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  • Eboueurs: y-a-t-il des grèves qui ne dérangent pas?

    Les éboueurs parisiens sont en grève. Raison : les trop-perçus que la mairie leur redemande.

    Une fois encore, les injustement oubliés du bas de l’échelle, viennent nous rappeler que parmi les métiers utiles à la société, ils devraient se situer en tête. En effet, si les policiers font grève, c’est l’anarchie, si les gaziers et électriciens font grève, c’est l’âge des cavernes, si les boulangers font grève, c’est la famine et le régime minceur. Mais si les éboueurs s’y mettent, c’est la chienlit.

    Y aurait-il donc une catégorie de travailleurs qui pourrait faire grève sans que cela importune la nation entière ?

    Il en existe, nous l’avons rencontrée.

    Reportage exclusif de Journal-Info.

     

    Donc, une fois de plus les éboueurs sont en grève.

    Pas assez payés ?

    Pas vraiment.

    En effet, il est fini le temps où le métier était le dernier des derniers après les tout derniers, celui que n’acceptaient que ceux qui ne voulaient pas tendre la main ou qui avaient échappé au bagne.

    Désormais, en plus d’être syndiqués, la technique leur a apporté un relatif confort.

    Celui de n’avoir pas à manipuler, de trop près, les cochonneries de leurs semblables, en clair, les excréments d’une civilisation qui ne sait comment faire pour saloper toujours plus la planète.

    Et puis, côté horaires, on n’en est plus aux heures de nuit complète.

    Par chez moi, il est déjà neuf heures et demie et ils ne sont pas encore pointés.

    Pire, ou mieux encore pour eux, ils se permettent de m’apostropher, pas vers le mois de novembre décembre bien sûr, pour me faire remarquer que j’avais mis dans mon conteneur des choses qu’il m’aurait fallu trier au préalable.

    Cela dit, côté salaire, ils m’ont dit qu’avec deux à trois ans de boîte, ou de mairie pour les régies, ils se faisaient entre 7 et 11.000.

    Pas euros, francs.

    Mais bon, pénible le boulot mais comme tout le monde en a besoin, personne ne rouspète si le service laisse à désirer, ce qui est rare d’ailleurs car ils le font généralement bien.

    Et puis, la trouille qu’ils se mettent en grève tout de même…La preuve…

    Justement, ce qui fait que, et on y arrive, lorsqu’ils la font, la grève, c’est la cata pour tout le monde.

    On ne vous rappelle pas le tableau : conteneurs qui débordent, sacs en troupeaux, paquets crevés, chiens opportunistes, chats gourmets, et même les rats qui s’y mettent.

    C’est la fête aux détritivores...!

    LES DEPUTES AUSSI ?

    Tiens, pourquoi j’ai commencé à parler des éboueurs moi ?

    Ah oui !

    Juste pour dire que lorsqu’ils font grève, tout le monde pleure.

    Eh oui ! Lorsqu’un corps de métier s’arrête, c’est des problèmes pour tout le monde. Enfin tout le monde, les citoyens lambda évidemment.

    Mais il existe, voyez comme on est observateurs à la rédaction, des métiers où jamais, au grand jamais, ceux qui le pratiquent font grève.

    Ainsi, imaginez un peu que ce soit les députés qui se décident à la faire la grève eux !

    Hmmm ?

    Résultat ?

    Eh bien c’est la grosse rigolade pour le pays tout entier !

    Parce que, entre nous, hein, vous pensez qu’une grève de une semaine, voire un mois ou deux, va empêcher la machine nationale de tourner ?

    Vous rigolez non ?

    Et imaginez, plus haut encore, que les ministres, voire même le président de la République se mettent en grève.

    -Pas possible !

    -Comment pas possible ? On ne sait jamais ! Des fois que leurs conditions de travail, leurs patrons, je ne sais pas moi, leur salaire peut-être…

    -C’est eux qui décident !

    -Comment, quoi ? Ils se le votent eux-mêmes ?

    -Normal non ?

    -Et même leurs conditions de travail ?

    -Pareil !

    -Tout alors ? Mais enfin pourquoi ?

    -Parce que ils représentent le pays, qu’ils en ont le droit, qu’ils font les lois et queeueueu, eh bien c’est nous qui payons !

