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  • Banlieues: la France seule au monde?

    Ah les bonnes âmes !

    Ah les braves gens !

    Ah les admirables exemples !

    Qui donc ?

    Mais tous ces rigoureux censeurs bien sûr.

    Tous ces vertueux moralistes que le numéro spécial de Courrier International nous sert pour nous apprendre que nous les Français, nous sommes des bons à rien, des racistes, des égoïstes, des hypocrites, des orgueilleux et que ce qui nous arrive est donc bien fait pour nous.

    Nous l’avons cherché et nous avons trouvé.

    Qui sème le vent récolte la tempête etc, etc.

    D’ailleurs nous comprenons bien à la lecture de la presse internationale que la France est seule au monde à générer et entretenir ce racisme rampant ou affiché, cette morgue insolente qui nous fait imaginer que nous sommes les meilleurs au plan social alors que nous sommes les pires.

    LES BEAUX EXEMPLES

    Parce qu’en effet, les meilleurs c’est les autres.

    Les Espagnols par exemple, avec leurs ratonnades de l’Espagne méridionale et la reconduite aux frontières sud des malheureux condamnés à mourir sur les barbelés de Ceuta ou à crever de soif au fin fond du Sahara.

    Les Italiens, aussi, qui, entre autres lieux et dans l’île de Lampedusa, traitent ignoblement les immigrés venus de Tunisie.

    Et les Anglais, tiens, dont, on sera charitables, nous n’évoquerons pas les conflits et émeutes inter ethniques rémanentes et moins encore le métro explosif dont les responsables étaient, comme c’est drôle, de purs ‘’Anglais musulmans remarquablement intégrés.’’

    Et les Allemands, dont on n’exhumera pas le passé anti-handicapés, anti-sémite, voire anti-tout ce qui n’était pas aryen, u-na-ni-me à l’époque (1), et qui est, tout de même, ressorti subrepticement, en intégrant 80% des nazis et autres SS, et en tenant, encore aujourd’hui, dans un état servile, au chômage et sous payé, les Osties après la chute du mur, coupables d’avoir été 50 ans communistes.

    Nous n’aurions garde d’oublier les Hollandais qui, eux aussi, oubliant leur passé colonial batave en Malaisie Indonésie, tiennent encore à l’écart les immigrés issus de leurs anciennes possessions.

    ET LES ABORIGENES ?

    Qui encore ?

    Tiens, les Australiens eux-mêmes, qui nous donnent des leçons d’humanitarisme alors qu’ils en sont encore à traîner les pieds pour intégrer leurs aborigènes et les maintiennent dans une vie d’esclaves nécessiteux, en refusant en plus, au passage, d’accueillir quelques centaines de réfugiés écologiques des îles voisines, menacées de disparaître à cause de la montée du niveau des océans.

    Jusqu’aux Japonais qui nous tancent en fronçant le sourcil. En escamotant, eux aussi, leurs bien vilaines saloperies de la dernière guerre.

    Et, plus grave, en réhabilitant leurs ‘’héros’’ militaires de l’époque.

    Cette époque où leurs principaux titres de gloire étaient les massacres , en masses, de civils Chinois, l’utilisation industrielle de chinoises et coréennes prostituées de force, au profit de la soldatesque japonaise, sans oublier leur atrocement fameuse unité 731 dans laquelle les gloires médicales japonaises expérimentaient sur les vivants les plus abominables moyens de destruction.(2)

    Et en oubliant aussi le sort actuel fait aux immigrés coréens et philippins autorisés à vivre au Japon dans la mesure où ils ne le font qu’en tant que dociles domestiques.

    Qui encore ?

    Même les Suisses s’y mettent.

    En n’évoquant surtout pas leurs draconiens contrôles forteresse aux frontières et les conditions non moins draconiennes, exigées pour mériter, goutte à goutte, le simple séjour sur le territoire et plus encore la naturalisation.

    En oubliant également les salaires locaux qui, s’ils nous paraissent royaux eu égards aux nôtres, patinent lamentablement face à l’échelle des prix helvètes...

    ET LES KURDES ?

    La Turquie s’y est mise, aussi, évidemment.

    En oubliant, elle encore, les mises à l’écart, au mieux, des Kurdes, et aux pires, les massacres dont ils ont fait l’objet.

    Ainsi que les persécutions de toutes sortes qui perdurent, et, entre autres broutilles, les régimes spéciaux réservés aux dissidents, étudiants plus spécialement, dans les commissariats locaux.

    Qui encore pour nous donner des leçons de morale politique et de morale tout court ?

    Eh bien le Mexique voyons !

    Qui ne parlera évidemment pas de son accord gouvernemental vertueux avec les USA pour l’exploitation à bas prix et dans des conditions misérables de la main d’œuvre locale.

    Qui ne parlera pas non plus de cette condition, plus misérable encore, faite aux jeunes Mexicaines, assassinées en série dans de crapuleuses conditions, les autorités locales et régionales voire nationales ne cessant d’étouffer les velléités d’enquêtes officieuses menées par des associations humanitaires.

    Et moins encore du sort fait aux Indiens, notamment du Chiapas pour ne citer que cette région.

    Et les Américains ?

    Oh ! Eh bien à quoi fallait-il attendre de la part du Wall Street Journal, porte parole des pilleurs de la planète ?

