Le SIDA grimpe. Les séropositifs sont en augmentation.
Pas réjouissant tout çà.
Vaccins. Trithérapies.
Efforts méritoires certes, pour trouver un, des remèdes à la maladie. A l'épidémie.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Donc, recherche et remèdes en tous genres.
Très bien mais, en fin de compte qu'est-ce que c'est?
Du curatif. Ni plus ni moins.
Oh, on conseille bien la prévention: préservatifs, faites gaffe...on va guère plus loin.
Pourquoi?
Cà gêne d'en dire plus?
Ah oui!!! On a compris! Surtout ne pas s'immiscer dans la vie privée?
Allez, mettons les chose à plat.
Il y a pas mal d'années, lorsque la maladie flambait déja, j'ai demandé à une tête d'oeuf de la recherche en la matière, un vrai balèze, si en matière de prévention on pouvait pas faire mieux.
"Que voulez-vous dire, me lança-t-il méfiant?"
"Voilà. Mes copains et moi, en discutant, récemment, on a remarqué qu'on était un vrai groupe à non-risques. En effet, on est tous hétéros, tous mariés, tous fidèles, aucun ne se drogue (en plus on fume pas d'ailleurs), on se méfie des transfusions à tout va, bref, aucun n'a le SIDA et aucun n'a de risques de devenir séropositif si, en plus, on prend toutes les précautions possibles, en cas de situations éventuellement contaminantes. Bref: on dort tranquilles. En plus, on creuse pas LE TROU!"
"Oh là, me répondit-il, mais c'est de la morale çà! Nous on est pas là pour faire la morale aux gens. Cà c'est leur vie privée."
"Mais Monsieur, dis-je (il faut toujours dire Monsieur à un balèze), nous on n'appelle pas çà de la morale! On parle le même langage. Médical. On appelle çà de la médecine préventive."
Maintenant, on appellerait çà le principe de précaution non?
Et alors?
Ben, tout de même, c'est de la vie qu'il s'agit.
Alors quoi?
Revenir aux "valeurs" ancestrales?
Sombrer dans le conservatisme?
Voire la calotinisme?
Ecoutez. Après tout, vous choisissez hein!
Votre santé c'est la vôtre.
La nôtre on s'en charge.
Santé
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SIDA: et la prévention?
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80 ans jusqu'à quand?
76,7 ans d'espérance de vie pour les hommes. 81 ans pour les femmes. Moyenne, aux alentours de 80 ans.
Bien non?
Qui a de quoi être satisfait?
Déja, les personnes âgées en bonne santé qui se disent que l'avenir se présente bien.
Parce que les vieillards malades, les grabataires, ou en phase terminale, eux, hein...
Les jeunes, aussi, qui ont de quoi sourire à la vie mais qui s'en tapent un peu tant qu'il sont encore à 20, 30, 40 voire 50 ans du bout de la route.
Parce qu'au-delà, on commence à la fois à s'inquiéter un peu, et à freiner sur le n'importe quoi en matière de boire, manger et du reste. Eh oui. On commence à distinguer un peu mieux la fin du voyage alors...
Satisfaits encore? Les toubibs. L'exploit démographique est à mettre, tout de même, à leur actif. Bons diagnostics. Bon suivi des patients. Excellent savoir-faire.
Ah! Et puis les laboratoires pharmaceutiques aussi. Ils la tiennent la preuve que leurs efforts portent leurs fruits en matière de moyenne de vie. Sans oublier les bénéfices des entreprises bien sûr. Et le succès, aussi, du lobbying auprès des pouvoirs publics et politiques pour que les profits continuent de croître.
Voilàvoilà.
Tout le monde est content et nous sommes les plus forts.
Encore que.
Un examen complet de la question nous inciterait aussi à nous rappeler que cette moyenne élevée de vie repose sur un fondement, somme toute, artificiel.
Suivez le guide.
