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  • Thaïlande, Poutine, Hongrie, Tintin: pas très sain tout çà...

    Quel rapport y a-t-il entre la Thaïlande, Vladimir Poutine, la situation hongroise et Hergé, le père de Tintin ?

    Depuis le temps que vous nous faites l’insigne honneur de nous lire, vous devinez bien qu’il y en a un dans tous les sujets que nous traitons en parallèle. Sujets pas toujours des plus rassurants ni des plus honorables on vous l’accorde.

    Alors ? Quel rapport ?

    On vous le donne en mille Emile, et même plus encore si possible. Et du pas très sain, voire du malsain qui le dispute à la magouille, en passant par, au choix, l’oubli, au mieux, ou la dissimulation, au pire.

    Dans tous les cas, pas sain et saint moins encore.

     Alors cette Thaïlande ?

    Voilà, voilà...Eh bien, comme on s’en doutait un peu depuis, disons peu après la dernière guerre, ce sympathique pays est dirigé par un roi et par soit un gouvernement mis en place de façon relativement démocratique, soit, ce qu’on dit un peu moins, par une plus ou moins militaire dictature.

    Très souvent même, vu qu’en une soixantaine d’années, le pays s’est doté d’une quinzaine de Constitutions, d’une flopée de Premiers Ministres et vécu quelques 20 à 25 coups d’Etat, dont certains d’ailleurs, supportés vaille que vaille, mais plus souvent tolérés, approuvés ou discrètement fomentés voire poussés aux fesses par le roi en fonction lui-même. Comme cette fois-ci semble-t-il bien.

    Curieux, n’est-il pas ?

    Pour animer un peu ce paisible tableau, rappelons que le gouvernement officiel, dans les années 40, s’est permis, au beau milieu de nations acquises aux Alliés, de faire copain avec les Japs.

    Pour fignoler le détail, rappelons aussi que l’on y compte pas moins d’une trentaine de partis politiques dûment enregistrés. Par ailleurs sur le territoire, prospèrent de façon quasi officielle aussi, entre 5 et 10.000 tueurs à gages…

    Enfin, après avoir connu des amours très romantiques avec les Etats-Unis, le pays a généré, ceci explique peut-être cela, une féroce opposition de gauche voire de la gauche extrême…tout en coffrant les khmers rouges à la grande époque du massacre cambodgien, le tristement fameux génocide si bien encensé par notre presse intello de gauche.

    Bref, tout ceci pour dire que dans ce pays où la drogue et la prostitution enfantine, représentent environ 30% du PNB, la corruption, notent les observateurs les plus impartiaux, est monnaie courante.

    Sauf quand…

    Quand se lèvent de plus ou moins hauts dignitaires, généralement galonnés, qui reprennent les commandes, en disant éprouver soit un haut le cœur bien compréhensible à la vue de tant de vilenies, soit voulant peut-être en croquer à leur tour.

    Cela étant, est donc venu le temps du 23 ou 24 ième coup d’état au cri de ‘’A bas la corruption.’’  agrémenté, pour la présentation au public, de promesses genre ‘’Coup d’état sans violence’’, et ‘’Nous passerons le manche aux civils…dès que possible.’’

    L’inquiétude tient, évidemment, dans la durée du possible.

    Mais, vu d’ici, si la corruption devient, désormais, une raison suffisante pour faire un coup d’état, que dire de ceux qui menacent peut-être et par conséquent, les pays européens, dont le nôtre, tous situés, plutôt vers le bas que vers le haut de la graduation du thermomètre de la corruption internationale.

    Des coups d’état en Europe ?

    Le degré de la civilisation d’un pays se mesure-t-il à sa faculté de rejeter vivement la corruption par des coups d’état, violents ou pas, où à accepter, tous partis confondus, une certaine quantité de corruption, comme un mal nécessaire, voire en en partager certains bénéfices ?

    Malsain tout ça ?

    Honteux comme question ?

    Peut-être. Mais excellent thème, à notre avis, à proposer aux prochaines épreuves du baccalauréat.

    L’EMPEREUR : DANS UN FAUTEUIL.

    Là-dessus voilà-t-il pas que l’U.R.S…pardon, la Sainte Russie, eux..excusez, le président Vladimir Poutine, languissant après la couronne impériale slave un  peu ternie, reprend du poil de la bête et, sceptre, pardon, tuyau de gaz en main, acquiert des action d’EADS, histoire de voir comment les Européens fabriquent leurs armes secrètes.

    Vu que c’est bien là la meilleure manière de gagner une éventuelle guerre à l’avance. Pousser la porte et s’asseoir dans un fauteuil du conseil d’administration des usines d’armement ennemies, ne représente-t-il pas la plus moderne, la plus originale et la plus légale manière d’espionner ses adversaires éventuels ?

    Et la plus économique aussi.

    Avec l’argent du gaz, le nouvel empereur de toutes les Russies pourra bientôt se payer des places dans toutes les sociétés de la planète.

    Y compris les américaines ?

    Là, ce n’est pas sûr du tout.

    Encore que…

    Depuis les trente deniers, et même bien avant, tout le monde sait bien  qu’il est faux de dire que l’argent n’a pas d’odeur. Au contraire, il sent si bon, généralement le gaz ou le pétrole, que tout le monde l’apprécie. Le monde de la finance s’entend.

    Moyennant quoi, nous nous acheminons vers une Humanité enfin radieuse, enfin apaisée, où toutes les barrières, toutes les frontières, toutes les oppositions auront disparu, sous l’effet décapant, nettoyant et égalisateur de l’argent roi, qui ne connaît aucune frontière, et à qui personne ne résiste.

    Tous les humains, euh…pardon, tous les riches du monde, se donneront enfin la main. Si ce n’est déjà fait.

    Le communisme en a rêvé. L’Oncle Sam l’a fait.

    Pas très sain tout de même. Et pas saint non plus.

    HONNÊTE COMME UN HONGROIS

    Et, pendant ce temps, les Hongrois, eux aussi, mettent le feu à leur classe politique parce que, tenez-vous bien, elle est corrompue dit le peuple. Du moins une bonne partie, Premier Ministre en tête.

    Comme si c’était nouveau ! Moi qui, eh oui mon petit, j'ai manifesté en 56 pour les ''aider'' -enfin je croyais - à se libérer de la nomenklatura hyper super corrompue de l'époque. J'ai même fait le coup de poing -j'en vois encore 36 chandelles - contre les cocos qui, eux, bossaient pour le petit père des peuples et ses descendants, et qui ont estourbis à l'aise les p'tits jeunes lycéens et étudiants, nous, qui n'avions que nos bonnes têtes et pas de boulons ni de chaînes dans les poches comme en avaient les dockers aux godasses à bout ferrés... Bref...