    -Oui mais ils pourraient nous demander notre avis pour leurs augmentations et même pour alléger leurs rythmes infernaux de labeur en faveur du peuple nécessiteux et demandeur exigeant et jamais satisfait.

    -Mais non ! Ils bossent très fort vous savez ! Des fois même en séances de nuit. Si si, c’est vrai.

    -Mais, au moins, ils ont des vacances ?

    -Ca oui. De grandes. Et même quand ils veulent.

    -Ca c’est pas un peu exagéré dites?

    -Mais c’est qu’ils ont de très très lourdes responsabilités vous savez.

    -Ah bon ? Sur leurs sous à eux ?

    -Impossible. Il y a trop d’argent en jeu dans les financements publics.

    -Donc, pas financières non plus? Mais s’ils gèrent mal nos impôts alors ?

    -Eh bien il y a le budget, c’est simple.

    -Quoi ? Comment ? Si je comprends bien, il leur suffit d’augmenter les suivants d’impôts?

    -C’est la loi !

    -Oui mais, quand même, ils ne sont pas contrôlés pour savoir s’ils font bien ou mal leur travail ?

    -Le contrôle du peuple, tout simplement.

    -J’ai compris. Tous les cinq à six ans et seulement par les électeurs, au moment des élections. Mais on n’a pas tellement les moyens de contrôler vous savez. Surtout après coup.

    -C’est la démocratie mon cher.

    -Ben dites donc ! C’est un bon métier ça. Je comprends qu’ils ne font pas grève souvent.

    C’était notre rubrique, si vous cherchez un emploi, tâchez d’en trouver un bon.

    PS : Toute ressemblance avec quelque personnalité ou situation que ce soit ne serait que pure coïncidence.

    Et ne saurait, aucunement, engager notre responsabilité.

    Ben, nous aussi non ?

  • Garde alternée: LA solution foireuse.

    Les progrès en matière de divorce aidant, mais aussi le souci accru du bien-être de l’enfant que les hautes autorités et la société entière disent avoir, remettent désormais en cause des ‘’solutions’’ qui avaient été considérées comme les moins mauvaises il y a quelques années.

    Parmi elles, la garde alternée pour les enfants de parents séparés ou divorcés.

    Qu’en est-il aujourd’hui ?

     

    LA POUSSIERE SOUS LE TAPIS 

    Or donc, dans les années 70, la libération de la femme…et des hommes qui appréciaient beaucoup eux aussi, a eu le succès que l’on sait.

    Mais fait, corollairement, des ravages que l’on cache plutôt mal.

    Eh oui…

    Comme la poussière finit, un jour ou l’autre,  par sortir de dessous le tapis où on l’a fourrée, un vain  peuple s’aperçoit qu’en matière de résolution de ‘’ce’’ problème, une fois de plus, ‘’on’’ l’a mené en bateau.

    Pire : on a démoli une, deux voire trois générations d’enfants pour qui la facilitation du divorce n’a pas été vécue comme un progrès social, mais comme un désastre qu’ils n’ont toujours pas digéré et ne digèreront probablement pas durant tout le reste de leur vie.

    En effet, le début de ces mirifiques années de libérations tous azimuts et en premier lieu sexuelle, fut marqué par une innovation majuscule ; la garde alternée par les parents divorcés des mouflets qui se voyaient ainsi promus au rang de premiers bénéficiaires de mesures d’avant-garde particulièrement humanitaires sinon, hélas, simplement humaines.

    LE BRILLANT SYSTEME DES PSYS

    C’est vrai qu’auparavant, dans des temps d’obscurantisme médiévaux, les familles ‘’simplement’ recomposées, faisaient désordre. Surtout dans la tête des gamins qui n’acceptaient pas, et on les comprend plutôt, qu’on leur impose un nouveau papa ou une nouvelle maman, vu que la Nature leur avait déjà fourni tout ce qu’il fallait dès le départ.

    Donc, les juges, du moins certains, et des psys, quasiment tous, ont inventé un brillant système, la garde alternée.

    Simple comme son nom l’indique : une semaine chez papa une semaine chez maman.