    Rien d’autre qu’une condamnation bien sûr !

    En oubliant, justement, la politique de très amicale coopération avec le Mexique, pour exploiter honteusement les ‘’chicanos’’ proches…lisez plus haut. Coopération tout aussi amicale avec tous les pays tiers où les enfants bossent pour trois grains de riz par jour. Juste de quoi les conserver en vie le temps de fabriquer une paire de Nike.

    En oubliant encore le sort fait aux minorités noires malgré quelques rares éclairs de bon sens, tout de même électoraliste. On ne compte là bas qu’un seul sénateur de couleur.

    Surprise tout de même, le New York Times évoque, opportunément, ce qu’aucun journal, même français, n’a, vertueusement encore, osé rappeler, savoir qu’en moyenne une ‘’famille d’immigrés de quatre personnes vivant dans un appartement subventionné par l’Etat, ne paie en général que quelques centaines d’euros de loyer, et peut percevoir jusqu’à 1000 euros d’aides diverses. Les chômeurs perçoivent davantage d’aide et les soins médicaux ainsi que l’école (vous savez celles qu’il faut brûler pour manifester son indignation) sont gratuits. ‘’

    Ouf !

    AH LES VERTUEUX !

    Enfin, une info tout simplement vraie.

    Quant aux journaux maghrébins, généralement, ils n’épiloguent guère.

    Sauf deux journaux algériens qui ne se sont guère émus lors des répressions sauvages des émeutes kabyles, encore moins lors des séries de massacres de leurs propres frères de sang, et pas du tout à propos de la décision récente d’amnistier ceux qui ont aidé (mais, nuance, sans armes à la main !) les assassins…

    Voili voilou !

    Ah les braves gens !

    Ah les bonnes âmes !

    Vous savez ce qu’il disait notre collègue François de La Rochefoucauld à propos de ce genre de censeurs ?

    ‘’La vertu pour un malandrin, consiste à trouver un motif d’en accuser un autre.’’

    Pour finir, ou presque, nous sera-t-il permis de rapporter ce qu’a dit M. Azouz Begag, Ministre chargé de l’ascension sociale, sans moyen de le faire d’ailleurs, à propos de la pauvreté et de l’exclusion évoquées comme seules causes des désordres ?

    Il a dit, simplement : ‘’Pauvreté ? Exclusion ? Tous les incendiaires n’ont qu’à aller en Afrique, ou en Amérique du Sud (voire même en Amérique du Nord n.d.l.r), et ils verront ce qu’est la pauvreté et l’exclusion. Et en rentrant en France, ils pourront en embrasser le sol…’’

    ET LES SMICARDS ?        

    Pauvreté ? Exclusion ?

    J’ai une amie proche de ma famille qui, elle, trime dans une multinationale d’hôtellerie restauration appelée SODEXHO.

    Il n’y a pas de syndicat sinon un de chefs qui ne s’occupe pas des petites gens.

    Dans cette boîte, cette amie fait des ménages depuis dix ans pour…un SMIC. Avec comme seul horizon, la retraite à 60 ans avec 4.000 francs par mois. Au mieux.

    Elle n’a encore jamais brûlé une seule voiture.

    Et aucun journal ne pleure sur les personnes de cette catégorie qui existe à environ un million et demi d’exemplaires en France.

    Il faut dire que le salaire moyen d’un journaliste est d’environ 10 à 12.000 francs par mois.

    Donc, pas très concernés par le problème hein ?

    Quant aux hommes politiques…

    20 milliards d’euros pour les banlieues c’est bien. Il y en a besoin.

    Mais les SMICARDS ne sont pas tous des immigrés.

    Et on leur donne combien à eux?

    Ce n’est pas du populisme ça.

    C’est juste de l’arithmétique.

    Sur les causes de l’exclusion, il est tout de même bon de relire ce qu’a écrit un collègue allemand, très clairvoyant et fort modéré dans ses termes.

    Poli en tous cas et sachant se remettre en question.

    Au lieu de participer à la vertueuse curée d’auto justification internationale.

    Pas si mauvais que ça les Français ?

    On n’a jamais dit ça. Mais le problème des vases communicants pays riches pays pauvres, sous produit en fait du problème riche pauvre, mérite mieux que cette recherche éternelle du bouc émissaire qui consiste en fait à sempiternellement rejeter la cause de ses propres malheurs sur la faute des autres.

    Facile…

    Et quant, en plus, on pare ce genre de révolte des attributs du dynamisme, du courage, de la force…

    Tiens, pour terminer et je n’invente rien.

    Avant-hier matin, samedi, en allant à pied chercher mon pain, un gamin de huit dix ans, qui passait à cinq six mètres, m’a regardé bien en face et m’a fait un doigt d’honneur.

    Pourquoi ?

    Comme ça !

    Je n’ai rien dit bien sûr. Si j’avais eu le front de l’ouvrir, j’étais certain de la suite. A vingt contre un. Le courage quoi !

    Pourquoi l’insulte ?

    C’était sûrement pour exprimer la juste indignation de cet adorable et malheureux bambin, à l’égard de ma culpabilité dans la misérable condition dans laquelle est tenue sa famille.

