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Politique - Page 20

  • Banlieues: et la religion?

    Effroyable non cette histoire de gamin de dix ans qui s’est fait exploser ?

    Mais tout aussi effroyables, mais sur un mode assassin pervers, ceux qui ont eu l’estomac de le mettre en condition, de l’armer et de l’envoyer à l’abattoir.

    Alors ?

    Pas de fatwa pour condamner ces monstres sanguinaires ?

    Curieux non ?

    Ce serait facile pourtant !

    L’Islam n’est-il pas une religion pacifique, qui demande la tolérance, la paix et la douceur à ses adeptes ?

    En plus du respect de la vie et de celle des enfants en particulier ?

    Pas d’excommunication véhémente, voire même, plus simplement, de condamnation publique dans les medias, par les gourous religieux et les guides plus ou moins suprêmes ?

    C’est vrai, on oubliait.

    Que durant la guerre Irak Iran, c’est par centaines, par milliers que des bataillons d’enfants, souvent même pas armés, étaient lancés à l’assaut des champs de mines adverses, pour les faire, simplement, sauter et ainsi ouvrir la voie aux combattants, les hommes, les vrais, plus rentables car plus efficaces et, évidemment, à qui l’on n’aurait évidemment jamais osé demander pareils sacrifices, qu’ils auraient sûrement et vigoureusement refusé de faire.

    ET DANS LES BANLIEUES ?

    Il y a quelques jours, un commentaire nous signalait que l’affrontement verbal ou à venir Israël Iran n’avait rien à voir avec la religion.

    Ah bon ?

    Vraiment rien à voir ?

    Et cet atroce kamikaze, rien à voir aussi ?

    Et le silence assourdissant des chefs religieux, rien à voir non plus ?

    Tiens même pour les banlieues en question, où est-elle la condamnation, ou est-il simplement, le commentaire des guides en question ?

    Là aussi, ne peut-on penser que les fatwas seraient peut-être les bienvenues pour faire cesser les violences qui, si elles ont des racines connues et sur lesquelles on attend sempiternellement d’intervenir, ne feront que compliquer les choses et repousser aux calendes une solution possible ?

    Qui risque, sinon, de se transformer en un rejet massif de la société et un recours toujours à craindre à un homme providentiel d’extrême droite ?

    Ce silence…religieux, ne serait-il que ténébreux calcul pour asseoir plus encore une autorité d’autant plus forte qu’elle est bien dissimulée ?

    En vue de quoi ?

    D’une guerre civile ?

    La question dérange ?

    C’est pour cela qu’il ne faut pas la poser ?

    On doit à la vérité de dire que les religions, catholique, protestante, orthodoxe ou hindoue, n’ont rien à envier aux islamistes actuels.

    Depuis les Croisades au conflit nord irlandais, en passant par la première puis la seconde Guerre Mondiale, sans oublier les affrontements hindo pakistanais et les magouilles orthodoxes serbes et russes, la prise de responsabilité des guides spirituels s’est toujours manifestée, soit par un soutien meurtrièrement actif, soit par un silence…religieux.

    On s'est étripés...au nom de Dieu. Got Mit Uns, avaient écrit les Alemands sur leurs ceinturons, God Save The King disaient les Anglais, In God We Trust, rétorquaient les Américains, France, fille aînée de l'Eglise...

    Et puis quoi encore?

    La religion parle de paix et fait la guerre. Mais en parle...quans il n'est pas risqué de le faire. Quand cela ne signifie pas déplaire à ses clients...et en perdre.

    Il serait bien étonnant que l'Islam déroge à la règle.

    Il ne prend actuellement pas le chemin de la pacification.

    Pas plus, d'ailleurs, que les religions d'en face.

    Tout ça au nom de Dieu? 

  • Instituteurs: formation au rabais?

    Les instituteurs sont formés dans des I.U.F.M, Instituts Universitaires de Formation des Maîtres.

    S’y retrouvent, des étudiants, ayant obtenu leur licence et frais émoulus de la Fac ou de l’Université.

    Mais pas seulement.

    On y retrouve aussi des candidats ayant interrompu leur cursus universitaire pour cause d’aléas et avatars divers et qui, après une incursion plus ou moins longue dans le monde du travail, ont repris le chemin de l’enseignement.

    Donc, population relativement hétérogène côté âge, et qui regroupe des élèves de 22, 23 ans, et des ancêtres quadras.

