Parmi elles, la garde alternée pour les enfants de parents séparés ou divorcés.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
LA POUSSIERE SOUS LE TAPIS
Or donc, dans les années 70, la libération de la femme…et des hommes qui appréciaient beaucoup eux aussi, a eu le succès que l’on sait.
Mais fait, corollairement, des ravages que l’on cache plutôt mal.
Eh oui…
Comme la poussière finit, un jour ou l’autre, par sortir de dessous le tapis où on l’a fourrée, un vain peuple s’aperçoit qu’en matière de résolution de ‘’ce’’ problème, une fois de plus, ‘’on’’ l’a mené en bateau.
Pire : on a démoli une, deux voire trois générations d’enfants pour qui la facilitation du divorce n’a pas été vécue comme un progrès social, mais comme un désastre qu’ils n’ont toujours pas digéré et ne digèreront probablement pas durant tout le reste de leur vie.
En effet, le début de ces mirifiques années de libérations tous azimuts et en premier lieu sexuelle, fut marqué par une innovation majuscule ; la garde alternée par les parents divorcés des mouflets qui se voyaient ainsi promus au rang de premiers bénéficiaires de mesures d’avant-garde particulièrement humanitaires sinon, hélas, simplement humaines.
LE BRILLANT SYSTEME DES PSYS
C’est vrai qu’auparavant, dans des temps d’obscurantisme médiévaux, les familles ‘’simplement’ recomposées, faisaient désordre. Surtout dans la tête des gamins qui n’acceptaient pas, et on les comprend plutôt, qu’on leur impose un nouveau papa ou une nouvelle maman, vu que la Nature leur avait déjà fourni tout ce qu’il fallait dès le départ.
Donc, les juges, du moins certains, et des psys, quasiment tous, ont inventé un brillant système, la garde alternée.
Simple comme son nom l’indique : une semaine chez papa une semaine chez maman.
Précision : ce n’était pas papa ou maman à qui l’on demandait de changer de résidence, c’est-à-dire d’être mobiles pour intégrer le domicile fixe qui aurait dû, -le sacro saint intérêt de l’enfant étant le but officiel premier de l’opération - être celui de l’enfant, ainsi sécurisé.
C’était l’inverse. C’est l’enfant qui, chaque semaine, devait prendre son baluchon et émigrer.
On voit le tableau.
Dans notre monde, dit civilisé, - qui se lamente du drame vécu par ce qu’il appelle vertueusement les personnes déplacées, en fait déracinés et exilés de force, - nos élites contraignaient ainsi nos et leurs propres enfants à vivre un drame similaire.
Et de manière plus perverse, car vécu et répété…toutes les semaines.
Avec le déchirement permanent du cœur de l’enfant, à qui sa nature physiologique et affective, ses tripes pour faire court, disent qu’il perd chaque semaine ou l’un ou l’autre de ses parents en plus de son cadre familier.
Résultat : depuis lors, la ‘’raison’’ des adultes a imposé durant plus de 30 ans aux enfants des situations délirantes.
Inhumaines.
Pire : les adultes se sont déchargés et de déchargent ainsi de leur problème sur l’enfant.
Ce problème qu’ils ne sont pas capables de résoudre, ils forcent leur progéniture à le résoudre à leur place.
Commode…pour les adultes qui s’en lavent les mains.
Fut-ce, les bonnes âmes, à ‘’s’entendre et à faire de leur mieux pour rendre la situation vivable’’.
Alors que, justement, il aurait peut-être fallu faire autant d’efforts pour s’entendre…avant.
Voilà, en tous cas, en quoi consiste depuis trente ans, cette trouvaille matrimoniale présentée comme un progrès social.
Heureusement, comme nous disent les medias qui ont, à tout berzingue, promu cette trouvaille-là durant trois décennies, heureusement donc, ‘’on’ vient de s’apercevoir que ce machin ne fonctionne pas bien.
‘’On’’, c’est, bien sûr, certains juges, tout de même, et, surtout, les psys, encore eux, guides autoproclamés de l’opinion et de la vie française, européenne, mondiale, universelle.
‘’LA’’ SOLUTION
Comme ces psys-là ne sont jamais en mal de solution, ils l’ont, enfin, trouvée.
Cette fois c’est la bonne. Ils le jurent.
Ils nous la confiaient donc, l’autre jour, sur les ondes d’une radio d’infos continues, et ce par la voix d’une experte, elle aussi, autoproclamée de la chose humaine et du bien-être social.
LA solution ?