    Et aussi pour ce qui est de l’impossibilité de s’exprimer dans laquelle lui et tous les siens se trouvent et dans laquelle, enfin, et c’est évident, j’ai une grande part de très très lourde responsabilité.

     

    (1) Hitler a été élu avec une majorité de plus de 60% des votants.

    (2) Les ''spécialistes'', tout comme leurs homologues allemands experts dans tous les ''arts'' de destruction, ont été  récyclés et réutilisés par les Américains, of course. 

  • Banlieues? Stop! Parlons des sectes!

    L’autre soir, notre chère, crédible et économique télé nous a, pour la nième fois plus une, mis en garde contre le danger des SSSSSSectes.(typo n’oubliez pas les SSS céssakifépeur)

    Emission originale s’il en fut.

    Et tellement pleine de bons sentiments à l’égard du bon public si responsable, si adulte, si bien informé.

    Par elle, la télé bien sûr.

    Cette télé si attentionnée à protéger ses chertéléspectateurs contre ses propres aveuglements.

    Voire à le remettre dans la bonne voie qui permet d’utiliser leur temps libre de cerveau pour leur vendre du si bon Coca et des si bonnes actions EdF qui vont te me les rendre enfin suffisamment argentés pour faire face aux augmentations du gaz, et de l’essence, et du gazole, et de l’huile, de la farine, du sucre, de la nippe, de l’entretien des bagnoles, bref, de tout ce qui nous fait tant plaisir à la fin du mois que le crédit revolving est heureusement là pour faire face jusqu’à l’échéance finale du dossier de surendettement.

    CHERS ZADULTES

    Ce que nous avons retiré de l’émission ?

    Des choses très simples vous savez. Mais vraiment très simples.

    Destinées aux adultes de toute évidence.

    Du genre :

    Chertéléspectateur, toi malheureux ? Toi craindre l’avenir ?

    Toi pas avoir peur.

    Nous la télé te défendre.

    Les banlieues de foutre la trouille ?

    Toi pas craindre.

    Banlieues a pu fini !

    La vraie menace, mon bébé, c’est les sectes.

    Plus penser aux banlieues.

    Fini tout ça !

    Et puis, les p’tijeunes pas beaucoup méchants.

    Eux juste s’amuser un peu. Pas contents c’est vrai, mais pas trop fâchés quand même.

    Eux faire juste un peu de feu par-ci par-là. Pour se réchauffer et faire la fête.

    D’ailleurs, voitures pas beaucoup brûlées.

    Cette nuit, juste ‘’que’’ 256 au lieu de 890 l’autre soir.

    Y en a progrès hein ?

    A pu peur bébé.

    A pu danger !

    Plus pleurer.

    Tiens, prends ta suçu.

    Voooaalàà !

    C’est très bien tout ça.

    Parce que le danger, bébé, c’est ailleurs.

    Maintenant, méfie toi des sectes.

    Pas écouter les monsieur et madame bien habillés.

    Même s’ils te font risette.

    Surtout s’ils te font cadeau des pitis journaux.

    Tout ça pas bon !

    Brrrrouhhh ! Caca !

    Journaux poison !

    Explosifs !

    Pire que les banlieues.

    Si toi lire ça, toi devenir fou.

    Toi devenir pauvre.

    Toi être en prison chez le Diable.

    Eux te prendre tout ton argent.

    Pas écouter.

    Pas parler avec eux.

    Eux, respiration empoisonnée.

    Eux couteau caché dans la manche.

    Eux avoir pieds griffus dans godasses trop grandes et queue pointue cachée dans pantalon bien repassé.

    Et puis eux te prendre ta femme, ta voiture et ta maison.

    Toi faire bien attention et nous appeler au téléphone si toi en voir à ta porte.

    Nous te défendre.

    REGARDER AILLEURS

    Alors ça vous fait rire tout ça ?

    Bande de naves !

    On ne vous garantit pas le style télé, mais c’est tout comme.

    Or donc, l’autre soir, sur la une ou la deux ou la trois on ne sait plus tant elles sont différentes, un premier de la classe nous mettait en garde.

    Contre ?

    On vous le donne Emile, les Scientologues, les machins choses et…les Témoins de Jéhovah.

    C’est sûr que ça faisait longtemps…

    Ragots, insinuations, accusations sans preuves, témoignages d’une fiabilité et d’une objectivité inoxydables et jamais vérifiés, débat contradictoire avec voix au chapitre de tous les intéressés surtout les absents, droit de réponse garanti au bout de 25 ans de procédure, bref, du grand grand journalisme.

    Avec de grands journalistes et de grands reporters, tout droit revenus à peu près intacts de leur mission spéciale dans l’univers ténébreux, dangereux, bref, menaçant des sssectes.

    ‘’-Mais pourquoi chef ?’’

    ‘’-Ben, ça c’est tout bon coco ! Faut se calmer sur les banlieues. Vu qu’avec le couvre feu on attendait tolérance zéro d’un seul coup mais que ça se calme pas. Les chefs sont pas contents, l’autorité de l’Etat en prend un coup et les effets d’annonce risquent de faire rigoler. Alors faut rassurer le bourgeois et le travailleur. On les fait regarder ailleurs. On ne parle plus des bagnoles et des maternelles qui brûlent, on parle d’autre chose. Du vrai danger quoi.’’

    ‘’-Le vrai danger c’est quoi chef ?’’