    Particularité de ces derniers, venus donc du monde du travail, ils ont, souvent, demandé une aide au FONGECIF qui la leur accorde généralement sous forme de prise en charge du salaire ou d’aide financière aux frais générés par la reconversion.

    Généralement mais pas très généreusement.

    Voire pas généreusement du tout.

    Transformant ainsi la soi disant aide à la reconversion, en une épreuve épuisante au plan financier.

    Car si les salaires sont bien versés, ils correspondent, très exactement aux heures de cours dispensés en IUFM.

    Tout réside dans ce distinguo.

    35 OU 60 HEURES ?

    En effet, dans le monde du travail, la règle en vigueur est de 35 à 40 heures actuellement.

    Or, les heures en IUFM, représentent, en général, une vingtaine d’heures par semaine.

    Donc, le FONGECIF ne paie que les heures de…présence en Institut.

    Hélas, les cours sont une chose mais, ensuite à la maison, il faut apprendre, faire les devoirs, préparer les contrôles, étudier tout ce qui a été vu, préparer encore ce qui va l’être le lendemain, bref, les heures sont doublées voire triplées.

    Résultat : environ 50 à…60 heures de travail voire plus, par semaine, mais un salaire divisé par deux ou trois !

    Pire : comme des centres de formation il n’y en a que deux ou trois par département, les déplacements sont à la charge des élèves.

    200 ou 400 euros par mois de frais de déplacements, plus 300 à 400 perdus pour cause de diminution du nombre d’heure payées : les SMICARDS ont intérêt à avoir un compte en banque bien approvisionné.

    Ou alors, à reprendre leur boulot, durant les heures sabrées, pour compenser le manque à gagner…sans, évidemment, préparer, étudier, bref, se former comme on l’attend d’un instit digne de ce nom.

    Et a bosser comme des fous complets vu que la fameuse ‘’aide’’ ne durera qu’un an pas plus.

    Interdit de redoubler.

    Comme, en plus, à 35-40 ans, on a, généralement, un ou deux mouflets à charge…

    Résultat bis : une perte sèche sur le salaire qui signifie que la formation se fait aux frais…de celui qui veut se former.

    Il faut avoir la vocation d’enseigner bien accrochée…

    Surtout lorsqu’on a 40 ans, que l’on a attendu 15 à 20 ans, la possibilité de reprendre le collier avec, en plus, un handicap inventé par l’Education Nationale : pénaliser les candidats issus du monde du travail, c’est-à-dire ayant eu leur licence au-delà de 6, 7 ans, en leur enlevant deux points à l’examen d’entrée à l’Institut.

    Ohé France INFO !

    Pour attirer l’attention des Pouvoirs Publics, qui ne sauraient d’ailleurs l’ignorer, sur cette bizarrerie, nous dirions nous injustice, nous avions sollicité le ‘’spécialiste’’ de l’Education de France Info, Emmanuel Davidenkoff.

    Très intéressé par cette affaire, nous a-t-il dit, il a considéré que ‘’c’était trop long à dire en 50 secondes’’, le temps de sa chronique.

    Nous lui avons donc envoyé un papier de 46 secondes, où tout était dit.

    Silence…

    Dommage.

    On règle un compte ?

    Bien sûr que non ballot.

    C’était juste pour dire que, comme notre ami défenseur des citoyens a préféré causer du problème crucial des lycées français à l’étranger, on voit tout de suite, vous en conviendrez, que ce grave problème concerne bien plus les Français que la formation des instits, c’est-à-dire de l’éducation de leurs mouflets, de la maternelle jusqu’au CM2.

  • Banlieues violentes: pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?

    Pourquoi les jeunes de Clichy se sont-ils sauvés alors qu’ils étaient innocents du plus infime méfait ?

    Pourquoi n’ont-ils pas fait la différence entre le mur du transformateur et celui d’une maison d’habitation ? Ne savaient-ils pas lire les inscriptions Danger de Mort ? Ou n’étaient-ils pas du quartier ?Ou leurs parents ne les avaient-ils jamais mis en garde contre les dangers de ce genre d’édifice ?

    Pourquoi les ‘’bavures’’ de ce genre atteignent-elles toujours les mêmes catégories de jeunes toujours innocents ?

