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Politique - Page 3

  • Esclavage, SSSectes, Madison et Mathias, Charm el Sheik, Ségolène, ADEME et 4X4: la semaine oublieuse

    Charm el Sheik, Madison et Mathias, Ségolène, ADEME vs 4X4 : la semaine oublieuse.

    Charm el Sheik : un mausolée permettra aux familles des victimes de venir en pèlerinage se recueillir en souvenir de ceux qui ne reviendront plus.

    Bien belle attention de la part des autorités locales.

    Deux ans de recherches, d’études, de travail pour en arriver là, avec encore des doutes quant aux responsabilités réelles de l’accident.

    Il est vrai que la compagnie n’a pas tellement envie que les fautes de pilotage étant, en fin de compte, seules à retenir, son image de marque, ainsi que celle du tourisme égyptien, n’en soit écornées.

    Mais il reste que dans la liste noire des compagnies à éviter, le magazine ‘’Que Choisir’’ a regretté le fait que toutes les compagnies épinglées aient été notoirement dangereuses sans que les seulement douteuses, elles, le soient.

    A noter, d’ailleurs, qu’il est curieux que ce même magazine n’ait pas inclus la Qantas dans son étude, parce que, du moins le suppose-t-on, elle ne dessert pas notre pays.

    Or, c’est la championne du monde pour ce qui est de la sécurité.

    Dommage…

    Pour en revenir à la catastrophe de Charm el Sheik, dommage aussi que les familles des victimes n’aient pas encore été dédommagées et au prorata, pourquoi pas, des sommes généralement versées aux victimes des accidents survenant aux vols d’appareils américains. Genre Lockerbie, ses 270 morts et ses 7 milliards de dollars.

    Après avoir ‘’oublié’’ que les pilotes n’étaient guère fiables, et oublié d’en avertir les passagers, l’obligation d’indemniser, et convenablement, les familles, va-t-elle passer, elle aussi, aux oubliettes ? Du moins durant l’interminable temps évidemment nécessaire pour faire les opérations ?

    SEGOLENE LIKES TONNY

    Dites voir, en matière d’oublis, quid de 2007 ?

    Tiens c’est vrai çà !

    Eh bien si Madame Ségolène Royal oublie un peu son programme présidentiel, elle n’oublie pas son ardent désir d’avenir…et de présidence.

    Et elle n’a pas caché non plus son goût prononcé pour la manière de gouverner de Monsieur Blair qui lui semble être le nec plus ultra du socialisme troisième voie.

    Les commentateurs énamourés, eux, semblent bien oublier que le socialisme à la mode Tony Blair, est en train de tellement plaire aux Britanniques, qu’ils le lui ont fait vertement savoir lors des dernières élections. Et que, désespérant de voir appliquer un véritable programme social de gouvernement, qui prenne en compte leurs aspirations, ils en sont réduits à se tourner vers…la droite.

    Ils ont oublié eux aussi ?

    Et avril 2002, ça ne leur dit rien ?

    Ségolène apprécie Tony se dit en anglais et vous le savez, ‘’she likes Tony’’.

    Mais like Tonny veut dire, tout simplement, comme lui.

    Les Français de gauche ou qui y croient, pensent-ils, ou oublient-ils que le socialisme à la française ressemble de plus en plus à celui d’Outre Manche ?

    Quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes. Et des bras.

    Si la gauche passe, va falloir bosser les amis.

    Comme les Anglais.

    Et si c’est la droite ?

    Vraiment, vous voyez une grande grande différence ?

    De toutes manières, les éléphants du PS, eux, n’oublient pas leurs désirs refoulés de diriger la Nation.

    Comme parmi les raisons que les Français mettent en avant pour expliquer leur engouement subit pour Madame Royal, on note, justement, que c’est son charme ravageur…de femme, il ne reste plus aux prétendants éconduits, ou en passe de l’être, qu’à se chercher se teindre en blondes et à se munir de lentilles bleu azur, pour la douceur du regard.

    Quant aux talons aiguille, pas question. Ca fait mauvais genre.

    ADEME VS 4X4 : MENSONGE OU INCOMPETENCE ?

    Allez, encore des sottises majuscules sur les 4X4.

    Et cette fois par ceux-là même dont on s’attendrait qu’ils soient, tout de même, bien informés.

    Hier, sur France-Inter, un responsable de l’organisme a dit que les 4X4 polluaient carboniquement 30 fois plus que les autres véhicules.

    Au passage, vous noterez la précision du jugement et son caractère péremptoire.

    Au pif, tous les 4X4, et toutes les voitures, depuis les 1.000 cc jusqu’aux 4,2 litres. A essence ou au diesel mélangés en plus.

    Et chez les 4X4, depuis les 1,9 diesel, jusqu’aux 5 et 6 litres essence.

    Détaillé non ?

    Comme l’émission de CO2 de ces très divers véhicules, commence à 120/130 et quelques grammes au kilomètre et culmine vers les 400 et quelques, vous mesurez la précision.

    Et puis notre fonctionnaire au crâne d’œuf inspiré a, probablement oublié, si tant est qu’il l’ait lu un jour ouvrable et non somnolent, qu’un diesel émettait environ 30%...de moins, en moyenne de CO2 qu’un moteur à essence de cylindrée égale.

    Et puis, dites, qu’y a-t-il de commun entre un Fiat 4X4 Panda, ou un simple Jimny, ou encore un Suzuki à moteur Peugeot, et un Porsche Cayenne, ou un VW Touareg à moteur V6, V8 ou V10, voire avec un Dodge Ram de 6 litres de cylindrée ?

    Et que ne cloue-t-il au pilori toutes les voitures ministérielles qui fonctionnent à l’essence, ou celles qui utilisent seules, du bio carburant et dont les bénéficiaires oublient que les citoyens lambda voudraient bien faire de même ?

    Un langage plus précis et plus honnête, au moins, aurait été scientifique dont, plutôt objectif.

    Ce ‘’spécialiste’’, probablement ‘’expert’’ en plus, a-t-il oublié ou est-il incompétent, voire simplement mal informé ? Ou est-il payé pour inciter les Français à ne pas acheter étranger puisque la France est, étrangement absente du marché des 4X4 ?

    Au fait, ohé les collègues provinciaux !

    Comment les malheureux habitants du village des Alpes Maritimes coincés par l’éboulement d’une départementale, feraient-ils s’il n’y avait pas de 4X4 pour les ravitailler ?

    Et les habitants des pays émergeants alors, où les routes ne figurent que sur les cartes et pas dans la nature ?

