Encore l’Europe ?
Ecoutez, ce n’est pas nous qui l’avons inventée.
Pas nous non plus qui l’avons compliquée.
Encore moins emmenée dans l’impasse du OUI obligatoire et du NON catastrophique sans plan ‘’B’’.
Pourquoi en reparler alors ?
Simplement parce qu’il nous paraît, aujourd’hui, impératif de lever une ambiguïté majeure sur ce que semble être l’Europe et ce qu’elle est réellement.
Souvenons-nous. Enfin ceux qui le veulent bien.
Après la dernière Guerre Mondiale, l’Europe est LA solution que les vainqueurs ont trouvé afin que ‘’plus jamais ça’’ ne se reproduise.
Plus de frontières, la grande fraternité, l’amour quasiment. On ne s’embrassait pas sur la bouche – on laissait ça aux Russes – mais on n’en était pas loin.
On faisait, alors, appel à l’affectif, aux sentiments, à l’émotionnel disons le mot.
Mais au rationnel aussi : plus de frontières, plus de nationalismes, l’Unité, donc plus de guerre, bref, l’amour parfait.
Cette instrumentalisation du désir de tout être de vivre en bonne intelligence avec ses semblables, a connu ses heures de gloire, individuelle et originale il est vrai, avec l’éclosion des ‘’citoyens’’ du monde aujourd’hui disparus.
Autoproclamés certes mais combien sympathiques du genre de Gary Davis, premier de la lignée.
Ces européens, voire…Terriens avant la lettre, furent, évidemment, encensés par les medias qui, de leur côté, savaient fort bien cultiver ce même désir de fraternité de leurs lecteurs sortant d’une tourmente qu’ils voulaient oublier à jamais.
Bien entendu, ces originaux furent, on s’en doute, considérés avec un léger amusement et une certaine moue de commisération par les politiques.
Rendez-vous compte: ‘’S’il fallait, désormais, donner la parole à la base pour construire, où allons-nous mon cher collègue’’?
Néanmoins, l’histoire de l’Europe, démarrée sur de bons sentiments, continua à fonctionner de même, une des plus belles preuves en fut celle de la fameuse main de Mitterrand dans celle d’Helmut Kohl.
Signification de l’image : ami ? Non frères !
En avant pour Cythère.
L’ennui c’est qu’au fil du temps, l’émotionnel a fini par céder la place au rationnel.
Pur et dur.
Comme dans tous les ménages, l’entente amoureuse pâtit souvent des problèmes financiers.
Et la note se présente un jour.
Elle s’appelle aujourd’hui la Constitution.
Si l’idée généreuse de l’Europe, avec tout ce qu’elle traîne de clichés sur l’amour d’autrui et la nécessité de venir en aide aux plus pauvres que nous, perdure, le rationnel s’impose désormais.
Certes, l’on nous bassine encore avec l’indispensable, la vitale égalisation sociale qui va bénéficier à tous. L’amour d’autrui on vous dit.
Le problème est que cet amour qui nous est proposé nous invite à accueillir les plombiers polonais et les balayeuse bulgares comme nos ami(e)s, nos frères et nos soeurs.
Alors qu’ils arrivent en concurrents, en adversaires, voire en ennemis tout simplement.
On vous a promis l’amour, ou vous donne la bagarre.
La guerre encore, mais économique cette fois. Mais, comme d’habitude, entre les plus petits.
Qui paie les dégâts ? Les élus ? Sûrement pas. Leurs émoluments les mettent, à vie à l’abri, du besoin.
L’Europe se fera donc sur le dos de ceux qui sont et resteront toujours au bas de l’échelle.
On a promis l’amour de peuples, on ne leur offre que la concurrence acharnée pour se partager des salaires de misère.
Alors l’Europe ?
Grave erreur ou énorme mensonge ?
Et ceux qui l’ont composée, et ceux qui désormais l’imposent, se sont-ils trompés ou l’ont-ils fait sciemment ?
Incompétents ou malhonnêtes ?