Si demain, des troubles sociaux graves surviennent, la chaîne malade-traitement risque de se casser quelque part.
En effet, les bataillons de personnes âgées ne sont maintenus en vie - et c'est bien ainsi - que parce que la moyenne en question repose sur pas mal de béquilles: médicaments, chirurgie experte, prothèses, lunettes, prise en charge, produits de remplacements, dépistage, etc.
Si ces "aides à vivre", ces multiples adjuvants, devaient disparaître, pour des raisons diverses, guerres, crises, troubles politiques ou sociaux, il y aurait de la casse. Et la moyenne dégringolerait vite fait.
Souvenons-nous: il y a quelques années, en URSS-Russie, pour ce genre de raisons, la moyenne de vie a perdu 5 à 10 points en l'espace d'une décennie.
Souvenons-nous aussi. En 1974, la crise du pétrole nous a montré qu'il suffisait que deux ou trois émirs du golfe d'Oman se chopent une grippe, ou se lèvent du pied gauche tous en même temps, pour que le monde entier se mette à grelotter.
Plus un système est compliqué, plus il est fragile et notre système de civilisation est d'un compliqué...
Exemple bebête. Notre monde moderne (saluez) reposant sur l'électrification totale du globe, pour l'énergie et les communications, imaginez un peu les conséquences d'une panne généralisée, disons, pendant quatre à cinq jours. Une semaine même.
Vous voyez le foutoir?
Pas possible?
Nous on ne prend pas les paris.
Ne pas oublier non plus que pour se prémunir contre les aléas de crise, mais aussi de santé, tout coûte de plus en plus cher. Entre le trou de la Sécu et celui de la dette publique, sans oublier le déficit...
En cas de crash, et il y a bien des signes qui montrent que l'on y va tout droit, les premiers à payer vont être les ''improductifs''. Les personnes âgées tout bêtement. On l'a vu avec les dernières mesures: CSG et RDS en hausse. Retraites en baisse. Oui, oui. Une augmentation récente de 2%, c'est vrai. Mais au bout de...3 ans d'augmentation zéro. Perte: 6% du pouvoir d'achat.
Peut-être y-a-t-il là une piste à suivre d'ailleurs? Moins de moyens, signifie moins de soins. Les 15.000 morts de la canicule ont permis d'économiser sur les retraites a élégamment souligné un parlementaire.
Ouh la! Faites gaffe! La moyenne risque de stagner. Voire de baisser. Et le taux de satisfaction dans les sondages...Et les élections possibles...
De quoi plisser le front et froncer les sourcils.
Alors?
Et la fameuse médecine préventive non?
Apprendre aux citoyens à mieux manger, ne pas faire confiance qu'à la médecine et aux médicaments officiels, passer moins de temps devant la télé et plus dans la campagne ou simplement au grand air, supprimer tous les produits chimiques destructeurs, autant dans l'alimentation que dans l'environnement, se passer d'alcool...Là aussi ily a plein de pistes à suivre. Même que çà créerait des emplois pour apprendre - réapprendre - aux gens à vivre normalement.
Utopie?
Ouai.
Mais persister dans l'idée que notre système pourra encore longtemps faire prendre tous les risques aux humains en inventant assez de garde-fous au jour le jour, revient à penser qu'en masquant les voies d'eau au fur et à mesure de leurs apparitions, sauvera le bateau du naufrage.
Tout se paye. Les prises de risques et les abus en premier lieu.
S'imaginer enfin que l'on peut maintenir éternellement un système en apesanteur alors que tout se conjugue pour le faire dégringoler, n'est-ce pas cela l'Utopie?
Pourquoi? La situation est-elle si alarmante?
Lisez les journaux, écoutez lézinfos: dire que le chômage, l'exclusion, le stress permanent au travail, la pression sur les vrais actifs, l'hémorragie croissante d'énergie pour "rentabiliser le capital", ne sont que des histoires ou des excuses pour fainéanter, n'est-ce pas, cela, l'Utopie?