    Et qui donc se permettrait de juger qui peut, ou pas, acheter un 4X4 compte tenu de ses besoins ou de ses goûts personnels ?

    Comme le dit le président de la République, Monsieur Jacques CHIRAC: ‘’La République, la démocratie, ce n’est pas la dictature des rumeurs et des calomnies.’’

    ENCORE LES SSSECTES ?

    Tiens !

    En voilà une phrase qu’elle est bonne et que pourraient utiliser les…Témoins de Jéhovah et tous les malheureux qui ont le mauvais goût de choisir la manière dont ils veulent penser, voire, prier.

    Car les ssssectes sont, une fois encore à l’honneur. La fameuse Mission chargée de les éradiquer entame de nouvelles actions.

    En ‘’oubliant’’, là aussi, curieux non, de lutter contre la rumeur et la calomnie. Lesquelles constituent à 99,9% la quantité de ''preuves'' de dangerosité des groupes en question.

    En foi de quoi, on est en train, depuis pas mal de temps d'ailleurs, de voir se constituer, de facto, un nouveau délit, celui de ‘’soupçonnable de crimes ou méfaits possibles et éventuels’’.

    On surveille ces gens en qualifiant les groupes auxquels ils appartiennent de sectes.

    Et comme ce sont des sectes, elles sont dangereuses. Ou peuvent l'être.

    Puisque les medias le disent...

    Donc, il faut les surveiller....

    Et en parler aux medias...

    Et boucler ainsi la boucle..

    Pas mal non?.

    Et ce en violation flagrante de la loi qui interdit formellement toute action publique de surveillance fondée sur une simple éventualité de délinquance de la part des citoyens.

    Pour la simple raison que cela reviendrait à ‘’’fliquer’’ le premier quidam venu, comme on le fait pour les individus fichés au grand banditisme et préparant un ‘‘coup’’.

    Mais protéger les citoyens en violant la loi, avec le grandiose spectacle qui nous est donné depuis quelques semaines, est devenu chose courante.

    L’HORREUR RAPPORTE

    Et Mathias, et Madison, là-dedans ?

    Navrés d’avoir à en parler ici mais on est au point culminant des nauséeuses pratiques qui ont cours dans une société dite civilisée, et qui démontrent, clairement désormais, qu’elle est en pleine décomposition.

    Au plan politique ?

    Même pas. Ou pas seulement.

    Les individus, vous, moi, nous sommes tous menacés, concernés.

    Comme les poireaux, c’est par la tête que les individus et les systèmes qu’ils ont mis en place, commencent à pourrir.

    La tête, et à tous les niveaux.

    Cette abomination dont sont mortes les deux petites victimes démontre deux choses.

    La première est bien qu’une société avide, destructrice, monstrueuse telle que la nôtre, se nourrit, comme au Moyen Age, de la substance des faibles, les vieillards, les enfants, les pauvres, les ‘’marginaux’’, les ‘’non-conformes’’.

    La seconde est plus horrible encore.

    Les journalistes et les medias qui formatent, à longueur de temps, la tête, l’esprit, les idées, les images, et les fantasmes évidemment, des citoyens désemparés qui n’ont plus que leurs guides obligés pour se construire une attitude sociale, une…’’morale’’, sont directement responsables des horreurs qu’ils sont les premiers à condamner.

    Les bonnes âmes…

    Non seulement ils gagnent en flattant les instincts les plus vils que recèle la psyché humaine, mais, une fois le processus enclenché, ils gagnent encore plus en les commentant et en les ‘’déplorant’’, ad nauseam.

    Certes, on les entend ces braves gens nous dire, lunettes sur le nez et plis sur le front, que les images de violence et de descriptions complaisantes de toutes les dérives sexuelles possibles et imaginables ne sont pas générateurs de dérives.

    Non non…Toutes ces descriptions, nous affirment-ils, statistiques et liberté d’expression à l’appui, toutes ces incitations par l’image et le texte, toutes ces tentations permanentes, toutes ces envies inassouvies mais attisées par eux, n’ont évidemment, aucune action sur l’esprit des citoyens ‘’normaux’’.

    Sauf, disent-ils, peut-être, pour quelques esprits faibles…

    Tiens donc !

    Autrement dit, puisqu’il n’y aura que quelques esprits faibles qui seront ainsi poussés aux crimes les plus odieux, ‘’on’’ prend le risque n’est-ce pas ?

    Avec la vie des autres.

    La vie d’un seul enfant ne vaudrait-elle pas la peine d’arrêter ce déversement d’immondices dans les esprits, faibles ou pas, ou tout simplement prêts à le devenir ?

    Et considérer comme risque négligeable, celui de pervertir un peu plus et de pousser à l’acte seulement ces ‘’quelques’’ esprits faibles-là, doit-il être payé par la vie d’un seul enfant…en fait de centaines, de milliers à travers le pays et le monde ?

    Oh c’est vrai !

    Supprimer, dans les medias et les pratiques, toute allusion au sexe, à la violence, aux incroyables et toujours renouvelées cabrioles, dérives et dépravations conduirait, nous disent ces braves experts et spécialistes, à alimenter le chômage, à provoquer des faillites, et diminuerait donc le juteux marché médiatique.

    Imaginez un peu à quoi ressemblerait un monde sans journaux, sans télé, sans industrie du sexe, sans fabricants d’armes !

    L’horreur n’est-ce pas ?

    Horreur économique bien entendu...

    Ces braves journalistes et medias qui stigmatisent les pompiers pyromanes, ne font ni plus ni moins que créer l’horreur et pousser ensuite de vertueux cris d’orfraie pour la condamner.

    Ils gagnent ainsi sur les deux tableaux.

    L’Audimat et les tirages augmentent à chaque fois.

    A chaque coup ils sont gagnants.

    Et la Grande Loterie est définitivement truquée.

    Et s’auto alimente !

    Jusqu’à la catastrophe finale ?

    On n’en est plus à penser si elle arrivera ou pas.

    Mais, de plus en plus clairement, quand…

    ESCLAVAGE ET CIVILISATION

    Tiens, vous savez comment ce formatage, cet abrutissement des esprits fonctionne ?

    Il fut un temps où, l’esclavage existait n’est-ce pas ?

    Eh bien, depuis son abolition, la civilisation a bien transformé les individus.

    Ainsi, un esclave n’avait pas besoin de chaînes pour lui ôter sa liberté. N’ayant pas d’argent, ni de possibilités de se déplacer, il était, déjà, prisonnier d’une prison sans barreaux.

    Aujourd’hui, tout a changé.