S’il s’agit d’une erreur, vont-ils la réparer ?
Mais s’ils ont agi volontairement, qu’est-ce qui pourrait les faire changer ?
Ne vous y trompez pas.
Ici, nous n’alimentons pas de brûlots anti-européens.
Nous nous contentons, modestement, de répercuter, en les éclaircissant si possible, les questions que le commun peuple se pose mais que les medias peuvent ou veulent ignorer.
Se cacher ou cacher les raisons véritables, les racines d’un NON de refus ne fera que reporter l’échéance finale.
Celle qui montrera, de façon aveuglante, que le seul vrai problème, destiné à rester éternellement sans solution, sera toujours celui du choix entre l’amour ou la haine, comme les deux seules manières de faire avancer, ou régresser, l’Humanité.
La Vie, c’est un choix.
La Mort aussi.
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Europe: référendum ou plebiscite?
Non, nous n’allons, pas plus aujourd’hui plus qu’hier ni bien moins que demain, prendre parti pour le OUI ou le NON à l’Europe.
Mais juste faire des remarques ou poser quelques questions du genre de toutes celles que les journalistes ne posent pas ailleurs.
Par exemple celles-ci.
Comment se fait-il que depuis la CEE, Maastricht, Nice, et même des décennies, voire en remontant aux pères fondateurs de l’Europe, l’on n’ait pas prévu qu’un jour ou l’autre les électeurs…européens – c’est bien le moins – pourraient décider de dire NON à un scrutin auquel, fort démocratiquement d’ailleurs, on les aurait conviés à donner leur avis ?
Positif ou négatif évidemment, encore que ces expressions emportent des notions de valeurs morales tout à fait hors de propos.
En effet, OUI et NON sont tout aussi respectables, ceux qui les prononcent ayant des arguments qui ne le sont pas moins. L’actualité nous en inonde d’ailleurs.
Autre question : comment se fait-il qu’en cas de NON, tous ces guides plus ou moins suprêmes n’aient pas prévu de plan ‘’B’’ ?
Gouverner c’est prévoir non ?
Ou alors, dans l’esprit de ces mêmes gouvernants, tout le monde devrait-il, peut-être, marcher dans la même direction ? D’un même pas ? Voire au pas de l’oie ?
Parce que c’est cela la démocratie ?
Et pourquoi, une fois encore, ces mêmes guides – infaillibles (1) gourous lorsqu’il s’agit de Constitution ? – ont-ils organisé un référendum tout en sachant, d’évidence, que si les OUI pouvaient être majoritaires, il n’y avait aucune raison de menacer des électeurs s’obstinant à dire NON ?
Ce référendum ne serait-il qu’un plébiscite ?
Et pourquoi, enfin, la solution référendaire n’a-t-elle pas prévalu dans toute l’Europe ?
Les Européens ne sont-ils pas les premiers à être concernés par cette Constitution, et dans tous les aspects de leurs vies ?
Puisque cette option majeure, va effectivement réglementer les plus infimes détails de leur pouvoir d’achat via l’état de leur porte-monnaie ?
Pourquoi donc ne pas leur demander leur avis quand il y va de leurs conditions mêmes d’existence ? De leur vie en fait ?
Cette façon de faire rappelle, fort désagréablement, la manie qu’ont les gouvernants, prompts à appeler à voter lorsqu’il s’agit de renouveler leurs mandats, mais qui n’y ont regrettablement pas recours, dès lors qu’il faut, par exemple et au hasard, partir en guerre ?
A-t-on demandé à quelque peuple que ce soit s’il voulait ou non partir se faire massacrer pour des idées et surtout pour des intérêts qui, la plupart du temps, n’étaient pas les siens ?
Tout de même !
Ne s’agit-il pas, après tout et en l’occurrence, d’une affaire qui concerne directement les futurs trucidés : question de vie ou de mort ?
Les Suisses dont se gaussent les amateurs de plaisanteries belges, sont autrement plus logiques, plus malins et plus démocrates que nous en ces matières.
