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Ah ces principes!

Piqué dans le ''Canard Enchaîné'' qui cite ''Le journal du dimanche'', cette phrase historique prononcée par l'inoubliâââââble Nicolas Hulot, à propos de la Charte de l'environnement:''Si le principe de précaution avait existé il y a trente ans, nous n'aurions probablement (! N.d.l.r) pas connu l'amiante avec toutes ses victimes.''
Na!
Euh...si l'on peut juste dire deux mots?
Bon.
Merci.
Voilà: bien avant que notre pape sans peur et sans reproche - bien que très officiel - de la défense de la Nature, ait ingurgité son premier biberon au lait de soja, existaient déja ce que d'aucuns susurrent depuis 6000 ans au bas mot et dans toutes les langues, du genre, ''Mieux vaut prévenir que guérir'', ou ''Prudence est mère de sureté'', ou encore, ''Dans le doute, abstiens-toi'', voire même, en Anglais ''Wait and see''.
Pire, ou mieux, à l'entrée précaution, mot qui a toujours eu cours dans la langue française, le Larousse nous donne comme définition :PRECAUTION n.f (bas lat.praecautio). Disposition prise par prévoyance pour éviter un mal: apporter toutes les précautions nécessaires à une chose. Circonspection, ménagement, prudence.
Bref, que l'on sache, le principe de précaution et tout le vulgum pecus qui l'a pratiqué et promu, depuis perpète, n'a pas attendu l'ange protecteur de la planète, que le monde entier nous envie, pour savoir ce que parler veut dire.
Mais alors, le Larousse lui-même est-il si fiable que celà?
Il est vrai qu'un peu plus bas le dico nous dit que ''prendre ses précautions, signifie... aller aux cabinets''.
Là, le dictionnaire prend, si l'on ose, un peu ses aises avec les habitudes et usages en cours au sein du vain peuple: il n'en rend pas toujours fidèlement compte en temps réel . En effet, en l'occurence, plutôt que cabinets, mieux vaudrait peut-être dire les toilettes, çà sent un peu mieux le monde civilisé. Aussi anti-naturel et pestilentiel puisse-t-il être.
Mais, bah, si le dictionnaire nous fait ce genre d'écarts de petit calibre, on peut pardonner que côté culture (bio bien sûr) l'ennemi irréductible des produits chimiques - même de ceux de Rhône Poulenc? - découvre, 60 siècles après ce que les bouseux mésopotamiens savaient déja, fouchtra: on bouge pas tant qu'on sait pas ou on va mettre les pieds.
Bien sûr, bien sûr, vont couiner nos détracteurs: le monde d'en bas savait, lui, mais ce sont les politiques qui n'ont pas fait leur boulot. Et qui ont promis à tout va sans bouger d'un pouce. Ou plutôt ont sacrément bougé mais en marche arrière.
Ah bon? Les politiques? Les promesses?
Tiens! Eh ben dites donc! Mais alors?
Mais alors quoi quoi? Des allusions? Qu'est-ce que vous voulez dire?
Nous? Mais rien, rien du tout!. Jamais de la vie! Ce qu'on disait, c'était juste pour parler.

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