Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Outreau: et la responsabilité?

    L’on aura bientôt fini de parler de la lamentable, pour ne pas dire criminelle affaire d’Outreau.

    L’actualité vous comprenez…

    Il faut passer à autre chose…

    Mais l’on n’aura jamais, mais alors jamais, fini de comptabiliser les dégâts quelle aura causés.

    Dire dégâts est bien faible.

    Vies d’adultes et d’enfants détruites, familles démolies, séquelles qui dureront jusqu’à la mort pour certains.

    Et pendant ce temps, de cette affaire, le bon juge et le système entier qui auront provoqué cette catastrophe, sortiront indemnes.

    Alors que pour un PV impayé, il est possible de vous faire vendre votre maison, voire de vous expédier en taule…

    Pas mal non ?

    CASSEUR PAYEUR ?

    Vous avez dit justice ?

    Vous avez dit démocratie ?

    Vous avez dit liberté, égalité, fraternité ?

    Vous avez dit représentativité du corps législatif ?

    Vous avez dit sécurité ?

    Vous avez dit légitimité de la majorité en place ?

    Vous avez dit vertu et grandes âmes de l’opposition ?

    Qui donc, parmi tous ces gens-là a pris la parole pour non seulement condamner, réclamer à cor et à cris des sanctions exemplaires, mais avant tout pour compatir et demander, au moins, tout un tas de cellules de soutien psychologiques si promptes à se constituer pour un accident de car ou une bonbonne de gaz explosive ?

    Et qui braillera jusqu’à plus soif afin que les dédommagements indispensables soient alloués, quand bien même l’argent ne pourra pas tout faire, et en tous cas pas effacer les blessures profondes infligées à des innocents ?

    Personne ?

    Car si indemnités il y aura, et encore va-t-il falloir savoir combien et beaucoup de patience pour les attendre, elles ne seront jamais calculées pour les séquelles qui, elles, ne manqueront pas de se manifester jusqu’à la fin des temps.

    Et l’Etat là-dedans ?

    Et la fameuse loi casseur-payeur ?

    Tout cela pour dire que si la démocratie nous paraît, du moins dans la bouche de ses pronateurs, une merveille sortie toute propre et vertueuse des convulsions des révolutions successives et des siècles de bonnes idées et de mauvaises mises en pratique, elle n’en a pas moins gagné sa stabilité sur les montagnes de cadavres d’innocents.

    Et sur les erreurs judiciaires, les lois scélérates, les mots d’ordre menteurs, les programmes rideaux de fumée, les effets d’annonces, les réformes bidons, les avancées sur place, les nouveautés resucées, les promesses non tenues, le social vitrine, les grandes idées catastrophiques, les grandes idées sans lendemain et les décisions qui se révèlent catastrophiques au fil des années…

    Et on en passe…

    Seule certitude dans tous ce galimatias : l’impunité absolue de tous les décideurs.

    Les dégâts ?

    De toutes manières ils seront toujours payés par les contribuables.

    Etonnez-vous, après cela, que le sentiment d’irresponsabilité totale, privilège des puissants, devienne désormais l’apanage du petit peuple !

  • Banlieues: pauvres parents!

    Dans la série des causes, et elle est longue, de l’explosion que l’on sait, la responsabilité parentale a été évoquée.

    Tout juste évoquée, du bout des lèvres.

    Il ne faut pas irriter.

    Et moins encore se montrer injuste.

    Voire insultant, voyons…

    D’accord, d’accord !

    Désormais et pour être à la monde, dans le pays des Droits de l’Homme, l’on ne saurait plus parler des devoirs qui sont censés aller avec.

    Mais, pensez tout de même à ce qu’il peut en être du Code Pénal.

    POUR BONNE CONDUITE…

    En effet, si, aux temps disons, carrément médiévaux, l’incendie volontaire était considéré comme un crime, passible sinon de la peine de mort du moins des peines de prison les plus lourdes, il ne faut guère compter aujourd’hui, pour ‘’punir’’ les incendiaires, que sur des peines de quelques mois, voire, au grand maximum, deux à trois années de prison.