Avec leur système de votation d’une part et de neutralité inoxydable de l’autre, ils ont, depuis belle lurette, montré l’exemple d’un relatif équilibre social, et d’une belle pérennité politique au reste des Européens.
Difficile, il est vrai, d’exister à leur manière partout en Europe.
Pas commode, déjà, de nous caser, géographiquement, là où ils se trouvent de façon très opportune.
Et puis, le refuge de l’argent international serait, lui aussi, difficile à installer dans tous les pays à la fois, sauf à voir fleurir des paradis fiscaux, voire des républiques bananières, partout dans notre moitié de planète la plus riche qui, en plus, ne pourrait d’ailleurs abriter que les économies de la moitié la plus pauvre…
Finalement, cette histoire d’une bien curieuse manière de fonctionner de la démocratie, nous fait nous poser bien des questions.
A quoi peut servir le droit de vote s’il permet uniquement de dire OUI.
Ou NON également?
Référendum ou plébiscite ?
Et pourquoi toutes ces questions ne sont-elles pas posées ?
Et les réponses fournies ?
Soit par les politiques et économistes distingués eux-mêmes, soit par leurs commentateurs-adorateurs et dévoués journalistes ?
-Peut-être le feront-ils ?
-On parie que non ? A la rédaction on n’aime pas les jeux de hasard mais là, on est sûr de gagner.
(1) Au fait, cette affection vaticane serait-elle contagieuse ?
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Star Wars: la solution?
Certains d’entre nous nous ont fait remarquer – si si la com interne existe bien chez nous – que nous avions eu tort de qualifier les adorateurs de Star Wars de moutons schizophrènes.
Bon.
D’abord, nous n’avons pas employé de tels termes.
Trop compliqués déjà.
Et puis quelque peu insultants.
Mais, il est vrai que notre commentaire demande quelques explications.
Quid des schizophrènes ?
Ceux qui se constituent un monde bien à eux avec leurs propres valeurs et qui ne veulent pas en sortir ?
Dites. Le monde extérieur est-il si tendre que, quelque part, les plus faibles n’auraient pas le droit d’user de ce moyen pour s’en protéger ?
Et, quelque part, n’avons-nous pas tous, à des degrés divers, des tendances à utiliser toutes sortes de protections, des plus voyantes aux plus subtiles, afin de nous protéger aussi ?
Ne serait-ce qu’en accédant à des activités qui nous extraient du contexte social bâti sur des rapports de forces et non de compréhension mutuelle ?
Le jardinier du dimanche et le bricoleur du samedi après-midi n’usent-ils pas de ce moyen-là ?
Et le collectionneur de timbre ou de boîtes de camembert, voire, de zéros sur son compte en banque…
-Quoi ? Même les PDG… ?
-Bon, bon, il y a des limites. Il faut savoir s’appliquer à soi les règles morales, ou de vie en société plus simplement, que l’on applique aux autres, c’est vrai.
Mais au quotidien, face aux tensions, aux agressions, aux blessures permanentes, n’avons-nous pas tous recours à des médications diverses et personnalisées ?
Il est bien connu que nombre de dérèglements alimentaires, par exemple, ont leur origine dans une tentative d’auto-médication aléatoire.
La boulimie vous connaissez ?
Mais le grignotage anti-stress, la fringale de chocolat et le plateau-repas devant la télé, aussi non ?
Et les petites douceurs, les coupe-faim les bons petits plats et les pti’déj café au lait croissants beurrés ?
Ne sont-ce pas là nos petites drogues à nous, convenables, dont on se moque, mais bien utiles, - tout comme les drogues bien vraies et bien méchantes eh oui -, pour s’évader 10% du temps, afin de tenir les 90% restants ?
Et le recours à la ‘’réalité’’ virtuelle ne fait-elle pas partie de ces drogues-là ?
Toutes ces vies, en histoires et en images, auxquelles les réalisateurs nous invitent à nous identifier, Star Wars comprises, ne sont-elles pas des moyens d’échapper à la grisaille quotidienne dont beaucoup, à des degrés divers, tentent de sortir ?
