Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 5

  • Outreau bis, Tchernobyl, Google chinois: êtes-vous dans la norme?

    Outreau?

    Encore cette histoire ?

    Ecoutez…Ce n’est pas parce que nous discutons des catastrophes que nous en sommes responsables.

    Nous vous accordons que notre lectorat - dont vous nous avez fait l’honneur (et vas-y la brosse…) de faire partie, et auquel, (n’ayons pas peur des mots) vous avez l’honneur d’appartenir- (tout de même), notre lectorat donc étant sensible aux évènements forts, la courbe de notre Audimat local s’en ressent.

    Soyez rationnels : il nous est difficile de parler longtemps des trains qui arrivent à l’heure. Même si ça nous arrive de temps à autres.

    COUPABLES INNOCENTS OU INNOCENTS COUPABLES ?

    -Alors, Outreau ?

    -On y arrive.

    Pour trouver, déjà, plus navrante encore, -si tant est-, cette seconde pantalonnade tragique, où l’accusatrice principale, qui s’est complètement décrédibilisée elle-même lors de ‘’l’Outreau-1’’, se révèle encore assez crédible, ne fut-ce qu’en partie, pour faire condamner des ‘’coupables’’ dont l’innocence est tout aussi crédible que la culpabilité.

    Vous avez compris là ?.

    Ensuite, pour estimer ahurissant aussi, comme l’on dit les avocats de la défense, qu’un ‘’tarif de groupe’’, ou ‘’une sorte de prix de gros’’, ait servi à sanctionner collectivement des personnes qui pouvaient, raisonnablement, s’attendre à une peine individuelle…voire à un pur et simple acquittement.

    On a confiance dans la justice de son pays ou pas non ?

    Les peines de préventive ayant couvert celles infligées par la cour, les ‘’coupables’’ sont ressortis libre, il est vrai.

    Encore heureux.

    Néanmoins, comme l’ont souligné certains éditorialistes, il ne semble pas tout à fait que ce soit là la meilleure manière de redorer le blason de la justice.

    En tous cas de cette partie-là de l’institution, dans le cas présent et dans ce coin de notre douce France.

    Encore que...être tous traités de la même manière est une excellente idée. Economies de salive, d'encre, de courant électrique, d'énergie en un mot avec, en prime, la satisfaction d'être jugé comme les autres. Dans la norme quoi...,

    Néanmoins et pour notre part, ce qu’on retirera de cette seconde affaire, c’est bien qu’elle n’excite plus tellement les medias qui ont, désormais, d’autres chats à fouetter et de bénéfices d’Audimat à engranger.

    The show must go on n’est-ce pas?

    Le public comprendra.

    TCHERNOBYL : VOUS AVEZ AIMé ?

    Dans notre civilisation de l’information et de la communication, il faut accepter un grand principe.

    Une info chasse l’autre et la défense des libertés et des individus c’est bon pour les ONG, pas pour les medias qui se doivent d’être rentables.

    Ou alors quand c’est vraiment juteux.

    Comme pour Outreau numéro 1 ?

    ‘’Eh, oh ! L’indignation et la défense des libertés individuelles, ça va un moment coco hein? Gardons ça pour effrayer le bourgeois et contenter l’écolo chevelu en grossissant Tchernobyl. Super ça coco ! Ca change! On va faire du neuf! On va y aller du ‘’Remise en cause de la catastrophe de Tchernobyl’’, ou ‘’Des spécialistes contestent les effets pas si catastrophiques que cela’’, voire, ‘’Tchernobyl : La catastrophe n’en était pas une !’’ et même, ‘’Tchernobyl : effets bénéfiques !’’. ‘’

    Et pourquoi pas, on ne sait jamais au train où vont les choses :’’Tchernobyl : vous avez aimé ? On fera mieux la prochaine fois!’’ ?

    De toutes manières, et sans tenir compte de la valeur des arguments ou arguties échangés, ce qui compte c’est : ‘’C’est bon ça coco ! Dès que ça commence à rouscailler, ça fait monter l’Audimat.’’

    Alors comme ça donc, les spécialistes, les experts, les crânes d’œuf à lunettes patentés, contestent les chiffres ?

    Ben oui !

    Ils disent qu’il y a moins de radioactivité que prévu, que les taux sont désormais plus supportables que ce qu’on pensait au début, qu’il n’y a que très peu de carottes cancérigènes, de chiens cyclopes et de bébés à trois pattes.

    En tous cas, pas au-delà des normes journalières communément admises.

    Autrement dit, tant que les normes ne sont pas dépassées, tout va bien.

    On est donc rassurés.

    Eh oui ! Tout n’est qu’une question de normes en fin de compte.

    Tiens, au fait. Dans le Reich éclair de mille ans, troisième du nom, les normes aussi étaient au top. Elles régissaient totalement un pays voué à l’efficacité, à l’organisation et à l’ordre généralisé.

    L’exemple pour le monde quoi.

    Exemple : les normes faciales et crâniennes étaient…vitales.

    Ca semble rien comme ça, mais c’était beaucoup.

    Selon que vous y étiez en-dedans ou en-dehors, vous pouviez soit vous vautrer dans la choucroute maison, le stupre et la soie naturelle, avec le déférent respect de votre chef d’immeuble, soit bénéficier illico de vacances éternelles à Auschwitz ou Dachau.

    Question de quelques centimètres de longueur de nez ou d’oreilles, de couleur de peau, de parler.

    De…religion aussi.

    Tiens, en fait de religion, si on reparlait des Témoins de Jéhovah qui n’étaient pas dans les normes nazies (1), de 33 jusqu’à 45 en Allemagne, et, ensuite, pas non plus dans les normes soviétiques communistes et apparentés (2) de 45 à...90, mais ne le sont pas non plus dans les normes de la France des Droits de l’Homme de 2006, alors que les catholiques, les musulmans, les juifs, les bouddhistes, les francs-maçons et les communistes, eux, le sont.

    On n’en parle pas ? Non ?

    Bon, on en causera quand même bientôt.