    Sans suffisamment d’argent, avec des moyens salement limités par son salaire, la liberté du citoyen est confinée dans les limites de son compte en banque.

    Riche, il peut tout, liberté absolue.

    Pauvre, il peut…rien du tout ou quasiment.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, sans chaînes apparentes, sans barreaux visibles, l’individu est, désormais, civilisé et citoyen.

    Ce qui change tout non ?

    Et puis l’esclave devait penser comme son maître, prier comme son maître, se divertir sur commande.

    Aujourd’hui, tout a changé. Le citoyen pense comme les medias le lui disent, prie comme la religion unique et l’état laïque le lui permettent, et se divertit à la manière convenue et consacrée par la majorité.

    Ce qui change tout non ?

    Enfin, l’esclave s’alimentait avec ce qu’on lui donnait, ou jetait. Il n’avait le choix, ni de la qualité, ni de la quantité.

    Aujourd’hui tout a changé.

    Le citoyen va dans les cinq ou six chaînes de supermarché, desservis par une même centrale d’achats, et dirigés par un même conseil d’administration.

    Il se fournit en aliments divers fabriqués par la même usine, mais présentés avec des couleurs différentes, à des prix quasiment identiques et bourrés des mêmes cochonneries chimiques ou de substitution, qui auraient valu la pendaison ou l’écartèlement à leurs producteurs au Moyen Age.

    Ce qui change tout non ?

    Quant au travail, l’esclave n’avait pas le choix, sinon entre deux ou trois ‘’spécialités’’ que lui imposait son maître.

    Avec, d’autre possibilité de grimper dans l’échelle sociale, que celle que lui donnait la condescendance de son seigneur, laquelle pouvait s’obtenir par un travail épuisant mais aussi, un fayotage opportun. Il faut dire que sa survie en dépendait.

    Et puis s’il ne faisait pas l’affaire, on le jetait au marigot voisin, aux crocodiles, ou aux chiens.

    Aujourd’hui, tout a changé.

    Le choix dans le marché du travail est bien plus grand. L’ouvrier ou employé peut choisir ce qu’il veut…en travaillant pour un salaire de misère (Eh oui, le SMIC n’est rien d’autre que cela (1) ).

    Lequel salaire devrait être encore diminué puisque l’économie de la plantation, pardon, de l’entreprise, en dépend.

    Et s’il ne fait pas l’affaire ? On le jette à la rue.

    Et pour la distraction ?

    Eh bien il vous suffit de lire la PQR, de regarder la télé, et d’aller voir les films axés sur le sexe, la violence et l’humour à la tonne…ou le foot bien entendu.

    Et si vous n’y allez pas, gare à l’auto-exclusion !

    Il n’y a que les adeptes des ssssectes pour ne pas aller s’amuser en chœur avec le reste du monde.

    Ne trouvez-vous pas qu’il y a, vraiment, une grande différence entre les esclaves du temps passé et les hommes libres de nos jours ?

     

    (1) Une étude européenne vient de rappeler que…18% des travailleurs européens vivent sous le seuil de pauvreté. Le seuil étant fixé à 60% du salaire median. Soit environ entre 800 et 1000 euros par mois pour une personne seule avec un enfant, donc dans allocs.

  • Pétrole, Bolivie, Ségolène, immigration: la semaine formidable

    Alors ce pétrole ? Toujours pas assez cher ?

    Eh, oh ! Vous fâchez pas ! Nous faisons que vous répercuter les plaintes légitimes, un tantinet subreptices il est vrai mais bien présentes, des compagnies pétrolières dont les actionnaires commencent à trouver leurs 21% annuels plutôt maigrelets côté rapport.

    N’est-elle pas formidable cette opportunité bénie des dieux de la Bolivie nationalisant les compagnies pétrolières ?

    Et manu militari, de surcroît, de façon à effrayer l’opinion qui digèrera ainsi bien mieux les augmentations à la pompe, les medias les en convaincant, comme par hasard ?

    Parce que vous ne savez peut-être pas que la production, bolivienne ne représente qu’un microscopique pourcentage de la consommation mondiale et que cela ne joue en rien sur les augmentations subséquentes ?

    Eh bien il faudrait vous informer et arrêter d'écouter la télé et d’acheter votre PQR favori.

    Et d’interpeller aussi un peu plus votre député, puisqu’il est votre employé, mais oui, vu que c’est avec vos sous qu’il arrive péniblement à survivre.

    Parce que les augmentations à la pompe passent bien, si nous ne faisons erreur, par les taxes nationales. Donc, sous le nez des commissions parlementaires idoines.

    Mais également par la possibilité des gouvernements d’Europe d’agir sur les cours internationaux puisque le dollar est au plus bas et l’euro au plus haut, ce qui fait que les carburants fossiles sont, en réalité pour nous, à la baisse.

    Formidable non cet accroissement exponentiel des bénéfices des sociétés pétrolières ?

    C’est sûr de sûr qu’elles vont se servir de cette masse d’argent pour investir dans des usines de raffinage supplémentaires, afin, de ne plus gérer, voire organiser, la crise des carburants, comme elles le font depuis trente ans puisqu’elles n’ont rien construit de ce genre depuis les années 70.

    Au fait, vous ne vous souvenez probablement pas de 1974.

    Trop jeune voire même pas né mais bon, vous n’étiez pas obligés et puis personne n’est parfait.

    Eh bien cette année-là, ce fut donc la Grande Trouille de l’Occident. Les pétroliers saoudiens commencèrent à fermer les robinets et à augmenter les prix.

    Et l’Europe, France en tête comme d’habitude, jura, croix de bois crois de fer, de faire des économies. C’est d’ailleurs de cette époque que datent les normes EdF d’isolation.

    Et puis le mouvement, juré promis, allait gagner tous les secteurs des activités hexagonales. Le slogan ‘’Chassez le gaspi’’ date de cette époque aussi.

    Décision suprême : chasse aux gaspillages de l’électricité et des combustibles fossiles.

    Donc, extinction des vitrines à 22 heures, éclairages ‘’de fêtes’’ interdits ou réduits au minimum, un lampadaire sur deux éteint, aides accrues au photovoltaïque et aux carburants alternatifs d’origine végétale voire aux inventeurs inspirés,bref, on allait voir ce qu’on allait voir.

