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Politique - Page 36

  • CITER: embarquer pour le mystère?

    Allez zou !
    On embarque pour CITER.
    Même pas drôle ?
    Non mais on se contente de ce qu’on a.
    A l’âge du certif hein ?
    Tout ce fabuleux remue-ménage pour dire que nos têtes, aléatoirement pensantes, se réjouissent, voire s’auto réjouissent et s’auto congratulent , des moult victoires que, soyons francs, les blancs viennent de remporter sur les jaunes.
    En fait, que les occidentaux ramollis viennent de l’emporter sur ces diaboliquement industrieux japonais que le monde entier envie.
    Ou enviait.
    Du moins au beau temps où l’Empire de là-bas n’était pas encore au bord de la déflation absolue avec des taux à 0, 2% mais, tout de même, des longévités record, qui, elles aussi, commencent à se raccourcir vu qu’avec le régime amerlo qui leur fait se goinfrer des surplus US de coca-céréales-produits-laitiers-vos-amis-pour-la-vie, à la place du diététique riz-poisson.
    -Bon c’est fini oui ?
    -Pardon ?
    -Où est-ce que vous allez par là ?
    -Re-oups , scusez! Allez ! Retour à CITER. On ré-embarque. Et on n’a pas honte.
    Alors ? CITER ? Quid en fait de merveille ?
    Eh bien, cher ami, comme on dit sur le perron de l’Ecole Nationale d’Administration, il s’agit là de la victoire du modernisme sur l’antiquaille, de l’efficacité sur la stagnation, et de la source miracle d’énergie non polluante de l’avenir. Pas moinsse.
    Cerise sur l’abricot, il va fournir des milliers d’emplois aux hauts bouchedurhônais et, accessoirement varois qui, auparavant, n’avaient que leur RMI pour faire vivre les malheureux producteurs de rosé de Provence.
    Grâce à cette merveille, le monde va être plus propre, les voitures enfin respirables, les poumons français moins opaques, et leurs escarcelles , bien sûr, un peu plus minces.
    Eh oui.
    Parce que le machin un coût.
    Dans les on sait plus combien X et quelques milliards d’Euros.
    Au départ, évidemment.
    Car on sait ce que deviennent les mirifiques produits promis pas chers et devenus, par la grâce des corrections - et effets collatéraux ‘’à cette époque impossibles à prévoir’’-, hors de prix mais faudra casquer quand même.
    Mais bon, c’est un détail.
    A ceci près que le détail, au départ, va s’enrichir de pas mal d’autres.
    En effet, dès le départ, les hautes instances, les super crânes d’œuf comme ils s’appellent élégamment entre eux, couinent déjà (mais ils doivent être affiliés à la LO) que côté rentabilité, voire même faisabilité ou pire, utilité, il y a de quoi se caresser le menton d’un air dubitatif.
    Un argument maousse, la solution ne semble pas être vraiment la bonne.
    Deuxième argument tout aussi maousse et même kosto : on ne connaîtra tous les résultats que dans…trente ans…et les déductions finales et la commercialisation ( de quoi on ne sait pas très bien encore) encore plus tard.
    Au mieux.
    Et avant ?
    Mystère !
    Bigre ! On a vu ce que valent les prévisions avec, entre autres, le ‘’France’’, le ‘’Concorde’’, l’Avant Time, l’avion renifleur, les baisses d’impôts, la guerre d’Irak et la Constitution que vous savez.
    Aui fait! Ca ne couine pas côté syndicats, mais là on sait pourquoi.
    Par contre, côté écolos, ceux que la feuille de choux, pardon de choix, locale (Nice-Var-Matin) a estimés mineurs parce que comptés sur les seuls doigts de la main gauche (il applaudissait de la droite) du rédacteur condescendant, ça rouspète évidemment. Et comme ils vont rameuter tous leurs copains, occupés pour le moment avec les champs d’OGM et les produits d’entretien qui pourrissent les maisons, les bagarres homériques des années à venir sont à prévoir.
    Bagarres auxquelles il manque, hélas pour le moment, de grands et élégants indifférents au débat.
    L’opposition qui ne sait plus qu’en d’autres occasions, le principe de précaution valait chez eux, interdiction absolue à l’aventurisme libéralo-scientifico-technico-financier.