    Si ça ne vous plaît pas, hein, vous pouvez toujours aller regarder du côté de TF1-2-3 ou de la PQR. Ils sont dans la norme, eux.

    ET VOUS, ETES -VOUS DANS LA NORME ?

    Bon, c’était juste pour rappeler que la norme, aujourd’hui, il n’y a rien de mieux pour se sentir bien en France.

    Selon la formule éculée toujours valable, il suffit d’être jeune, beau, intelligent et en bonne santé, et bon consommateur, pour être considéré comme utile au pays.

    Riche en plus, c’est le succès assuré.

    Au fait, vous-mêmes, êtes-vous jeune, beau…bref, êtes-vous dans la norme ?

    Gaffe ! Gare ! Attention ! Achtung ! Mèèèfi !

    Gare à vos os si vous avez plus de 60 ans, si vous êtes retraité, si vous roulez en 4X4 ou dans une CX de 18 ans, si vous n’êtes ni in ni tendance, si vous ne regardez pas la télé, si vous ne parlez pas verlan, si vous n’avez qu’un ou deux tout petits livrets de Caisse d’Epargne, si vous n’avez pas d’actions de Gaz de France, si vous n’êtes pas catholique, protestant, juif, musulman ou bouddhiste, si vous êtes contre l’avortement, si vous (sur)vivez( si vous pouvez) d’un SMIC, si vous n’êtes pas lecteur de la PQR, si vous avez de mauvaises dents et/ou une mauvaise vue, si vous portez des cravates à rayures, si vous avez des supports chaussettes et/ou des caleçons longs molletonnés, si vous parlez et écrivez en français et pas anglais, si vous savez dire s’il vous plaît, merci et pardon, si vous êtes hétéro, fidèles en amour ou/et marié depuis trente ans, si vous n’avez pas le SIDA, si vous vous méfiez des vaccins, si vous vous permettez de discuter les oukases de votre toubib ou si, pour en terminer parce que ça commence à bien faire, vous pensez que notre société, dans cinq à dix ans au plus, ne comptera que les riches et les pauvres et que la planète va droit dans le mur.

    Gare à vous donc, si vous êtes tout ça, car vous n’êtes pas dans la norme. Mais alors pas du tout.

    Et hors la norme, c’est, désormais, hors la loi.

    Vous vous réfugierez dans votre tête ?

    Et la police de la pensée, vous y avez pensé ?

    On peut faire ça aussi de nos jours.

    Pas pour demain, pour aujourd’hui.

    Il suffit d’industrialiser le système pour le généraliser.

    On détecte déjà les mouflets déviants à trois ans, bientôt les fœtus et, a fortiori, fastoche, les adultes de tout acabit et de toutes couches sociales.

    Enfin seulement des pas convenables.

    Normal. Les catégories et couches sociales convenables exigent des contrôles sur les pas convenables vu qu’elles ne sont pas convenables alors qu’elles, les convenables, le sont. Convenables.

    Je ne sais pas si vous avez bien tout compris là…

    ET LA NORME CHINOISE ?

    Un qui est dans la norme, chinoise celle-là, c’est Google.

    Contrairement à ce qu’un vain peuple serait tenté de croire, les normes chinoises ne le sont pas. Chinoises. C’est-à-dire compliquées.

    Demandez à Monsieur Sam Google.

    Il est venu faire son marché de 150 millions d’internautes chinois mais le gouvernement, Monsieur Li Sen Fou, -comment c’est pas lui ?-, bon, un chef de là-bas, commissaire politique de maintenant –encore plus redoutable que ceux d’avant-, lui a dit, ‘’d’accol poul vous laisser plendle le malché mais vous acceptez de censuler les usagers selon…nos nolmes’’.

    ‘’Lien de plus simple poul de bons infolmaticiens et vous pouvez faile confiance aux nôtls’’ à lépondu Google.

    Nuance donc, il n’a donc n’a pas été choisi pour la flexibilité de son échine et sa honteuse faculté de piétiner les droits de l’Homme et les hommes avec, non, il a été choisi pour…LA QUALITE DE SES INFORMATICIENS.

    Les principes ?

    Quels principes ?

    Nous vivons une époque informatisée non ?

    Et la norme, c’est donc l’informatique non ?

    Vous connaissez le principe du transistor et/ou de la puce ?

    C’est ouvert ou fermé. Le courant passe ou ne passe pas.

    Ben voilà.

    La censure c’est çà. Ou oui ou non.

    Ou ça passe ou ça passe pas.

    Même un américain peut comprendre ça.

    Alors Google, vous pensez. Il est l’Amérique à lui tout seul.

    Et un Américain sait que le monde c’est tout simple : ou oui ou non. Ou Blanc ou noir. Ou riche ou pauvre. Ou Américain, ou...rien du tout.

    Le monde est simple pour un esprit éclaire de chez l'Oncle Sam.

    La monde c’est les States.

    Avec quelques bricoles et broutilles de terres émergées autour.

    Avec des sauvages dessus qui n’attendent qu’une chose : qu’on leur enlève l’os dans le nez qui les empêche de réfléchir à leur véritable intérêt (commercial) et qu’on leur donne un attaché case, une Rollex, des Ray-Ban, un big mac, du coca light, Star Wars, plein de dollars et qu’on leur apprenne à dire çinkiouseuw’, pour qu’on leur en apporte encore.

    Après quoi, ils deviennent aptes à travailler, donc à acheter, désormais, les Big Mac et tout le reste qu’auparavant on leur faisait cadeau mais pas trop longtemps hein..?.

    Réfléchissez un peu esprit native que vous êtes. S’intégrer aux normes globalisantes de l’OMC, c’est-y-pas le destin de tout homme sensé sur cette Terre, avant de partir prêcher l'évangile wallstreetien et de planter la bannière étoilée dans la galaxie ?

    D’ailleurs, si vous avez les yeux bien en face des trous, vous n'êtes pas sans ignorer le fait que dans la galaxie il y a plein d’étoiles. Donc, cela ne démontre-t-il pas que les Américains en sont moralement propriétaires, puisqu’ils l’ont déjà accrochée sur leur drapeau ?