    On a vu…

    Illumination a giorno des cités au point que des observations astronomique sont désormais impossibles vu la pollution lumineuse, débauche de lumières commerciales en tous genres, Noël illuminant les rues et avenues un mois avant et deux mois après, course à la puissance pour les bagnoles et multiplication des nouveaux modèles mis au point en deux ans au lieu de 5 auparavant, utilisation indue des véhicules des collectivités territoriales et administrations diverses pour les besoins personnels des employés (1), diminution voire disparition des aides européennes et françaises aux installations photovoltaïques et solaires, bref, la lutte contre le gaspillage et les aides aux énergies autres, c’est plutôt genre guignol…

    En fait pour ne pas pleurer.

    Car, dites moi, si, il y a 32 ans, ‘’on’’ avait décidé de ‘’mettre le paquet’’ sur la production de carburants végétaux, d’électricité éolienne et photovoltaïque, d’énergie solaire, de matériaux et de systèmes d’isolation économiques et d’utilisation simple…

    Si avaient été prises des mesures accompagnées d’aides adéquates pour mobiliser, à la japonaise, l’opinion totalement nationale vers ce but d’intérêt tout de même primordialement national lui aussi…

    Nous n’en serions sûrement pas aujourd’hui, à mendier les faveurs du tsar et à quémander les condescendances saoudiennes.

    Mais voilà.

    Les compagnies pétrolières et le trust national nucléaire ont dit non.

    Au nom de la rentabilité, de l’emploi et des intérêts des actionnaires et/ou fonctionnaires.

    Et de la logique: trop long, trop cher, trop compliqué de changer de méthode. Il faudrait au moins trente ans....

    On y est non?

    Une question : vous pensez qu’aujourd’hui, avec les menaces qui se précisent et se préciseront toujours plus, ‘’on’’ va se décider enfin à changer notre fusil d’épaule et devenir vraiment indépendants au plan de l’énergie ?

    A être sage enfin ?

    Interdit de rire…

    SEGOLENE AU SECOURS

    Heureusement, rayon de soleil mutin et charmant dans ce paysage de ténèbres et de brutes épaisses : le sourire de dame Ségolène.

    Oh, rassurez vous, nous n’avons rien contre elle, ni contre la gent féminine en général. Au contraire même.

    La France des Lumières, ou plutôt des quinquets, est bien trop machiste à notre goût. Pas à la mode afghane ou saoudienne, en fait islamique tout simplement, mais tout de même. Les femmes font partie chez nous de la bonne vieille tradition, non pas de galanterie française, mais de gaudriolerie gauloise. Dans les circonvolutions cérébro crapoteuses masculines, elles ne servent qu’à çà, et les soi disant libertés sexuelles en ont rajouté à l’arsenal de fantaisies machistes qui se réjouissent et se vantent de ne penser qu’à ça.

    Ce qui fait que, côté répression ou ‘’libération’’, la notion intellectuelle de parité ne représente rien face à la bien pensance, camouflée au dessous de la ceinture.

    Cela dit, pourquoi se réjouir de la prochaine présidente de la France, selon les sondages?

    Parce que c’est une femme voyons.

    Parce que les susdits sondages nous disent que 50% des Français, (pas des Françaises il est vrai), sont pour. Et ils en rajoutent les sondages : parce qu’elle est…une femme.

    Les espérances masculines dissimulées d’une présidence à la cravache ?

    Certes, il est des femmes qui ont marqué heureusement l’Histoire.

    Mais, une, vu le machisme planétaire, elles ne sont pas nombreuses, deux, on en compte au moins autant qui ont fait tout aussi mal que les hommes à leur place, voire passablement plus.

    Des noms ?

    Euh…au hasard, Mme Marcos, avec ses 5.000 paires de pompes et ses 25.000 tailleurs ; la frétillante octogénaire et si malheureusement seule (comme certains laudateurs le déplorent) Elisabeth II d’Angleterre, qui a signé la disparition des 3.000 habitants de Diégo Garcia ; l’ex-queen néerlandaise , épouse du prince consort mouillé jusqu’aux cheveux dans une affaire de pots de vins dans des achats de zincs US ; notre ancienne première ministresse Edith Cresson qui avait, tout doucettement, installé à Bruxelles sont dentiste perso, ce qui l’a fait éjecter du gouvernement ; la si adulée Mme Peron, dont les sentiments populistes ne savaient pas se dissocier de l’Evitalâtrie indispensable à son aura de madone consolatrice des crève la faim ; et la plus belle d’entre toutes, la si super libérale Margaret Thatcher, dame de fer et fière de l’être, elle qui a, entre amis, exécuté d’un ‘’Ils n’ont qu’à crever !’’ les Irlandais grévistes de la faim, en révolte contre la colonisation assassine multiséculaire que leur ont fait, et font encore, subir des persécuteurs pour qui la seule race supérieure, donc la seule méritant d’exister, est la race anglaise… ; et Coco Chanel ? Cette brave fille du peuple, ‘’gloire’’ de l’esprit français et de la haute couture, qui jeta sur le pavé ses ouvrières en 39 parce qu’elle avaient osé occuper son atelier au moment du front popu… ?

    On en a des tas encore à vous proposer.

    Ce qui nous remet d’ailleurs en mémoire un mot prêté à cette madame Coco, qui vécu durant la dernière guerre avec un officier allemand des SR et pour la bonne cause on espère.

    Lorsqu’on évoquait devant elle la nécessité urgente du vote des femmes, elle aurait dit :’’Depuis qu’elles l’ont, elles ont montré une chose, c’est qu’elles pouvaient être aussi bêtes que les hommes.’’

    Bêtes ? Pas seulement. Malfaisantes aussi.

    Alors s’extasier des mirifiques capacités présupposées d’une personne parce qu’elle est une femme, relève, selon nous, d’un subconscient un peu glauque.

    Mais comme les journalistes nous le serinent tous les jours, c’est formidable non ?

    SAINTE ODILE PRIEZ POUR EUX

    Formidable non cette solution finale à la tragédie du mont Ste Odile ?

    Douze ans à attendre.

    Même les Egyptiens vont plus vite. Il aura ‘’suffi’’ de deux ans pour que le dossier de l’accident de Charm el Sheikh émerge des tiroirs de l’administration locale.

    Certes, pour le procès et les indemnités il faudra attendre mais tout de même…

    Chausse-trappes, allers-retours, renvois, enquêtes interminables, conclusions ambiguës : les membres de l’association pensaient avoir tout vu et entendu, mais ce n’est pas fini.

    Il faut, évidemment, que de cette affaire, les secours publics et la virginité de l’avion sortent intacts.

    L’avion en question est-il fiable ?

    Ce n’est pas à nous à le dire et de toutes manières, depuis douze ans, comme pour les voitures, le véritable banc d’essai, ce sont les utilisateurs. Et les problèmes qu’ils paient. De leur argent, de leurs souffrances, voire de leurs vies.