    Enfin, on les salue quand même, les Hongrois. A leur tour, la corruption les écoeure. Surtout lorsqu’elle vient d’une classe qui dit avoir le cœur bien situé, c’est-à-dire à gauche. Donc une classe, pure et dure, dit-elle, sur les principes, l’honnêteté, la droiture, la compassion, que sais-je encore…

    Cette attitude des Hongrois est réjouissante. Nous avons, chez nous, un certain nombre d’hommes politiques issus de l’immigration venue en droite ligne de ce sympathique pays.

    Ce qui nous permet d’espérer que s’ils ont les mêmes principes, fini la corruption chez nous.

    Certes, nous disent les gazettes, ils auront du boulot. Et dans la catégorie malsain, il y a de quoi faire…

    D’aucuns, il est vrai, estiment que l’aveu du Premier Ministre magyar est tout à son honneur parce qu’il révèle une véritable volonté d’en finir avec les erreurs, volontaires ou non, d’un passé révolu.

    Finement raisonné. A ceci près que pour être vraiment crédible, l’auguste pénitent aurait du faire amende honorable…en public. Tout simplement.

    Comme quoi, même quand ils reconnaissent leurs torts, voire lorsqu’ils s’auto flagellent à en souffrir, il semble difficile sinon impossible à certains hommes politiques d’être honnêtes jusqu’au bout.

    Discrets ? Timides peut-être ?

    Très sain, ou saint, tout ça…?

    ET GERMAINE ALORS ?

    Que vient faire Tintin là-dedans ?

    En fait il s’agit d’Hergé qui va, désormais, avoir son musée où il pourra, définitivement, enraciner son image d’éternel héros, protecteur de l’enfance et courageux représentant des valeurs morales d’une époque à jamais révolue.

    Morale ?

    Voire.

    Nous qui nous intéressons au vaillant journaliste depuis bientôt 50 ans, quasiment depuis Totor de la patrouille des hannetons, jusqu’à l’Alph’Art, et à son papa Georges Rémi, nous avons suivi la carrière de l’un et de l’autre.

    Y compris durant la dernière guerre ?

    Presque.

    En tous cas au travers de ce que les commentaires des livres et gazettes en ont dit, sans subir, bien sûr, de démentis cinglants qui en auraient enlevé toute crédibilité.

    Dans le cursus de Tintin, -et de Milou ne l’oublions pas-, l’on ne relève aucune tache, aucune même allusion, rien qui pourrait laisser planer ne serait-ce qu’une petite ombre sur l’intégrité du petit reporter.

    Il est et demeurera, à tout jamais, celui qui, l’âme pure et noble, représentera l’enfant, le grand adolescent, le jeune homme sans peur et sans reproche.

    Et son père ?

    Ben là, on ne peut en dire autant.

    Non qu’il ait gravement failli, au point d’être devenu la honte de la belgitude, évidemment. Ca se saurait...avec bruit...pour les démentis...

    Néanmoins, les prises de position de Hergé durant la Seconde Guerre Mondiale, à l’égard de l’anti-sémitisme et de son travail, sans sourciller dans un journal qui affichait son idéologie raciste, ont donné lieu à moult commentaires. Et pas des plus flatteurs malgré le certificat de ‘’civisme’’ qui lui fut attribué après la guerre.

    Et, aussi, en, disons, choisissant une partenaire dans des conditions que des moralistes sourcilleux ont qualifié de liaison adultère, laquelle qui se termina, bien entendu, par un divorce au profit de sa secrétaire Fanny devenue, depuis, Mme Rodwell.

    L’excuse du divorce puisque désormais tout divorce doit mathématiquement avoir une ou des excuses??

    Triste comme la mode s’en est installée désormais : on n’aime plus, on se quitte…comme si l’amour c’était prendre et non pas donner. Comme si le mariage n’était qu’une formalité réversible à volonté. On  n'aime plus sa bagnole, on change. On  n'aime plus ses chaussettes, on les jette...Pas pareil? Oui mais on FAIT pareil.

    On est loin de l’engagement pour la vie, de la protection et de la promotion des grandes valeurs, que représentait, entre autres choses, notre petit héros à l’âme pure.

    Nous n’avons pas la prétention de refaire l’Histoire ou de tancer vertement celui qu’on présente quasiment comme le père d’une idole des jeunes avant la lettre. Néanmoins, Tintin au cœur pur, doté d’unpapa qui s’est livré à certains écarts de conduite pour le moins douteux…

    Le vieil adage, ‘’tel père tel fils’’ n’a plus cours…

    Les temps changent.

    Pas sain tout ça…

    Pas saint du tout.

    D’autant que Fanny Vlaminck devenue Fanny Rodwell a épousé un maître dans l’art de préserver, et surtout de faire prospérer, l’héritage.

    Depuis, plus de finition aux esquisses de l’Alph’art, pour ne pas ‘’dénaturer’’ l’esprit du papa de Tintin. Pas non plus de suite éventuelle, et ô combien réclamée, sous forme d’albums, dans le genre des nouvelles aventures - posthumes à E.P Jacobs -, de Blake et mortimer. Rien de nouveau, ou alors qui ne soit contrôlé, évalué, mesuré et vérifié sous couvert du copyright.

    Les droits, certes, et halte aux pirates, mais à ce point...Et au nom d’un Hergé qui se voulait, paraît-il, universel et ouvert aux valeurs fraternelles du partage.

    Les fans de Tintin, ses véritables héritiers, quoi qu’on en dise, et qui se comptent par centaines de millions, ne pèsent rien face à un hyper spécialiste des droits d’auteurs qui, sur la planète entière, contrôle jusqu’à l’usage public de l’image, que dis-je de l’esprit, voire du nom de Tintin que vous pourriez faire, pourquoi pas, le jour où il vous prendrait l’envie d’organiser une sauterie entre amis ayant pour thème les cigares du Pharaon ou les déguisements chinois du Lotus Bleu.

    Verrouillé l’héritage. Bouclé. Définitif et inoxydable.

    Et puis au fait ! Et Germaine, la première et vraie maman de Tintin, qui s’en soucie ? Cherchez des traces dans toutes les œuvres consacrées à son fils. Rien, ou deux lignes fugitives par ci par là.