    Pour ce qui est de la Chine de toutes manières, Samuel Google et Jédédiah Window sont jumeaux. Ils ne peuvent que s’entendre. Même s’ils se filent juste quelques peignées de temps en temps lorsque l’un d’entre eux veut faucher les billes de l’autre.

    C’est pourquoi Samuel a accepté de censurer lui aussi en partenariat avec Jérémiah.

    Et de se partager les billes chinoises.

    C’était notre rubrique : Vivez aux normes, vous vivrez mieux.

    Et mieux encore: vivez américain, vous serez aux normes.

    Si vous n'y arrivez pas, attendez que la dernière vague de colonisation US arrive dans votre escalier.

    Encore que, si vous cherchez bien dans votre frigo, parmi vos DVD ou votre ordinateur...ah! Vous avez trouvé? Vous voyez? Qu'est-ce qu'on vous disait?

    Vous voyez qu'il n'y avait pas de quoi paniquer.

    La colonisation en douceur ça ne fait jamais mal.

     

     

    Bon, mais maintenant, pour avoir la carte verte il vous faudra attendre encore un peu...Elle n'est donnée qu'aux vrais convertis. A ceux qui sont dans la...NORME.

     


    (1) Contrairement aux communistes au beau temps du pacte germano soviétiques, mais également de ceux qui se réclament sans honte aujourd’hui du même parti, mais se gardent bien d’insister voire de demander pardon à propos de ce ‘’détail’’ de l’Histoire et d'adopter désormais des prises de poisition un peu moins...sectaires...

    (2) Apparenté comme monsieur Brard digne pourfendeurs des Témoins de Jéhovah? (Encore eux!!! Y en a marre à la fin !!!)

  • France-Soir, Moussaoui, Ségolène, grippe aviaire: semaine dingue bis.

    Moussaoui n’a pas cessé de dire sa haine des USA en général et des familles des victimes en particulier. En foi de quoi ses avocats vont plaider que leur client, pardon leur patient, est dingue.

    Plus la ficelle est grosse, mieux elle passe. Et puis chez les yankees, les psys roulent carrosse et suivent des régimes contre l’obésité.

    Explication : un étasunien sur deux a consulte, consulte, ou consultera dans les deux ans un psy. En foi de quoi (bis), ce peuple si divinement équilibré mentalement, dirige la planète d’une manière que les commentateurs cauteleux, il y en a autant aux EU que chez nous, n’oseraient qualifier de dingue.

    Ceci dit, si l’on peut comprendre la haine de Moussaoui pour LE complexe militaro-industriel et ses patrons qui pillent, soumettent, dominent -et maintiennent en esclavage- la planète (1), dans le seul but de pérenniser l’american way of life en général et leur train de vie en particulier, on ne peut le suivre sur le même chemin concernant les citoyens américains dont l’islamiste ne se rend même pas compte que, dans cette histoire, ils sont du même côté que lui.

    Exploités, filoutés, arnaqués, les Américains, les Européens, bref, allons-y nous aussi de la globalisation, tous les humains ne sont guère que des pucerons que les fourmis malignes et brutales traient tous les jours en les maintenant dans leur état d’esclaves.

    C’était bien la peine de faire la guerre de Sécession au nom, soi disant, de la disparition de l’esclavage.

    Il revêt des formes moins voyantes aux Etats-Unis mêmes, mais pour continuer d’assurer son rôle nourricier des multinationales, il a phagocité le monde entier.

    Et puis, dites, on peut se poser la question, voire faire une enquête dans les banlieues : comment l’attitude du zèbre un peu vite qualifié de dingue, y est-elle perçue ? Avec les houras habituels? Encouragés, mezzo voce, ou hardi petit, par certains excités prêchant un dieu qui pousse au crime, voire qui l'autorise, ce qui revient au même?

    Ca donnerait peut-être des résultats intéressants.

    Et du travail aux journalistes.

    COCAFEINE

    A propos d’US, des chercheurs, un peu trouveurs aussi, ont découvert que le Coca contenait de la caféine.

    Moi qui croyais tout savoir, et le savoir comme tous les ados de mon, âge…depuis 50 ans au moins.

    Enfin, bref, les résultats de l’étude : donner du Coke aux tout petits est dingue.

    Vu que, soit ils sont hyper excités, soit ils plongent dans la déprime.

    Rigolo non ?

    Donc, puisque ça démolit un chouïa les tout petits, laissons les plus grands s’en gaver.

    Bon argument de vente non ?

    Nous on est aussi finauds.

    Il y a une trentaine d’années, on a suspecté le glutamate de sodium de générer des cancers chez, encore, les jeunes enfants.

    Vous savez bien le glutamate ? Ce truc qui donne du goût à tout ce qui n’en a pas. Ou plus du tout.

    Le poisson, la viande, les pâtés, les potages, voire le caca d’oie (2)

    Donc, supprimé le glutamate.

    Résultat : on le retrouve partout.

    S’il est dangereux pour les gnards, il est bon pour les vieux.

    Parce que les enfants, n’est-ce pas, c’est sacré.

    Et comme il n’y a plus rien qui le soit, ne laissons pas gaspiller une valeur - l’innocence (3) de l’enfant-roi - qui nous permet encore d’imaginer qu’il existe quelque chose de respectable, de pas trop pourri quoi, dans certaines belles âmes d’êtres humains bien contents de dénoncer plus pourris qu'eux.

    Fermez le ban.

    PAGES BLANCHES ET ECRANS NOIRS

    Alors comme ça, France Soir est en train de couler ?

    Et si, depuis des lustres, les journalistes qui, aujourd’hui, gardent l’écran noir et nous vendent deux pages blanches, avaient, peut-être, pensé à avoir un ton un peu plus critique à l’égard de tous les pouvoirs en place non ?

    Parce que ce mal qui les rongeait, ronge aussi tous les autres journaux dont les lecteurs commencent à avoir marre.

    Lesquels journaux arrivent à survivre, et même grassement survivre, grâce aux concentrations, à la pub et aux dégraissements, grâce aussi à pas mal d’aides de l’Etat qui voulait, à la Libération, que les medias écrits ne tombent pas dans l’escarcelle de groupes financiers, de lobbies opaques ou de partis politiques.

