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  • Banlieues: et la religion?

    Effroyable non cette histoire de gamin de dix ans qui s’est fait exploser ?

    Mais tout aussi effroyables, mais sur un mode assassin pervers, ceux qui ont eu l’estomac de le mettre en condition, de l’armer et de l’envoyer à l’abattoir.

    Alors ?

    Pas de fatwa pour condamner ces monstres sanguinaires ?

    Curieux non ?

    Ce serait facile pourtant !

    L’Islam n’est-il pas une religion pacifique, qui demande la tolérance, la paix et la douceur à ses adeptes ?

    En plus du respect de la vie et de celle des enfants en particulier ?

    Pas d’excommunication véhémente, voire même, plus simplement, de condamnation publique dans les medias, par les gourous religieux et les guides plus ou moins suprêmes ?

    C’est vrai, on oubliait.

    Que durant la guerre Irak Iran, c’est par centaines, par milliers que des bataillons d’enfants, souvent même pas armés, étaient lancés à l’assaut des champs de mines adverses, pour les faire, simplement, sauter et ainsi ouvrir la voie aux combattants, les hommes, les vrais, plus rentables car plus efficaces et, évidemment, à qui l’on n’aurait évidemment jamais osé demander pareils sacrifices, qu’ils auraient sûrement et vigoureusement refusé de faire.

    ET DANS LES BANLIEUES ?

    Il y a quelques jours, un commentaire nous signalait que l’affrontement verbal ou à venir Israël Iran n’avait rien à voir avec la religion.

    Ah bon ?

    Vraiment rien à voir ?

    Et cet atroce kamikaze, rien à voir aussi ?

    Et le silence assourdissant des chefs religieux, rien à voir non plus ?

    Tiens même pour les banlieues en question, où est-elle la condamnation, ou est-il simplement, le commentaire des guides en question ?

    Là aussi, ne peut-on penser que les fatwas seraient peut-être les bienvenues pour faire cesser les violences qui, si elles ont des racines connues et sur lesquelles on attend sempiternellement d’intervenir, ne feront que compliquer les choses et repousser aux calendes une solution possible ?

    Qui risque, sinon, de se transformer en un rejet massif de la société et un recours toujours à craindre à un homme providentiel d’extrême droite ?

    Ce silence…religieux, ne serait-il que ténébreux calcul pour asseoir plus encore une autorité d’autant plus forte qu’elle est bien dissimulée ?

    En vue de quoi ?

    D’une guerre civile ?

    La question dérange ?

    C’est pour cela qu’il ne faut pas la poser ?

    On doit à la vérité de dire que les religions, catholique, protestante, orthodoxe ou hindoue, n’ont rien à envier aux islamistes actuels.

    Depuis les Croisades au conflit nord irlandais, en passant par la première puis la seconde Guerre Mondiale, sans oublier les affrontements hindo pakistanais et les magouilles orthodoxes serbes et russes, la prise de responsabilité des guides spirituels s’est toujours manifestée, soit par un soutien meurtrièrement actif, soit par un silence…religieux.

    On s'est étripés...au nom de Dieu. Got Mit Uns, avaient écrit les Alemands sur leurs ceinturons, God Save The King disaient les Anglais, In God We Trust, rétorquaient les Américains, France, fille aînée de l'Eglise...

    Et puis quoi encore?

    La religion parle de paix et fait la guerre. Mais en parle...quans il n'est pas risqué de le faire. Quand cela ne signifie pas déplaire à ses clients...et en perdre.

    Il serait bien étonnant que l'Islam déroge à la règle.

    Il ne prend actuellement pas le chemin de la pacification.

    Pas plus, d'ailleurs, que les religions d'en face.

    Tout ça au nom de Dieu? 

  • Instituteurs: formation au rabais?

    Les instituteurs sont formés dans des I.U.F.M, Instituts Universitaires de Formation des Maîtres.