    Le fiston a oublié sa maman ou c’est celle qui l’a remplacée qui jette un voile pudique sur le passé?

    Discrétion ? Respect de la mémoire d’une malheureuse qui, en perdant l’amour de sa vie a tout perdu ?

    Pas très clair tout ça.

    Pas important direz-vous ?

    Chacun ses valeurs. Certains soirs, Tintin m'attriste. Je préfère relire Spirou. Celui d'avant bien sûr (2).Et pas les albums du ''Petit Spirou'' d'aujourd'hui, devenu cochon que c'en est pitoyable, sous prétexte que ''ça'' fait vendre. Misère de misère. Franquindoit se retourner dans son mausolée...

     
    (1)Pendant qu’avec l’autre ils puisent dans les poches des pauvres.

     (2) Du temps du vrai de vrai, du meilleur: ''QRN sur Bretzelburg''. Lisez le allez...

     

  • Benoît XVI et Islam: bonnet blanc...?(Mis à jour le 20 à 10H)

    Or donc, renouant avec une tradition largement séculaire hélas vaguement effacée mais pas complètement disparue on le voit, Sa Majesté Benoît XVI, représentant, dit-il, Dieu lui-même, vient de se prendre la langue dans son tapis de prière, en accusant, ex cathedra, une religion concurrente, voire ennemie, de violence.

    Pardon, en confondant Islam et islamistes, s’insurgent ces derniers.

    Et les cris d’orfraie et les couinements divers nous arrivent du monde de l’Islam, arguant du fait que cette religion n’est que douceur, bonté et tolérance.

    Nous on veut bien. Mais ça mérite quelque réflexion non ?

     

    Afin de rappeler, tout d’abord, que Son Altesse Sérénissime, pardon, Sa Sainteté, a, elle, oublié que depuis cinq cents et quelques années, la religion dite chrétienne, catholique en particulier, ne s’y est pas trop mal prise en matière de conquête, de punitions, de croisades et de persécutions à l’égard des autres religions et, en particulier, à l’égard des hérétiques, apostats, relaps et autres Cathares qu’il fallait délivrer des emprises sataniques par tous les moyens,  le feu et la torture de préférence.

    Certes, ces pratiques ont quelque peu molli depuis certaines révolutions très laïques.

    Néanmoins, l’on ne saurait oublier, dans les années 42/43 en Europe centrale, les derniers exploits des troupes d'oustachis bons catholiques, qui convertissaient orthodoxes, juifs et musulmans à coup de couteaux à égorger et qui n’hésitaient d’ailleurs pas à exécuter même ceux qui, de trouille, acceptaient d’abjurer leur foi ancienne.

    VINGT KILOS D’ YEUX

    Dans son livre Kaput, Curzio Malaparte raconte, à cet égard, une intéressante histoire.

    Invité par le patron des Oustachis, Ante Pavelic(1), qu’il désirait interviewer, l’auteur le vit ouvrir un grand panier d’osier et lui montrer ce qu’il contenait, tandis que le chef de guerre déclarait : ‘’Voyez le cadeau qui montre combien mes oustachis m’aiment.’’ Dans le panier il y avait une vingtaine de kilos d’yeux que les assassins croates catholiques, souvent dirigés par des prêtres en uniformes, avaient arrachés à leurs ennemis juifs, arabes, ou ‘’simplement’’ serbes orthodoxes.(2)

    Faut-il rappeler, également, que durant les années précédant la guerre de 39, l’Eglise catholique allemande, avec l’accord du cardinal Pacelli, futur pape Pie XII, a vigoureusement poussé à la roue, au sein d’une commission nazie, et au côté d’un pasteur protestant, afin que…les Témoins de Jéhovah (encore eux) soient exterminés.

    Que l’on sache, Son Altesse Sérénissime, ni aucune autre avant lui, n’a estimé bon de présenter ses excuses, et encore moins de demander pardon, à tous ceux dont le sang teinte encore les mains de la hiérarchie catholique ou protestante.

    Alors, se parer de la candeur du vertueux incompris, à l’aide d’une fumeuse citation d’un auteur moyenâgeux, que personne ne connaît, relève de la diplomatie de comptoir.

    Les musulmans et islamistes associés ne s’y sont pas trompés.

    ''Nous sommes des doux, des tendres, des bons, et nous avons été insultés par ceux qui mélangent Islam et islamistes.''.

    La meilleure des défenses étant l’attaque, leur honorable correspondant vaticanesque a préféré couiner ‘’mais l’on ne s’est pas compris’’, voire, mieux encore, que ‘’vous n’y avez rien compris’’, et s’estimer, ainsi, exonéré de toute amende honorable.

    S’il y a incompréhension, voire même insulte n’est-ce pas et selon lui et ses fidèles, c’est la faute aux insultés.

    PAS PLUS BLANC BLEU

    Mais dites voir, et ces derniers et malheureux injustement persécutés ? Sont-ils plus blanc bleu que ceux d’en face ?

    Rien de moins sûr.

    Les massacres, reprenez vos livres d’Histoire, ils en ont aussi sur la conscience. Y compris de nos jours. Demandez un  peu aux Baahis iraniens, persécutés, emprisonnés, torturés par les inquisiteurs persans. Voire aux chrétiens de l'Asie du Sud-Es, encerclés de si tolérants musulmans.

    Oui, ils en ont sur la conscience et du sang sur les mains..

    ‘’Ils’’ ?

    Eh bien tous ceux qui se réclament de l’Islam et de leur ‘’situation d’agressés’’, pour se prévaloir du droit, que dis-je, du devoir, de défendre leur foi…les armes à la main.

    Ceci dit, leur moyen de défense tourne au ridicule, sinon à l'incohérence absolue.

    Il consiste à dire : ‘’Vous dites que nous sommes violents, mais nous ne le sommes pas !’’

    Et pour apporter la preuve de leur prétention, ils...brûlent les églises et tirent déjà des plans sur la comète pour dézinguer le pape !

    Nous ne sommes pas violents mais si vous insistez, on vous brûle, on vous descend, on vous éparpille !

    La preuve par l‘absurde ?

    De nos jours, on n’en est plus à ça près…

    Mais la diplomatie à la Kalachnikov, au Semtex, aux lance-roquettes et à la bombinette atomico-pacifique, mettra pas mal de temps avant de nous convaincre de sa pureté et de sa candeur…

    Résultat ? Un à un ?

    Comme d'hab !