    Et ce afin que ne se reproduise pas la situation de pataquès meurtrier qui avait sévi dans les années 20/30 et, surtout, durant l’Occupation.

    Ce qui fait que, suivez la logique républicaine, aujourd’hui, l’Etat qui maintient les aides- il faut toujours aider ceux qui peuvent faire votre pub -, ne trouve rien à redire à la situation actuelle où l’on voit la presse parlée, écrite et télévisuelle, être partagée entre trois groupes seulement. Avant de l’être en deux qui, nécessairement n’en feront bientôt plus qu’un seul, puisque entre gens du même monde, n’est-ce pas, mieux vaut se partager les bénéfices que se bouffer le foie.

    La pluralité d’opinion là-dedans. …

    Et la démocratie donc…

    Et notre bel avenir et celui de nos enfants...

    Ca rappelle les bougnats du siècle dernier qui vendaient leur picrate dans leurs bouchons du coin de la rue.

    Ils avaient, sur le comptoir, cinq ou six robinets, censés proposer autant de crus différents….mais raccordés, sous le zinc, à un seul et même tonneau…

    Comme les potages : cinq marques différentes, une seule usine. Comme les machines à laver, comme les fers à repasser, comme les ordis, comme les imprimantes, comme les cartouches, comme les bagnoles, comme les T-shirts, comme les cassoulets…

    -Comme les partis politiques aussi ?

    -Ben, pour ça, c’est vous qui voyez hein…

    Vous n'allez pas dire comme les gens aussi tout de même...?

    Ben...euh...

    Au fait, pour France Soir, les journalistes (sic) ne veulent pas de la formule Rey Brunon, savoir genre presse anglaise de, au choix, de poubelle ou de  caniveau.

    Il faut dire qu’on les comprend.

    Pétasses à la Une, grasses plaisanteries sur les Français et tout ce qui n’a pas l’honneur d’être élégamment Anglais, insultes racistes, faits div.’ bien sanguinolents, révélations bien cradingues et rêve de people... : un bien beau cocktail qui vous assure des ventes de…millions d’exemplaires.

    De quoi faire saliver les services de pub et les actionnaires.

    Alors…

    ROYAL FEMININ

    Saliver ?

    Qu’est-ce donc qui fait saliver, aujourd’hui, les sondeurs d’opinion et experts autoproclamés des désirs des Français ?

    On vous le donne Emile, Madame Royal. Qui elle, et malgré les grossiers plaisantins, ne montre pas les dents (4)

    En effet, maligne, finaude, la Madame y va tout doucettement.

    Ca rappelle la tactique du Grand Charles : se faire désirer.

    Avec des appas (et appâts ?) en plus bien sûr.

    Elle nous en a sorti une bien bonne.

    Son titre de blog : ‘’Désir d’avenir’’.

    Chouette non ?

    Sauf que…

    Entre nous, vu les factures du printemps, avant celles de l’automne, qui s’accumulent, nous, ici, on préfèrerait ‘’Désir de présent’’.

    Et d’un présent plus gratifiant, plus palpable.

    Car palpable, notre présent à nous l’est un peu trop à notre goût.

    Et à nos moyens qui le sont trop aussi.

    Moyens.

    Désir d’un meilleur présent ferait plus près du peuple et de ses préoccupations non ?

    Mais faire rêver il est vrai, n’est-ce pas le secret de tout conquérant de l’opinion publique ?

    Et, en plus, dans les bras bien doux, mais un peu vigoureux tout de même, d’une fââââme qui y va mollo et se fait désirer.

    Ouaille !

    De quoi faire fantasmer des foultitudes de mâles en mal de câlins.

    Et de quelques coups de fouet aussi?

    Eh, oh ! Et Lionel alors ?

    Comment ça va se régler cette histoire ?

    Parce que lui aussi, nous disent les gazetiers, se fait désirer.

    Pas avec les mêmes atouts, mais tout de même…

    Oulàlà…

    Ca va mordre cette fois.

    Au secours Royal Canin ! (5)

    GRIPPE AVIAIRE OU POULE AUX ŒUFS D’OR ?

    Alors comme ça, la menace de la grippe aviaire avait été largement surestimée ?

    Pas possible !

    Nous qui croyions qu’au contraire, ont été bien défendus.

    Il est vrai que les malheureux oiseaux migrateurs qui se déplacent en masse du Nord au Sud et vice-versa, n’y comprenaient, eux-mêmes, plus rien, à lire dans les journaux qu’ils étaient les responsables de la grande trouille, alors que le haut Mal se déplaçait, lui, d’Est en ouest et lycée de Versailles.

    Très exactement suivant le parcours des importations de volailles…

    Les poulets de bouffe responsables bien que mortibus ?

    Ben oui quoi.

    Mais on a curieusement oublié un peu trop de dire qu’une fois cuits à point, la grippe en question c’était de la blague.

    Et les producteurs de chez nous ont eu droit à des subventions.

    Toujours plus quoi…

    Mais on s’est, aujourd’hui, aperçus qu’au fond, tout ça était surtout bon pour les medias qui voyaient Audimat et ventes grimper, au moins autant que le prix de vacations des experts à lunettes convoqués dans l’urgence.

    Et on a fini par se dire que les grands gagnants dans cette histoire ont été les fabricants et distributeurs de…Tamiflu et autres remèdes miracle.

    Combien ont-ils gagné ?

    Des millions, voire des milliards de dollars.

    Rien qu’en Chine déjà…

    Un petit pays comme la Finlande a dépensé la coquette somme de 12 millions de dollars tandis qu’aux USA des crédits de 2 à 5 milliards de dollars étaient demandés par les représentants et le Sénat pour faire face…

    Merci qui?

    Mieux encore, comme tous ça entre dans le PNB, y compris les morts et les malades qu’il faut bien enterrer ou traiter…

    Bon…

    -Au fait, vous avez dit dingue?

    -Non c’est vous !