    Précision : ce n’était pas papa ou maman à qui l’on demandait de changer de résidence, c’est-à-dire d’être mobiles pour intégrer le domicile fixe qui aurait dû, -le sacro saint intérêt de l’enfant étant le but officiel premier de l’opération - être celui de l’enfant, ainsi sécurisé.

    C’était l’inverse. C’est l’enfant qui, chaque semaine, devait prendre son baluchon et émigrer.

    On voit le tableau.

    Dans notre monde, dit civilisé, - qui se lamente du drame vécu par ce qu’il appelle vertueusement les personnes déplacées, en fait déracinés et exilés de force, - nos élites contraignaient ainsi nos et leurs propres enfants à vivre un drame similaire.

    Et de manière plus perverse, car vécu et répété…toutes les semaines.

    Avec le déchirement permanent du cœur de l’enfant, à qui sa nature physiologique et affective, ses tripes pour faire court, disent qu’il perd chaque semaine ou l’un ou l’autre de ses parents en plus de son cadre familier.

    Résultat : depuis lors, la ‘’raison’’ des adultes a imposé durant plus de 30 ans aux enfants des situations délirantes.

    Inhumaines.

    Pire : les adultes se sont déchargés et de déchargent ainsi de leur problème sur l’enfant.

    Ce problème qu’ils ne sont pas capables de résoudre, ils forcent leur progéniture à le résoudre à leur place.

    Commode…pour les adultes qui s’en lavent les mains.

    Fut-ce, les bonnes âmes, à ‘’s’entendre et à faire de leur mieux pour rendre la situation vivable’’.

    Alors que, justement, il aurait peut-être fallu faire autant d’efforts pour s’entendre…avant.

    Voilà, en tous cas, en quoi consiste depuis trente ans, cette trouvaille matrimoniale présentée comme un progrès social.

    Heureusement, comme nous disent les medias qui ont, à tout berzingue, promu cette trouvaille-là durant trois décennies, heureusement donc, ‘’on’ vient de s’apercevoir que ce machin ne fonctionne pas bien.

    ‘’On’’, c’est, bien sûr, certains juges, tout de même, et, surtout, les psys, encore eux, guides autoproclamés de l’opinion et de la vie française, européenne, mondiale, universelle.

    ‘’LA’’ SOLUTION

    Comme ces psys-là ne sont jamais en mal de solution, ils l’ont, enfin, trouvée.

    Cette fois c’est la bonne. Ils le jurent.

    Ils nous la confiaient donc, l’autre jour, sur les ondes d’une radio d’infos continues, et ce par la voix d’une experte, elle aussi, autoproclamée de la chose humaine et du bien-être social.

    LA solution ?

    Simple encore. Les moutards, chez maman pour de bon et, une fois par semaine, ou tous les quinze jours, voire tous les mois, chez papa.

    Pourquoi maman ?

    Parce que, a dit la madame, l’enfant a, d’abord, besoin d’un rapport physique avec elle et pas tellement avec son père…biologique comme elle l’a dit si délicatement et si élégamment.

    Elle n’a pas dit le mâle géniteur mais presque.

    Simple non ?

    Simple comme bonjour papa…de temps à autres.

    En pointillés quoi…

    ‘’Objection Votre Honneur, a, tout de même susurré le crachoteur de service : le rapport, le lien physique avec le papa, c’est pas un peu utile aussi ?’’

    ‘’Oui ! Mais pas vraiment de la même manière a tranché la greluche. Il suffit qu’il s’établisse et qu’il soit maintenu autant que possible car il se mettra en place de toutes manières, surtout avec le garçon.’’

    Chouette non ?

    Pirouette sémantique toute prête mais, comment, de quelle manière, à quels bugs le machin risque-t-il de rencontrer, bref, autant de questions même pas posées, et encore moins, répondues.

    Fort bien !

    Vu qu’il aura fallu trente ans pour tirer un bilan négatif de ‘’l’ancienne’’ méthode dont les principaux intéressés, sujets d’expérimentation contre leur gré, auront été toutes les victimes, il ne reste donc plus qu’à attendre les années 2030-2040 pour savoir si cette très nouvelle et originale méthode aura été la bonne.

    ET LA NÔTRE ?