    Il y a, tout de même, une solution.

    Les deux croyances, les deux religions, ont à leur disposition un excellent moyen de convaincre de la sincérité de leurs sentiments et de la pureté de leurs démarches.

    Elles disposent, toutes deux, soit de l’excommunication soit des fatwas.

    Dans les deux cas, elles peuvent clouer au pilori ceux qui se réclament d'elles mais sont coupables de violence, d'extrêmisme, quelle qu’elles soient. Et quels qu'ils soient..

    Bien entendu, il faudrait, ou il aurait fallu, que les catholiques excommunient tous les Irlandais de l’IRA. Ou les terroristes Basques. Entre autres violents.

    Et il faudrait que les bons musulmans, excommunient, eux aussi, à coups de fatwas, tous ceux qui, musulmans mais considérés comme ‘’islamistes‘’(c’est ce qui, paraît-il fait la différence), mettent en œuvre la violence. Y compris à la mode kamikaze.

    Et, pourquoi pas, que les Israéliens fassent de même puisque leur livre saint leur recommande, à eux aussi, de respecter l’étranger…quel qu'il soit

    L'ennui, dans ce saint nettoyage, c'est qu'en excommuniant ou en ''fatwant'', on risque de perdre pas mal de clients. Vu que la violence est plus contagieuse que la douceur.

    Et en perdant des clients, on perd des sous. Tout bêtement.

    Et de l'audience.

    Et du pouvoir.

    Et comme la contagion risque de gagner, on risque, un jour de se trouver à court de fidèles. Et de subsides...

    Ouïe...ouïe...ouïe...!

    Moralité: avant d'entreprendre le grand ménage, il faut mûrement réfléchir.

    C'est pourquoi, avant de voir les choses changer...il....euh... il faut.....euheuheuh...bon ! On va voir...

    Il  y a du pain sur la planche quoi.

    Liberté, religion: que de crimes n'ont-ils pas commis en ton nom....?

     

    (1)A la fin de la guerre, comme pas mal de nazis, (entre 15 et 30.000, une paille ! ) il a pu fuir en Argentine en passant par le Vatican. Et a terminé sa vie dans l’Espagne de Franco, bien au chaud sous la protection du clergé espagnol.

    (2) Les victimes ont plus de mémoire que les coupables. Les récents affrontements serbo croates et le conflit généralisé d’il y a quelques années, ont des racines profondes.

  • 11 septembre, Schumacher: besoin de héros?

    Rien à voir de tels sujets l’un avec l’autre ? (NB: article complété le 12 à 17H)

    Evidemment si, vous devriez bien vous en douter.

    Les deux célébrations, si elles semblent aux antipodes l’une de l’autre, n’en révèlent pas moins la face cachée mais omniprésente d’une dissimulation, d’un mensonge généralisé, constitutifs de notre civilisation.

    Comment et pourquoi ?

    Souvenez-vous.

     

    Préalable nécessaire, même s’il ne sera pas suffisant pour tous les points de vue, pas question, cela va sans dire mais encore mieux en le disant, de minimiser l’horreur irrémédiablement attachée au World Trade Center.

    Ni de trouver quelque atténuation à la culpabilité des tueurs, non pas fous, mais bien conscients et surtout, remarquablement conditionnés par des manipulateurs pas téméraires au point de faire le…boulot eux-mêmes.

    Car l’oubli et les mensonges, de rigueur depuis le jour de l’horreur jusqu’à la commémoration d’aujourd’hui, consistent tout de même à éluder, dans cette histoire, la part de conditionnement religieux, au sens le plus étroit du terme.

    Compte tenu, pourtant, de la certitude affichée, totale, et bien connue, des kamikazes, qui, entre autres récompenses, attendaient avec ferveur le passage de l’attitude 200 directement au septième ciel. Là où, entre autres récompenses de leur chef d'oeuvre, les 70 vierges se morfondaient à les attendre.

    Certitude aussi qu’ils avaient d’accomplir l’œuvre divine consistant à entrer en guerre sacrée autorisée, voire vivement conseillée, par un dieu censé inciter à l’autodestruction des humains que par ailleurs il a, reconnaissent-ils eux-mêmes, créés.

    Incohérent ?

    Comment des soi disants chrétiens pourraient-ils s’étonner d’une telle incohérence, d’une telle fureur stupide et sanguinaire, alors que durant les deux Grandes Guerres mondiales et occidentales, tous les soldats, ‘’nos’’ soldats, priaient également leurs dieux, ‘’nos’’ dieux, de leur donner la victoire en massacrant le plus possible d’ennemis ?

    Les religions dites grandes ne sont pas à une invraisemblance près, à des foules d’incohérences et à quelques millions de morts de plus ou de moins.

    3000 morts d’un côté, 200 millions de l’autre : expliquez moi comment faire la différence et où trouver le Bien et le Mal.

    TUEZ-LES TOUS !

    Et puis dites, ‘’Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens : ‘’ que l’on sache, n’a pas été prononcé par un musulman, ni un mécréant de quelque sorte que ce soit, mais bien, probablement par Simon de Montfort, et plus sûrement par Arnaud Amalric, légat du pape, venu commander et superviser l’écrasement des ‘’infidèles’’.

    Bilan : une cinquantaine de milliers de morts, en 1209, dans la région de Béziers, sans compter tous les autres, dans le cadre de la divine ‘’croisade des Albigeois’’.

    On est toujours les infidèles de quelqu’un non ? (1)

    On oublie de remonter aux sources chez les journalistes. On travaille dans l’instant, c’est vrai. Mais surtout dans le visible et le pas trop dérangeant. L’Histoire officielle quoi...

    On oublie de rappeler quelques saines références, chez tous les grands (quelle taille ?) journaliste, attachés, évidemment, à jouer sur la corde sensible, mais également à gagner quelques pépètes au passage.

    Pensez donc : l’Audimat, l’audience, les tirages…

    Oh certes, il y en a qui y ont été de leur sincérité, aussi.

    Mais le Système, l’américain en particulier, sait mieux que quiconque, et mieux que les meilleurs traficoteurs de magie noire ou blanche, transformer le plomb en or.

    Et faire du fric avec le malheur.

    Témoin la floraison d’objets souvenirs, casquettes, T-shirts, photos du site, jusque aux sulfures, ces jolies boîtes transparentes dans lesquelles tombe la neige quand on les retourne.