    Néanmoins, si Airbus était reconnu responsable, même en partie, cela entraînerait en cascade d’autres actions pour d’autres accidents survenus depuis et cela, pas question.

    Quant aux secours locaux, pas question, non plus, de les mettre en doute. Les responsabilités risqueraient de remonter nettement plus haut que les lampistes habituels.

    Alors, que journalistes et bénévoles plus ou moins témoins de l’accident, soient arrivés avant eux, n’a aucune signification juridique. Du moins le faut-il.

    Ce qu’il faut, par contre, c’est que les citoyens se sentent défendus.

    Formidable non ?

    IMMIGRATION AU CHOIX

    Et alors ?

    Et au Canada comment font-ils?

    Ils ont besoin de spécialistes et en demandent.

    Où est le mal ?

    Lorsque vous avez besoin de physiciens, pourquoi allez vous réclamer des apiculteurs ?

    Et vice-versa ?

    Pourquoi se cacher derrière le petit doigt ?

    Les habituels droits de l’hommistes se préoccupent bien plus de la misère exotique que de la pauvreté indigène.

    Nos smicards locaux n’ont pas la chance insigne d’être très affriolants.

    Donc peu dignes d’être défendus en priorité.

    Tout simplement parce qu’eux, depuis le temps, n'ont pas, ou plus, très confiance dans leurs représentants ou candidats à les représenter.

    Ils sont donc, peu susceptibles de voter dans le bon sens.

    Alors que les nouveaux arrivants, de toutes confessions, de toutes couleurs et de toutes spécialités, - et sans aucune d’ailleurs car ils sont plus malléables-, sont autrement plus aptes à remercier avec le seul moyen à leur portée, le bon bulletin dans l’urne.

    Formidablement bien calculé non?

    Et puis dites, si vous n'avez pas de job, qui paie les impôts à votre place?

    Populiste l'argument?

    D'acc. Si vous voulez les payer à ma place, j'accepte l'insulte.

    Procès d’intention de notre part ?

    Prouvez nous le contraire.

    Bon c’est pas tout ça, j’ai un colis à envoyer et la poste…

    Zut, je suis non seulement formidablement en retard mais je me suis également formidablement gouré.

    En effet, la poste, pour cause d’immortel jour de la libération de la France, est fermée, donc…eh bien je ne sais pas comment je vais bien pouvoir envoyer mon paquet de vêtements à mes copains dans le besoin de l’autre côté de la Terre.

    J’attends demain. Là-bas c’est l’automne et dans leur île, il fait bon, ils ne m’en voudront pas d’attendre un jour de plus.

    Mais, aujourd’hui, je vais être quand même obligé d’aller chercher du papier d’emballage en ville.

    Et, pour cause (bis) d’immortel etc etc…le stationnement est interdit partout.

    Et je suis donc formidablement emmouscaillé.

    Au fait, le huit mai jour de la libération.

    Vous vous sentez bien libre vous ?

    Moi pas très.

    Mais ici on doit être un peu marginaux.

    Genre secte vous voyez.

    Tiens, j’y pense, on vous en reparle vers la fin de la semaine.

     

    (1) Dans le Var on connaît bien ça puisqu’un audit de la Cour des Comptes a épinglé le Conseil général pour usage et abus divers des véhicules de l’administration pour permettre aux fonctionnaires d’aller faire leurs petites emplettes, chercher les mouflets à l’école ou partir en week-end. En foi de quoi, l’ancien ministre, M. Hubert FALCO a dit que ce rapport était fort utile et que désormais il allait faire plus attention. On tremble pour les fonctionnaires en question qu’il va sûrement gronder très fort…
  • Clearstream: et la femme de César?

    Lorsque la patricien Clodius s’est introduit, déguisé en femme pour des motifs pas très connus mais assez inavouables, dans la demeure de Jules César, ce dernier, qui avait toute confiance dans la vertu de son épouse, la répudia néanmoins avec cette phrase : ‘’La femme de César ne doit, même pas, être soupçonnée.’’

    Pourquoi ce rappel ?

    Simple.

    Il y a une cinquantaine d’années, et même un peu plus, nos parents nous apprenaient le respect, voire la quasi dévotion, à l'égard des hommes politiques qui avaient la charge de diriger la cité.

    Il faut dire que charge n’était pas un vain mot.

    Les conseillers généraux, maires et conseillers municipaux n’avaient droit qu’à des indemnités, que certains refusaient fort dignement d’ailleurs.

    Il faut dire aussi que l’on comptait parmi nos dirigeants, nombre de retraités, voire de fonctionnaires mis en disponibilité pour le temps de leurs mandats. La vocation politique ne s’appelait pas encore métier.

    Certes, aux niveaux très supérieurs de cette fonction politique ou publique, les salaires pesaient leur poids et les ‘’extras’’, inavouables étaient bien présents.

    Mais les combines crapoteuses ne passaient pas, ou pas encore, la barrière de la vie publique.

    Et le seul terme de scandale, suffisait à mettre un terme immédiat à un gouvernement tout entier.

    Mais la dérive logique propre à toute malhonnêteté, emmena le système aux excès parlementaristes et mercantiles de la IV° République.

    Avec une vitale remise en ordre qui fit croire que désormais, tout allait changer.

    C’était oublier un peu vite la condition humaine faite de plus d’égoïsme et de vilenies que de dignité et d’altruisme.

    Que voit-on aujourd’hui ?

    Qu’à travers les siècles, au fil du temps, les hommes et les systèmes qu’ils génèrent, vieillissent et vieillissent mal. En fait pourrissent, comme l’estiment certains.

    Honneur, dignité, grandeur, honnêteté, courage, dévouement tout cela existe encore bel et bien…mais, hélas, uniquement dans le dictionnaire.

    On mesure le chemin parcouru.

    Le laxisme est passé par là.

    LA THEORIE DE LA RELATIVITE

    Le relativisme moral vous connaissez ?

    ‘‘A chacun sa morale’’, ‘’Il ne faut pas moraliser’’, ‘’Dépassée la morale chrétienne’’, ‘’Les vieux principes ont fait leur temps’’, ‘’Il faut évoluer’’, ‘’La nouvelle morale’’, ‘’Les nouvelles normes familiales’’, ‘’Tout est relatif’’ : toutes ces appréciations, tous ces jugements péremptoires mais gentiment mis au coin de chaque réflexion ne vous disent rien ?

    Ils sont mis à toutes les sauces et par tout le monde, autour de chacun de nous, voire par nous-mêmes, mais, notez bien, au bénéfice de tous eux qui les emploient.