    Comme nous ne voulons pas vous laisser sur une mauvaise impression, nous allons, bien humblement et sans engagement de votre part, vous proposer une solution qui, à notre avis, pourrait peut-être la bonne.

    Vous le savez bien, nous avons toujours réponse à tout.

    Vu la somme gigantesque d’efforts financiers et intellectuels fournis pour mener à bien des divorces qui ne se passent généralement pas si facilement, ne serait-il pas possible de les consacrer, ces efforts, à tenter de ne pas en arriver là ?

    Par exemple, pourquoi, d’abord, divorcer à tout prix et à tout va ?

    Et si cette fantastique somme d’énergie était consacrée à recoller les morceaux brisés par des années de difficultés, d’incompréhension, de tensions, mais aussi d’obstination, d’orgueil, et d’égoïsme de part et d’autre ?

    Certes, diront certains, les situations amenant au divorce sont souvent tellement dégradées qu’il vaut mieux, notez la logique, ‘’un bon divorce plutôt qu’un mauvais mariage.’’, c’est-à-dire une vraie catastrophe plutôt qu’une demi malheur.

    En oublient de dire que plutôt qu’un mauvais mariage, mieux vaudrait, peut-être…un bon mariage.

    Non ?

    Vous ne pensez pas ?

    Inimaginable ?

    Pourquoi ?

    Parce que c’est…IMPOSSIBLE ?

    Pas par ce que ça vous dérange un peu quelque part peut-être ?

    Parce que…’’quand on ne s’aime plus’’, n’est-ce pas, tout devient impossible ?

    Pourtant, dit-on, quand ça nous arrange, le bon sens de la rue nous dit que ‘’impossible n’est pas Français’’ non ?

    Et puis, pour faire bonne mesure, nous allons vous rappeler que nous sommes dans une civilisation judéo-chrétienne, qui nous a appris, tout comme dans toute autre civilisation d’ailleurs, que aimer, c’est donner et pas prendre non ?

    Donc ?

    Eh bien quand ça ne va pas, il faut se débrouiller pour que ça aille quand même.

    Faire des efforts.

    Donner.

    Car, souvenez-vous, quand on aime, on ne compte pas, hmmm ?

    Et aimer c’est donner.

    Faire des efforts.

    Et au beau temps des fiançailles, ou de ce qui en tenait lieu, les promesses d’amour n’avaient pas comme limites le samedi suivant ou les premières difficultés surgissant dans la vie du couple.

    On se promettait de s’aimer…toujours.

    Ou alors n’était-ce que poudre aux yeux…pour mieux obtenir de l’autre, quelques petits plaisirs.

    Pas très honorable il faut bien l’avouer…

    Et le divorce dans tout ça ?

    Ben disons qu’avant de faire des gosses, mieux vaudrait savoir ce que ça implique non ?

    Et avant de vivre à deux aussi.

    Mais bof !

    Tout ça c’est ringard n’est-ce pas ?

    Et ce n’est pas sur une moralisation de l’institution du mariage en général et de l’amour en particulier, qu’on sera élu député et moins encore président de la république.

    Au fait, c’est quand le prochain coup ?

    Qu’on se prépare à causer un peu là-dessus.

  • Immigration choisie: qui colonise qui?

    La tournée triomphale d’explication de la loi sur l’immigration choisie, tournée à l’usage plus des électeurs français que des ‘’bénéficiaires’’ africains, a tangué quelque peu. Au-delà des récriminations compréhensibles des populations concernées, nos représentants ont eu droit à ce qu’on ne peut décemment pas appeler la traditionnelle sagesse ou politesse africaine. Insultes, grossièretés en tous genres : ce n’est pas une excellente manière de faire valoir son bon droit.

    Immigration, colonisation : ces deux notions sont intimement mêlées.

    Hélas pas du tout éclaircies ni expliquées par tous ceux qui ont tout intérêt à perpétuer l’embrouille.

     

    On les comprend ces malheureux Maliens ou Béninois qui n’apprécient guère de voir se fermer les portes, jusque là grand ouvertes, d’une France qui, pourtant, d’évidence, ‘’ne peut accueillir toute la misère du monde.’’