    Tout ça sur fond de bannière étoilée évidemment. Il faut bien nourrir la trouille, la psychose, et justifier les demandes de subventions et les augmentations d’impôts. Américains certes, mais que, par la grâce de l’Organisation Mondiale du Commerce, nous finirons bien par payer quelque part, un jour ou l’autre.

    La récup a très vite commencé, d’ailleurs, juste après le 11 septembre

    Un étasunien, grand reporter (quelle tailles?) lui aussi,  y a été de sa balayette à récurer le malheur pour en tirer quelques pages qu’il a bien vendues.

    Notamment, on l’a vu sur la 3 et la 6, en tentant de mettre une identité sur l'image d'un inconnu, photographié en plein vol désespéré et suicidaire, en voulant échapper aux flammes.

    Reportage terrifiant, à faire pleurer Margot, mais pas l’ombre d’une auto-critique.

    Tout juste une ‘’grave interrogation’ d’un rédac chef, du genre ’’On la passe ou on la passe pas? Vu les principes (sous entendu, de haute moralité) qui nous sont propres ?’’.

    Et ‘’Ils’’ la passent. Eh oui : le sacro saint devoir d’information. Mais aussi le tirage qu’est-ce que vous croyez ?

    BESOIN DE HEROS

    Mais l’hypocrisie se cache plus loin encore.

    La totalité des journaux et des télés n’ont pas voulu la passer LA photo. Et même les photos, de malheureux planant leurs dernières et horribles secondes de vie.

    Pourquoi ?

    Parce que les chefs ont décidé de donner des Etats-Unis une image de winners, malgré tout !

    Et de tartiner sur les héros, les policiers certes mais surtout les sapeurs-pompiers, nouveaux GI de temps de paix...et de guerre contre l'Axe du Mal.

    Héros, bien entendu, mais victimes eux aussi ET de la catastrophe, et de l’exploitation qui en est faite.

    Victimes de qui en réalité ? De quelques coupables?

    Silence là-dessus.

    Silence total ou presque sur les impérities meurtrières des services du FBI et de la CIA qui, s’ils s’étaient concertés, auraient pu TOUT éviter. Mais silence surtout, sur la curiosité que constitue le bizarroïde manque de sanction, de qui que ce soit.

    Bizarre, tout de même, dans un pays où chacun est censé prendre ses responsabilités…

    Mais, aussi, silence sur les autres impérities, celles des concepteurs et/ou réalisateurs et/ou, contrôleurs des constructions. Qui roulent toujours Mercedes série M ou R. Les plus confortables parmi les executives bien sûr.

    Erreurs, vices de conception, vices d’entretien surtout, économies de bouts de chandelles.

    Silence dans les rangs.

    Pourtant, tous les enquêteurs de catastrophes, aériennes ou autres, vous diront qu’elles sont le résultat de ‘’petits’’ oublis, de ‘’petites’’ erreurs qui, ajoutés bout à bout finissent par créer, brusquement, LE drame.

    La précision, l’efficacité américaine a une frontière : celle de la rentabilité. Si c'est rentable, ça peut tuer un peu par-ci par-là. Au moins ça rapporte.

    Et l’entassement de dizaines d’hectares de bureau loués des fortunes vaut bien quelques impasses non…?

    Frontière de l’orgueil aussi.

    Quel beau symbole que ces tours, de la force, de la fierté, du dynamisme, de la prédominance US sur le reste du monde. Et puis World Trade, c'est bien commerce, c'est bien fric que cela signifie non? Il faut que le monde sache bien qui le gouverne. Et qu'il s'y mette à son tour. Et qu'il bosse.

    Pour LE boss suprême.

    On est à des années lumière de la vieille Europe bricolées des hameaux et villages aux ruelles impossibles à emprunter autrement qu’à pied. Minables froggies que nous sommes, nous ne serons jamais à la hauteur de l'image du modernisme que tout être humain normalement constitué se doit d’avoir de la CI-VI-LI-SA-TION.

    C’est-à-dire de la supériorité du civilisé sur le sauvage. Et de l’Homme sur la Bête.

    Dites voir...vous avez écouté un  instant le discours de notre guide planétaire?

    ''Nous avons affaire à une attaque directe contre notre mode de vie. Pas question  de laisser détruire LA civilisation!'', a-t-il susurré avec un joli mouvement de menton.

    Incroyable non?

    Le mot est laché.

    LA civilisation, c'est, le mode de vie américain.

    C'est, dans le désordre, les gratte-ciel, les monstres dévoreurs de gasoline, le Big Mac, Hollywood, le Nasdaq, le gendarme US, la réalité virtuelle, Bill Gates, les sitcoms, le nouvel ordre mondial US, les retraités actionnaires de Floride, les élections électroniques, le beaujolpif made in California, l'OMC, le Tour de France à l'américaine et la Bible utilisée comme arme de destruction massive de toute résistance à l'Oncle Sam.

    Bref, LA CI-VI-LI-SA-TION, c'est l'american way oif life, le rêve américain, c'est l'Amérique quoi...!.

    LA QUESTION

    Et de tout cela, les medias évitent très prudemment de parler et moins encore de s'indigner.

    On oublie, TOUT le MONDE oublie. Surtout que cette catastrophe remet, intrinsèquement, en cause, cette civilisation elle-même.

    C’est LA question.

    L’Homme est-il fait pour faire du fric, pour mettre à sac la planète, pour commander à la Nature, pour commander à ses semblables, pour se gaver, pour dominer, pour détruire tous ceux qui n’acceptent pas qu’on les domine ?

    Car là encore, pour 3000 morts du WTC mis en scène, c’est silence complet sur, par exemple, les 3 ou 4.000 déportés de l’île de Diego Garcia. Certes pas tous morts, ou pas encore, mais démolis dans le silence complice et très actif des USA, de la…Reine d’Angleterre, mais aussi de toutes les nations hautement civilisées, dont la nôtre.

    Et les massacrés civils du Viêt-Nam, et les victimes argentines et chiliennes sud-américaines en général, partout où la CIA a posé sa patte sanglante, et les actuels milliers d’Irakiens si merveilleusement libérés de la dictature ?

    Et l’exploitation économique des populations du monde entier au nom de l’égalité démocratique et de l’augmentation du niveau de vie et des stock options…des classes privilégiées ?

    3000 morts dites-vous ?

    Il est même étonnant qu’avec leur terrifiante culpabilité planétaire, les Etats-Unis n’aient pas à déplorer plus de victimes d’attentats vengeurs.

    L’aveuglement de leur ‘’civilisation’’, mais aussi de la nôtre, devient de plus en plus palpable...et totalement shizophrène..