    Pourquoi la réponse à ces ‘’bavures’’ policières, consistant à poursuivre ceux qu’elles suppose être des coupables, réside-t-elle dans une volonté de tout casser ? Y compris les services publics comme la Poste ou les pompiers qui seront accusés un jour ou l’autre de ne pas intervenir assez vite sur un incendie d’appartement  ou de distribuer le courrier trop lentement?

    Pourquoi les associations anti-racistes ne sont-elles pas les premières en tête des manifestations violentes ou ne les condamnent-elles pas ?

    Pourquoi les animateurs températeurs disent-ils toujours que les réactions des jeunes ‘’on les comprend ‘’ ? Pour mettre de l’huile dans les rouages ou sur le feu ?

    Pourquoi les parents viennent-ils systématiquement dire que leurs enfants sont connus pour leur tranquillité, leur caractère pacifique, leur gentillesse et leur tendance, connue de tous, à se tenir loin de toute forme de délinquance ?

    Pourquoi les guides religieux sont-ils toujours absents des manifs et du débat ne serait-ce que pour prêcher le calme ? Voire à stigmatiser les violences et les violents des deux bords ? Parce que ces débuts de guerre civile ne sont pas leur affaire ? Ou les arrangeraient peut-être ?

    Pourquoi les déclarations de prochain(s) retour(s) à l’ordre public sont-elles si fortement médiatisées ? Parce qu’elles sont la réalité technique prévisible eu égard aux mesures mises en oeuvre ? Parce qu’elles ne sont que roulages de mécanique suivies de reculades stratégiques ? Et ne sont que calculs pré électoraux ?

    Pourquoi les ‘’légitimes et compréhensibles réactions’’ des jeunes consistent-elles à brûler non pas les belles limousines des beaux quartiers mais, plus aisément, les minables bagnoles voire les poubelles qui servent, aux plus pauvres qu’eux, à aller pointer en usine ou au chômage ?

    Pourquoi laisser se pérenniser le système de barres d’immeubles en se lamentant qu’elles reproduisent à l’infini la ségrégation alors qu’il suffirait, fut-ce à grand prix, de donner les moyens de se disperser à la population désireuse (on le suppose) de s’intégrer, au sein de toutes les villes environnantes, voire de toutes les agglomérations de France ?

    Pourquoi, enfin, appelle-t-on les ‘’jeunes’’ de cette manière alors que pour tous ‘’les autres’’, les medias, usent des termes, si simples, de personnes, d’hommes, d’enfants, de jeunes hommes, ou d’adolescents, ou encore d’expressions du genre, par exemple, d’origine italienne, espagnole ou autres nationalités de la planète ?

    Parce que les journalistes craignent d’être attaqués au tribunal par les ligues anti-racistes, au nom des lois idoines ? Voire bombés ou cocktailmolotovisés à domicile ?

    Pourquoi, dès lors, n’hésitent-ils pas à qualifier, comme autant d’insultes, de membres de sectes ou ex-membres de sectes voire de parents ou d’enfants d’ex-membres de sectes, des citoyens lambda, voire des pauvres diables qui n’ont le défaut que de ne pas être catholiques, protestants, orthodoxes, juifs ou musulmans, mais de se retrouver dans la fameuse liste des 172, sans qu’aucun autre trouble à l’ordre public ait , évidemment, jamais pu leur être reproché, si ce n’est un argumentaire tiré d’un ramassis de ragots et de racontars mensongers ?

    Parce que c’est bien moins dangereux ?

    A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

    Longue vie aux medias qui posent toujours les bonnes questions.

  • Côte d'Ivoire: valeurs morales?

    Alors comme ça, un général de l’armée française est inquiété pour cause de manquement à la discipline, pour le moins, et d’entrave à la justice, dissimulation de crime, au pire ?

    L’histoire ?

    Triste ?

    Un parachutiste est accusé d’avoir étouffé dans un sac plastique un ivoirien blessé lors d’un affrontement et, donc, achevé durant son transport à l’hôpital.

    Plus grave, si cela pouvait l’être encore, son général, via la chaîne de commandement, aurait couvert la chose.

    Encore plus grave que grave, la faute, le crime donc s’il était établi, aurait été couverte par ‘’esprit de corps’’, le voile étant mis sur cette bien vilaine affaire par souci de ne pas ternir l’image et le fonctionnement intérieur des troupes d’élite…

    Parce que, aux dires des galonnés, ‘’l’esprit parachutiste’’ répond, ou répondrait, à des critères d’honneur qui mettrait à l’abri ces troupes spéciales, de tout jugement bassement civil.