Et à exister au travers des autres qu’on admire par impossibilité d’être à leur place ?
Alors ?
Films, 1° division, drogues dures, alcool, tabac, fric, bonnes femmes – et bonshommes – bagnoles, télé, fringues, maisons, Club Med, feuilletons, Star’Ac et Bachelor, même combat ?
Certes, il y a autant de variantes et de degrés que d’individus, mais le fond du problème n’est-il pas toujours le même ?
Heureux ceux qui peuvent dire qu’ils affrontent toutes les réalités sans faiblir, sans tenter de les éviter, sans avoir sous le coude, un moyen commode pour éviter le choc, voire l’amortir, ou en tous cas l’ignorer, au moins un temps.
Il en existe, tout de même, de ces individus capables de tenir bon sans faiblir.
Mais ils ont une place très spéciale dans l’échelle humaine.
On les appelle, puérilement mais de façon très vraie, les méchants et en termes plus animaux, des prédateurs.
Les vrais. Ceux qui mangent la réalité des autres. Qui se servent de leurs semblables pour se fabriquer leur réalité à eux.
Qui possèdent tout et en veulent toujours plus.
Il est vrai qu’on pourrait les classer parmi ceux qui usent, aussi, d’un super moyen pour calmer leurs craintes de l’avenir, mais dès lors que ce sont tous leurs semblables qui paient leur thérapie, on n’est plus d’accord.
Solution ?
Tenir debout tout seul, sans artifice n’est pas donné à tout le monde.
Faut essayer.
Et, aussi, penser à aider les autres à le faire.
Au fait, pour en revenir à notre Star Wars, on ajoutera que cette série est simplement une bonne recette, bien touillée et mise en œuvre mais pas un travail d’un génie qui découvre qu’il a pondu un miracle…et que quelque part, il est, lui, un peu miraculeux.
On le rappelle, Lucas est un gros futé : il a inventé une vraie secte, une quasi-religion où l’on retrouve la foi en la Science qui résoudra tous les problèmes, la recherche confuse et brouillonne d’un Dieu encore plus bizarroïde (la force, le côté obscur…), la croyance dans une race d’humains qui ira en s’améliorant (darwinisme social ?), ou en se dégradant, et la certitude dans la victoire finale du Bien sur le Mal, genre Debeuliou.
Sauf que, cette victoire-là n’étant toujours pas assurée, la porte reste ouverte, malgré les dénégations de George, à une suite au prochain, numéro…
Une bonne recette, ça rapporte toujours.
Malin on vous dit…
Ah, une chose encore pour résumer : depuis Molière, voire Esope, et probablement bien avant, les raconteurs d’histoires ont fait rêver l’Humanité.
Père Noël et Maître Yoda même combat.
Dès lors, vu le bilan de l’Humanité aujourd’hui, se nourrir d’illusions comme solution, même partielle, à nos problèmes quotidiens, est-il la bonne manière les résoudre vraiment ?
C’est votre prochain sujet de philo au baccalauréat.
Enfin, on voudrait bien.
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Subventions supprimées?
Les Français s’intéressent, à près de 85%, à l’Europe, en fait, à la fameuse Constitution qui, désormais, alimente une bonne part de leurs conversations…et de leurs préoccupations semble-t-il.
Etonnant ?
Pas vraiment.
Soyons cla irs : à quoi un Français, un salarié, un humain généralement, s’intéresse-t-il le plus à votre avis ?
A ses moyens de subsistance, en principe.
Le premier bourricot venu le sait.
Parce que ce genre de trucs s’appelle notre niveau de vie. Et que cela nous titille au quotidien et que nous voudrions bien que cela ne nous titillasse plus un jour.(1)
Miracle : les instituts de sondages, n’étant pas dirigés par des bourricots, viennent donc de s’apercevoir de cette méga-évidence.
Ce qui nous amène à poser quelques questions que nos amis journalistes ne posent pas ni ne se posent.