    Elle fabrique les problèmes et s’étonne de se heurter, ensuite, non pas seulement au manque de solutions, mais à sa propre stupidité, à sa méchanceté foncière, constitutive, congénitale.

    Elle fabrique des voitures et elle déplore les accidents.

    Elle fabrique des avions et se lamente lorsqu’ils deviennent des projectiles.

    Elle génère la pauvreté, l’inégalité, elle tue à petit feu, et pleure ensuite de voir se lever des révoltés contre ses crimes.

    Elle fabrique des tours et hurle de les voir s’effondrer.

    Le pire dans tout ça, c’est que la bonne conscience est dans les deux camps.

    La bonne conscience…religieuse en tout premier lieu.

    C’est, d'un côté, ‘’Dieu bénisse l’Amérique’’, dans tous les discours, à tous les repas. Et la guerre Bible en main.

    En face c’est encore plus simple : ‘’Allah est grand’’ et les mécréants n’ont qu’à bien se tenir.

    Le pire du pire, c’est que tout ce pan de la réalité est caché, scellé, interdit d’antenne et de pages magazine par des medias qui, encore et toujours, font, fabriquent, formatent l’opinion.

    L’axe du Bien et celui du Mal, c’est-y pas plus simple comme çelà ?

    HERO DE L’AUTO

    Ah ! Schumacher : on allait l’oublier.

    Qu’est-ce qu’il vient faire celui-là dans une commémoration aussi triste que solennelle ?

    Ben c’est un héro non ?

    Un champion bien propre lui aussi.

    Suivant les normes actuelles et la pensée unique, certainement. Mais avec pas mal d' oublis et de mensonges.

    Et d'incohérences…ou de cohérences bien visibles, pour ceux qui veulent bien regarder...et en parler.

    Un héro de la bagnole c’est beau non ?

    Et puis, par un si beau héro interposé, ne le sommes-nous pas, un petit peu, nous aussi ?

    Et incités, très savamment, à changer souvent de bagnole pour une plus belle, plus grosse, plus rapide ? Pour devenir un petit peu héros à notre tour?

    Et à aller grossir le flot de héros de la bagnole mais aussi coupables et/ou de victimes des accidents de la route ?

    Et de pollueurs volontaires, ou bien obligés puisque d’objet de luxe, la bagnole est devenue un outil de transport et/ou de travail.

    Oubli et mensonges, pour ce héro là aussi qui prend une retraité bien dorée qui se muera en carrière bis qui débouichera, dans une quinzaine d'années, par un play back ou une nouvelle retraitre dorée sur tranches.

    L'étoffe des héros mérite bien d'être portée par de vrais aventuriers du monde moderne.

    Ceux qui nous font  si bien rêver.

    Ah le rêve...!

    Dont nous gavent les medias. Qui nous permettent, qu'ils sont bons, de vivre des demi vies, mais en nous imaginant les centres du monde...

    Ce Schumacher...!

    Déjà LA référence toutes catégories ce n’est pas lui mais Juan Emmanuel FANGIO qui alliait la maestria au volant, à une correction sans faille et à une personnalité d’une dignité et d’une rigueur exceptionnelles.

    Alors que l’autre, est bien connu pour ses embrouilles, ses tricheries, ses violences affichées. Toutes choses de peu d'importance ilm est vrai nous disent les medias, et sur lesquelles il faut absolument passer, pour cause de héros à se révérer.

    C'’est oublier, aussi, un peu vite que si Fangio a été vainqueur toutes marques confondues, le mignon Shoumi, lui, n’a été sacré grand champion que grâce àà une très exceptionnelle et longue période de grande qualité des Ferrari. La preuve : son éclipse de deux ans alors que les bagnoles du groupe buguaient à perdre haleine.

    Les Etats-Unis ont besoin de Héros, la Formule Un aussi. Et le monde des rien du tout n'est-ce pas?

    Précision : les pompiers et leur dévouement, c’est tout de même autre chose…

    Ils ont donné leur vie. Pas très cher payées d'ailleurs.

    Pour eux, de leur vivant, mais guère plus pour leurs familles qui ne seront jamais indemnisées.

    En tous cas pas au prix de vies totalement et définitivement irremplaçables.

    Mais la Civilisation a besoin de dire, et de faire croire, qu’elle est la meilleure qui soit.

    Seulement, comme elle est de moins en moins crédible, elle a besoin de représentants chargés de nous en convaincre.

    Ca marche...!

    Jusqu’à quand?

    L’avenir nous le dira.

     

     

    (1) Comme, excusez de l’instance, les…Témoins de Jéhovah sont les infidèles d’aujourd’hui…par rapport, il est vrai, aux autres ‘’grandes’’(quelle taille…spirituelle ?) religions.

  • Présidentielles, GdF, Arcachon,Marie Stuart: tout va bien...

    Alors ? Nous serions ainsi à quelques encablures seulement des présidentielles ?

    Tiens donc !

    Nous ne nous en serions jamais doutés.

    Nous qui croyions que la course à l’échalote durait…disons toute l’année, tout le quinquennat, tous les mandats, enfin, tout le temps, mais d’autant plus discrètement que le laps de temps à courir était encore lointain…et même fort fort lointain…

    Ben voilà.

    Nous sommes très déçus.

    Retour sur la semaine aussi dingue, voire un peu plus que les précédentes ?

    Mais aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ?

     

    Alonzidonc.

    Voilà-t-y-pas que notre Ministre de l’Intérieur, habitué à faire très fort pour ce qui est de révolutionner le petit monde du parisianisme parisien, vient de faire plus fort encore en s’adjoignant non pas Johnny puisque Johnny, ah que euhh…c’est Johnny, c’est-à-dire…bon, on ne va pas en rajouter, Johnny, lui, en fait assez tout seul, donc pas notre ami aqueux, mais l’évanescent Doc que vous savez.

    Mais si. Vous savez bien, cet élégantissime rappeur sur le déclin qui se refait une santé en ratissant à droite, probablement plus de faveurs sonnantes que de sincère estime dans le 9-3.

    Loin de nous l’idée de critiquer la personnalité ministérielle.

    Après tout, en matière d’armes de destruction massive en guerre politique, tous les moyens peuvent être testés et le sont à l’envi.

    Par contre, faire cohabiter un ministre d’Etat, mainteneur de l’ordre et de la morale publique, et manu policii si nécessaire, avec un destructeur de la police par chanson, disons plutôt bruit, interposé, nous plonge dans des abîmes de réflexion dont seuls les résultats urnatoires nous délivrerons.