D'un côté, tout est fait pour préserver la santé alors que de l'autre tout est fait pour la bousiller. N'est-ce pas cela l'Utopie? -
Avortement, protection de la vie, etc...
Que n'a-t'on dit, écrit, glosé sur ce que d'aucuns appellent avortement, et d'autres, interruption volontaire de grossesse.
Il y a plus qu'un distinguo sémantique, d'ailleurs. Qui, justement, est très éclairant sur la distance existant entre les choses, les actes.
Avortement: faut pas dire parce que çà emporte la notion de faute. Pas bon.
IVG: neutre, scientifique c'est bien mieux. Pas de culpabilité. Bonne pioche.
Cà, c'est le discours pro-IVG. La loi, science à la rescousse, authentifie le bon choix:avant huit semaines, le...la chose qui dans neuf mois va devenir un citoyen-contribuable, n'est encore qu'une...chose, justement. Au-delà, gare! C'est l'infanticide.
Responsable intellectuellement profond de ce distinguo: le législateur, bien sûr, mais par-dessus son épaule pour le conseiller, le Comité d'Ethique. Voire l'Ethique tout court qui a remplacé la Morale.
Parce que dire morale, de nos jours, çà sent le curé, le conservatisme, la régression-repression, bref, l'Inquisition qui sent le vieux pipi, en plus.
Certes, certes
Et en face?
Eh bien en face, Droit à la Vie, assassinat légal, tout çà, on a la faiblesse de penser que la vie commence au moment de la fécondation.
Bêtement?
Et pourquoi donc?
Tout de même: si dans six mois, un an ou plus, on s'aperçoit que la..chose présente, (ah bon?), certaines caractéristiques qui font partie de la panoplie usuelle du citoyen pensant et non d'une paquet de cellules, les huit semaines risquent de passer à, on sait pas nous, neuf ou dix, peut-être plus.
Ouh là là. Drame. Manifs. Liberté de disposer de son corps. Régression sociale. Boufre.
Il faut dire que le pouvoir politique n'est pas indifférent à ce remue-méninges.
Ainsi, fixer le cap des huit semaines, n'a pas été négatif pour lui. A défaut de mesures financièrement libérantes, et qui permettraient mieux d'assumer bien des choses et en particulier des grossesses et des mouflets, on en prend d'autres, qui ne coûtent guère, et sont de très bons succédanés pour persuader que la liberté totale et sans limites est au bout du chemin et que le Progrès social, justement, est en marche.
On a, un peu, oublié que si l'enfant à naître représente un problème, le supprimer, chose ou pas, équivaut pour un élève en examen, à balancer sa copie au panier parce qu'il ne trouve pas la solution.
Supprimer un problème n'est pas le résoudre.
Ce n'est pas la meilleure manière d'avoir un diplôme et, par ailleurs, de montrer sa capacité à venir àp bout des difficultés, mathématiques ou de la vie.
C'est aussi oublier un peu vite que le pouvoir ayant pour mission de protéger coûte que coûte ses citoyens, manque un poil à sa mission en en supprimant un. A venir c'est vrai, mais tout de même.
Ce qui nous amène au rôle de l'Etat dans la conservation de la vie. Comme celle de cette américaine pour qui son président a réveillé le Congrès en catastrophe afin de voter immediately une loi qui, d'ailleurs, s'est révélée inopérante face à une décision de justice.
On peut tout de même s'étonner qu'un pouvoir qui se fout éperdument de pourrir la vie de ses citoyens et de ceux du monde entier en refusant de polluer moins, prenne autant soin de conserver une vie, en accomplissant ainsi un acte qui convient, semble-t-il, à son électorat calotin. Et encore...les sondages disent le contraire.
D'autant plus dérangeante cette précipitation qu'on aurait simplement pu laisser faire la justice qui pouvait fort bien, elle l'a fait, définir qui avait le droit ou non sur la vie de la malheureuse.