    Même s’ils l’ont fait savoir de bien vilaine façon, on les comprend au nom, simplement, de la pauvreté, de la misère, de l’avenir impossible, d’une vie qui, de quasi agonie locale, risque d’ailleurs, de ne devenir qu’une vague survie en métropole.

    Mais, au fait, devant cette fin de non-recevoir de l’Europe, pourquoi nos amis Africains ne vont-ils pas frapper à la porte américaine ?

    L’Oncle Sam fait, pourtant, des efforts démesurés pour prendre pied dans le pré carré réservé jusqu’ici à la politique de la France éternelle.

    Et fait, non des ponts d’or, mais, tout du moins, de considérables efforts pour accueillir, aux states, les…plus diplômés des candidats africains à l’ascenseur social, ou, simplement, à une vie décente.

    Eh oui !

    C’est là où le bât blesse.

    Les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Suisse, l’Allemagne, Singapour, la Russie, la…Chine même, n’acceptent pas tout le monde. Et ils ne sont pas les seuls sur la Terre.

    Si les USA donnent l’exemple pour les populations de latinos, les pratiques de ce genre ont cours partout ailleurs, dans tous les pays de la planète.

    La grande majorité, sinon la quasi-totalité, pratique, et de manière systématique, l’immigration choisie, ce qui explique, d’ailleurs, le silence prudent de beaucoup à l’égard des propositions et de la loi françaises.

    QUI COLONISE QUI ?

    Mais qu’on renverse seulement l’équation.

    Les européens dans le besoin, seraient-ils seulement tolérés par les populations et les gouvernements africains ?

    Certes, un très pauvre en France, peut paraître relativement aisé au fin fond du Mali ou du Bénin.

    Mais les pays d’Afrique accepteraient-ils, eux, tous les SdF et autres chômeurs en fin de droit, voire les populations des plus pauvres européens, si les pires de nos niveaux de vie les plus bas égalaient ceux qui se pratiquent chez eux ?

    Et puis, comme un commentateur l’a justement fait remarquer, accuser sempiternellement la colonisation de tous les maux actuels, immigration comprise bien sûr, est une manière un peu trop facile d’évacuer la gabegie des ‘’élites’’ locales grassement subventionnées, mais également de tous les petits chefs qui les servent et se servent en accaparant les aides publiques et privées pour ne laisser que des miettes, payantes, aux masses populaires.

    RESPONSABLES JUSQUe OÙ ?

    Quant à la responsabilité des ancêtres colonisateurs combien de temps encore devra-t-elle être honorée par leurs descendants ?

    Voire, jusqu’à quand et où ira-t-on traquer les ‘’coupables’’ ?

    Car à ce jeu pervers, la responsabilité des colonisateurs africains ou arabes eux-mêmes, n’a d’égales que celles pratiquées, au fil des siècles, par les Romains, les Barbares, les Mongols, les Teutons, les Grecs, les Incas, les Européens, les Etasuniens, en un mot tous les peuples du monde, qui ont été, voire sont encore, colonisateurs à leurs heures.

    Et qui, si l’on veut suivre cette ‘’logique’’ réparatrice et expiatoire, n’auraient donc plus qu’à s’indemniser et se dédommager mutuellement, dans un concert généralisé d’excuses et de pardons croisés, exigés, consentis, partagés.

    Il est vrai que, de nos jours, la colonisation continue, mais le tableau s’éclaircit aujourd'hui.

    Il est désormais de plus en plus visible que le fait de parler de colonisation, culpabilise les citoyens lambda, surtout par commodité politique coutumière…aux élites.

    Culpabiliser des foules est plus facile, pour ceux qui tirent les ficelles de part et d'autre, que d'accepter d'être, individuellement, mis cause.

    C'est pas moi, c'est tout le monde. C'est pas moi, c'est eux...

    Evidemment, il était, et demeure impossible aux peuples autochtones de se défendre contre les élites étrangères dictatoriales et colonisatrices…ou les leurs, issues de leurs propres rangs, complices et complaisamment colonisées, toutes imperméables à tout langage du cœur.

    Par conséquent, plutôt que de s’attaquer à ces seuls coupables, il est plus commode pour les masses, -et leurs porte-paroles soucieux de se dédouaner de leurs propres méfaits-, de rejeter la faute sur ''les autres'', les colonisateurs.