    -Ah oui c’est vrai. Mais vous n’êtes pas d’accord ?

    -………..

    -Bon ! On fera mieux la prochaine fois

     

     

    (1) Et à propos duquel le général Eisenhower conjurait ses concitoyens de ne jamais lui laisser prendre la tête du pays. Hélas…

    (2) Patience, c’est pour bientôt.

    (3) Voir ou prévoir des Outreau en séries ?

    (4) Allusion à Royal Canin ?

    N.d.l.r. :Ah c’est du propre tiens! On l’attendait celle-là de minable plaisanterie idiote…crétin de journaliste va !

    (5) Re-minable. Il nous les aura toutes faites ma parole.

    P.S: D'accord, d'accord, le niveau certif, c'est tout juste ce qui me détend...Pardon chef... 

     

  • Berlusconi, réchauffement, candidates: on rigole encore un peu?

    Ce soir on va juste causer un instant.

    En famille, nous avons regardé un classique film d’espionnage de Ventura, mais pas un sanguinolent, un des années 60.

    Convenable, net, correct.

    Mais pas gai.

    Ces messieurs de la grande et secrète maison s’éliminent les uns après les autres.

    Et, malgré tout le plaisir d’avoir vu jouer un bonhomme bien propre sur lui et, semble-t-il, dans sa tête, on n’a pas rigolé. Mais alors pas du tout.

    Derrière le clinquant, le sordide.

    Des humains qui en flinguent d’autres, au…propre ou au figuré, et qui passent leur vie à trouver des solutions pour en décaniller encore plus.

    Et ainsi, ad vitam…

    Pourtant, ils nous sont présentés comme des héros du XX°, XXI°, voire XXII° siècle.

    James Bond et ses sanglants descendants font encore et toujours flipper les beaufs.

    ROMANTIQUE ROME ANTIQUE

    Bon…

    Alors, pour se nettoyer les neurones, nous avons vite fait regardé un film de BBC sur les merveilles de la Terre.

    Ouf !

    Rafraîchissant !

    Certes, l’expression merveilles de la terre paraîtra bêtasse au possible, convenue, rabâchée, ringarde, bref, tout à fait pas tendance ni même à la mode si tant est que cela veuille bien encore dire quelque chose.

    Mais une idée nous est venue, à mi parcours, en regardant comment tous ces machins qui nous entourent et qui se battent et se débattent désespérément pour survivre.

    Et les mêmes remarques ont fusé.

    A peu de chose près, elles ont donné ça :

    ‘’La seule espèce qui soit non seulement inutile mais encore nuisible à la terre est l’espèce humaine.’’

    Ecolo ?

    Même pas.

    Logique.

    Un constat, c’est tout.

    Les espèces animales et végétales font tout pour exister, les humains font tout pour se et les détruire.

    Si, si, un tas de crânes d’œuf le reconnaissent. Et même des citoyens lambda. Mais ça n’empêche rien, mais alors rien du tout.

    Non seulement ça continue mais ça empire, à vue d’œil.

    Alors, quand nous entendons et voyons nos ‘’amis’’ les journalistes(sic) , les histrions de tout poil, les laudateurs patentés, commenter solennellement, sérieusement, avec componction, les exploits, surtout verbaux, de nos sublimes élites des mondes politique, médiatique et ‘’culturel’’, on a à la fois envie de rigoler et de pleurer.

    Notre époque ressemble de plus en plus aux années 460 et quelques de notre ère du côté de la Rome antique.

    Rome antique romantique. Qui se racontait moult histoires, qui se vautrait dans les spectacles et les boustifailleries. Qui profitait de la vie quoi !

    Alors que les Barbares tapaient, fortissimo, à leurs portes, les patriciens et autres sénateurs s’en mettaient plein la lampe et les poches, probablement conscients qu’ils n’en avaient plus pour très longtemps…

    Ce qui devait arriver arriva…

    PLUS AUCUN SANCTUAIRE

    Et vous pensez que ce genre de machin ne peut pas nous arriver ?

    Certes, de nos jours, on a les vigiles, les clôtures électriques, l’informatique, voire les abris anti-atomiques.

    L’ennui est que le jour où il y a une panne généralisée du système…

    Et puis, il n’y a plus de région refuge.

    Plus aucun sanctuaire.

    Exemple.

    Dans les années trente, (1) un américain qui en avait (déjà) marre de la vie moderne, s’avisa d’acheter une île dans le Pacifique pour y terminer sa vie à l’écart de tout.

    Bon plan.

    Sauf que l’île s’appelait Eniwetok, ou quelque chose comme ça.

    Un des coins où américains et japonais s’étripèrent de la plus belle façon qui soit, quelques années plus tard.

    Depuis, il n’y a plus de sanctuaires.

    Sauf, bien sûr, que les nuages nucléaires s’arrêtent à la frontière franco helvétique…

    -Héééé béééé. On n’a pas envie de rigoler ce soir hein ?

    -Ben non mon gars.

    Après avoir vu comment les scarabées du Namib savent récupérer le brouillard sur leur postère afin de boire tout leur saoûl, les éléphants du désert se débrouiller pour boulotter leurs 300 kilos de végétation en plein désert et les araignées se fabriquer une couverture anti-UV avec de la bave et du sable, on se dit qu’on voudrait bien apprendre tout ça nous aussi.

    Pour le jour où les actions du CAC 40 et du Nasdaq ne serviront plus qu’à faire ce que vous savez au petit coin et qu’il n’y aura plus guère, sur la planète, que du soleil, des nuages et quelques acacias maigrichons pour servir de pitance aux marginaux de notre espèce qui auront survécu…pour pas très longtemps il est vrai.

    Bouououhhh !!!!!

    A pleurer non ?

    Bon.

    Demain il fera jour…

    Et on reparlera…

    De quoi ?

    De Berlusconi pris au piège de son propre et honnête remaniement de scrutin électoral ?

    De la multiplication des candidates à LA candidature ? Du dernier grand journaliste (saluez !) qui présentera le culturel journal de TF1,2,3 ?