Il est vrai qu'à ce niveau, chez nous en particulier, on tombe dans les plate-bandes du Comité cité plus haut. Qui va y aller de ses valeurs éthiques. Lesquelles, dans certains cas nous paraissent plutôt...étiques. Sans h...
Car, ici comme ailleurs, maintenant comme dans des années, ce Comité va suivre le courant. De la vie, de l'opinion, des ''besoins de la société'', des medias, de la mode, des idées des personnalités qui le composent, alors que la vie, elle, a et aura toujours la même valeur. Les rires et les larmes, l'amour, l'indifférence, l'ignorance, la joie et l'angoisse aussi. Tout ''çà'', sera toujours là. Que dit l'éthique devant cette obstinée et désespérante stabilité?
Autres temps, autres moeurs?
C'est çà qui colle la trouille.
Sous Hitler, le comité d'éthique de l'époque avait ses critères, ses valeurs à lui: vous savez, les cheveux noirs frisés, le nez trop grand, les yeux chassieux, les mains crochues, le teint hulleux, le type levantin, voire rastaqouère. Et puis les autres valeurs aussi, et pas les moindres: le patriotisme, l'espace vital, le reich de mille ans, le salut hitlérien, la seule religion, celle du Fuhrer...Même la science était là: la notion de race et l'utilité des expérimentations sur les untermenschen, les sous-hommes et femmes, vous vous souvenez?
Qui vous dit que les gouvernements, somme toutes, allez disons le, démocratiques, seront encore en vogue dans quelques années ou décennies?
Le Comlté d'Ethique de l'époque à venir sera comment lui? A la mode?
Vous savez, la morale ''d'avant'', fondée sur la Bible, avait tout de même du bon. Hélas, les religions, les nôtres en particulier, l'ont trahie dans tous les sens possibles: tueries, conversions de force, massacres variés, Inquisition bien sûr, croisades, esclavage, et tuti quanti. Pas étonnant que le mot de morale, que les dites religions s'étaient appropriées, ne soit plus coté dans aucune société.
Les principes fondateurs étaient-ils mauvais pour autant?
Pas tuer, pas voler, pas faucher la femme ou le mari du voisin ou de la voisine, fidélité en amour, dans le mariage, pas seulement de désir des biens d'autrui, pas se saouler la figure, élever ses gosses au rythme de leur compréhension mais avec une discipline dont tout le monde, meme les psys, savent que sans elle plus de repère, divagation, délinquance, désastre, c'était si mal que çà à votre avis?
Dites. Avec tout çà, on est loin de l'avortement et de la protection de la vie non?
Ah bon? Parce que c'est pas protéger la vie tout çà? -
Avortement, fin de vie etc...
Que n'a-t'on dit, écrit, glosé sur ce que d'aucuns appellent avortement, et d'autres, interruption volontaire de grossesse.
Il y a plus qu'un distinguo sémantique, d'ailleurs. Qui, justement, est très éclairant sur la distance existant entre les choses, les actes.
Avortement: notion de faute. Pas bon.
IVG: neutre, scientifique. Bonne pioche.
Cà, c'est le discours pro-IVG. La loi, science à la rescoisse, authentifie le bon choix:avant huit semaines, le...la chose qui dans neuf mois va devenir un citoyen, n'est encore qu'une...chose, justement. Au-delà, gare! C'est l'infanticide assuré.
Responsable intellectuellement profond de ce distinguo: le législateur, bien sûr, mais sur son épaule pour le conseiller, le Comité d'Ethique. Voire l'Ethique tout court qui a remplacé la Morale.
Parce dire moral, de nos jours, çà sent le curé, le conservatisme, la régression-repression,
bref, l'Inquisition qui sent le vieux pipi.
Certes, certes
Et en face?
Eh bien en face, Droit à la Vie, assassinat légal, tout çà, on a la faiblesse de penser que la vie commence au moment de la fécondation.