    ‘’Effectuées’’ en moitié moins de temps pour…bonne conduite.

    Si donc, le crime, et le crime d’enfants ou quasiment, est rangé désormais dans le placard aux grosses bêtises, comment oserait-on donc parler de l’innocent manque à leurs devoirs élémentaires, des parents qui au mieux, se disent désarmés, et au pire, sont constitués en clubs toujours prêts à aller menacer, voire casser, dans les cours de justice, au cas où cette dernière oserait se permettrait de simplement, appliquer la loi en sanctionnant des coupables ?

    Comme les coupables sont, aujourd’hui, tous des innocents…

    VOUS AVEZ DIT MORALE ?

    Des parents responsables de leurs enfants de zéro à 18 ans ?

    Vous rigolez non ?

    Certes, la majorité légale et républicaine est fixée à cet âge, ce qui signifierait, si l’on tente de raisonner un peu, que jusqu’à cette limite, lesdits parents sont responsables devant la loi et leurs concitoyens non ?

    Mais, c’est vrai, dans la mesure où ces deux notions signifient encore quelque chose, dans un pays où citoyenneté, morale (1), règlements, lois, voire Constitution seront bientôt absents du dictionnaire.

    C’est vrai aussi, les chiffres de ventes et de tirages de la version indigène de cet ouvrage, la nôtre, seront bientôt proches du zéro absolu, alors…

    Il est également vrai que la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, elle-même, n’a même pas eu l’honneur d’être encore traduit en verlan.

    La conclusion de cet état de choses est vite trouvée.

    Si vivre en république signifie que tous les parents peuvent, par la voix et l’exemple, enseigner à leur enfants qu’ils sont en droit de confisquer, chacun à leur seul usage ce que Liberté, Egalité, Fraternité peuvent et doivent leur fournir, il ne faut plus guère s’étonner de constater que pour ‘’avoir leurs droits’’, les jeunes et les enfants caillassent, détruisent, brûlent, et tuent (2), au nom, bien sûr, de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.

    CORVEE DE LATRINES

    Aux temps carrément médiévaux, où figuraient au programme scolaire quotidien, un cours de morale et un d’instruction civique, les enseignants ajoutaient, voire compensaient, l’éducation parentale ou ses rares manques, afin de faire des enfants des citoyens.

    Aux mêmes temps médiévaux, le Service National, dont d’ailleurs, nous ne préconisons ni n’apprécions nullement le côté militaire, apprenait au moins à tous les Français à vivre ensemble en les mettant sur un pied d’égalité face aux corvées de latrines, de peluches ou de balayage de la cour de la caserne.

    Inutile, ringard, humiliant ?

    Probablement un peu tout cela mais au moins, l’on y apprenait un peu d’humilité et de véritable citoyenneté permettant de vivre ensemble.

    Las ! C’était bien avant que la Coopération, puis le Service Civil, ne permettent le développement du sport de l’esquive, en privilégiant les classes nanties dont les rejetons monopolisèrent vite la majorité des meilleures planques.

    Un nouveau service civil de nouveau ?

    Pas bête mais, dommage, fondé sur le seul volontariat.

    S’il sera utile pour lesdits volontaires, ils risquent de ne pas être légion.

    Il ne tentera guère avec ses 500 et quelques euros par mois.

    Il est plus commode de faire simplement le guet au bénéfice des dealers des banlieues.

    A dix douze ans, cela rapporte entre 1.000 à 2.000 euros par mois.

    Pour les dealers eux-mêmes, on multiplie par dix…

    Quant à l’école des pauvres parents, si malheureux évidemment puisque, paraît-il et comme c’est curieux, ils ne savent absolument rien de par leur éducation ou leurs croyances, des devoirs attachés à leur statut, les crédits pour la mettre en place n’ont pas encore été débloqués.

    Ni même promis.

    Et encore moins annoncés.

    Il suffira donc, et une nième fois, d’en appeler à la raison.