    Du réchauffement de la planète dont ne sont responsables que les 4X4 dont il faut faire étrangler tous les conducteurs par nos gentils écolos citoyens ?

    Des impôts qui augmentent vue que, ma brave dame, c’est pas la faute aux maires mais à ceusses de là-haut, qui vous répondent que ceusses d’en bas sont des bons à rien même pas capables de voter pour eux ?

    Et, pourquoi pas, des tout derniers génocides planétaires cannibales et sanglants perpétrés par les…Témoins de Jéhovah (2) dont on perçoit qu’on va en reparler dans les gazettes un de ces jours vu qu’à l’approche de l’été, il va falloir remplir les pages avec quelque chose qui accroche ?

    Quoi encore ?

    Faisons confiance à nos chroniqueurs.

    Ne vivons-nous pas une époque formidable ?

    Et l’actualité, si cérémonieusement servie par les fidèles serviteurs de nos trusts de l’information, ne nous gavera-t-elle pas encore de riches nouvelles si honnêtement présentées ?

    Ne soyez pas tristes.

    La machine à décerveler fonctionne de mieux en mieux.

    Alors ? Va pour demain ?

    Vous en reprendrez bien une petite dose…

    Ta ta tsoiinn !!!


    (1) -‘’Hé, ho ! Tu nous l’a déjà racontée pépé !’’.

    -‘’Je sais galopin ! Voyou !. Mais tu t’en fous. La preuve, c’est que ça n’a servi à rien.’’

    (2) Vous n’y couperez pas. On va en reparler dans les jours qui viennent. Nous aussi on doit remplir nos pages.

  • CPE et Financial Times: même combat?

    Surprise surprise !

    Le Financial Times, cité par le dernier Courrier International, se positionne…aux côtés des anti-CPE...

    Etonnant ?

    Mais non bécassou…tout bonnement parce que le contrat ne va pas assez loin dans l’anti-social évidemment !

    Allez…on s’en serait un peu doutés non ?

    Or donc, voilà-t-y-pas que le pilier, le héraut et/ou héros du capitalisme à l’anglaise et à l’américaine, serait tout fier de manifester, -mais pas tout de même à faire le coup de poing décence (et prudence) anglaises obligent-, au côté des anti-CPE français.

    Motif, pas inattendu évidemment mais quelque peu shocking pour nous autres infâmes mangeurs de grenouilles, le CPE ne va pas assez loin dans l’américanisation souhaitée par le journal bien connu pour sa couleur saumon (1).

    Mais connu autant et surtout pour ses positions plus reaganiennes que thatchériennes, exploit pourtant difficile à accomplir, au cœur même du club de bienfaiteurs de l’Humanité que compte la City.

    Et le spécialiste ès exploitation de la planète par l’espèce supérieure, -lisez les anglo-saxons en général mais plutôt les Anglais en particulier-, d’enfourcher ses dadas favoris : SMIC français bien trop élevé, CPE pénalisant pour le capital, bien trop dissuasif pour les patrons, donc à remplacer par pas de contrat du tout, puisque même les vulgaires CDD favorisent encore trop les travailleurs.

    Et le CNE lui, permet de créer des foultitudes d’emplois mais pas encore assez vu qu’il est encore trop protectionniste.

    Pas pour l’employeur cela va sans dire.

    De quoi en être babas !

    Vraiment !

    On est réellement éblouis devant ce ramassis de recettes éculées pour faire du profit et qui ont monstrueusement profité à l’économie, en fait aux 200 et quelques familles british qui, alliées à leurs homologues américaines, européennes, asiatiques et, aujourd’hui, russes, dominent aujourd’hui et depuis pas mal de siècles, la Terre entière.

    Inventées bien avant la révolution industrielle anglaise et qui ont fondé les fortunes insulaires et de l’Empire, ces recettes ont quelques inventions et records à leur actif.

    LES NOUVEAUX COLONISATEURS

    Exploitation des enfants, traite des ‘’nègres’’, (2) privatisation à outrance, démolition des syndicats, destruction des cultures locales dans le monde entier, mécanisation industrielles et ‘’machinisation’’ des humains, une Inde plus pauvre le jour de son indépendance qu’avant la conquête par les négociants londoniens protégés par les habits rouges, puritanisme anglican hystérique qui condamnait les pieds de tables et de chaises à se camoufler sous des voiles pudiques destinés à préserver les esprits adolescents de toute pensée impures de…chevilles féminines.

    Moyennant quoi, d’ailleurs, les mauvaises langues ont fini par répandre le bruit que l’animal emblème d’Albion aurait dû plutôt être le phoque que le lion .

    Hormis ce genre de blagues de mauvais goût, on trouve de tout dans le bilan capitalistique anglo-saxon, du pas propre et pas joli joli, au carrément criminel voire quasi génocidaire. (3)

    Bref, on ne compte plus les exemples d’enrichissements, de vertueux conseils et de coups fourrés de la part d’Albion, première des premières de la classe pour ce qui est de la mise en coupe réglée de la planète, et de tout ce qui n’est pas britannique par la même occasion.

    Le bilan à l’égard de la France puisque nos very dear friends se permettent d’en juger ces jours-ci, le voilà donc : les Anglais (riches) peuvent payer à leurs progénitures de grandes écoles dans l’Education Nationale british à deux vitesses, se faire soigner chez nous pour pas cher en agrandissant NOTRE trou de la Sécu, acheter des résidences voire des villages français en commençant par le Sud Ouest, s’approvisionner en Bordeaux et Bourgogne, encaisser à foison les subventions agricoles européennes, en nous crachant dessus pour les mêmes raisons sans pour autant adopter l’Euro et la conduite à droite et nous forcer à parler leur langue, que dis-je, leur sabir commercial, en un mot coloniser un pays qui, s’appauvrissant à vue d’œil, confère à la livre une bénéfique et réjouissante supériorité sur l’euro.

    Si nous comprenons bien le langage du Financial Time, les natives que nous sommes, ont, en effet, grand besoin de s’appauvrir encore plus pour arriver, enfin, à avoir l’honneur d’amener sur les lèvres de nos chers occupants, un condescendant et repu sourire d’acquiescement.