    S’y retrouvent, des étudiants, ayant obtenu leur licence et frais émoulus de la Fac ou de l’Université.

    Mais pas seulement.

    On y retrouve aussi des candidats ayant interrompu leur cursus universitaire pour cause d’aléas et avatars divers et qui, après une incursion plus ou moins longue dans le monde du travail, ont repris le chemin de l’enseignement.

    Donc, population relativement hétérogène côté âge, et qui regroupe des élèves de 22, 23 ans, et des ancêtres quadras.

    Particularité de ces derniers, venus donc du monde du travail, ils ont, souvent, demandé une aide au FONGECIF qui la leur accorde généralement sous forme de prise en charge du salaire ou d’aide financière aux frais générés par la reconversion.

    Généralement mais pas très généreusement.

    Voire pas généreusement du tout.

    Transformant ainsi la soi disant aide à la reconversion, en une épreuve épuisante au plan financier.

    Car si les salaires sont bien versés, ils correspondent, très exactement aux heures de cours dispensés en IUFM.

    Tout réside dans ce distinguo.

    35 OU 60 HEURES ?

    En effet, dans le monde du travail, la règle en vigueur est de 35 à 40 heures actuellement.

    Or, les heures en IUFM, représentent, en général, une vingtaine d’heures par semaine.

    Donc, le FONGECIF ne paie que les heures de…présence en Institut.

    Hélas, les cours sont une chose mais, ensuite à la maison, il faut apprendre, faire les devoirs, préparer les contrôles, étudier tout ce qui a été vu, préparer encore ce qui va l’être le lendemain, bref, les heures sont doublées voire triplées.

    Résultat : environ 50 à…60 heures de travail voire plus, par semaine, mais un salaire divisé par deux ou trois !

    Pire : comme des centres de formation il n’y en a que deux ou trois par département, les déplacements sont à la charge des élèves.

    200 ou 400 euros par mois de frais de déplacements, plus 300 à 400 perdus pour cause de diminution du nombre d’heure payées : les SMICARDS ont intérêt à avoir un compte en banque bien approvisionné.

    Ou alors, à reprendre leur boulot, durant les heures sabrées, pour compenser le manque à gagner…sans, évidemment, préparer, étudier, bref, se former comme on l’attend d’un instit digne de ce nom.

    Et a bosser comme des fous complets vu que la fameuse ‘’aide’’ ne durera qu’un an pas plus.

    Interdit de redoubler.

    Comme, en plus, à 35-40 ans, on a, généralement, un ou deux mouflets à charge…

    Résultat bis : une perte sèche sur le salaire qui signifie que la formation se fait aux frais…de celui qui veut se former.

    Il faut avoir la vocation d’enseigner bien accrochée…

    Surtout lorsqu’on a 40 ans, que l’on a attendu 15 à 20 ans, la possibilité de reprendre le collier avec, en plus, un handicap inventé par l’Education Nationale : pénaliser les candidats issus du monde du travail, c’est-à-dire ayant eu leur licence au-delà de 6, 7 ans, en leur enlevant deux points à l’examen d’entrée à l’Institut.

    Ohé France INFO !

    Pour attirer l’attention des Pouvoirs Publics, qui ne sauraient d’ailleurs l’ignorer, sur cette bizarrerie, nous dirions nous injustice, nous avions sollicité le ‘’spécialiste’’ de l’Education de France Info, Emmanuel Davidenkoff.

    Très intéressé par cette affaire, nous a-t-il dit, il a considéré que ‘’c’était trop long à dire en 50 secondes’’, le temps de sa chronique.

    Nous lui avons donc envoyé un papier de 46 secondes, où tout était dit.

    Silence…

    Dommage.

    On règle un compte ?

    Bien sûr que non ballot.