    Vous vous souvenez du principe en question ?
    Il pouvait, en langue vulgaire bien sûr, s’énoncer ainsi : dans le doute, abstiens-toi !
    Mais pfuit ! Précaution a pu fini!
    Alors ?
    Mystère !
    Par ailleurs, si le Japon a accepté que l’engin se construise au pays des gentillous cigalous de Prouvençaou, c’est parce qu’en fait, ils ont gardé le soft et nous ont laissé le hard.
    En clair, les Français seront les…sous traitants, eh oui, des Japonais qui eux, sont, en outre, les têtes chercheuses des américains qui les drivent en coulisse.
    Les Français savent faire mais les Japonais savent inventer.
    Les Français sont de bons exécutants mais les Japonais sont de bons dirigeants.
    Etc.
    Comment çà s’est passé et qu’est-ce qu’on a vraiment laché dans ces discussions de bout de gras ?
    Mystère CITER.
    Ca en fait, tout de même, pas mal de mystères pour un truc qui ne sera, peut-être, rentable que dans 30 ou 40 ans, alors que le pic de Hubbert que l’on sait (sinon voyez notre journal d’hier) aura frappé depuis belle lurette et que les épaves humaines que nous serons devenus, vous je ne sais pas mais moi sûrement, se battront comme des enragés pour se faucher trois carottes sauvages, deux pneus de vélo ou un quignon de pain abandonné derrière un placard.
    Alors ?
    En attendant ?
    Mystère !
    Dommage dommage.
    Avec tout cet argent, et les montagnes d’autres accumulés à gaspiller ou à distribuer aux actionnaires plutôt qu’à investir, il serait pourtant tellement utile de développer un tas de choses qui nous permettraient de vivre. Voire même, excusez de la grossièreté, de vivre mieux car décemment.
    Tiens ! Puisque faire rêver est le devoir de tout bon dirigeant, et que nous avons des envies rentrées de diriger le monde, allons-y.
    Investir dans quoi ?
    Eh bien, par exemple, dans des systèmes qui permettraient de fabriquer des voitures toutes simples, qui ne coûteraient que le prix d’un vélo pas cher et qui dureraient la vie d’un humain.
    Ou alors, supprimer, c’est tout bénèf, les assurances voitures, et, en cas de blessures ou de mort, condamner automatiquement à vie les responsables à prendre en charge - et convenablement s’il vous plaît - les familles des blessés ou des disparus. Histoire de responsabiliser, enfin, les fondus du volant.
    Ou bien de baisser les impôts et, pour financer, n’accepter, comme dirigeants politiques ou d’entreprises ou hauts fonctionnaires, que des bénévoles. Eh oui, puisque les bénévoles qui ‘’y croient’’, nous dit-on, sont autrement plus motivés que les salariés. (1)
    Ou encore attribuer à chaque famille un hectare de terre (il y en a largement assez en France) et apprendre aux Français à se suffire à eux-mêmes. Ce qu’ils peuvent faire déjà d’ailleurs. A part ceux qui font travailler les autres.
    Ainsi, plus de problème de pétrole, de balance de paiements, moins de maladies ‘’modernes’’, plus du tout d’embouteillages, de paiement pour les autoroutes, de problèmes de PAC, et innovation dans l’éducation, enfin, familiale…
    Ou aussi apprendre, dès la naissance, à tous nos concitoyens, la maîtrise de soi, l’honnêteté, la franchise, la générosité, la fidélité, la simplicité, le respect mutuel, enfin en trois mots comme en un - on y revient toujours – la liberté, l’égalité et la fraternité.
    Les sciences, c’est bien joli, mais Picasso ne disait-il pas que le seul chef d’œuvre qui vaille consistait à être en paix avec ses semblables?
    Irréaliste?
    Pourquoi ? On ira bientôt sur Mars, on aura bientôt l’énergie miracle et impossible serait devenu français ?
    Il est vrai que ce génie Français semble en sommeil.
    La preuve : notre ministre des Finances nous a bien précisé que ce génie-là, il fallait qu’il se mette, enfin, au travail.
    Sous entendu les Français comme disent les amis amerlos (2) du ministre, sont des feignants merci pour eux.
    Autrement dit, ‘’avant’’, c’est-à-dire avant juin 2004, où pouvait donc bien dormir le génie en question ?
    Mystère.