    La théorie de la relativité mise au service de la malfaisance.

    Même plus une théorie, une certitude.

    Et le relativisme moral, disons en clair, la malhonnêteté, la corruption, l’immoralité, l’avidité, le vol et le mensonge, fleurissent.

    Et pourquoi pas ? Tout le monde en use et abuse, encore que le seul usage soit déjà un abus.

    Alors ? Pourquoi donc s’étonner qu’un scandale de plus ou de moins, agite tellement le petit monde politico médiatique ?

    Simplement parce qu’il est indispensable à beaucoup.

    Pour permettre à tous les relativistes moraux, de se conduire de manière…’’modérément’’ malhonnête, afin de paraître vertueux face à ceux qui se permettent de passer les bornes de la ‘’bienséance’’ acceptée par la majorité.

    Et puis aussi pour prendre prudemment position pour l’un ou l’autre camp, en vue de bénéficier des faveurs de celui qui sera déclaré vainqueur.

    Et dont ce seul titre de gloire deviendra, d’ailleurs, un certificat de vertu enfin reconnue et récompensée…

    Vae victis…les vainqueurs seuls écrivent l’Histoire.

    Autant miser sur le bon cheval pendant qu’il en est encore temps !

    C’est pas joli joli tout ça…

    Alors, la femme de César là-dedans…

    Et les indignations de droite de gauche, du centre, des extrêmes ou d’ailleurs…

  • Equitable? Qui et comment labelliser?

    Coïncidence ?

    Ici, nous n’y croyons guère. Voire même pas du tout.

    La semaine du commerce équitable bat son plein…tout juste après que le numéro de mars de ‘’Que Choisir’’ ait conclu une enquête sur ces produits par le vœu suivant : besoins urgents de légiférer, d’éclaircissements, de réglementation, en un mot, besoin que les consommateurs ne soient pas grugés et que les petits producteurs soient, enfin, traités…équitablement.

    En clair : commerce équitable très bien mais mieux encore si tout était mis au clair et dans des normes aussi lisibles que légales.

    CONFONDANTE CONFUSION

    Coïncidence ?

    En même temps, Max Havelaar démarre sur les chapeaux de roues une campagne de pub dans le but, bien sûr, de vendre plus et, consécutivement, si l’on s’en réfère aux buts de la marque, de rémunérer mieux et un plus grand nombre de petits producteurs.

    Fort bien.

    Néanmoins, comme l’a fait remarquer ‘’Que Choisir’’, dans le secteur des diffuseurs de produits de petits producteurs, règne sinon une quasi anarchie, du moins une préoccupante et confondante confusion et, à tout le moins, un très gênant manque de clarté.

    En effet, on cherche des repères précis, des références communes et logiques, pour ce qui concerne les conditions de travail des producteurs et de leurs personnels, les prix qui leur sont consentis, les formes et le fond des contrats passés, le respect des Droits de l’Homme, des lois nationales et internationales, sans oublier le respect de l’environnement, et de toutes les normes y afférant, encore à inventer.

    Une mise en ordre de l’ensemble des dispositions, régissant ce petit monde des producteurs et de leurs diffuseurs, s’impose.

    Elle est non seulement indispensable mais vitale, faute de quoi les consommateurs risquent d’être abusés, déçus…et d’aller voir ailleurs.

    Au grand dam des petits producteurs censés être les premiers bénéficiaires de cette labellisation indispensable.

    En, effet, étant donné qu’en ce qui concerne les produits disons courants, diffusés dans le circuit de la grande distribution, la réglementation est souvent floue, voire peu satisfaisante, pour le moins, et rarement respectée à la lettre, le consommateur est en droit d’attendre une rigueur et une fiabilité exemplaires pour ce qui concerne des produits censés eux, sortir du cadre mercantile majoritaire.

    Si cette rigueur n’est pas présente et réelle, on risque fort de se retrouver dans une situation identique, par exemple, à celle où l’on constate une défiance croissante des consommateurs à l’égard de certains labels ‘’Bio’’, dont la pureté ne satisfait que ceux qui veulent bien y croire…

    LABELLISER LES MEDECINS ?

    Au fait !

    Labelliser des produits, censés meilleurs que la plupart des autres, étant une nécessité, pourquoi ne pas étendre le principe ?

    Lorsqu’on voit l’opacité totale qui règne au niveau des efficacités comparées des médecins, par exemple, on se demande s’il ne serait pas nécessaire de renseigner mieux les clients à cet égard.

    Savoir que tel médecin, dentiste, ou ophtalmologiste, est plus capable que tel autre, dans tel ou tel domaine, aurait, déjà, de quoi rassurer les malades non ?

    En, outre, cela leur éviterait des tâtonnements, des pertes de temps et d’argent et les aiguillerait vers un traitement plus sûr, du moins pourraient-ils l’espérer.

    Avec, en prime, une vraie sérénité quant à l’espoir de prise en charge et de possible guérison.

    Puisque nous vivons à l’ère de l’information, de la Vérité, du client-roi, et des sacro saintes obligations à l’égard des consommateurs, puisque le paysage audio-visuel regorge désormais de guides divers, depuis celui des garages honnêtes -ou pas trop malhonnêtes- jusqu’à ceux des appareils électroménagers et des voitures automobiles, en passant par le guide des assurances vie et celui des vacances au soleil, serait-il si difficile, techniquement, de mettre sur pieds de tels guides ?.

    Certes, vu la civilisation du secret et du règne des mandarins sous lequel nous vivons, faire paraître des guides comparatifs des médecins, du genre du Michelin relève, aujourd’hui, de la mission ab-so-lu-ment im-po-ssible…

    D’ailleurs, nous ont dit les plus avisés de nos lecteurs, vous n’y pensez pas, imprudents que vous êtes !

    Oser dire que tel médecin est plus capable que tel autre, que celui-ci a loupé la ‘’totale’’ de votre belle-sœur, ou que celui-là s’est trompé de jambe pour votre amputation, alors que le troisième, stomatologiste doré sur tranches, vous a fait revenir 10 à 12 fois pour vous ajuster un dentier à 20.000 balles, mais acheté trois francs six sous dans un pays plus ou moins européen mais néanmoins exotique, tout cela relève, aujourd’hui, de la médisance, de la calomnie, de la publicité mensongère et vous permettra de faire, rapido, de bons tirages de début – si vous parvenez à vous faire éditer – mais, deux mois après, de vous retrouver au gnouf.

    On ne badine pas avec la Santé en France.