    ‘’-Eh bien c’est la cravate, ballot, les vêtements bien propres, les souliers cirés, le sourire, les manières gentilles, la politesse, toutes choses grâce auxquelles on reconnaît les sectaires en général et les Témoins de Jéhovah en particulier.’’

    QUAND ON  VEUT NOYER SON CHIEN

    Oh certes, il suffirait aux journalistes, pour savoir enfin de quoi ils parlent, de se rendre dans leurs lieux de réunion, ouverts au public, de voir comment ils fonctionnent, de l’intérieur comme cela se fait dans le métier, de fouiner chez eux, de rencontrer des familles, des pères, des mères, des enfants.

    C’est vrai aussi. Pourquoi se crever le tempérament à faire proprement son boulot alors qu’il est si facile d’aller poser des questions à leurs ennemis jurés, les associations du genre ADEFI ou autres machins du même tonneau, grassement subventionnés, d’ailleurs, et très sûrement soigneusement contrôlés pour savoir où passe et à quoi sert l’argent de nos impôts.

    Il suffit de leur poser les sentencieuses et intelligentes questions du genre sont-ils dangereux. Et la réponse est simple. OUI.

    Pourquoi?

    Parce que, raisonnement d’une lumineuse logique, c’est une secte qui fait partie de la liste des 172 sectes, plus une (les Témoins de Jéhovah bien gênants (1)) inventée par les RG.

    C’est vrai que la liste et son utilisation ont été descendues en flammes par l’Observatoire International de Massimo Introvigne (2) mais les journalistes (sic) ne sont même pas au courant.

    Pas au courant, aussi, de la circulaire de M. Jean-Pïerre Raffarain, du 28 ou 29 mais 2005, dans laquelle il est dit que le terme secte ne veut plus rien dire, parce que d’une part, il n’a aucune valeur légale, et que d’autre part, existent et prolifèrent un tas de groupuscules dont on ne sait rien ou pas grand chose et que pour trier dans tout ça…et le reste…

    Du sérieux quoi…

    De ce qui précède, on penserait qu’il vaudrait mieux mettre la pédale douce sur les appellation incontrôlées.

    Mais les journalistes qui ne sont pas au courant, et les association anti-sectes aussi…continuent à s’en servir.

    En couinant, éventuellement et au passage, que si les sectes veulent utiliser la circulaire c’est bien la preuve qu’elles sont justement des sectes et qu’elles veulent ainsi se dédouaner.

    Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage….

    CDD GARANTIS

    Au fait, ces sectes sont tellement dangereuses que les journalistes (resic) qui bavent sur leur compte, ne risquent pas de voir leur bagnole flamber, leur maison plastiquée, et leur intégrité physique mise à mal, ce qui risquerait probablement de leur arriver s’ils se mettaient à taper aussi fort sur les p’tijeunes incendiaires.

    Pas fous les journalistes (reresic).

    A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

    Et puis, les reportages sur les banlieues, avec le crédit qu’on peut leur accorder, ça va comme ça hein ?

    Lisez le ‘’Canard’’ de cette semaine et vous y verrez que les équipes de télés sont créatrices d’emplois dans les banlieues. On y trouve désormais des keums payés faciliter l’accès des équipes télé aux lieux télégéniques et même à foutre le feu !

    CDD garantis pour les p’tijeunes les plus malins !

    Non, vous aurez beau zapper, vous ne trouverez ces informations sur aucune chaîne.

    Puisque l’honnêteté des journalistes ne saurait être mise en doute.

    Ah mais !

    42 ans de métier et 35 ans de syndicalisme SNJ m’ont permis de me faire ma religion à cet égard…

     

    (1) Gênants parce que, justement, tellement dangereux qu’ils sont reconnus comme culte (kif kif catholiques et protestants) par le Conseil d’Etat et plus d’un millier de jugements des tribunaux et cours d’appel administratifs français. Une paille non ?

    (2) Introvigne est consultant auprès du…Vatican. Les religions il connaît, les sectes aussi. Et les crânes d’œuf de son observatoire sont sociologues, historiens, juristes, psys, théologiens, bref, tout ce que ne peuvent être les honorables fonctionnaires des Renseignements Généraux.

  • Banlieues: on s'étonne!

    On n’aura pas fini de s’étonner vous savez.

    Cela ne fait même que commencer.

    Si tant est que l’on n’ait pas commencé depuis un demi-siècle et plus.

    Quel étonnement ?

    Au procès, en comparution directe, des interpellés de l’autre nuit, la salle d’audience était pleine à craquer de spectateurs, ‘’tous acquis aux accusés’’ - on se serait, évidemment, étonnés du contraire -, qui de simples auditeurs sont vite devenus participants au point que ladite salle a dû être évacuée manu militari.

    Qu’ils soient favorables, on le comprend, mais il y a lieu de s’inquiéter.

    Dès lors, et si la culpabilité est pleinement reconnue, le délit de complicité n’est-il pas évident, voire, en termes juridiques, constitué ?

    Tentez donc, vous, de faire de même, de rameuter tous vos copains criminels bien autochtones, pour venir faire pression sur la justice avec huées et menaces à l’appui et ça donnera quoi à votre avis ?

    Pas criminels les mis en examens ?