    Nos colonisateurs à nous, nos occupants plutôt, ce sont les Anglais qui, en plus, ont le toupet de considérer que nous ne sommes pas assez pauvres pour leur permettre de meilleures affaires encore sur notre dos.

    Si bien que, sans intention critique de notre part, nous pouvons faire un constat qui nous renvoie à une époque où ces messieurs de Pigalle, en costumes croisés, borsalinos et chaussures bicolores, n’avaient que du mépris de maîtres à esclaves, pour ces dames dont, pour vivre largement, ils relevaient, scrupuleusement et régulièrement, les compteurs.

    Vous voyez la fine allusion ?

    Simplement que le distingué confrère économiste qui se distingue, entre autres choses, par la couleur de ses pages saumon, aurait intérêt, pour éclaircir le débat, à afficher plutôt sa vraie couleur, non pas saumon mais barbeau.

     

    (1) Ses ennemis ou détracteurs fielleux disent plutôt caca d’oie malade.

    (2) Nous n’avons, dans ce domaine et bien d’autres, guère fait mieux.

    (3) On reparlera dans quelques jours de la déportation genre génocidaire, signée par Elisabeth 2 elle-même, des Chagos pour faire place à l’US Air Force sur l’île de Diego Garcia.

  • SOHANE: et les 129 brûlées vives?

    Une jeune fille brûlée, simplement parce qu'elle marchait là ou cela déplaisait à un  jeune homme?
    En plein XXI° siècle?
    Sur la terre où sont nées les Lumières?

    Là où est né Descartes?

    Au pays des Droits de l’Homme…?

    -Au pays…pardon ? Vous avez dit quoi là ?

    -Au pays des Droits de l’Homme pourquoi ?

    -Et ceux de la femme vous oubliez ?

    -Ben…c'est pareil non?

    -Ah bon....

    DROITS DE L’ HOMME ET… DEVOIRS DE LA FEMME ?

    Au pays des ‘’Droits de l’Homme’’ pourrait aisément être remplacé par le pays des ‘’Droits de l’Homme et des Devoirs de la femme’’ ne trouvez vous pas? Femme avec une minuscule cela va de soi.

    Car cette effroyable histoire de Sohane semble, d’évidence, venir d’où elle a pris naissance. Très profondément, vu l’âge du meurtrier -présumé mais qui a tout de même reconnu-, dans une éducation, une culture, défigurée, dépravée certes de ce qu’elle devrait ou voudrait être, mais bien vivante, elle.

    Une culture faite de la négation de l’autre, - de la femme en premier lieu-, une culture du pouvoir et de la supériorité de l’Homme (majuscule SVP), une culture de la soumission de la, disons le mot, femelle, esclave du mâle.

    Culture où il est de bon ton, obligatoire même, d’interdire aux femmes de conduire, de parler à un homme inconnu, de se promener sans son mari ou son frère, et où il est bien vu de marcher 5 pas derrière LE Maître, de faire des douzaines de mouflets (allocs sans…rapport n’est-ce pas ?), de les torcher, de les nourrir, mais aussi de les éduquer dans les sains principes de supériorité de la fière testostérone faite pour conquérir, sur l’humble et soumise folliculine qui ne sert qu’à satisfaire les essentiels et justes appétits du susdit mâle.

    Principes dont nous n’avons pas à discuter le bien fondé c’est tout à fait vrai. Ils sont ce qu’ils sont et chacun a bien le droit de les considérer comme bons. Pour sa vie à lui.

    Mais dans le respect des lois locales. Les françaises en l’occurrence. Où matraquer une femme se dit aussi lâcheté violente.

    Et où attenter à une vie de femme, de cette manière horrible qui pis est, en rajoute sur la monstruosité et de l’acte et de l’individu.

    D’autant plus que l’on peut s’attendre à des manifs en plein prétoire, voire à des embrasements (eh oui et pourquoi pas,) pour défendre… l’honneur…d’un brûleur de femme.

    De toutes manières, en terre républicaine, on ne peut que trouver ahurissants, les arguments, arguties dirons nous, d’un avocat qui, quand bien même son boulot est de défendre, n’en hésite pas moins à décrire son client comme ‘’ayant peur que le jugement à venir ne soit orienté par la pression médiatique’’.

    Sublime non ?

    BRIQUET D’ESSENCE MIRACULEUSE

    Mieux encore hier : toujours aux dires de son défenseur, le supposé (on se demande bien pourquoi puisqu’il a avoué) coupable, dit n’avoir voulu ‘’que’’ faire peur.

    Pourquoi n’aurait-il pas raison après tout ?

    Nous vivons une époque où vous, moi, mon tonton ou votre cousine peuvent, sans trop de risques, transformer notre plus proche parent qui refuse de nous obéir, en torche vivante pour…lui faire peur n’est-ce pas ?

    Elémentaire mon cher Landru…

    De plus, circonstances aggravantes pour la brûlée, son bourreau avait eu, a-t-il dit, des relations avec elle.

    Et le briquet et la bouteille d’essence sont venus, par un miracle miraculeux, tout seuls dans sa main. Un briquet d’essence miraculeuse en quelque sorte, par hasard et dans la pogne.

    Laquelle s’est mise en mouvement, toute seule et tout à fait par hasard, au point de faire une chose dont le coupable demande pardon, ce qui démontre d’autant plus que le geste a été malheureux mais tout à fait involontaire...

    Mais comme la disparue avait quelque peu voulu fumer en sa compagnie et qu’elle avait eu avec lui un comportement, probablement, dangereux, voire agressif après avoir été en relations intimes avec son, bourreau. Il a donc eu, très probablement, un réflexe légitimement défensif. Une preuve flagrante, donc, qu’il avait tous les droits.

    Et notamment celui de se permettre de petites privautés, bien compréhensibles, du genre, ‘’si tu fais pas ce que je te dis je te brûle’’. Et de le faire.

    Et puis, dites, si une femelle mal élevée, se permet de refuser d’obéir illico, aux injonctions de l’étalon qui lui a fait l’honneur de la…distinguer.