    Du moins avec ceux qui sont censés représenter la vôtre et parlent en votre nom sans vous demander votre avis.

    CLASS ACTIONS PAS BON ?

    Etonnez- vous après cela de voir s’accroître le nombre d’actions en dommages et intérêts de nos concitoyens qui en ont marre du sacro saint principe de ‘’l’obligation de moyens et pas de résultats’’, jusques et y compris pour les soins les plus bénins relevant de la science de pointe du docteur Abdou Minal, spécialiste du bobo ventrou. (1)

    Ils ont beau jeu, nos gourous de couiner à l’abus de justice à l’américaine…

    Aux Etats-Unis, dont nous ne sommes pas des admirateurs transis, vous le savez fort bien, les médecins sont au même niveau que tous les autres commerçants, qu’ils sont eux aussi. Ils vendent des services et les consommateurs entendent fermement être (bien) servis. En un mot comme en cent, en avoir pour leur argent.

    Sinon gare aux tribunaux.

    Saine pratique : taper au portefeuille est bien la seule et universelle manière d’inciter les gens en général et les commerçants en particulier, à être aussi compétents qu’honnêtes.

    Cette excellente méthode se retrouve au niveau des class actions.

    Et si certains politiques couinent, eux aussi, contre cette méthode…américaine, donc déplorable paraît-il, de regrouper les plaignants pour faire rendre gorge aux groupes omnipuissants qui les trompent et les grugent, on finit par se demander - et par se rendre compte - qu’ils roulent pour ceux qui les nourrissent et non pour le petit peuple qui les élit..et les salarie.

    Evidemment, les lobbies les plus opposés et les plus actifs au profit des industriels et entrepreneurs, sont présents autant à l’assemblée qu’au Sénat, et plus encore à Bruxelles.

    Ceci explique donc cela…La loi sur les class actions n’attend que le bon vouloir de ceux contre qui elle pourrait s’appliquer. Pas demain la veille…

    Cela dit, le principe de la labellisation pourrait aussi s’étendre à d’autres catégories de prestataires de services, privés ou publics.

    Ainsi des instituteurs, de professeurs, des fonctionnaires de la Sécu, entre autres administrations, des banquiers, des avocats, et, bien évidemment, des hommes politiques.

    On rêve hein ?

    Certes, tout cela relève d’une simple et saine logique. Du genre de celle qui se résume en une phrase qui a cours chez nous en Provence : ‘’Qui paie commande’’.

    A ceci près que, comme nous ne cessons de tout payer sans discuter, cela fait belle lurette que nous n’avons qu’une seule et unique liberté, celle d’obéir et nous exécuter.

    Comme qui dirait des exécutés permanents…

    A quand la démocratie… ?

     

    (1)Non ce n n’est pas un propos raciste on vous dit ! C’est juste un emprunt passager à Iznogoud.

     

  • Clearstream, muguet, polonais, latinos: semaine charmante et rigolote

    Clearstream scandaleux ?

    Vous savez, entre nous, ici on trouve ça très rigolo.

    Non pas que cela nous réjouisse bêtement de voir des amis de trente ans s’étriper comme des énarques chiffonniers.

    On les préfèrerait plutôt assis autour d’une mousse bue le petit doigt en l’air, en train de lutter contre le chômage.

    Non, là où on est morts de rire, c’est de voir que les gazettes nous présentent cet avatar de l’actuelle politique comme quelque chose de honteux, d’extraordinaire, de vraiment pas commun dans un cadre supposé clear, clean, nickel quoi !

    Alors que tout au long de l’année, des années, voire des siècles, ce genre de coup fourré a, toujours, relevé du quotidien de la politique dont Edouard Herriot le sage disait que c’est comme l’andouillette, pour être bonne, il faut que ça sente la…chose…mais pas trop.

    Parce que, dites voir : vous croyez que le reste du temps la politique c’est très…clear ?

    Que les remaniements, décisions, changements, réformes, tractations, et autres machins, trucs et choses qui font et défont la et les politiques, c’est aussi clair clair que doit l’être votre déclaration d’impôts sinon gare aux dix pour cent en plus?

    Allez, comme disait Talleyrand le très sage mais bien moins que pourri, ‘‘Tout ce qui est excessif est sans importance.’’.

    POLONAIS EN France, FRANÇAIS…AU CHOMAGE

    Chassez le plombier polonais, il revient au galop ?

    Au galop naturel n’est-ce pas ?

    Alors comme ça les dix petits derniers pays européens ouvrent leurs portes aux travailleurs polonais ?

    Ils rejoignent notre pays où, malgré les piaillements de nos travailleurs chauvins, les plombiers au charme slave peuvent venir bosser pour deux ou trois fois moins chers ?

    Quoi ? Comment la loi ne le permet pas ?

    Bien sûr que si…par le biais, admirez l’astuce, des CDD et CNE qui autorisent tout de même les licenciements plus rapides et, surtout, grâce au…travail au noir.

    Ne dites pas que vous ne connaissez pas…

    Et pour parfaire le joli tableau, les entreprises françaises, avec la bénédiction des politiques qui poussent à ‘’l’entente cordiale’’ européenne, vont donc délocaliser en Pologne où…ils créent des emplois…moins chers qu’en France puisque là-bas, leurs salaires n’augmentent pas pour autant.

    Résultat : nos chômeurs on se les garde. Et comme les prestations chômage diminuées incitent encore plus au travail au noir chez nous, nos abonnés au ‘’black’’, y retrouvent leurs homologues polonais.

    La boucle est bouclée et le tour est joué.

    Comme le disent tous les distingués économistes : le plein emploi c’est bien la misère des actionnaires.

    Et puis, dites, vous ne la trouvez pas géniale cette élégante manière de résoudre le chômage chez nous?

    Suivez la démonstration, pas la nôtre, celle de tous nos distingués crânes d'oeufs!

    Puisque nous avoins du chômage, faisons venir tout plein de travailleurs d'ailleurs, comme cela nous aurons le plein emploi chez nous.

    Lumineux non?

    Comme nous n'arrivons pas à trouver des emplois pour nos hexagonaux, ajoutons encore deux fois plus de damandeurs sur les rangs, come cela, les actuels chômeurs vont disparaître.

    Par miracle probablement.

    Certes, on va nous raconter que là où il y a de la demande, les Français traînent les pieds pour s'y mettre.

    C'est oublier un peu vite que nos concitoyens ne sont pas plus manchots que les autres et que, vu la dégringolade rapide des allocations chômage, ils n'ont pas du tout envier de pointer bien longtemps.