    La ‘’morale’’ des pékins ne pouvant atteindre les sommets des valeurs militaires et plus spécialement parachutistes.

    Enorme ?

    Certes.

    Et totalement faux.

    J’en parle en connaissance de cause.

    EXPEDITION DE SUEZ

    Il y a maintenant 50 ans, un petit demi siècle, j’étais dans un régiment d’élite en question.

    De famille catholique et militaire, ce que je ne renie nullement bien au contraire, je regrettais de n’avoir pu participer à l’expédition de Suez.

    Vous vous souvenez peut-être, mais l’Histoire vous le dira évidemment, à cette époque, 56, les Français les Israéliens et les Anglais, pour une fois de notre côté mais c’était pour leurs intérêts, avaient monté une opération destinée à répondre à Nasser qui venait de nationaliser le canal.

    La manoeuvre fut couronnée de succès…dans un premier temps seulement.

    En effet, les soviets, sauveurs de la liberté du monde en général et des pays arabes en particulier, -la guerre d’Afghanistan n’avait pas encore eu lieu - tapèrent du poins sur la table en menaçant d’y aller de la bombe atomique si nécessaire.

    Les amerloques, pour ne pas être en reste puisque, eux aussi, étaient les défenseurs de la liberté du monde en général et des pays arabes en particulier, - les guerres d’Afghanistan et d’Irak n’ayant pas…etc - ne se firent pas prier pour taper sur la table à leur tour.

    Il faut préciser que les intérêts pétroliers de l’époque étaient un peu trop britishs aux goûts des frères américains pressés d’accroître leur confort et leur niveau de vie. L’occasion était bonne.

    Il urgeait donc de montrer à tous ces seconds de la classe, qui était le premier. Les premiers en fait, ex-aequo.

    Ordre fut donc donné aux trois compères de stopper leur progression vers Le Caire, bien qu’ils aient remporté, haut la main, cette guéguerre de quelques jours, sur une armée égyptienne, peu encline à livrer bataille, et on la comprend, à une véritable mini armada armée jusqu’aux dents.

     

    Après un rapide baroud, qui vit les forces égyptiennes quasiment volatilisées, retrait des attaquants sur ordre des deux grands de l’époque.

    Humiliation suprême, donc, pour les troupes d’élite en question qui avaient, quasiment seules, participé à l’équipée.

    D’autant que la propagande égyptienne avait transformé la pantalonnade nassérienne en victoire éclatante, au point même d’imprimer et de diffuser des timbres ou figurait un cuirassé français, soi disant coulé alors qu’il se bronzait au soleil dans le port de Toulon.

    Bref.

    VALEURS MORALES

    Ceci pour dire le climat du moment, climat dans lequel j’avais intégré les troupes coloniales, puisque c’était ainsi qu’on les appelait.

    Pour ne pas faire dans la demi-mesure, j’étais aussi al-gé-rie fran-çaise, que possible, sans trop savoir pourquoi sinon parce que j’avais été élevé dans ces idées-là et très proche, tout de même, du petit peuple de là-bas, mais pas du tout des ‘’gros colons’’ qui, comme partout ailleurs, constituaient la crème argentée profiteuse de la masse, colorée ou pas.

    Ces idées, tout de même me permirent, avec tous mes copains de régiment qui les partageaient, d’estimer que le rôle de l’armée se devait d’éviter tout dérapage.

    Et en particulier, d’un dont on causait déjà sous le manteau, à savoir, les exactions de toutes sortes et les tortures.

    Au point, d’ailleurs, que dans notre unité, arriva un jour un lieutenant qui fut mis à l’ombre pour un temps, vu son goût gênant pour ce genre de pratique.

    Cet individu semblait mis à l’écart pour des raisons prudemment préservatrices, probablement, mais que nous avions dans notre candeur interprétées comme réprobatrices de la part du haut commandement.

    Toujours est-il que parmi les parachutistes de base, enfin de niveau EOR, (élèves officiers de réserve), le rôle de l’armée devait être moralement républicain, et rien d’autre.

    En clair, propre.