    Car penser qu’un zèbre pareil, acharné à avilir, démolir, et la gent féminine et la gent policière, -deux institutions qui, ma foi, ont une utilité qui ne devrait pas échapper au premier crétin venu-, peut représenter le fin du fin an matière de droits de l’Homme en passant par le respect des femmes, relève soit de Mission  Impossible, soit d’une indécence rare.

    Plus indécente encore cette remarque d’un édile en chef marseillais qui, sur un ton peuple, disait qu’il avait répondu au rappeur à la casquette champignon qui lui demandait s’il avait déjà fumé un pétard : ‘’Non parce que j’aurai eu peur que cela me plaise…’’ !

    A tomber du fauteuil non ?

    Parce qu’à une heure où l’on commence seulement à mettre en cause la consommation du haschich, dans la responsabilité des morts par accidents de voiture, se fendre d’une pareille énormité dans le but quasi avoué de gagner quelques suffrages dans les quartiers nord, nous paraît relever de la Haute Cour.

    Incitation à la fumette par un maire, député, président du Conseil général, de droite par-dessus le marché…et pour le compte d’un ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité des personnes et des biens…Affligeant !

    Comme ma mère disait : ‘’De nos jours, ‘’ils’’ n’ont même plus vergogne…’’.

    C’est vrai qu’avoir honte de ses faits, méfaits plutôt, signifie, signifiait à une certaine époque, avoir une conscience en bon  état de marche.

    Alors…

    PATRIOTISME ECONOMIQUE

    D’accord mais GdF là dedans?

    Eh bien GdF c’est, soit on reste bien franco-français en France et on ne pèse rien dans les tractations énergétiques internationales, ce qui signifie qu’on sera aux prises avec des mahousses qui imposeront leur loi…et les augmentations consécutives à prévoir pour le consommateur et ce MA-THE-MA-TI-QUE-MENT, soit on le marie à Suez et le machin  atteint une taille suffisante pour peser lourd lourd, avec en vue, et de toutes manières, des augmentation MA-THE-MA-TI-QUES elles aussi pour le vulgum pecus, vous et moi.

    Dans les deux cas, nous sommes refaits.

    D’autant que le PS qui crie au voleur à coups de 138.000 amendements, n’a pas bougé un cil lorsque les autoroutes ont été totalement privatisées, de gré à gré avec Vinci et consorts. Pourquoi ? On vous le demande…

    Sans parler de Renault Wilworde de triste mémoire. Ohé Lionel !

    Et de toutes les privatisations que notre ex et peut-être éventuel futur, qui en a fait plus que ses prédécesseurs MM. Balladur et Juppé réunis n’en ont réalisées avant lui.

    Alors, que ne ferait-il de ce qui reste, s’il revenait aux affaires… ?

    De toutes manières, quelle que soit la solution adoptée, pensez-vous, très sincèrement, les yeux dans les yeux, que les prix de l’énergie vont rester stables, baisser ?

    D’autant que l’URSS, pardon la Russie, vient, curieusement, opportunément, en un  mot comme il fallait s’y attendre, de signer un pacte économique avec l’Algérie, fournisseur de gaz  de la France.

    Véritable agression à l’égard du reste du monde et de l’Europe en particulier, et destiné à mettre à genoux les européens, mais également tous les mendiants d’énergie à prix d’amis.

    Comme le même pacte existe, désormais, avec l’Iran, il apparaît difficile d’ignorer le désir forcené et refoulé des Russes de retrouver leur première place tant regrettée de première-seconde puissance mondiale, et de passer devant la Chine, candidate elle aussi.

    Tout cela sur un fond patelin d’accord économiques, bien sûr, et de grands sentiments d’amitié.

    La capitalisme américain qui se vantait d’avoir mis out l’Empire du Mal de l’époque, risque, un de ces jours, de se voir infliger le même sort qui lui sera administré avec…les mêmes armes.

    L’élève communiste étudiant le capitalisme, dépassant son maître capitaliste…

    Ce dernier devra-t-il se convertir au communisme pour mettre à terre son ennemi tri centenaire ?

    L’Histoire ne sert pas toujours les mêmes plats ?

    Mais si voyons.

    En tous cas, les mêmes ingrédients sont toujours présents.

    Alors, dans ce gigantesque jeu de massacre, une seule certitude, c’est vous qui allez payer les dégâts.

    Vous et moi évidemment.

    Je viens, d’ailleurs, d’avoir un  signe avant-coureur de ce que l’avenir nous réserve, en recevant le montant de ma taxe d’habitation.

    Il faut dire que j’habite Hyères les Palmiers. Une ville dont le maire a l’ambition, clamée bien haut, d’en faire un petit Nice. En fait, une ville de riches.

    Avec un tas de palmiers à l’appui.

    Dont pas mal crèvent, vu que contrairement à ce que les distingués experts nous disent, ils ne sont en rien des arbres autochtones. Et sujets à des maladies que leur prolifération artificielle rend quasi inéluctables.

    La preuve de l’exotisme du sujet : aucune datte mûre n’a jamais vu le jour sous nos latitudes malgré les canicules les plus extrêmes.

    Certes, importer des palmiers sur la Côte d’Azur a pu satisfaire quelques tribus d’esthètes nantis, désireux d’agrémenter leurs domaines, ainsi que d’astucieux édiles soucieux d’exotiser une région, rendue plus aptes à attirer des touristes fortunés.

    Mais la Nature, ici, n’a jamais eu ce genre de lubies.

    Tout ceci pour dire que cette manie de planter des palmiers partout coûte les yeux de la tête et contribue allègrement à alourdir les taxes dont les Hyérois les moins fortunés pâtissent.

    Dont ma taxe d’habitation qui grimpe, régulièrement depuis 5 ans, de 3 à 7% par an…

    Elégante manière de faire le tri, quasi génocidaire, entre riches qui peuvent payer les taxes et ceux qui ne le peuvent pas et s’en vont ailleurs.

    On vous reparlera bien tôt, d’ailleurs et si on en a le temps, de ce plan à moyen terme de ‘’rendre’’ aux riches ce qui leur appartient, c’est-à-dire la Méditerranée et son soleil et de renvoyer les pauvres là d’où ils n’auraient jamais dû s’en aller, les régions où il fait froid et où il pleut.

    Nous sommes loin de GdF ?

    Vous plaisantez non ?