    En, fait, des pays démocratiques tout entiers.

    C’est-à-dire, en fait, moins sur des gouvernements que sur des foules de simples citoyens qui les ont mis en place. Ces simples citoyens plus vulnérables car, eux, moralement responsables.

    Parce que sensibles à la détresse de leurs semblables mais, éhgalement, parce qu'ils ont eu la faiblesse d'élire des dirigeants qui ont été et restent les premiers et plus grands coupables.

    Alors que, et cela devient chaque jour un peu plus clair, mondialisation ultra libérale aidant, la seule colonisation qui mérite ce terme, ne réside, en fin de compte, que dans l’exploitation des pauvres par les riches.

    Quelle que soit la couleur de leur peau, leur ethnie, leur religion, les humains ont été, sont et seront, ad vitam placés devant ce choix : commander ou être commandés, être pauvres ou riches, manger ou être mangés.

    DARWINISME ECONOMIQUE ET SOCIAL

    Bref, rien de nouveau sous le soleil.

    Chacun se détermine, fait comme il peut, comme il veut dans certains cas, mais pas souvent, la liberté n’existant qu’à la mesure de son compte en banque.

    Ce qui détermine la morale à laquelle chacun décide d’adhérer. Et, partant, détermine aussi son attitude au sein d’une société.

    Chacun fait le choix de vivre pour son confort ou pour ses idées n’est-ce pas ? Et si le quotidien nous contraint à pratiquer le moyen terme, le choix fondamental demeure. Et se révèle en cas de crise d’ailleurs et nous y sommes, ou quasiment.

    Il en va ainsi de la condition humaine.

    Au plan économique, mais aussi du rapport des individus, le darwinisme a fait son sale travail.

    Certes, au gré des circonstances et des intérêts, il semble s’opposer à l’idéal dit chrétien…mais qui, justement, n’est idéal dans son objectif,.

    Car il ne vaut pas grand-chose dans la pratique puisque mis a mal et trahi par toutes les élites gouvernantes, politiques et ecclésiales.

    Pour être clair et faire court : colonialisme et immigration même problème.

    Problème universel, en fait, de la domination et de l’exploitation de l’homme par l’homme.

    L’homme peut-il, veut-il, se libérer de la colonisation ? Des colonisations qu’il subit au quotidien ?

    La vie dans une société fondée sur le profit est criminogène.

    Ne pas le dire est aussi un crime.

    Et dire, qu’en société, l’humain peut se montrer très animal, est faire injure aux animaux. Ils ne méritent certainement pas d’être comparés aux hommes qui, seuls, font sciemment souffrir leurs semblables pour satisfaire leurs propres plaisirs. (1)

    Le reste, tout le reste, n’est que mauvaise littérature et démagogie de très, très, très bas étage, habillée, bien sûr, de mots.

    Ronflants, impressionnants toujours…il faut bien trouver un système pour faire croire aux gogos que pour résoudre tous les problèmes sociaux, humains, il suffit d’élire des représentants qui les défendront contre les exploiteurs.

    On voit où nous en sommes...

    (1) À ne pas confondre avec besoins.

  • EVOLUTION:DARWIN S'EST-IL GOURé?

    Des scientifiques viennent de donner un ‘’coup de jeune’’ à l’âge de l’homo sapiens. En effet, ils font remonter à environ six et non plus à huit millions d’années, l’émergence de l’Homme de ses lointains ancêtres du peuple singe.

    Victoire !

    Tatatatseng !

     

    QUI PRECEDE L’AUTRE ?

    Evolution : Darwin s’est encore gouré !

    En fait, ce n’est pas Darwin qui s’est trompé.

    Ce sont ses adeptes inconditionnels qui viennent de s’apercevoir, que l’Homme a abandonné il n’y a pas très longtemps, sa reptation pour adopter la marche à pied, qui use, qui use les souliers. Même pieds nus.

    -Alors ? L’évolution ? Pour ou contre ?

    -Dites ! Vous n’allez pas, vous aussi, nous resservir la même soupe que les experts en archéo-généto-anthropo-paléontologues.