    A l’éthique, pourquoi pas…

     

    (1) : Comme le terme morale donne des boutons, l’on a inventé le terme éthique. Aussi…étique qu’élastique d’ailleurs. Puisqu’il varie avec l’opinion de ceux qui la définissent, et puisqu’il s’agit, de morale…excusez le terme, judéo-chrétienne, voire chrétienne tout court ! Abominable donc !

    (2) : En tout et pour tout dans les gazettes, 6 articles sur le malheureux battu à mort, pour lui voler son appareil photos. Et ce en toute impunité ou quasiment : peine réellement effectuée à prévoir, deux à trois ans fermes et on n’en parlera plus. Et les tueurs, il n’y a pas d’autres mots, y gagneront, en plus, de belles auréoles. Quant aux pleurs officiels, rien…

  • Gouverner: ensemble?

    Ca fonctionne !

    Et ça fonctionne même fort correctement !

    Ou quasiment !

    En tous cas c’est en bonne voie !

    Et qu’est-ce qui fonctionne de façon aussi satisfaisante ?

    Eh bien l’alliance, la Grande, celle que les allemands attendent depuis les dernières élections qui leur ont permis de dire aux deux candidats ce qu’ils avaient envie de leur faire comprendre depuis des décennies, voire depuis quelques petits siècles.

    A savoir que les électeurs attendent de leurs élites, ou supposées telles, qu’elles fassent taire leurs querelles partisanes et se mettent au boulot sans perdre de temps à se livrer des batailles médiévales.

    Querelles de partis mais aussi intestines, car les représentants du peuple, s’ils se disent différents, de droite ou de gauche, pour le peuple ou contre lui, ne le sont pas vraiment.

    Mais bof ! Ce que les Allemands attendaient, a fini par se produire.

    JE DE DUPE ET SE DONNER LA MAIN

    Les opposants d’hier, et qui le sont évidemment toujours quelque part, ont décidé de se donner la main, et pas sur la figure pour une fois, afin de diriger le pays en tâchant de le faire pour le plus grand bien de la totalité ou quasi-totalité des électeurs.

    N’était-ce pas plus simple ?

    Certes, en sous main, le jeu de dupe demeure.

    A la moindre occasion, la bagarre risque de repartir, en une crise de politique, de régime, de circonstances voire de gouvernement.

    Néanmoins, les oppositions, réelles dans le passé, se sont édulcorées.

    Malgré leurs apparences diverses, voire opposées, les élites de droite et de gauche roulent désormais pour les mêmes maîtres.

    Ces derniers n’ayant qu’une seule et unique caractéristique connue à ce jour, l’argent, élus CDU et SPD savent bien à qui il faut obéir, de subtiles nuances constituant seules leurs différences.

    Le jeu n’est pas nouveau ni exclusivement allemand.

    La mondialisation nous l’a fait nettement comprendre : le profit menant le monde, et le Mur n’existant plus, les élites de tous bords sont bien obligées d’aller manger dans la même gamelle.

    Et de diriger pour le plus grand bien du capital roi, fut-ce avec des accents populaires ou populistes, afin de ratisser aussi large que possible pour son propre camp.

    La raison profonde de cette bi-polarisation?

    Simplement qu’elles ont fini par comprendre, premièrement, que le pouvoir partagé en deux était plus juteux que dispersé à plusieurs.

    Deuxièmement, qu’à deux ou un seul, on éliminait la pagaille et les pertes de temps pour, justement, aller manger.

    Certes, le bon peuple y gagnera aussi.

    Au prix de quelques ‘’petits’’ sacrifices. Comme l’augmentation immédiate de la TVA allemande.

    Mais le bon peuple est habitué à payer les dégâts faits par ses dirigeants.

    ECONOMIE DE PERSONNELS

    Il est vrai qu’adopter une ligne de conduite qui plaira au capital, sans trop déplaire aux électeurs, relève de la résolution de la quadrature du cercle.

    Mais l’on peut faire confiance aux capacités de contorsionnistes des élites qui trouveront toujours un moyen pour faire avaler aux électeurs les couleuvres les plus impressionnantes.