    Juste, tous juste même, coupable (excusez de la dureté du terme) d’avoir fait des bêtises. De grosses bêtises, disons, pour faire mieux passer ?

    Ou d’avoir manifesté une juste rage bien compréhensible de délaissés, humiliés, ghettoïsés ?

    En prenant en otage la population, comme au Moyen Orient, où les humiliés n’hésitent pas, eux, à se faire sauter pour manifester leur juste rage.

    Mais en même temps en prenant en otage la population et en massacrant froidement une multitude d’innocents absolus ? Voir, entre autres foultitudes de meurtres et de crimes, les derniers attentats en Jordanie.

    Et puis, tout de même, ‘’grosses bêtises’’ c’est un peu facile.

    Comment le Code Pénal définit-il l’incendiaire ?

    CASQUES BLEUS AUTO PROCLAMES

    De quoi s’étonner encore ?

    Eh bien que les avocats donnent du corps au mouvement de…résistance, pour dire le moins, en y allant d’arguments ahurissants, ne l’est-il pas aussi ?

    ‘’Scandaleux, disent-ils, que l’on se contente d’arrêter cinq ou six jeunes sur des centaines et les transformer en boucs émissaires sous prétexte qu’ils ont des baskets et des t-shirts blancs et qu’ils sont frisés est un peu trop commode et s’apparente à la punition pour l’exemple !!!.’’

    Ah bon ?

    Que veulent-ils en fait ces défenseurs des innocents ?

    Qu’il y ait beaucoup plus de mis en examen, plusieurs centaines par exemple ? Et qui ne portent ni baskets ni t-shirts blancs alors que s’il est un moyen connu de se reconnaître entre soi surtout la nuit, c’est bien de porter des signes distinctifs de ce genre ?

    Et puis dites donc, ils faisaient quoi tous ces innocents alpagués par les policiers en pleine nuit au beau milieu des émeutiers ?

    Ils jouaient les casques bleus auto proclamés ou venaient porter assistance aux policiers ?

    Venaient-ils apporter des paroles d’apaisement entre les partis ?

    Ou alors étaient-ils là uniquement en spectateurs intéressés par le si joli feud e joie ?

    Ou encore, ont-ils été pris tout à fait par hasard alors qu’ils allaient faire leurs courses, voir un ami ou promener Mirza ?

    Tout comme une bien convenable jeune personne qui, alors que le couvre feu avait été mis en application, a répondu à un interviewer complaisant et muet d’admiration, et qui lui demandait si elle trouvait normal de sortir quand même : ‘’De toutes manières, couvre feu ou pas, moi ça m’est égal, je sors mon chien et je ne vois pas pourquoi je vais me plier au couvre feu.’’

    Accessoirement, l‘on peut s’étonner aussi de la découverte de cette nouvelle espèce de canidés qui ne peut abondamment exprimer son trop-plein de vitalité et  pleinement sa personnalité canine qu’à partir de 22 heures. En particulier, peut-être aussi, et à l’inverse du lapin-garou, par les nuits sans lune ?

    Bon.

    On arrête ?

    POUR BONNE CONDUITE

    Pour s’étonner encore un peu ?

    Du fait que les contrevenants vont écoper de deux ou trois mois avec sursis, voire six mois ferme, dont, pour bonne conduite évidemment, ils ne feront que les deux tiers.

    Pour ne jamais recommencer à la première occasion ?

    Pousse au crime, fachos, lepéniste serions-nous ?

    Allez arrêtez !

    C’est vrai que sous Mussolini ou Hitler, délinquants et criminels de tous poils, les droits communs en fait, se tenaient coi au point que les citoyens tranquilles n’avaient même pas besoin de fermer leurs portes à clef.

    Mais il est également vrai que ces mêmes droits communs constituaient des éléments de choix pour les meurtrières milices, les nervis alliés du pouvoir et les corps de kapos, ignobles cadres des camps de concentration.

    Rien n’étant nouveau sous le soleil, il est navrant de constater que la seule possibilité pour une société de vivre paisiblement, reste le bâton et de temps en temps la carotte !

    Oh c’est vrai, les carottes dans les banlieues, il n’y en a guère.

    Sauf lorsqu’on apprend que des dix, vingt, trente milliard…d’euros, ont été dépensés dans les banlieues.

    Dépensés par qui et pourquoi ?

    Comme le dit un livre blanc de cadres immigrés ayant réussi - il y en a quand même, et qui font la démonstration inverse de celle des incendiaires criminels – , d’une part il ne suffit pas de balancer de l’argent et de passer à autre chose, de l’autre, cette manière de faire peut être contre productive.

    Ce qui prouve, à notre idée mais le livre blanc ne le dit pas, que le problème est ailleurs, dans le domaine purement culturel et rien d’autre.

    Culturel qui débouche sur la culture de la violence en particulier. Et qui ne touche pas que les banlieues.

    Laquelle culture recèle, en plus et dans ses fondements, des éléments bel et bien religieux.

    Dans des sociétés, la nôtre comprise, pétries de religiosité - et n’allez pas nous raconter qu’il n’y a aucun élément religieux derrière ça - (1), le constat est catastrophique.

    On appelle tout ça civilisation et, pour toute justification, on clame at vitam, que la démocratie est le meilleur mode de gouvernement.