Bêtement? Et pourquoi donc?
Tout de même: si dans six mois, un an ou plus, on s'aperçoit que la..chose présente, tiens donc, certaines caractéristiques qui font partie de la panoplie usuelle du citoyen pensant et non d'une paquet de cellules, les huit semaines risquent de pazsser à, on sait pas nous, neuf ou dix, peut-être plus.
Et puis, le pouvoir politique n'est pas indifférent à ce remue-méninges. A défaut de mesures financièrement libérantes, et qui permettraient mieux d'assumer bien des choses et en particulier des grossesses et des mouflets, on en prend d'autres, qui ne coûtent guère, et sont de très bons succédanés pour persuader que la liberté totale et sans limites est au bout du chemin et que le Progrès
En face,
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Prévention santé
Le réseau Ressources, qui, dans les Hauts de Seine, a pour spécificité d'éduquer à la prévention des problèmes de santé, est menacé de disparaître faute de subventions. Cette spécificité se focalise, en priorité, sur les toxicomanies, les malades en milieux défavorisés, les jeunes dans les cités, les alcooliques, bref, les ''cas'' plus ou moins sociaux.
Certes, le but du réseau est hautement louable. Et la menace qui pèse sur lui, dont FR2 nous a fait part hier soir, n'est qu'une microscopique partie émergée de l'iceberg de l'énorme gaspillage sur lequel se fonde le système français de santé. Que, paraît-il, le monde entier nous envie.
Point commun de la médecine, de cette politique de santé, de la Sécu, de la société tout entière: il faut vaincre le mal, c'est-à-dire la maladie.
Fort bien mais avec quoi? Eh bien, avec le diagnostic, et les traitements soit chirurgicaux soit médicamenteux.
Nous y voilà.
Les médicaments? Cà veut dire le traitement curatif. Donc...après. Une fois le mal déclaré.
Quand j'étais gamin, , il y a une bonne cinquantaine et même soixantaine d'années et plus, en cas de problème de santé, le médecin de famille nous apprenait, à mes parents d'abord qui me l'inculquaient ensuite, les vertus de la diète, du bouillon de poireaux et, avant tout, des fruits, des légumes, des fruits secs, des lentilles et de la tempérance en matière alimentaire. Et il y allait, de temps à autres de l'adage selon lequel: ''On creuse sa tombe avec ses dents''. Au pire, il appelait à l'aide la teinture d'iode et les ventouses. Et même puisait dans la pharmacopée naissante. Mais il s'en méfiait et disait: ''Tu as été fait pour vivre non? Tu crois que ton corps, à toi ne le sait pas?''.
''Prévenir vaut mieux que guérir''. Rigolo: on apprenait çà à l'école. Dans notre cours de morale d'ailleurs.
Dans le corps médical, si l'on s'en souvient il est vrai, on appelle çà la médecine préventive.
Toutes ces choses, d'uns simplicité biblique, nos médecins généralises et spécialistes, mais aussi nos journalistes chroniqueurs médicaux, experts autoproclamés, les découvrent avec ravissement et nous en tartinent des colonnes entières. Ils se mettent à la mode.
Avec modération, il est vrai. Braves mais pas téméraires. En effet, le sacro-saint principe de la médecine curative, diagnostic, médicaments, chirurgie, thérapies diverses, tient toujours le haut du pavé.
Et dire que le pouvoir des trust pharmaceutiques est considérable, est un peu faible.
Et puis, pour pouvoir expliquer aux ignares de lecteurs, le pourquoi et le comment de tous les boboventrous et d'autres parties du corps, qui accablent l'Humanité souffrante et geignante, il faut demander conseil à des médecins. Dont la vertu première, du moins jusqu'à ce jour, n'a pas été de freiner partout la (sur)consommation de médicaments dont le moindre mal serait qu'elle ne creuse que le trou de la sécu sans ravager notre santé par la même occasion.