    Jusques et y compris, en leur soulignant que la route du paradis est désormais ouverte, puisque droite et gauche ont enfin noué cette alliance tant souhaitée par eux.

    Au fait, et chez nous ?

    Entre les querelles PS contre PS, gauche contre extrême gauche, UMP contre UDF, droite contre gauche et centre contre droite en passant par les scrupules centre droit contre centre gauche, le parlementarisme exacerbé des 2ième, 3ième et autres 4ième républiques, semble bien avoir de beaux jours devant lui.

    Et les français d’attendre que leurs représentants veuillent bien se mettre à leur tour à réfléchir aux possibilités de mieux diriger le pays à l’aide d’une grande coalition.

    Comme celle de messieurs dames Schröder et Merkel.

    La France serait-elle vraiment mieux dirigée ?

    Au moins y gagnerait-on du temps et probablement de l’argent, vu que, comme dans les entreprises exemplaires en matière d’économies, le travail pouvant être fait par deux fois moins de députés, on ne voit pas pourquoi l’on se priverait des vertus d’une bonne économie de personnels.

    Si cela marche si bien ailleurs, pourquoi pas à la Chambre ?

    Chiche ?

    Cela n’a rien à voir avec de la basse politique.

    C’est juste de l’économie ménagère...et tout à fait conforme à l'esprit entrepreneurial vanté par nos mondialistes et altermondialistes, nos libéraux, nos écologistes, notre Médef, nos ultralibéraux, bref, avec l'unanimité de nos dirigeants, théoriciens et praticiens au service de la rentabilité et de la lutte contre le gaspillage afin de faire le bien de tous.

  • Banlieues: journalisme honnête.

    Ah les braves gens (bis) !

    Le ministre porte parole du gouvernement a fait la leçon aux journalistes.

    Parce qu’ils ont présenté, et continuent à le faire, les ‘’évènements’’ de façon pour le moins partiale.

    A notre avis, il a, encore, été très très très gentil.

    Oh certes, nous ne nous faisions guère d’illusions sur le résultat de son intervention.

    DELICATESSE JOURNALISTIQUE

    Les journalistes, en effet, sont tous d’une candeur et d’une rigueur morale incomparables.

    Honnêteté, délicatesse, compréhension, amitié, honneur, moralité, vérité, sont les qualités premières, entre autres, de tous, nous avons bien dit tous, les journalistes.

    D’ailleurs, tout le monde le sait.

    Ah oui ?

    Ou devrait le savoir.

    Ils se chargent d’en diffuser les preuves.

    Ben nous on ne le sait pas.

    On sait même le contraire.

    Et on le sait bien.

    Ne serait-ce qu’en raison du fait que les journalistes sont comme vous et moi, faits de chair et de sang, avec leurs cultures, leur éducation (du moins lorsqu’ils en ont eu une), leurs valeurs morales ( du moins…bis), leurs lubies, leurs idées fixes, leurs envies, leurs haines recuites, leurs faiblesses, leurs vices (ben oui eux aussi), leurs stupidité, leur fainéantise, leur petit orgueil qui les incite à penser qu’ils ont un pouvoir, et qu’ils sont libres d’en user et abuser, alors qu’ils n’ont que celui concédé par la longueur de la laisse au bout de laquelle le collier sait se faire plus serré en cas de besoin.

    Sans oublier les pressions et autocensures du fait de leurs chefs multiples, pressions auxquelles la grande majorité cède bien volontiers eu égard au fait que la soupe est bonne et même excellente merci chef.

    Des qualités ?

    Evidemment qu’ils en ont aussi, mais compte tenu de l’envahissement permanent et croissant de la world company dans le domaine de la presse en particulier, les journalistes vivent, cela relève de l’évidence mathématique, du côté du manche, en fait du côté de la main qui les nourrit.

    Et comment faire autrement je vous le demande un peu.