    C’est vrai que quelques membres distingués de ce club de sémillants et sympathiques chercheurs d’os, viennent de nous annoncer que le moment ou l’humain a pris les grands moyens de se faire parler, remonte non pas à huit millions d’années mais à six seulement.

    Mais, admirez un peu la nuance ! Mesurez la précision !

    Il faut dire qu’ici, nous, nous sommes régulièrement épastrouillés par cette prodigieuse manie qu’ont les scruteurs de notre lointain passé, de jongler avec les millions d’années, en même temps que les découvreurs de notre avenir, de compter, eux, plus sobrement encore, à coups de milliards.

    Les uns nous promettent que le soleil va nous rissoler vifs d’ici à 1 ou 2 milliards d’années. A la louche.

    Les autres nous assènent, à grands coups d’ordinateurs spécialistes en calculs complexes, qu’il y a, donc, six millions d’années, les premiers hommes se sont mis à chantonner, entre les dents qu’ils avaient fort belles puisqu’ils ne mangeaient que des crudités, les premières mesures du grand air des esclaves d’Aïda, vu que leur intelligence naissante leur faisait subodorer la justification ultime de toute vie sur Terre : travailler pour une multinationale.

    Or donc, nos savants pomponnés et lunettés à souhait, et au cours d’une conférence de presse ouverte à tous les esprits qui ne l’étaient pas moins, ont affirmé que dans l’Homme actuel et malgré son attaché case, sa police d’assurance et ses supports chaussettes, le singe était moins loin de nous qu’on ne se l’imaginait il y a, disons, 48 heures.

    LE POURQUOI DES CATASTROPHES

    Ce qui expliquerait donc tout.

    Les conséquences d’une si effarante présence de la bête dans l’humain, sont, en effet, très signifiantes.

    Elles nous permettent, semble-t-il donc désormais, de comprendre le pourquoi des catastrophes que nous vivons.

    A savoir, les scandales politiques d’autant plus terrifiants qu’on n’y comprenait jusque là rien du tout, les fraudes à la Secu et aux Assedic, la bombe H, la migration du PVC dans les eaux minérales, les effectifs pléthoriques de l’Education Nationale en rapport direct avec la faiblesse de réussites au baccalauréat dans les lycée de ZEP, l’urgente nécessité des délocalisations en vue de redonner des couleurs à notre produit national brut, les effets bénéfiques de la baisse du niveau de vie des Français moyens sur l’économie de leur pays et les résultats calamiteux du batteur Moulinex au concours des chefs spécialistes de la mayonnaise à l’ail.

    En foi de quoi, si tout va mal sur notre chère planète, c’est bien parce que l’Homme est moins loin du singe qu’un vain peuple se l’imaginait.

    Quoi qu’à bien y réfléchir, nous, ici, on pensait, déjà, et depuis pas mal d’années, qu’au vu du spectacle que notre civilisation nous donne au quotidien, on pensait qu’en fait le singe et l’Homme c’était presque du pareil au même.

    A voir les incohérences, les divagations, les outrances, les stupidités diverses et les foultitudes d’invraisemblances qui font notre quotidien, on remarquerait même que les singes sont des individus bien raisonnables et fort policés et même très sages, alors que les hommes…

    Chez les singes, pas de menteurs, pas de parents indignes, ni d’enfants rebelles, pas, de voleurs, pas de massacres, pas de dictateurs, et, ce qui est bien mieux, pas de démagogues déguisés en démocrates.

    Bref !

    Tout bien réfléchi, cela fait que, parmi les hommes qui nous entourent, il n’est, en fin de compte, pas très difficile de faire le distinguo entre les deux espèces.

    Ne le répétez à personne, on a fini par penser que l’Humain n’a toujours pas émergé de son ancien état…vu qu’il précède le singe.

    Bon…

    Ceci posé, n’allez pas le dire aux singes.

    Ils risqueraient de se vexer.

    Ressembler un jour prochain aux hommes ! Vous n’imaginez pas à quel point ce pourrait être insultant pour eux.

    Et, entre nous, les singes ne méritent vraiment pas ça.

    Et puis dites, s’ils devenaient un jour des hommes.

    La vengeance, les règlements de compte, les coups bas et/ou fourrés, c’est bien des manières d’homme ça non ?