    Ceci dit pour rester convenable.

    Et son avocat d’insister : ‘’Mon client ne voudrait pas qu’un geste idiot (quel joli mot…), une réaction stupide (quel terme gentil) soit transformée en quelque chose d’odieux, d’abominable, de…‘’exagéré’’ par les medias.’’

    Vous n’hallucinez pas ?

    Nous si.

    FEMMES PROVOCATRICES

    Qu’un avocat défende, normal.

    Mais entre nous, faire prendre des vessies pour des lanternes, et confondre un véritable autodafé -du genre de ceux dont usaient les nazis pour cramer au lance flammes ceux qu’ils voulaient détruire-, avec un petit cierge de la grotte miraculeuse, cela relève de la quasi complicité auto-autorisée non ?

    Il est vrai, cependant, que grâce soit rendue aux avocats : nous vivons une époque formidable, en plein progrès des Droits de l’Homme, où transformer les coupables en victimes et les victimes en coupables, est non seulement du dernier chic humanitaire de certains droits de l’hommiste, mais, de toutes manières, la solution absolue et ultime.

    On pense aux femmes violées accusées de provoquer les violeurs…

    Certes, il en est qui cherchent pas mal ce qui leur arrive et devraient mieux choisir leurs fréquentations, mais, pour le présent, on est à des années-lumière de ce genre de cas d’espèce.

    Désormais, digressions, palabres, pardon qui ne coûte guère (et on répare comment ?), pleurnicheries, sur ‘’l’accident’’, le ‘’geste maladroit’’, ‘’l’acte qui a dépensé la pensée ‘’ (l’on n’ose imaginer ce que fut cette pensée...), il nous paraîtrait ahurissant d’imaginer un instant que toutes ces simagrées ne soient rien d’autre que des manoeuvres dilatoires.

    Les droits de lhommistes ont beau jeu de vouer aux gémonies l’antique loi du talion qui sanctionnait tout délit au prorata des nuisances qu’il engendrait. Œil pour œil et dent pour dent peu paraître ‘’sauvage’’, néanmoins, il s’avère d’une rare efficacité dans les pays où, justement, la loi religieuse impose son carcan d’airain. Vie pour vie, dommage pour dommage, voire, forte indemnisation de la victime par le coupable.

    Même relativement, l’équité peut y trouver son compte.

    Mieux : dans les pays, où cette antique loi genre charia actuelle s’applique encore, les statistiques sont d’une évidence criante : le faible taux de délinquance y a de quoi rendre jaloux tous les ministres de l’Intérieur des pays dits démocratiques.

    Un rapport avec la religion d’Etat de ces contrées pas si lointaines?

    Il serait tout de même osé de ne pas le voir.

    On peut, d’ailleurs, noter les mêmes résultats dans les contrées pakistanaises et environnantes où, depuis un an environ, les talibans remettent petit à petit les pieds.

    Idem pour les pays du demi siècle dernier, Allemagne nazie ou Union des républiques socialistes soviétiques, dans lesquels les régimes de fer faisaient régner la terreur…y compris dans le monde du grand et petit brigandage.

    Navrant, tout de même, qu’il faille attendre des bienfaits des dictatures politiques ou religieuses, une paix publique et un respect des citoyens honnêtes, que les démocraties disent assumer mais sont incapables d’assurer.

    Cela dit, notre partisan de la condition servile des femmes, fort pratiquée dans la religion dont il se reconnaît peut-être l’adepte, joue sur tous les tableaux.

    D’un côté il exige le respect de sa vision très personnelle des droits et devoirs humains, que lui ont inculquée ses principes et valeurs socio-religieuses.

    Mais de l’autre, il revendique le respect des principes d’égalité, de liberté et de fraternité maîtres mots de la démocratie hexagonale.

    Et pour bénéficier sur les deux tableaux, il se pose désormais en victime.

    Victime d’un malheureux concours de circonstances, d’un geste maladroit, d’une erreur de casting pourquoi pas ? Il a peur que les medias disent du mal de lui.

    CHOC DES CULTURES ?

    Par contre, il n’a pas eu peur d’imposer sa loi aux forts relents d’islam perverti et mal digéré, et de réclamer en même temps la compassion républicaine d’une justice laïque.

    Le beurre et l’argent du beurre.

    Qui osera dire qu’on n’assiste pas là à un choc des cultures, voire des religions ?

    Avec comme objectif permanent, l’instrumentalisation d’une justice, disons, judéo chrétienne, au bénéfice d’un coupable éduqué au sein d’un système perverti de valeurs religieuses, totalement et volontairement insolubles dans la République.

    Le fameux choc des cultures d’Huntington n’a pas eu lieu, tout simplement parce qu’il se déroule, sous nos yeux, au jour le jour et de façon désormais banale.

    Petit à petit, par à-coups subreptices, en avançant ses pions avec prudence mais obstination, en divisant pour régner…

    On se répète peut-être mais la méthode du voleur chinois restera toujours la meilleure.

    Tiens, une coïncidence pour la fin.

    Triste hélas...

    La journée de la femme, le 8 mars, commémore la mort des 129 ouvrières italiennes du textile, brûlées vives, elles aussi, mais dans l’incendie de leur usine de New York.

    L’entreprise appartenait à un dénommé M. Johnson (déjà !), qui en avait assez de les voir faire grève pour revendiquer des conditions de travail plus humaines.

    Pour ‘’leur apprendre ‘’ à se tenir tranquilles, il les enferma dans son usine et y mit le feu… !

    Depuis, on offre du mimosa aux femmes italiennes le 8 mars…parce que c’était une fleur pas chère, à l’époque.

    Et pas des œillets rouges, signe distinctif des socialistes sous Mussolini, et pour qui c’était une manière de se reconnaître…avec prudence parce que les chemises brunes savaient, eux aussi, les reconnaître.

    Depuis le triste 8 mars 1908, et la proposition de Rosa Luxembourg de conserver cette date à la mémoire des femmes martyres, on commémore l’incendie tragique de New York.

    Et en France on continue à brûler des femmes…