    Alors qu’elle n’est que le moins mauvais disait Churchill lui-même, voire le moins pire et pardonnez nous ce barbarisme.

    Encore que barbarisme, voire barbarie, en ce moment, on s’y retrouve vite fait.

    Allez, on y reviendra.

    Et plus en détail.

    Mais ça va être long.

     

    (1)Sinon pourquoi certains groupements et association religieux, depuis la France jusqu’au Qatar, y ont-ils été de leurs appels au calme ? Oh, appels discrets. Ce qui laisse douter qu’il n’y ait pas de calcul sous jacent à la faiblesse de ces soi disants condamnations. A qui profite la pagaille hmmm ? Et qui, dans un  monde de brutes, ne se réjouirait de l’affaiblissement d’un voisin, d’un concurrent, d’un adversaire , voire d’un partenaire, commercial ou politique ?

  • Banlieues: laxisme sémantique

    Laxisme ?

    A tous les niveaux.

    A commencer par celui des medias, maîtres à penser du petit peuple et porte paroles et miroir électoral des élites.

    Ca commence par la sémantique.

    Les expressions ‘’nettoyer au Karcher’’ et la ‘’racaille’’ s’adressaient-ils aux immigrés ?

    Grotesque !

    Comment imaginer, de la part de quelqu’un désireux, disent les medias, de ‘’faire des voix’’, qu’il puisse penser un instant que stigmatiser la totalité des populations concernées pouvait lui attirer les votes desdites populations ?

    Idem pour la ‘’racaille’’.

    Il faudrait être complètement stupide, ou évidemment pervers, pour prêter au ministre concerné l’intention de gagner des suffrages en insultant ceux-là mêmes qu’il désire gagner.

    De quoi se poser bien des questions sur les intentions, bien dissimulées, de tous ceux qui ont interprété de cette manière ce langage ministériel.

    D’ailleurs, ces termes qui, évidemment, s’adressaient directement aux seules minorités banlieusardes, coupables des désordres que l’on sait, n’ont ‘’explosé’’ qu’à la faveur de la mort des deux adolescents dans le transformateur.

    Que l’on ne s’y trompe pas.

    Nous ne prenons pas ici la défense de quiconque.

    Mais ces procès d’intention masquent, mal, une pratique médiatique de perversion des mots et principes, systématiquement détournés de leurs sens premiers.

    Ce qui génère une confusion et un laxisme généralisés dans la perception globale de notre société. Et dans la pratique de la vie sociale.

    INNOCENTER LE CRIME

    Ainsi, du terme incendiaire.

    Si on n’hésite pas à l’employer pour les pyromanes forestiers, on l’évite aujourd’hui pour ces ‘’légitimes manifestations du ras-le-bol des oubliés de la croissance’’.

    Pourtant, l’acte est le même.

    Il y a deux cents ans, l’incendiaire était exécuté. Souvent sur les lieux de ses méfaits.

    Radical ?

    Efficace.

    Un incendie est synonyme de perte de capital, donc de travail, donc de baisse du bien-être social, générateur de chômage, bref, une catastrophe majeure qui l’était d’autant plus qu’un sinistre se soldait, aussi, par des morts et des blessés.

    Et puis, les concepts s’effilochant en même temps que les medias rendaient les coupables victimes d’une société évidemment très imparfaite, les lois, donc le Code Pénal, se mirent à ‘’innocenter’’ quelque peu le crime.

    Pour, en même temps, innocenter, aussi peut-être, les crimes possibles de ceux qui étaient chargés de les désigner, de les définir, de les condamner et de les juger ?

    Toujours est-il que les peines, certes, restèrent lourdes, mais des excuses, que l’on appelle circonstances atténuantes, vinrent sauver la mise à ceux qui restaient, en dépit de tout, des criminels puisque crime il y avait, avec toutes les conséquences pour les victimes qui le demeuraient, hélas, toujours autant.

    Les coupables le sont toujours moins et les victimes toujours plus.

    Aujourd’hui ?

    Eh bien ceux qui auront été attrapés à mettre le feu, s’en tireront au pire avec six mois ferme, au mieux, le plus souvent, avec un mois ou deux avec sursis, voire, une bonne grosse admonestation et une…remise aux parents qui, évidemment, ont laissé faire une fois et continueront à le faire puisqu’ils n’ont pas été capables de faire le contraire les fois d’avant.

    Six mois ferme, voire un an ?

    Chouette non ?

    De quoi revenir dans les banlieues avec l’aura glorieuse du vrai dur. De quoi être, désormais, un vrai de vrai chef de bande, avec hommes de main, cour de courtisans, et nanas à gogo,

    Pas vrai peut-être ?

    Les medias vont-ils y aller de leur mise en garde ?

    Vous rigolez non ?

    Et les ventes alors ?

    Et surtout, les risques de bagnoles en flammes ? Celles des guides médiatiques cette fois ?

    LA BELLE EXCUSE

    Laxisme encore ?

    Les jeunes.

    Qu’es aco ce terme ?

    Les bandits, les gangsters, les pilleurs, les malfaiteurs, les criminels, tous ces termes sont-ils trop durs pour ceux qui, eux, n’hésitent pas à l’être encore plus et au-delà de toute imagination, en brûlant les bagnoles des pauvres et en foutant le feu aux handicapées ?

    Laxisme encore plus ?