    LA HARGNE ANGLO SAXONNE

    Cela dit, et pour en revenir à notre conférence de presse, on a surtout remarqué la hargne des plumitifs, celle des anglo-saxons en particulier, qui n’ont pas apprécié de s’entendre dire leur fait.

    La furia française et la hargne anglo-saxonne en même temps !

    Il faut dire que les mots et expressions humilité, remise en question, retenue, bon sens et bon goût, raison, vérité et conscience professionnelle à défaut de conscience tout court, ne figurent plus dans leur vocabulaire ni leur dictionnaire, à supposer qu’ils sachent où ils l’ont fourré voire qu’ils en aient un.

    Fabuleuse prétention des ces faiseurs d’opinion qui ne tolèrent même pas d’être remis en question par un pouvoir qu’ils savent, par contre, si bien flatter tant que la rue ne devient pas menaçante…et ne les rappelle pas, opportunément, à une retenue très prudente…

    A propos des incroyables débordements de la presse européenne, anglo-saxonne, africaines et celle du monde arabe, on pourrait, tout de même, rappeler une évidence que même les membres du gouvernement n’ont pas notée.

    NOUS SOMMES TOUS DES FRANÇAIS ?

    Ainsi, lorsque la catastrophe du 11 septembre a eu lieu, la presse internationale, française en premier lieu, a été unanime dans le même élan compassionnel à l’égard des étasuniens. ‘’Nous sommes tous des Américains’’, a été même le mot d’ordre plein d’affection compréhensible à l’égard de ceux qui souffrent, individus mais aussi responsables et membres du gouvernement. Pourquoi pas, aujourd’hui, un ‘’Nous sommes tous des Français’’, des fois que par solidarité…prudente… ?

    Lors de l’attentat londonien, même élan de solidarité de la part des responsables et des medias internationaux et français en particulier. L’Entente Cordiale est toujours bien vivante n’est-il pas ?

    De même à l’occasion de l’attentat de Madrid.

    De même encore lorsque des catastrophes diverses touchent des humains comme nous, quel que soit le lieu, quelles que soient les circonstances.

    Par contre, les Français, eux, n’ont pas ni à la compassion, ni même à de simples égards.

    Pire, c’est du ‘’Bien fait pour eux ces orgueilleux, ces racistes, ces salopards de Français’’, de la part des anglais, des américains, des européens aussi, sans oublier les journalistes des pays arabes mais là, on comprend pourquoi.

    A cet égard, d’ailleurs, on peut s’en étonner, car, selon les dires de ces derniers, il n’y aurait aucune connotation religieuse dans les mouvements des banlieues.

    Alors au nom de quoi cette solidarité ?

    Au nom de la seule pauvreté ?

    Que n’ont toujours pas su juguler les pays ‘‘pauvres’’ en question, pourtant regorgeant d’un pétrole qui ne profite qu’à leurs élites, aux dires des journalistes locaux eux-mêmes ?

    BONNES OU MAUVAISES QUESTIONS ?

    Pourquoi tant de haine contre la France alors ?

    Peut-être parce qu’elle s’est opposée à la domination du monde anglo-américaine ?

    Ou alors parce qu’elle ose accueillir encore et toujours plus d’immigrés sans leur offrir le paradis, désiré, attendu et désormais exigé sans contrepartie d’aucune sorte ?

    Alors que le chômage, la pauvreté et l’exclusion, revendiqués par la seule population des banlieues, touche en réalité tous les pauvres de France, bien plus nombreux et silencieux, mais dont on ne parle pas…

    Ou encore parce que le refus français de l’actuel système européen dérange une bonne douzaine de nos partenaires ?

    Dont on attendrait une réelle solidarité européenne que le contribuable français paye fort cher d’ailleurs ?

    La France dérange, c’est évident.

    Parce qu’elle pose les bonnes ou les mauvaises questions ?

    En tous cas les questions gênantes ?

    Dont tous les autres ne veulent pas entendre parler car elles les remettraient, eux aussi, en question ?

    Cocorico ?

    Oh sûrement pas.

    Nous avons, nous aussi, notre lot de stupidités, de crasseries, d’incompétences et de nullités.