Pas plus, d’ailleurs, que les politiques et économiques que nos amis sont censés plutôt questionner qu’encenser.
Ainsi, puisque certains leaders, et non de moindres, menacent les NONistes de ne plus bénéficier des subventions européennes, comment se fait-il donc que dans la nouvelle Constitution cette clause ne soit pas mentionnée clairement ?
Afin qu’au moins, on puisse la lire aux anarchistes, destructeurs de société, qui s’obstinent à exprimer ce que le droit de vote leur permet de dire ? Non par exemple ?
Autre chose : le patron des patrons des PME questionné, lui, sur l’incidence du NON sur l’économie, a précisé que cette histoire lui était, ainsi qu’à ses collègues patrons, tout à fait équilatérale.
En fait, que le NON n’aurait aucune incidence sur le devenir économique européen.
Sauf, bien sûr, que cela risquerait de freiner un peu les réformes à venir.
Tiens ? Quelles réformes ?
Celles qui amélioreront les bénéfices de l’entreprise ou des salariés ?
Des deux mon adjudant?
Certes, dira le MEDEF, si les entreprises font de gros bénéfices, les salaires des ouvriers et employés ne pourront que s’améliorer.
Très juste : on s’en est aperçus avec les chiffres de l’année 2004 et du premier trimestre 2005.
Les résultats nets des multinationales et de pas mal d’autres, ont grimpé comme jamais, alors que les salaires diminuent – sauf ceux des cadres – en même temps que les dégraissages et les délocalisations augmentent, ainsi que les recours aux travailleurs polonais, tchèques et portugais…
En attendant les autres…
Dernière question : si ces travailleurs-bol-de-riz arrivent en masse, - depuis un bon moment déjà -, la nouvelle Constitution, qui doit, dit-on, améliorer les choses, comporte-t-elle des articles qui vont interdire cette menace directe au niveau de vie…et à la croissance ?
Si oui, pourquoi n’entend-t-on pas les OUIstes utiliser cet argument massue ?
Les exégètes sont au travail…
(1)Non ce n’est pas beau mais nous ça nous fait rigoler.
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Génocide or not génocide?
Darfouriennes, Darfouriens !
Les nations du monde vous ont compris !
Depuis que la planète entière, surtout côté démocraties éclairées, civilisées, technologiques et plutôt argentées, sait que vous êtes massacrés par des monstres même pas déguisés en soldats, la conscience onusienne veille.
Et se demande, en plissant le front et les sourcils, si ces massacres entrent dans la catégorie guerre ethnique, désordres sociaux, affaires intérieures d’un pays divisé, ou génocide…
On mesure le sérieux.
Eh oui, parce que si génocide il y a, c’est grave.
D’autant qu’il n’y en a, à ce jour, qu’un seul reconnu, celui des malheureux juifs dont certains d’entre eux tiennent, paraît-il, à conserver ce droit à revendiquer seuls cet épouvantable record.
Comme si le génocide arménien comptait pour rien.
Comme si les massacres des musulmans serbes, ou des chrétiens croates, voire des peuples plus ou moins russophones pulvérisés par un communisme stalinien siégeant à l’ONU, n’avaient pas le droit d’entrer dans cette catégorie…
Patience chers Darfouriens !
Dès que votre disparition sera officiellement classifiée, vous serez assurés, sinon de la compassion agissante voire de l’intervention des troupes de protection onusiennes, du moins de la certitude qu’enfin, votre problème mobilisera l’attention d’une commission adéquate qui sera chargée de l’affaire.
Après tout, tant qu’à être massacrés, autant que ce soit de façon officielle non ?
Au fait, il y a pourtant du pétrole dans le Soudan Sud, c'est-à-dire dans le Darfour.
Pas encore assez peut-être?
Il faut dire que le conflit chrétiens-muslulmans qui s'ajoute aux haines ethniques, ajoute encore à la complexité de l'affaire.
Tout ça se discute comprenez-vous.
Et demande du temps, vous savez...