    C’était juste pour dire que, comme notre ami défenseur des citoyens a préféré causer du problème crucial des lycées français à l’étranger, on voit tout de suite, vous en conviendrez, que ce grave problème concerne bien plus les Français que la formation des instits, c’est-à-dire de l’éducation de leurs mouflets, de la maternelle jusqu’au CM2.

  • Steaks avariés: traçabilité du client?

    L’affaire des steaks avariés, en fait contaminé par Escherichia Coli, ce qui revient au même, semblerait bien être l’arbre qui cache la forêt ;

    En effet, pour mieux prévenir ses clients des risques encourus, et pour préserver ses bénéfices salement menacés par cet avatar bactérien, le réseau E. Leclerc -l’ami des consommateurs du moins c’est lui qui le dit-, s’est servi de son fichier de cartes maison, pour les retrouver.

    Pour les retrouver donc…pour retrouver la date de leurs derniers achats évidemment, vu que chaque fois qu’un client passe en caisse, et que Leclerc – l’ami des consommateurs etc..- encaisse, le système informatique local et/ou national garde une trace du passage.

    Une trace du passage, une trace du montant, une trace aussi des produits achetés ?

    Eh oui !

    En voilà-t-y pas une idées qu’elle est bonne ?

    BIG BROTHER

    Car, en plus de connaître les paramètres basiques, nom, prénom, adresse et numéro de téléphone, en enregistrant les types et la quantité de produits acheté ou pas, on finit par connaître vos goûts, vos habitudes, vos moyens financiers et votre aire d’évolution en matière d’habitudes d’achats.

    On peut même aller plus loin, faites confiance aux crânes d’œufs aux commandes du système. Ils ne sont pas des ordinateurs mais ils savent, par contre, supérieurement les programmer.

    Aller plus loin signifie qu’à partir de ce que vous achetez, ou n’achetez pas, il est possible d’alimenter les rayons de telle ou telle manière.

    Mais aussi d’orienter la production elle-même, et les prix, en vous jurant que ‘’répondant aux vœux des consommateurs’’, on privilégie un produit ou un autre.

    Mais en oubliant, détail négligeable, au passage la minorité qui, elle, continuait à acheter mais n’était pas assez majoritaire, justement, eu égard aux profits attendus par les actionnaires.

    Plus loin  encore ?

    Eh bien oui.

    En constatant que vous n’achetez pas un produit, ou que vous en privilégiez un autre, il est même possible aux connaissances des diététiciens, croisées avec celles des praticiens, de subodorer, voire de définir avec pas mal de précision à la longue, non seulement quels sont vos goûts et ceux de votre famille, mais également les affections dont vous souffrez, genre diabète, hypercholestérolémie , affections cardio-vasculaires etc.

    Pas bête ?

    Pas bête du tout.

    Et nous qui pensions que les fichiers étaient interdits par la loi en France. Et que les croisements de fichiers l’étaient encore plus.

    Par ailleurs, et comme vous payez par carte et qu’à la sortie, vous allez faire un plein et, souvent, faire d’autres achats au Leclerc annexe (jardins, fournitures scolaires, vêtements) mais que, aussi, si pour tenter d’échapper un peu à l’œil de Leclerc, vous vous approvisionnez en liquide au distributeur local, vous ne pouvez plus échapper à votre ami de toujours et pour toujours, Michel Edouard Leclerc.

    Et en plus du plus, si vous allez chez Leclerc Culture et que vous achetez des DVD avec une carte de fidélité (1virgule zéro et quelques pour cent au bout de 600 euros d’achat !), Edouard Michel connaîtra aussi vos goûts culturels, et pourquoi pas, petit à petit, un tantinet politiques.

    Des fois que…

    Et on peut même cerner, d’après la fréquence de livres achetés, si vous avez du temps pour aller baguenauder ou si vous préférez rester chez vous à bouquiner.

    J’exagère ?

    Attendez les enfants, ça ne fait que commencer.

    Ca vous a pas des airs de Big Brother et de Meilleur des Mondes, ce machin non ?