    Mais comme disait Cyrano, à propos des jugements très déplaisants sur les vilaines proportions de son nez, lequel dérangeait fort, et son propriétaire, et ses interlocuteurs dont il occultait le champ de vision, ‘’Je me les sers moi-même avec assez de verve, mais je ne permets point qu’un autre me les serve’’.

    Et si nos ‘’amis’’ américains, anglais, africains, arabes, européens et autres australiens commençaient un peu à torcher leur nez, pour ne pas dire autre chose, et à balayer devant leur porte ?

    Car ce qui nous arrive leur pend à leur nez à eux.

    Ou alors ils ne s’en rendent pas compte ;

    Pas encore.

    Certes, direz-vous peut-être, il n’y a rien de commun entre le terrorisme et les ‘’évènements’’ de banlieues ?

    Ah bon ?

    Expliquez nous donc ça.

    Les yeux dans les yeux.

    Et si possible avec des arguments en inox.

    Pour que l’on puisse vous répondre.

    Avec autant d’arguments.

    En béton.

  • Banlieues: la France seule au monde?

    Ah les bonnes âmes !

    Ah les braves gens !

    Ah les admirables exemples !

    Qui donc ?

    Mais tous ces rigoureux censeurs bien sûr.

    Tous ces vertueux moralistes que le numéro spécial de Courrier International nous sert pour nous apprendre que nous les Français, nous sommes des bons à rien, des racistes, des égoïstes, des hypocrites, des orgueilleux et que ce qui nous arrive est donc bien fait pour nous.

    Nous l’avons cherché et nous avons trouvé.

    Qui sème le vent récolte la tempête etc, etc.

    D’ailleurs nous comprenons bien à la lecture de la presse internationale que la France est seule au monde à générer et entretenir ce racisme rampant ou affiché, cette morgue insolente qui nous fait imaginer que nous sommes les meilleurs au plan social alors que nous sommes les pires.

    LES BEAUX EXEMPLES

    Parce qu’en effet, les meilleurs c’est les autres.

    Les Espagnols par exemple, avec leurs ratonnades de l’Espagne méridionale et la reconduite aux frontières sud des malheureux condamnés à mourir sur les barbelés de Ceuta ou à crever de soif au fin fond du Sahara.

    Les Italiens, aussi, qui, entre autres lieux et dans l’île de Lampedusa, traitent ignoblement les immigrés venus de Tunisie.

    Et les Anglais, tiens, dont, on sera charitables, nous n’évoquerons pas les conflits et émeutes inter ethniques rémanentes et moins encore le métro explosif dont les responsables étaient, comme c’est drôle, de purs ‘’Anglais musulmans remarquablement intégrés.’’

    Et les Allemands, dont on n’exhumera pas le passé anti-handicapés, anti-sémite, voire anti-tout ce qui n’était pas aryen, u-na-ni-me à l’époque (1), et qui est, tout de même, ressorti subrepticement, en intégrant 80% des nazis et autres SS, et en tenant, encore aujourd’hui, dans un état servile, au chômage et sous payé, les Osties après la chute du mur, coupables d’avoir été 50 ans communistes.

    Nous n’aurions garde d’oublier les Hollandais qui, eux aussi, oubliant leur passé colonial batave en Malaisie Indonésie, tiennent encore à l’écart les immigrés issus de leurs anciennes possessions.

    ET LES ABORIGENES ?

    Qui encore ?

    Tiens, les Australiens eux-mêmes, qui nous donnent des leçons d’humanitarisme alors qu’ils en sont encore à traîner les pieds pour intégrer leurs aborigènes et les maintiennent dans une vie d’esclaves nécessiteux, en refusant en plus, au passage, d’accueillir quelques centaines de réfugiés écologiques des îles voisines, menacées de disparaître à cause de la montée du niveau des océans.

    Jusqu’aux Japonais qui nous tancent en fronçant le sourcil. En escamotant, eux aussi, leurs bien vilaines saloperies de la dernière guerre.

