tant de feuilles A 4 en Arial gras ou en maigre. Point.
Difficile ça ?
Difficile de faire des essais ?
Pourquoi ils ne les font pas ?
J’ai essayé, entre deux lessives, de calculer le CA généré par ces genres de…consommables ( quel bien joli mot ma foi).
Ca frôle le milliard d’euros par an.
Sûr que pour un tel pactole, il urge urgemment de parler de la pluie et du beau temps vu que le chiffre d’affaires en question est surtout un marché d’arnaques non ? Et qui dit gros marché, dit grosses rouspétances si quelqu’un ose…
Autre essai ?
Les piles de ma lampe de poche par exemple. Qui se trouvent être du genre à s’éteindre juste au moment où je manque une marche et où je me ratatine l’orteil à cause de cette vacherie marquée pourtant power superplus. Hmmm ?
Ca aussi c‘est simple. On les mets dans des lampes, on allume…et on attend.
Pas trop fatiguant en plus non ?
Et les essais pour les pneus ?
Oui oui, on sait. Là, ca dépend de la conduite.
Mais on peut faire simple et correct : conduite normale, moyenne, pas par un excité, en ville, sur route et autoroute, comme pour les consommations. Et on donne une note moyenne elle aussi.
Après, vous conduisez comme vous l’entendez.
A l’italienne ou à la suisse, c’est vous qui voyez.
Il y a plein d’essais comme ça qui sont aisément programmables, qui ne coûtent pas des fortunes, et qui seraient drôlement utiles. Parce qu’en plus, pour ne parler que des stylos, vous n’avez pas remarqué que pour tous ceux qui ont des cartouches à vis, donc qui sont censés se recharger, il est systématiquement impossible, à part pour les engins de prix, d’en dégoter de ces recharges. Soit elles ne sont pas arrivées, soit on n’en trouve plus, soit, ‘’Zavéka en-nachter unneufcél’mêm’prix’.
The last but not the least ?
Je vous dis la dernière?
Allez juste pour vous faire plaisir.
Pourquoi nos spécialisés crânes d’œuf ne font-ils pas des essais d’eaux minérales gazeuses naturelles en bouteilles de plastique?
Quoi je déraille ? C’est de l’eau tout simple non ?
Oui mais vous ne savez pas que le vrai problème n’est pas que ces eaux sont 200 fois plus chères que celle du robinet de la cuisine ?
On va vous dire. C’est beaucoup plus rigolo.
Les eaux minérales gazeuses naturelles sont un chouïa acides. Toutes. Avec un ph variant de 6,4 à 6,9.
Alors ?
Eh bien étant acides et fortement minéralisées en plus, elles attaquent un tout petit peu et tout doucettement, le contenant.
Et il se passe, alors, un phénomène qui a un bien joli nom lui aussi: la migration.
De qui ?
Eh bien du PVC qui passe en petites quantités dans l’eau…et que vous avalez en la buvant.
Ce que ça fait ?
Personne ne le sait dans le tréfonds du détail à part quelques olibrius qui ont noté que l’on pouvait retrouver du PVC dans la cervelle, dans les reins voire dans le foie d’animaux et probablement d’humains.
Je ne sais pas ce que ça vous fait à vous de risquer d’être ainsi…plastifiés de l’intérieur mais moi ça m’inquiète sévère.
Le risque est moins grand pour l’eau plate peu minéralisée. Mais on n’a jamais fait d’études vraiment très très poussées. En tous cas, si elles ont été faites, elles l’ont été aux doses ‘’normalement pondérables’’.
Et puis le matériau est agréé par l’Académie de Médecine et le ministère de la Santé. Saluez.
C’est-à-dire avec les doses admissibles.
Ce qui veut tout et rien dire. Admissible dans quels délais ? A quel niveau de tolérance ? Sur quelles quantités ? Mystère et boule de flotte sur la tête pour vous apprendre à pas couiner.
Pourquoi ils font pas des essais de ce genre les journalistes indépendants et spécialisés dans le problèmes de consommation?
C’est une question de Santé Publique ça non ? Avec majuscules!