    Le prix de l’énergie se niche là où vous ne l’imaginez même pas.

    C’est-à-dire partout.

    Jusques et y compris dans les commentaires de notre distingué Jean-Marc Sylvestre, élégant et inspiré journaliste (sic) économique (pas pour nous…) qui a traité rapidement de ce problème ces jours derniers en nous affirmant que de toutes manières et la chose économique étant ce qu’elle est, pas question d’échapper à l’augmentation du prix des combustibles fossiles. On ne plaisante pas avec le Commerce Mondial (Saluez…). Sous peine de disparaître.

    Il a dit ça d’un ton légèrement navré. Sûrement qu’il souffre assez, le malheureux, lorsqu’il fait le plein de sa Jag bleu métal.

    Dommage qu’il ait oublié ses remerciements empressés à l’hôpital qui l’avait guéri d’une sale maladie, il y a deux ans. Il en était émouvant de tresser ainsi, à la radio, une bien belle couronne aux soignants et imploré, un peu, le pardon pour avoir tant vanté la médecine privée à deux vitesses, au détriment du service public

    Avec le temps va, tout s’en va…

    Les regrets aussi…

    ARCACHON MORNES PLATES

    Tiens, en parlant de maladies, quid des souris ?

    Vous savez bien, de celles qui n’en finissent pas de passer l’arme à gauche sous les coups de seringues des furieux acharnés à les guérir des mystérieux agents microbiens (qu’ils disent), qui peuplent les eaux arcachonnaises ?

    Curieux, tout de même, cette petite crise de mort subite de deux malheureux humains dont la disparition soudaine vient, très opportunément, conforter la position tranchante et tranchée des autorités médicales dont la notoriété était un peu trop mise à mal par la grogne des ostréiculteurs.

    Il est vrai qu’on ne peut imaginer un  instant que les hautes autorités en question puissent se tromper et voir leurs compétences mises en doute par de si minables paysans de la mer.

    Un rapport de cause à effet dans cette mort subite?

    On n’ira pas jusque là, évidemment, mais, le fameux principe de précaution invoqué pour interdire toute vente voire toute consommation d’huîtres, pourrait, peut-être aussi s’appliquer en sens inverse non ?

    Compte tenu de la disparition possible des professionnels et de la dégringolade de l’économie locale, peut-être les hautes autorités en place pourraient-elles se grouiller un peu plus afin de définir une fois pour toutes de quel haut mal les souris clabotent.

    Et, en même temps, prendre, ne serait-ce, que des demi-mesures, des aménagements, je ne sais pas moi, mais quelque chose pour éviter une cata plus grande que celle qui n’est pas arrivée depuis le mois de juillet et qui se solde par deux morts mais depuis une petite semaine seulement.

    Facile à dire ?

    Que non. Les Hautes Autorités sont capables de prendre de Hautes Décisions non ? Voire de nous concocter des miracles.

    Elles sont (bien) payées pour non…?

    Ceci étant (1), curieux, une fois encore, ces souris ou plutôt ces mystérieux microbes sans papiers qui s’obstinent à ne pas dévoiler leur identité depuis des années, face, pourtant, à des Hautes Autorités pourtant fort capables puisque portant, justement, le titre de Hautes Autorités ce qui n’est pas rien.

    Cela dit, (2) les plus malheureux, dans cette histoire, sont les ostréiculteurs sans oublier, tout de même, les deux infortunés sexagénaires, doublement frappés, avec leurs familles, de se retrouver en plus au milieu d’une polémique dans laquelle, si ça se trouve, ils n’ont rien à faire.

    Tiens, c’est curieux qu’aucun candidat ne se soit pas encore emparé de cette histoire pour glaner quelques voix indécises.

    Elégante retenue ? Savoir-Vivre ? Prudence ? Savant calcul ?

    On vous laisse choisir…

    LA DIVINE EST DE RETOUR

    Bon.

    Quoi encore ?

    Eh bien la divine Pimprenelle Adjani, c’est comme cela que les histrions la qualifient, interprète Matie Stuart quasiment dans le plus simple appareil.

    Non pas comme pourrait vous faire imaginer la formule, mais, discrètement, en robe de bure, ou quasiment, en cheveux la pauvresse, la mine défaite, bref, tristounette et un peu pas propre sur elle vu que l’hygiène dans les prisons grandes bretonnes et anglicanes, n’était pas scrupuleusement tendre pour la vertueuse catholique qu’elle était.

    Si, si vertueuse, vraiment…

    Sa demi douzaine d’amants successifs et malheureux étaient prêts à le jurer…

    Beau spectacle, à tirer des larmes.

    Et plein de sous. La preuve c’est que la divine nous a confié qu’elle n’aimait pas travailler sous pression et qu’elle préférait par exemple ne rien faire pendant deux ou trois ans puis mettre le paquet un grand coup.

    Fichtre, ça c’est un bon plan !

    Tout va bien donc. Moi, je vais l’essayer.

    Bon !

    Fini tout ça?

    Ah non. J’avais oublié. Le Grand Architecte, non c’est pas ce que vous croyez, on veux parler de Jean Nouvel dont la dernière nouveauté, le musée des Arts premiers, primaires, enfin, le tout dernier des très anciens, inauguré lui il y a deux semaines a causé dans le poste.

    Ce distingué artiste qui a réalisé tout plein de merveilles, a aussi fait quelques HLM pour classes moyennes, quelque part autour de Paris, mais il s’y est si bien  pris que les habitants y pèlent de froid l’hiver et crèvent de chaleureuses syncopes en été.

    Tout le contraire de ce qu’il faudrait, vous vous en doutez.

    Pour un architecte distingué…

    Alors ?

    Eh bien pour rattraper cette méprisable et bien anodine bourde, il a donc causé.

    Et il a dit quelque chose de Beau. De très Beau.

    Il a dit :’’L’architecture est la pétrification  d’un instant de Culture.’’

    Pourquoi vous rigolez?

    Quoi dire après ça ?

    Ben rien, sinon que tout va bien.

    D’autant qu’on va peut-être mais peut-être seulement, vendre une douzaine de chars Leclerc aux Libanais.

    Vu que cette merveille que le monde entier nous envie, on peut le fourguer nulle part ailleurs.

    C’est pas une bonne nouvelle ça ?

    Taratatsoin !

    Tout va bien !

     

    (1) Mirifique formule pour ne rien dire et induire, élégamment, une distinguée, ou presque, transition.

    (2) Idem…