    (1) C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tous les patrons ne rêvent d’embaucher que des bénévoles.
    (2) Oui mais comment expliquer que lesdits amerlos placent leur fric chez nous ? Plus de 50% des entreprises françaises sont…américaines par le biais de l’actionnariat. Là, c’est pas de feignants alors ?

  • Constitution? Proposition (bis)

    On recommence ?
    Bon, bon. Ne vous énervez pas. Juste un petit instant.
    Rien que pour vous rappeler que les crânes d’œuf se pressent le citron en évoquant, du bout des lèvres, la possibilité de trouver une mouture de constitution qui chagrine moins…
    Non pas qu’elle devienne plus compréhensible, on est habitué au pire, mais, au moins, que ‘’ça’’ passe mieux.
    Dure tâche…
    Rappelons, toutefois, ce qu’est, ou doit être, une constitution.
    Pour employer une image invoquée par un élu d’on ne sait plus quelle formation, et qui nous paraissait fort sensée (tout arrive), la constitution doit être comme la base d’une maison.
    Simple et capable de supporter tout le reste.
    Pas bête.
    L’image est bonne. Une fondation, rien de plus simple. Ceux qui fraient un peu avec le bâtiment le savent.
    Un bon sol d’abord. Puis, des ‘’filantes’’, des poutres de BA, bien costaudes, totalement incassables. Point.
    Au-dessus, on peut complexifier à loisir.
    Fenêtres, portes, planchers, eau, évacuation, bref, pour en arriver au plus complexe, la toiture, l’électricité, la télé etc.…
    Toute constitution doit suivre ce schéma.
    Principes de base simples, costauds, incassables.
    Que proposons-nous ?
    Allez, on se répète mais on y va.
    Notre proposition tient en trois articles.
    Article 1 : La vie des citoyens et des collectivités devra être dirigée par les principes suivants : Liberté, Egalité, Fraternité.
    Article 2 : Toutes les lois, toutes les réglementations qui seront promulguées dans tous les états européens devront, sous peine de nullité, satisfaire aux principes de l’article 1°.
    Article 3 : Tous les étrangers, individus ou collectivités, désireux soit de vivre dans l’Union Européenne, soit de conclure quelque accord avec elle ou un des pays en faisant partie, devront, sous peine de nullité, le faire suivant les principes contenus dans les articles 1 et 2.
    Plus simple, on peut pas.
    D’accord ?
    Alors, si vous êtes d’accord, faites suivre.
    Des fois que ça arrive quelque part jusqu’à un ou des décideurs moins sourds et aveugles que leurs congénères.
    Le rêve ?
    On nous a bien dit que le l’Europe c’était le rêve non?