    Du langage de responsables, élus bien sûr, mais également d’associations de ‘’grands frères’’ qui déplorent les ‘’bêtises’’ (gentillet non ?), mais disent, aussi, ‘’comprendre’’ le ‘’désarroi’’ dû au chômage, à la précarité, comme si ces maux ne touchaient pas autant les immigrés que les indigènes que nous sommes tous !

    Quel beau langage !

    Quelle belle excuse qui nous autoriserait, pourquoi pas nous aussi, à aller brûler les voitures des voisins, voire ceux qui ont le mauvais goût de se trouver dedans à ce moment-là !

    Et ces malheureux que l’on abandonne en échec scolaire ?

    Dites moi : depuis quand les maternelles, les écoles primaires, les collèges, les lycées et les facultés sont-ils interdits aux immigrés et aux pauvres ?

    Ce qu’on m’a toujours appris, et n’a jamais été démenti par les faits, c’est bien que les élèves bosseurs s’en tirent toujours non ?

    D’ailleurs, que l’on sache, les immigrés font d’excellents chefs d’entreprises, journalistes, ingénieurs, et autres écrivains et scientifiques que l’on rencontre journellement dans le monde du travail non ?

    Certes, l’embauche au faciès existe et elle n’est pas assez condamnée, voire, ce qu’elle mérite, criminalisée.

    Néanmoins, si dans mon entreprise je ne donne pas satisfaction, je n’en ai pas pour autant le droit de rameuter toutes les associations anti-racistes de France (commode, elles n’attendent que ça), pour crier à la ségrégation raciale, alors que je n’aurai, tout simplement, pas fait correctement mon boulot, voire pas du tout et que c’est suffisant pour excéder et le patron et mes collègues de travail.

    Vous savez, la fainéantise ou l’incompétence n’a pas de couleur.

    D’ailleurs, être viré fissa, ça marche fort bien pour le smicard lambda, qui n’a aucune association derrière lui.

    Et puis dites, pour grimper dans l’échelle sociale d’une entreprise, pas de mystère hein ?

    Soit on est fils à papa, soit on est super parmi les super, soit on cire les pompes. Et c’est accessible à tous. Et toutes ethnies confondues.

    Comment ça se passe ailleurs en Europe, en Afrique en Asie ou en Amérique hmmm?

    Alors, couiner jusqu’à la fin des temps qu’il faut que la France paye pour tous ses crimes depuis deux cents ans, hein…ça va comme ça….

    IMPUNITE PRESENTE ET FUTURE

    Et puis entendre les responsables, politiques ou religieux (bien silencieux ceux-là mais qui ne dit rien consent…) clamer haut et fort qu’ils respectent les principes républicains, fait doucement rigoler.

    Nulle part dans tous les Codes républicains, civil ou pénal, n’est inscrit le droit, voire le devoir, de ne pas condamner ceux qui brûlent et cassent voire tuent, pour ‘’exprimer leur désaccord’’.  

    Désormais, le laxisme veut que l’on ne condamne plus le mal, on ne l’excuse pas encore mais on le comprend déjà.

    Parce qu’on veut gagner des voix, être populaire, et puis, s’excuser un  peu soi-même aussi, parce qu’on ne sait jamais…

    Cette ‘’compréhension’’, dans l’esprit des malfaisants, revient à les innocenter et, en tous cas, à leur attribuer un certificat de citoyenneté, gage d’impunité présente et future.

    C’est la mode.

    ‘’L’homme naît bon c’est la société qui le corrompt’’, disait Rousseau.

    Et puis le darwinisme ambiant, social compris, ne nous dit-il pas que l’homme étant un animal régi par les lois de la sélection naturelle, il importe qu’il soit le plus fort ou le plus malin, ce qui revient au même, pour survivre.

    Des plus forts et des plus malins, il y en a des tas autour de nous.

    Et du bas en haut de l’échelle sociale.

    Etonnons-nous qu’ils se multiplient.

    Vous voulez réussir ?

    Dites que le Mal c‘est le Bien et vice versa (1).

    C’est dans l’air du temps.

    Et faites le dire par guides et medias interposés.

    Ils sont tous d’accord : ça les innocente de tous leurs méfaits.

    Et puis ça vous innocente vous-mêmes.

    Au cas où…

     

    (1) : C’est rigolo, cette caractéristique marquant notre génération était annoncée dans…la Bible. Dans le passage écrit par un prophète de l’époque, Esaïe ch. V verset XX. C’est ce qui s’appelle voir loin !

  • Banlieues: tous aux abris?

    Banlieues.

    Révolte ou révolution ?

    Mauvais augure non?

    Et qui recouvre bien autre chose que le phénomène dans lequel certains voudraient voir une sorte de répétition générale bien inquiétante…

    En tous cas, on va en déverser des flots de salive et des flots d’encre, on va avoir droit à des heures d’antennes dispensées et occupées par experts, spécialistes et professionnels en tous genres qui viendront nous dire tout ce qui n’a pas été fait, tout ce qui aurait dû être fait et tout ce qu’on va faire, croix de bois croix de fer, et dont tout le monde sait que cela ne sera pas fait ou sera notoirement insuffisant.

    Mais ça, on s’en apercevra après.

    Et nous ?