    D’ailleurs, et dans le même ordre de sentiments, nous considérions d’un très mauvais œil les opérations dites spéciales ( en fait de sombres manigances politiques), qui étaient, à l’époque, dévolues au 11° Choc, bataillon aéroporté dépendant du Ministère de l’Intérieur et dans lequel étaient intégrés d’autres copains à nous, mais copains éloignés du genre rouleurs de mécaniques, têtes brûlées et même petits voyous, ayant intérêt à se refaire une virginité citoyenne en allant casser de l’opposant, si possible de couleurs, aux quatre coins de l’empire.

    Pourquoi toute cette histoire ?

    Simple.

    Tout simplement pour dire que ceux qui se drapent, aujourd’hui dans la toge immaculée de la morale militaire, fut-elle plus spécialement immaculée que les autres, ont bonne mine.

    Ils prétendent, désormais en vain, qu’ils ont échappé à la disparition crassement civile des valeurs morales antiques qui voulaient que le soldat défenseur de la Nation, ne soit rien d’autre qu’un chevalier blanc genre Bayard, luttant toujours à armes égales et gardant sa conscience aussi propre que ses mains.

    Et qu’ils continuent à incarner les grandes valeurs militaires qui fondèrent la France, fut-ce au prix du sang des troufions et celui des civils, de chez nous ou d’ailleurs.

    Il n’en est rien.

    Ces valeurs ont bel et bien disparu.

    De manière triviale d’ailleurs.

    A commencer par la légion d’Honneur, naguère décernée ‘’au feu’’, aujourd’hui ornant le revers des copains bien en cour.

    Sans oublier les copines dont le feu en question se situerait plutôt au derrière.

    La Médaille Militaire, même, cette Légion d’Honneur des sous-offs, est désormais accordée…’’à l’ancienneté’’, alors qu’au temps de sa création, elle ne l’était que pour actes de bravoures, difficiles à réaliser dans un bureau de l’intendance.

    Non que les mérites des récipiendaires n’existent pas. Mais les ‘’valeurs’’ sont radicalement autres.

    Exemple : la violence, aujourd’hui, se pare des atours de la ‘’morale’’ économique, républicaine, militaire et religieuse, en voulant, par ailleurs, faire oublier que depuis la nuit des temps, les élites chenues font exécuter leurs basses œuvres par les jeunots à qui ils font prendre des vessies pour des lanternes et des calculs crapoteux pour des idéaux flamboyants.

    A quarante ans j’ai fini par le comprendre.

    Et a soixante dix à le savoir bien mieux encore.

    Valeurs morales qu’es aco ?

    Quelle morale peut-elle donc excuser l’orgueil, l’avidité, le mensonge, le vol, le meurtre ?

  • Iran-Israël: encore et toujours?

    Ca recommence ?

    Bravo hein ?

    Le président iranien vient de clamer bien haut, de prêcher en fait, la disparition totale de l’état d’Israël !

    C’est du propre pour un religieux censé représenter Dieu sur la Terre !

    Un dieu créateur de vie, en plus, donc, désireux qu’elle se perpétue et qui condamne donc, en principe, la haine et la guerre et, plus particulièrement, tous leurs promoteurs, en robe, en costume cravate, en col dur, en soutane et en turban fussent-ils exotiques !

    Car depuis les Saintes Croisades, l'Inquisition, la solution finale, les conflits musulmano-hindous et les persécutions religieuses de toutes sortes, y compris les combats hystériques contre certaines soi disant sectes bien de chez nous, on n’en aura donc jamais fini avec ces histoires de va-t-en-guerre religieux, adeptes du massacre organisé au nom de ce Dieu qu’ils ne cessent de bafouer et de trahir ?

    Et ce au nom, aussi et pour le conflit moyen-oriental, d’une antériorité d’occupation du sol qui prêterait à rire si le sujet n’était si grave ?

    PREM’S !

    Car c’est là un des arguments majeurs avancés par ces enragés.

    Les Israéliens seraient donc des occupants alors que les arabes étaient les autochtones.

    Mieux, ils sont LES autochtones, LES indigènes premiers, les seuls légitimes vrais propriétaires puisqu’ils étaient là avant les autres !

    On se demande encore comment et pourquoi des millions d’adeptes, de fidèles, peuvent être aveuglés par ces arguments de cours de récréation !

    Eh bourricot ! Si avant les juifs il y a eu les Cananéens, puis les Arabes, avant les Cananéens il n’y avait personne ?