    Et, plus grave, en réhabilitant leurs ‘’héros’’ militaires de l’époque.

    Cette époque où leurs principaux titres de gloire étaient les massacres , en masses, de civils Chinois, l’utilisation industrielle de chinoises et coréennes prostituées de force, au profit de la soldatesque japonaise, sans oublier leur atrocement fameuse unité 731 dans laquelle les gloires médicales japonaises expérimentaient sur les vivants les plus abominables moyens de destruction.(2)

    Et en oubliant aussi le sort actuel fait aux immigrés coréens et philippins autorisés à vivre au Japon dans la mesure où ils ne le font qu’en tant que dociles domestiques.

    Qui encore ?

    Même les Suisses s’y mettent.

    En n’évoquant surtout pas leurs draconiens contrôles forteresse aux frontières et les conditions non moins draconiennes, exigées pour mériter, goutte à goutte, le simple séjour sur le territoire et plus encore la naturalisation.

    En oubliant également les salaires locaux qui, s’ils nous paraissent royaux eu égards aux nôtres, patinent lamentablement face à l’échelle des prix helvètes...

    ET LES KURDES ?

    La Turquie s’y est mise, aussi, évidemment.

    En oubliant, elle encore, les mises à l’écart, au mieux, des Kurdes, et aux pires, les massacres dont ils ont fait l’objet.

    Ainsi que les persécutions de toutes sortes qui perdurent, et, entre autres broutilles, les régimes spéciaux réservés aux dissidents, étudiants plus spécialement, dans les commissariats locaux.

    Qui encore pour nous donner des leçons de morale politique et de morale tout court ?

    Eh bien le Mexique voyons !

    Qui ne parlera évidemment pas de son accord gouvernemental vertueux avec les USA pour l’exploitation à bas prix et dans des conditions misérables de la main d’œuvre locale.

    Qui ne parlera pas non plus de cette condition, plus misérable encore, faite aux jeunes Mexicaines, assassinées en série dans de crapuleuses conditions, les autorités locales et régionales voire nationales ne cessant d’étouffer les velléités d’enquêtes officieuses menées par des associations humanitaires.

    Et moins encore du sort fait aux Indiens, notamment du Chiapas pour ne citer que cette région.

    Et les Américains ?

    Oh ! Eh bien à quoi fallait-il attendre de la part du Wall Street Journal, porte parole des pilleurs de la planète ?

    Rien d’autre qu’une condamnation bien sûr !

    En oubliant, justement, la politique de très amicale coopération avec le Mexique, pour exploiter honteusement les ‘’chicanos’’ proches…lisez plus haut. Coopération tout aussi amicale avec tous les pays tiers où les enfants bossent pour trois grains de riz par jour. Juste de quoi les conserver en vie le temps de fabriquer une paire de Nike.

    En oubliant encore le sort fait aux minorités noires malgré quelques rares éclairs de bon sens, tout de même électoraliste. On ne compte là bas qu’un seul sénateur de couleur.

    Surprise tout de même, le New York Times évoque, opportunément, ce qu’aucun journal, même français, n’a, vertueusement encore, osé rappeler, savoir qu’en moyenne une ‘’famille d’immigrés de quatre personnes vivant dans un appartement subventionné par l’Etat, ne paie en général que quelques centaines d’euros de loyer, et peut percevoir jusqu’à 1000 euros d’aides diverses. Les chômeurs perçoivent davantage d’aide et les soins médicaux ainsi que l’école (vous savez celles qu’il faut brûler pour manifester son indignation) sont gratuits. ‘’

    Ouf !

    AH LES VERTUEUX !

    Enfin, une info tout simplement vraie.

    Quant aux journaux maghrébins, généralement, ils n’épiloguent guère.

    Sauf deux journaux algériens qui ne se sont guère émus lors des répressions sauvages des émeutes kabyles, encore moins lors des séries de massacres de leurs propres frères de sang, et pas du tout à propos de la décision récente d’amnistier ceux qui ont aidé (mais, nuance, sans armes à la main !) les assassins…

    Voili voilou !