    Mais bon, pour résorber le chômage, pour faire disparaître la foultitude de demandeurs d'emplois, mettons en encore deux fois plus sur le marché et les chômeurs vont disparaître.

    Si quelqu’un peut nous expliquer la logique, européenne bien sûr, de tout ce pataquès, il peut écrire à notre mail habituel.

    On ne lui répondra pas parce qu’on a le boulot à assurer mais on en parlera dans un autre papier.

    Et on citera son nom. Donc, sa gloire est assurée…

    LATINOS : ET CHEZ NOUS ?

    Alors, comme ça, les latinos se révoltent aux Etats-Unis ?

    Bizarre au premier abord.

    En effet, on nous avait pourtant dit qu’il y en avait plein la Californie.

    Et que cet état, hautement fortuné était un paradis. Et pas seulement pour retraités.

    Le PIB y est un de plus hauts du monde.

    En particulier dans la Silicon Valley paradis encore plus paradis que le reste.

    Et là-bas, c’est fou le nombre de latinos qu'on trouve au mètre carré.

    Eh bien on doit vous avouer qu’après réflexion et longues études sur le terrain d’un de nos envoyés spéciaux, expert en techniciens de surfaces, il est apparu que les latinos en question y étaient certes nombreux mais plus précisément dans des secteurs en forte demande d’emplois.

    Donc heureux d’y travailler.

    Quels secteurs en particulier ?

    Eh bien surtout du genre, balayeurs ou balayeurs ou même balayeurs.

    Et s’ils se lavent les mains, baby ou papy siters.

    Sans oublier, laveurs de carreaux, nettoyeurs de Béhèmes, de Lexus et autres Prius car les riches, c’est bien connu, sont tous écolos,

    Bref : comme les 15 millions là-bas, en ont un peu marre d’être sans papiers mais, surtout sans le dire mais on les comprend tout de même, méprisés comme peuvent l’être les coloured par les blancs étasuniens qui ne sont pas racistes du tout, ils veulent démontrer en s’arrêtant de bouger, une fois dans leur vie, combien ils pèsent dans la balance économique US.

    Ils ont raison : ils travaillent, paient des impôts, achètent, étudient ferme, sont généralement moins délinquants que les indigènes…blancs, font l’effort d’apprendre la langue, chantent le Stars Spangled Banner en espagnol, et poussent même le bon goût jusqu’à ne pas être aussi bronzés que le sont les Afro-Américains,

    Mieux : ils poussent la patriotisme jusqu’à pratiquer les mêmes religions que dans le pays d’accueil et font des efforts pour moins expatrier l’argent qu’ils gagnent sur place et qui contribuait, jusqu’ici, à faire vivre bon nombre de latinos restés dans leurs pays du sud.

    Avouez, tout de même, qu’ils font tout pour s’intégrer et faire de bons Américains non ?

    -Alors ?

    -Une suggestion : pourquoi tous nos immigrés à nous ne feraient-ils pas pareil ?

    -Faire quoi ?

    -Eh bien reprenez la liste de ce que les latinos font là-bas et transposez.

    MUGUET INSTINCTIF

    1° mai.

    C’est assez rigolo de fêter le Travail en se reposant non ?

    Bon. On ne va pas vous gâcher vôtre journée de repos et de manifs.

    Tiens, une remarque : le 1° mai est la seule journée, disent les journalistes, où ils ne travaillent pas.

    Ce qui tendrait à faire croire que les autres jours ils travaillent…

    En fait, ceux de la presse écrite, eux, ne travaillent pas le 30 avril puisqu’ils traitent l’actualité un jour à l’avance.

    Enfin traitent…maltraitent plutôt mais bon, on arrête.

    Pourquoi causer du 1° mai et du muguet ?

    Simplement parce qu’un brin coûte un euro sur le trottoir et de 1,5 à 2 euros chez le fleuriste.

    Et que tout plein de millions de français vont aller acheter, instinctivement ou quasiment, leur brin, pour l’offrir à l’être aimé.

    Ou aimée, puisque de nos jours on s’y perd un peu dans les genres.

    Geste instinctif ?

    Certes, la tradition est là mais elle s’est mise en place par l’intermédiaire des medias.

    Lesquels, au début du siècle dernier (1), l’ont perpétuée en dégoulinant à l’envi de bons sentiments, de tradition amoureuse de super marché et, en arrière-plan, de…respect de l’esprit revendicatif républicain promoteur de progrès social.

    En culpabilisant un peu, aussi, tous ceux qui n’auraient pas le bon goût de ne pas y aller, citoyennement et républicainement, de leur euro et demi, aux couleurs de la poésie combative et sociale des années ‘’d’avant-guerre’’, genre ‘’temps des cerises’’ communarde.

    -Même le muguet vous remettez en cause alors ?

    -Ben oui. Un bon gros bouquet au marché paysan ne me coûte que 3 à 4 euros, et j’en offre un tous les samedis à la femme qui a le bonheur de m’avoir pour mari.

    -Tous les samedis ?

    -Ben oui quoi. Mes traditions à moi je me les fabrique mais pas sur commande, une fois par an. Celles que les medias me commandent de respecter ressemblent trop à mon goût à ceux qui font leur Pâques, qui fêtent Noël et se fabriquent une morale humanitaire en faisant l’aumône en sortant du parking.

    Fête des mamans, fête des pépés, des mémés, des secrétaires…pourquoi pas des plombiers zingueurs, des marchands de tapis et des prometteurs professionnels aussi ?

    -Oui mais vous aussi vous ne faites ça qu’une fois par semaine.

    -Certes, mais faites en donc autant d’abord et après seulement vous m’en reparlerez.

    -C’est si dur que ça ?

    -Au début oui, des efforts, pour ne pas oublier, mais après ça va tout seul. Et puis si faire des petits cadeaux ne coûtait rien, tout le monde s’en ferait non ?

    C’était donc notre chronique cocorico, les mâles nécessaires français sont encore les meilleurs, surtout par chez nous, voire même dans mon quartier et pourquoi le cacher, chez moi en toute modestie.

    -Modeste hein ?

    -Pas seulement. En plus, fier de l’être.

     

    (1) En 1890, la conquête des 40 heures a donné lieu, pour le défilé des travailleurs, au port du petit triangle rouge des ‘’trois huit’’, orné d’abord d’une fleur d’églantine du Nord. A laquelle les horticulteurs spécialisés dans le muguet de la région parisienne substituèrent vite fait leur production locale dans les années suivantes. Dixit le Quid 2001 (j’ai pas plus jeune) page 1634 c. Publicité entièrement gratuite.

    Hélas !