    Et avant les prédécesseurs des Cananéens, il y avait toujours personnes ? C’était le vide sidéral ?

    Qui c’est le prem’s ?

    Chez tous les peuples, et surtout leurs représentants, l’on retrouve toujours les mêmes questions tordues, les mêmes soi disant problèmes qui se formulent par les prétentions légitimes du premier occupant !

    A cet aune, et si l’on en croit les anthropo-archéologues les premiers des premiers sembleraient donc être les grands singes non ?

    A quand une association des primates, premiers occupants de la Terre entière ?

    Ah ils ne peuvent pas parler ?

    Eh bien on demandera à Charlotte Rampling et à Brigitte Bardot de prendre la tête de ces associations et de parler pour elles.

    Et si les grands singes se révèlent être plus sages que leurs descendants, ce qu’on subodore plutôt, l’on pourra toujours demander à leurs ancêtres qui, toujours aux dires de nos crânes d’œufs, devraient se trouver parmi les grenouilles, les bactéries, voire même les algues vertes.

    Lesquelles ne pouvant pas s’exprimer non plus, pourront toujours compter sur les services, gratos évidemment, de Charles d’Angleterre qui s’y entend remarquablement mieux pour parler à ses chrysanthèmes qu’il ne condescendait à le faire avec la défunte Diana, coupable, selon les gazettes, de n’être qu’une nunuche plus exaltée par le choix de ses bas résille, qu’emballée par les problèmes spirituels posés par la structuration architecturo-pyramidale de la société médiévale confrontée à ses racines hellénistiques.

    ON REMONTE DANS L’ARBRE

    Car en un mot, et même plusieurs, comme en cent, c’est toujours le même problème que l’on nous ressert.

    Les Portugais, les Espagnols, les Etasuniens, les Anglais, et bien sûr les américains du Nord, tous ces peuples ont envahi, tué, massacré, converti à coups des latte dans le train et exploité, après quoi les systèmes actuels, les sociétés très relativement organisées se sont mises en plus.

    Un exemple qui nous est proche?

    En Algérie, les Français étaient des envahisseurs, occupants colonisateurs. Qui, en plus, sont venus avec leurs militaires et leur religion à inculquer.

    C’est bigrement vrai.

    Mais les Arabes avant eux, ils ont fait quoi ?

    Ils ont bien envahi les Kabyles et les Berbères, populations autochtones, qui avaient, elles aussi leur religion mais dont les fidèles ont été convertis, à la pointe du cimeterre en plus non ?

    Et avant eux ?

    Et avant avant ?

    Et les Français eux-mêmes?

    Ils ont bien eu des ancêtres qui ont été colonisés, religiosés par les grands Bretons, les Arabes aussi, les Vikings et ces fous de Romains sans oublier les cousins Germains et les Huns et les autres !

    On ne pourrait pas, un instant, s’arrêter de jouer au gendarme-voleur niveau certif ?

    Mais avec, ici, massacres et terrorisme sanguinolent en prime?

    S’accepter une bonne fois pour toutes et se dire qu'enfin, on va construire et en finir avec ces arguments médiévaux, c'est vraiment impossible pour des adultes, ou plutôt pour des zèbres qui s'imaginent, et prétendent, l'être?

    Et qui n'ont d'autre moyen pour réunir un peuple, et se faire aduler par lui, que de l'exciter sans cesse contre un ennemi bien commode pour faire oublier aux masses leur misère et leur désespoir?

    Ne serait-ce qu’en ces temps de chasse au gaspi, ne serait-il pas enfin temps de cesser de dilapider de la salive, de l'encre, et du sang?

    Cette encre et cette salive des uns qui ont  toujours fait couler ce sang des autres?

    Plus ça change et plus c’est pareil !

    Et la religion là-dedans, les religions censées enseigner à leurs adeptes l’amour de leurs semblables, elles font quoi ?

    A constater comment dérapent les choses, on finit par croire vraiment, que les ancêtres des humains n’étaient pas, comme le prétendent nos crânes d'oeufs, de vulgaires singes.

    On croit même tout le contraire. A voir la façon de se diriger, de diriger, les humains et leurs dirigeants sembleraient plutôt prêts à monter, voire à remonter, dans l’arbre.

    Pour s’asseoir sur une branche.

    Qu’en plus, ils sont en train de scier.