    Vous pensez bien qu’auprès de tous ces crânes d’œufs, guides et sauveurs patentés, notre avis ne pèsera pas tripette et que de ce fait, l’on n’en dira pas plus.

    On se contentera de rappeler, tout de même, de quoi se lamenteront, - et ça ne fait que commencer - tous les responsables (mais évidemment pas coupables de quoi que ce soit), de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant, évidemment, par la droite de la droite et la gauche de la gauche, mais aussi par le centre droit et gauche et même par le centre centre puisque le choix du peuple est grand et que la démocratie est son prophète et son guide.

    L’extrême droite ? Il y a trop d’immigrés et la tolérance zéro s’impose, voire le reconduite.

    L’extrême gauche ? Il n’y en a pas assez vu que les Droits de l’Homme, la richesse multiculturelle etc..

    Au centre droit, gauche ou centre tout court ?

    On navigue. Un coup à droite un coup à gauche. Au centre aussi tant qu’à faire…

    EXPLOSIVE

    Après toutes ces années, ces décennies, ce demi-siècle voire quasi siècle de sempiternelles divagations de problèmes, dont les solutions miracles étaient toujours élaborées aux frais des citoyens contribuables, il faut dire que l’héritage est lourd.

    5 millions, 6 millions, on sait plus bien, d’immigrés, en majorité fonctionnant avec un esprit communautariste pur et dur, à la différence des noirs, des Vietnamiens des Turcs et des chinois - tiens c’est curieux que tous les autres colonisés ne brûlent pas de voitures – un chiffre pareil est difficile à gérer.

    Surtout que la quasi guerre civile tombe on ne peut plus mal.

    La situation, financière évidemment il n’y a que ça de vrai, n’est pas grave, elle est désespérée.

    La France vit désormais à crédit. Avec une dette qui frôle son PIB d’une année entière, on ne sait vraiment plus où l’on va. La Sécu, là-dedans, avec son déficit milliardaire qui fuit de partout, c’est une simple amusette…

    Si la France éternelle ne sait plus où elle va, les investisseurs, eux, le savent. Ils vont ailleurs, et délocalisent.

    Et nous laissent le chômage.

    Et les dettes.

    Et une situation explosive.

    Et pas seulement dans les banlieues.

    Situation économique du pays entier, que les mesures actuelles, bénéficiant pour la grande majorité aux entreprises mais sûrement pas aux salariés (demandez donc à la fée clochette. Oui…Laurence Parisot), vont contribuer à pourrir encore plus.

    A se demander si ce n’est pas très volontairement, soit pour provoquer un recours à qui proposera les mesures les plus rassurantes donc les plus musclées, soit parce que, hein, après moi le déluge…

    Alors ?

    Eh bien, à Edimbourg, on dit toujours que quand il fait beau, mieux vaut sortir avec son pépin mais que quand il pleut, on peut faire comme on veut.

    Les nuages ne font pas que s’amonceler au-dessus de la tête des contribuables. Enfin de ceux qui ont la malchance de l’être, environ un ménage sur deux, et de n’être ni imposé sur la fortune ni agriculteurs bénéficiaire des plus grosses subventions européennes.

    Où va-t-on ?

    Sincèrement, nul ne semble le savoir mais le plus certain est bien qu’on y va tout droit.

    TOUS AUX ABRIS ?

    Et les banlieues là-dedans ?

    Un épiphénomène certes, grand modèle et très révélateur de l’impéritie, des impérities passées, gauche et droite confondues.

    Mais, justement, pas seulement pour ce qui est du développement de la ville en général et des banlieues et de l’immigration qui va avec, en particulier.

    Tout le reste est à l’avenant.

    Comme les responsabilités se partagent d’égale manière, il serait peut-être bon, de mettre son honneur (si tant est…) dans sa poche et d’y aller, enfin une fois, d’une alliance gauche droite que l’on dit improbable parce que leurs représentants semblent plus tenir à leurs images de marques ou électorats particuliers, plutôt qu’au salut de la France.

    Langage gaullien ça?

    On n’en a rien à faire des étiquettes mais s’il était encore de ce monde et aux manettes, on peut dire sans se tromper que les choses ne se passeraient pas ainsi.

    Au prix d’excès dans d’autres domaines ?

    Evidemment.

    Mais vous préférez la chienlit vous ?

    Alors, puisque la race des hommes présidentiels providentiels semble éteinte, la seule solution est un front commun contre l’adversité.

    Ce n’est pas une idée géniale, ni un évangile politique, juste une question d’arithmétique.

    La France est au bord du trou et si la guéguerre gauche droite perdure, on est bon pour y dégringoler. Et alors…

    Comme disait ce tribun de comice agricole : ‘’La Nation étant aujourd’hui au bord du gouffre, nous devons, tous ensemble faire un grand et courageux pas en avant !’’

    Comme en Allemagne alors ?

    Certes, la si douce Angela ne veut toujours pas faire la bise aux bolcheviks du SPD, et le gouvernement de grande coalition tarde tarde…

    Mais le problème y est identique.

    Donc, à un effort commun, à des sacrifices égaux, demandés au bon peuple, doivent correspondre des sacrifices similaires de ses élites.

    Sous peine d’échec évident et évidemment annoncé.

    Gros comme une maison.

    S’ils n’ont pas compris ça, tous aux abris !