Certes certes, comme de l’eau en bouteilles de plastique il s’en vend, quelques milliards tous les mois, ça en fait de la plastification en gros et en détail. Côté positif tout de même: ça pourrait, peut-être et pourquoi pas, nous permettre, un jour, de ne plus se préoccuper du vieillissement de nos tissus, vu qu’ils seraient remplacés par du plastique garanti inaltérable.
Soulever un tel lièvre, ne reviendrait pas, on vous l’accorde, à ne soulever qu’une petite tempête dans une simple bouteille d’eau.
Et puis les pubs pour l’eau Machin, Truc et Chose muche, hein …
Et les démentis sévères. Et l’Académie de Médecine (encore elle). Et les débats télévisés. Et les pouvoirs publics et les élus qui rassurent. Et qui disent qu’il n’y a pas le feu à l’eau. Et qui ne se passe rien, dormez bonnes gens, on veille aux frontières. Et ces journalistes qui sèment la panique.
Ah bon ?
Et le jour où un crétin de chercheur va prendre le mors aux dents et donner des preuves inaltérables celles-là, que ce plastique, il aurait peut-être fallu s’en inquiéter il y a dix, vingt ou trente ans plutôt que d’essayer d’étouffer l’affaire et de crier à la fatalité et de refuser de prendre en charge les dégâts parce que ‘’on’’ ne savait pas? Hmmm ?
Celui-là, on lui conseille vivement de regarder sous sa bagnole quatre fois plutôt que deux lorsqu’il devra la faire démarrer.
Bon. On arrête.
Il y en a d’autres comme ça.
Mais c’est pour la prochaine.
Moi j’ai sommeil.
Et j’ai une lessive à étendre.
(1) : Moi qui vous cause, j’ai tenu une rubrique consommation durant 5 années et j’en ai été viré le jour où j’ai refusé à ma patronne, une bonne femme (pardon mesdames il y a les femmes et les bonnes femmes), de faire de la pub déguisée pour les ‘’nouveaux produits’’ qu’il fallait bien entendu ‘’faire connaître aux consommateurs’’. Déjà, le copain de son papa qui était directeur général m’avait enguirlandé le jour où j’avais publié la lettre d’un automobiliste qui dénonçait la malhonnêteté et l’incompétence d’un bourricot de garagiste qui était venu se plaindre alors que son nom n’était même pas cité…à croire que le seul terme de bourricot lui avait permis de se reconnaître.
-
Confiance Darty
Darty vente ses écrans plats.
Et, au passage, ses prix qui, dit-il du moins, le sont tout autant.
Il ne se vante pas, dans le contrat-confiance, des quelques bugs de sa pub pour cause de platitude de de son SAV..
Or donc, il y a deux ans, ne pouvant résister plus longtemps à la si merveilleuse mode des téléphones portables, j’en ai acheté deux.
Ils, ont vécu…deux ans.
Bien qu’étant d’un modèle soi-disant robuste, fiable, durable et tout et tout. Modèle 200 grammes au bas mot, d’ailleurs, ce qui laissait présager une solidité plus certaine que ces poids plume si légers qu’on en oublie qu’on les a en poche.
Confiants dans le fameux contrat-confiance, j’ai demandé à monsieur Darty de les réparer. Quitte à payer bien sûr, la garantie étant forclose depuis un an.
Réponse : ‘’Le modèle ne se fait plus. Les pièces on ne les trouve plus.’’
''Mais, il n'est pas possible d'en demander,de voir, bref, de faire quelque chose? Après tout, ils n'ont que deux ans!''.
Réponse, très fine:
''Oui mais quand vous les avez achetés, ils avaient déjà trois ans. Donc, au bout de cinq ans, vous savez...''
J'ai compris, les téléphones portables ce doit être comme les chiens: une année de leur vie vaut 7 ans de la nôtre.
Donc, mon téléphone portable avait 35 ans.
C'est-à-dire que dans l'espèce humaine, il ne serait pas vieux mais gare, dans un an ou deux...
Fini la belle vie.
Sauf pour les athlètes de haut niveau.
Comme je ne le suis pas, ni mon téléphone portable non plus.
Je me suis fait une raison.
C’était la rubrique on vous vend de la camelote, on vous dit n’importe quoi mais on vous prend vos sous.
Maurice CARON