  • Airbus vs Boeing: beau comme l'antique?

    Eh oui !

    Il ne fallait pas s’attendre à autre chose.

    777, 787, Airbus 350, 385…

    Et la suite…

    La bagarre continue. A coups de milliards d’euros et de dollars. A coups de subventions aussi.

    De part et d’autres, d’ailleurs, les américains étant les plus malins dans ce domaine.

    Et surtout les plus impudents. Administrant des leçons aux Européens alors qu’eux-mêmes usent et abusent de leurs propres aides militaires qui ne cessent de grimper.

    Tout ça pour quoi ?

    Pour aller, une fois de plus, plus vite, plus haut et faire plus fort en matière de transports aériens et de pollution atmosphérique et de dépenses énergétiques qui en découlent ma-thé-ma-ti-que-ment.

    Car, quoi qu’en disent les ingénieurs attachés à la diminution des crachotements asphyxiants et, surtout, à l’écrasement des coûts, l’avion qui vole sans brûler de kérosène, et sans polluer bien sûr, n’est pas près de voir le jour.

    Vu que la seule énergie non polluante, restera toujours l’énergie musculaire.

    A ceci près, certes, qu’en boulottant, buvant et respirant une foultitude de cochonneries chimiques, les résidus de combustion à l’intérieur du corps humain, en clair, les excrétions diverses et malodorantes vous voyez ce qu’on veut dire, sont toujours là et polluent à leur tour.

    Mais infiniment moins, c’est vrai.

    Cela dit, la course à la pollution prospère, merci pour les bénéficiaires, et les gogos qui l’alimentent paient.

    Car, il, - vous et moi - paient ET la fabrication des systèmes pollueurs ET la dépollution ET les reliquats non dégradables ad vitam…et nauseam

    La cohérence du genre humain n’est pas prête à nous convaincre de sa justesse de vues.

    Quelques preuves par-ci par-là ?

    Au hasard tiens.

    Toutes les sources nouvelles et inattendues de largages de gaz à effets de serre, qu’on découvre, de temps à autres et qu’on n’avait, jusque là, pas encore soupçonnées.

    Ainsi des poches de méthane sous marines prêtes à péter mais on ne sait pas quand, les émanations humaines et animales (on ne sait pas qui émane le plus…), les sources végétales, de la simple et banale verdure aussi, qui s’y mettent bien plus que l’on ne s’y attendait, bref, plus le temps passe et plus on en trouve.

    Sans compter qu’on révise, constamment, à la baisse, les ‘’puits’’ possibles d’absorption du CO2, un des principaux responsables du réchauffement. Mais dont on vient d’apprendre qu’il n’est pas le plus dangereux.

    Tous les espoirs sont donc permis. ! Youppie !

    Ce qui fait que, de façon très cohérente, on fabrique de plus en plus de zincs, de plus en plus de bagnoles, on pousse les feux à la ‘’modernisation’’ des pays pauvres, on incite à la consommation de biens industriels…

    Ouf !

    Il y a, bien sûr, les scientifiques, toujours de renom, qui nous assurent que, de toutes manières, ‘’on’’ - prudents, ils ne disent pas ‘’je’’ ni ‘’ils’’,- trouvera une solution.

    Aux calendes comme d’habitude.

    Dont l’échéance arrive.

    On ne sait pas quand ?

    ‘‘On’’ verra bien…

    Vous vous rappelez l’atmosphère ambiante à Rome juste avant l’arrivée des Barbares ? Enfin, de ceux qu’on appelait ainsi en supposant que les Romains ne l’étaient pas ?

    Eh bien les patriciens, mais pas seulement, les plébéiens aussi, y allaient de l’hyper consommation de biens matériels, de jouissances effrénées et de rigolades pré catastrophobes ou philes, c’est selon.

    Pour faire court, sentant confusément le danger d’un clash majeur du Système, on s’en mettait plein la lampe et autant dans les poches.

    Ca ne vous dit vraiment rien tout ça ?

    Cette ambiance, cette atmosphère là… ? Le combat du siècle, ou de ce début de siècle qui sent fort sa fin d'une ère...

    Mazette! Quel combat de Titans!

    C'est beau comme l'antique non?

    Comme la Rome antique alors?