    Ah les braves gens !

    Ah les bonnes âmes !

    Vous savez ce qu’il disait notre collègue François de La Rochefoucauld à propos de ce genre de censeurs ?

    ‘’La vertu pour un malandrin, consiste à trouver un motif d’en accuser un autre.’’

    Pour finir, ou presque, nous sera-t-il permis de rapporter ce qu’a dit M. Azouz Begag, Ministre chargé de l’ascension sociale, sans moyen de le faire d’ailleurs, à propos de la pauvreté et de l’exclusion évoquées comme seules causes des désordres ?

    Il a dit, simplement : ‘’Pauvreté ? Exclusion ? Tous les incendiaires n’ont qu’à aller en Afrique, ou en Amérique du Sud (voire même en Amérique du Nord n.d.l.r), et ils verront ce qu’est la pauvreté et l’exclusion. Et en rentrant en France, ils pourront en embrasser le sol…’’

    ET LES SMICARDS ?        

    Pauvreté ? Exclusion ?

    J’ai une amie proche de ma famille qui, elle, trime dans une multinationale d’hôtellerie restauration appelée SODEXHO.

    Il n’y a pas de syndicat sinon un de chefs qui ne s’occupe pas des petites gens.

    Dans cette boîte, cette amie fait des ménages depuis dix ans pour…un SMIC. Avec comme seul horizon, la retraite à 60 ans avec 4.000 francs par mois. Au mieux.

    Elle n’a encore jamais brûlé une seule voiture.

    Et aucun journal ne pleure sur les personnes de cette catégorie qui existe à environ un million et demi d’exemplaires en France.

    Il faut dire que le salaire moyen d’un journaliste est d’environ 10 à 12.000 francs par mois.

    Donc, pas très concernés par le problème hein ?

    Quant aux hommes politiques…

    20 milliards d’euros pour les banlieues c’est bien. Il y en a besoin.

    Mais les SMICARDS ne sont pas tous des immigrés.

    Et on leur donne combien à eux?

    Ce n’est pas du populisme ça.

    C’est juste de l’arithmétique.

    Sur les causes de l’exclusion, il est tout de même bon de relire ce qu’a écrit un collègue allemand, très clairvoyant et fort modéré dans ses termes.

    Poli en tous cas et sachant se remettre en question.

    Au lieu de participer à la vertueuse curée d’auto justification internationale.

    Pas si mauvais que ça les Français ?

    On n’a jamais dit ça. Mais le problème des vases communicants pays riches pays pauvres, sous produit en fait du problème riche pauvre, mérite mieux que cette recherche éternelle du bouc émissaire qui consiste en fait à sempiternellement rejeter la cause de ses propres malheurs sur la faute des autres.

    Facile…

    Et quant, en plus, on pare ce genre de révolte des attributs du dynamisme, du courage, de la force…

    Tiens, pour terminer et je n’invente rien.

    Avant-hier matin, samedi, en allant à pied chercher mon pain, un gamin de huit dix ans, qui passait à cinq six mètres, m’a regardé bien en face et m’a fait un doigt d’honneur.

    Pourquoi ?

    Comme ça !

    Je n’ai rien dit bien sûr. Si j’avais eu le front de l’ouvrir, j’étais certain de la suite. A vingt contre un. Le courage quoi !

    Pourquoi l’insulte ?

    C’était sûrement pour exprimer la juste indignation de cet adorable et malheureux bambin, à l’égard de ma culpabilité dans la misérable condition dans laquelle est tenue sa famille.

    Et aussi pour ce qui est de l’impossibilité de s’exprimer dans laquelle lui et tous les siens se trouvent et dans laquelle, enfin, et c’est évident, j’ai une grande part de très très lourde responsabilité.

     

    (1) Hitler a été élu avec une majorité de plus de 60% des votants.

    (2) Les ''spécialistes'', tout comme leurs homologues allemands experts dans tous les ''arts'' de destruction, ont été  récyclés et réutilisés par les Américains, of course.