Car la plus extraordinaire invention de la médecine dite moderne est d'avoir instillé dans l'esprit des hommes la négation des possibilités d'auto-réparation du corps humain et les vertus, maintes fois constatées et reconnues, des médecines...autres: remèdes de ''bonnes femmes'' (donc nuls...)et médecines locales ou douces, dont la seule qualificaftion feraient comprendre au premier crétin venu que ''l'autre'' est dure. Donc, agressive. Donc destructrice. Et de quoi, on vous le demande? De vous, de moi, de l'Humanité en général.
La médecine moderne, la nôtre, se mettrait-elle pourtant à bégayer quelquefois? Un exemple: après avoir clamé à tous vents que le cancer était une affaire quasiment réglée, la médecine officielle consent à reconnaître que ''çà'' augmente. Et de manière inquiétante.
Tiens donc! Y aurait-il besoin de nouvelles subventions pour justifier de nouvelles recherches?
Quant aux médicaments...Science et Vie, il y a quelques mois, faisait le compte, très documenté, de ceux qui n'ont aucune action valable, de ceux dont l'efficacité n'était pas tellement prouvée, mais aussi de ceux qui présentent de réels dangers. Sans oublier de ceux qui font doublon, qui sont trop chers etc.
On n'a pas tellement entendu parler de fermes décisions prenant en compte ce constat dans les nouvelles mesures prises pour tâcher de combler le trou que vous savez.
Si, on en a pris des mesures: ponctionner les malades, ponctionner les mutuelles donc, aussi, ceux qui font leur possible pour ne pas le devenir, ponctionner les retraités (pour les pousser plus vite à la tombe?), moins rembourser dents et lunettes car les vieux qui deviennent de plus en plus vieux, çà va comme çà. En mangeant moins et en voyant moins, il y a de bonnes chances qu'ils maigrissent ou/et se ramassent et passent ainsi plus vite l'arme à gauche. N'a-t-on pas entendu un élu de haut vol, et d'une bien basse délicatesse remarquer ''qu'après tout, les 15.000 morts de la canicule, c'était autant de retraite en moins à payer.''?
Et les 30 à 50.000 produits chimiques qui nous pourrissent la cervelle et les entrailles? On n'a pas beaucoup entendu la Commission Européenne s'insurger contre les pressions du lobbying des industriels inquiets des mesures qui risqueraient de les contraindre à fabriquer moins et plus propre!
Qu'en disent les médecins? Ils manifestent au nom de la médecine préventive ou font-ils grève parce qu'ils veulent voir augmenter leurs honoraires? A part quelques illuminés qui piaillent qu'à ce rythme, nous et les générations à venir, sommes condamnés, il ne se passe rien.
Au fait, et le principe de précaution dont nos oracles ont plein la bouche au point qu'ils risquent l'asphyxie en en parlant même la bouche pleine?
Hommes politiques, corps médical, journalistes: que de guides sûrs pour des personnes sensées - ou censées l'être - qui, lorsqu'elles sont malades ou craignent simplement de le devenir, ont acquis définitivement le réflexe du recours au sauveur, au père, voire au guide suprême. Aux gourous?
Quand on pense au ramdam fait autour de la centaine de ''sectes'' - le terme n'a aucune valeur légale mais il est bien commode pour vendre de l'info - dont on présente les responsables comme, justement, des gourous, on voit le degré de bourrage de crâne que les medias font subir à ceux qui, ô merveille, paient en plus pour être coulés dans le moule de la pensée standardisée et être persuadés qu'ils exercent leur libre-arbitre en ''choisissant'' parmi les représentants d'un...système unique. Les gourous il n'en existe que dans les groupes de dangereux illuminés, mais pas dans les medias, pas en politique, encore moins dans le système de santé n'est-ce pas?
Bof! La médecine préventive là-dedans...
Allez je m'arrête. Cà me rend malade.