Simple encore. Les moutards, chez maman pour de bon et, une fois par semaine, ou tous les quinze jours, voire tous les mois, chez papa.
Pourquoi maman ?
Parce que, a dit la madame, l’enfant a, d’abord, besoin d’un rapport physique avec elle et pas tellement avec son père…biologique comme elle l’a dit si délicatement et si élégamment.
Elle n’a pas dit le mâle géniteur mais presque.
Simple non ?
Simple comme bonjour papa…de temps à autres.
En pointillés quoi…
‘’Objection Votre Honneur, a, tout de même susurré le crachoteur de service : le rapport, le lien physique avec le papa, c’est pas un peu utile aussi ?’’
‘’Oui ! Mais pas vraiment de la même manière a tranché la greluche. Il suffit qu’il s’établisse et qu’il soit maintenu autant que possible car il se mettra en place de toutes manières, surtout avec le garçon.’’
Chouette non ?
Pirouette sémantique toute prête mais, comment, de quelle manière, à quels bugs le machin risque-t-il de rencontrer, bref, autant de questions même pas posées, et encore moins, répondues.
Fort bien !
Vu qu’il aura fallu trente ans pour tirer un bilan négatif de ‘’l’ancienne’’ méthode dont les principaux intéressés, sujets d’expérimentation contre leur gré, auront été toutes les victimes, il ne reste donc plus qu’à attendre les années 2030-2040 pour savoir si cette très nouvelle et originale méthode aura été la bonne.
ET LA NÔTRE ?
Comme nous ne voulons pas vous laisser sur une mauvaise impression, nous allons, bien humblement et sans engagement de votre part, vous proposer une solution qui, à notre avis, pourrait peut-être la bonne.
Vous le savez bien, nous avons toujours réponse à tout.
Vu la somme gigantesque d’efforts financiers et intellectuels fournis pour mener à bien des divorces qui ne se passent généralement pas si facilement, ne serait-il pas possible de les consacrer, ces efforts, à tenter de ne pas en arriver là ?
Par exemple, pourquoi, d’abord, divorcer à tout prix et à tout va ?
Et si cette fantastique somme d’énergie était consacrée à recoller les morceaux brisés par des années de difficultés, d’incompréhension, de tensions, mais aussi d’obstination, d’orgueil, et d’égoïsme de part et d’autre ?
Certes, diront certains, les situations amenant au divorce sont souvent tellement dégradées qu’il vaut mieux, notez la logique, ‘’un bon divorce plutôt qu’un mauvais mariage.’’, c’est-à-dire une vraie catastrophe plutôt qu’une demi malheur.
En oublient de dire que plutôt qu’un mauvais mariage, mieux vaudrait, peut-être…un bon mariage.
Non ?
Vous ne pensez pas ?
Inimaginable ?
Pourquoi ?
Parce que c’est…IMPOSSIBLE ?
Pas par ce que ça vous dérange un peu quelque part peut-être ?
Parce que…’’quand on ne s’aime plus’’, n’est-ce pas, tout devient impossible ?
Pourtant, dit-on, quand ça nous arrange, le bon sens de la rue nous dit que ‘’impossible n’est pas Français’’ non ?
Et puis, pour faire bonne mesure, nous allons vous rappeler que nous sommes dans une civilisation judéo-chrétienne, qui nous a appris, tout comme dans toute autre civilisation d’ailleurs, que aimer, c’est donner et pas prendre non ?
Donc ?
Eh bien quand ça ne va pas, il faut se débrouiller pour que ça aille quand même.
Faire des efforts.
Donner.
Car, souvenez-vous, quand on aime, on ne compte pas, hmmm ?
Et aimer c’est donner.
Faire des efforts.
Et au beau temps des fiançailles, ou de ce qui en tenait lieu, les promesses d’amour n’avaient pas comme limites le samedi suivant ou les premières difficultés surgissant dans la vie du couple.
On se promettait de s’aimer…toujours.
Ou alors n’était-ce que poudre aux yeux…pour mieux obtenir de l’autre, quelques petits plaisirs.
Pas très honorable il faut bien l’avouer…
Et le divorce dans tout ça ?
Ben disons qu’avant de faire des gosses, mieux vaudrait savoir ce que ça implique non ?
Et avant de vivre à deux aussi.
Mais bof !
Tout ça c’est ringard n’est-ce pas ?
Et ce n’est pas sur une moralisation de l’institution du mariage en général et de l’amour en particulier, qu’on sera élu député et moins encore président de la république.
Au fait, c’est quand le prochain coup ?
Qu’on se prépare à causer un peu là-dessus.