  • Parachutes dorés: futur assuré

    Dites !
    Vous savez que le procès en béatification de Tierry Breton vient de commencer ?
    -Quoi ? Eh oh, vous déraillez pas un peu ?
    -Quoi on déraille ? C’est pas lui le procès là …l’argent, le…
    -Vous savez lire oui ?
    -Oups ! Excusez-nous, on s’est trompé de ligne.
    -Non , de page andouille !
    -Bon, bon ça va. On croyait que…parce qu’un sujet qui le concerne un peu nous intéresse. Il a eu le courage de partir de FT où il gagnait bien, pour gagner beaucoup moins là où il est aujourd’hui.
    Alors ça nous a branché sur une nouvelle un peu dans le même genre.
    En effet, l’assemblée nationale, nous disent les gazettes, vient de s’attaquer aux parachutes dorés.
    Dans le futur, plus d’exagérations financières pour les malheureux condamnés au chômage de luxe.
    Futur un chouïa conditionnel bien sûr : plus d’exagérations, si ça ne gêne pas trop aux entournures évidemment.
    On se devait de saluer bien bas cette saine décision.
    Pas démagogique du tout.
    En effet, diminuer de moitié l’indemnité de licenciement d’un patron pour cause d’incompétence, et lui donner un milliard au lieu de deux, voilà qui est digne d’éloges.
    50% de diminution, vertigineux !
    S’il nous était possible, - pure vue de l’esprit il est vrai - de faire une proposition, nous suggèrerions - difficile à dire vite - de ne rien leur donner - vu qu’ils ont déjà pas mal emmagasiné auparavant - et d’affecter tous ces fonds dilapidés en vain, il y en a plein, à la caisse de chômage.
    Ou au trou de la Sécu.
    Ou au financement de la dette publique.
    Ou aux retraites.
    Il y a plein de possibilités comme ça.
    On peut, on devrait même, étendre la mesure aux salaires.
    Ainsi de ceux des patrons, élus et fonctionnaires français et européens.
    Pourquoi ne pas les mettre tous au SMIC, puisque avec un SMIC il paraît qu’on peut vivre petitement mais normalement ?
    Et mieux encore si le conjoint est, également, au SMIC.
    Byzance non ?
    En leur attribuant, bien sûr, des notes de frais indispensables pour leur travail : la mobilité de l’emploi cause des dépenses n’est-ce pas?
    Ou alors d’accord !
    Plus juste et plus vraiment libéral, payer, surpayer même à tout va, tous ces braves gens, PDG compris, mais en les rendant légalement responsables, mais sur leurs finances personnelles, des erreurs et des trous multiples qu’ils peuvent causer dans leur boulot.
    Parce que, tout de même, ces salaires époustouflants, ce sont bien leurs écrasantes responsabilités qui les leur valent non ?
    Donc, logique oblige.
    Qui casse paye.
    Responsables est le contraire d’irresponsable qui transfère la responsabilité financière des dirigeants sur les dirigés avec obligation pour ces derniers, de payer les âneries et autres malfaisances, dont les premiers sont, justement, responsables, ET coupables.
    Au fait, c’est bien une élue de gauche qui a inventé ce joli concept de ‘’Responsable mais pas coupable’’.
    Allez dire ça au percepteur lorsque le père de famille lambda a oublié de payer son premier tiers parce qu’il ne sait plus où donner de la tête et du portefeuille.
    Oh certes, on en connaît, des percepteurs, qui savent être compréhensifs.
    Mais attention frères lambda, le principe selon lequel ‘’Nul n’est censé ignorer la loi’’, ne saurait, lui, être ignoré.
    Surtout par vous.
    Et en particulier lorsque vous n’avez pas assez mis de monnaie dans le parcmètre. Ou pas inséré la carte idoine dans le trou qu’il faut.
    La loi c’et la loi.
    -Oui mais la loi, ça va, ça vient ces temps-ci?
    -Bien sûr bourricot, mais il suffit juste de se trouver au bon endroit pour qu’elle n’arrive pas jusque là.
    Alors ? Solution ?
    Ben c’est pas trop grave tout ça.
    Depuis que le système est en place, et que la France d’en bas est assurée, tous les lundis matins, que la France d’en haut va tout faire pour que les samedis suivants tout aille mieux, c’est sûr que le paradis sur terre est de plus en plus proche.
    Alors pourquoi s’inquiéter ?
    Ne savez-vous pas que c’est la France qui a inventé la grammaire relative?
    Et, en particulier, remplacé l’usage des temps présent et passé par le futur et, tout spécialement, le futur… conditionnel ?
    Exemple : on ne dit plus nous faisons mais nous ferons.
    Mieux encore : on ne dit surtout pas nous avons fait mais nous ferons… si…
    Quelle belle langue que le français grâce à auquel le monde entier sait que des vessies peuvent être prises pour des lanternes.

  • Parachutes dorés: futur assuré

    Dites !
    Vous savez que le procès en béatification de Tierry Breton vient de commencer ?
    -Quoi ? Eh oh, vous déraillez pas un peu ?
    -Quoi on déraille ? C’est pas lui le procès là …l’argent, le…
    -Vous savez lire oui ?
    -Oups ! Excusez-nous, on s’est trompé de ligne.
    -Non , de page andouille !
    -Bon, bon ça va. On croyait que…parce qu’un sujet qui le concerne un peu nous intéresse. Il a eu le courage de partir de FT où il gagnait bien, pour gagner beaucoup moins là où il est aujourd’hui.
    Alors ça nous a branché sur une nouvelle un peu dans le même genre.
    En effet, l’assemblée nationale, nous disent les gazettes, vient de s’attaquer aux parachutes dorés.
    Dans le futur, plus d’exagérations financières pour les malheureux condamnés au chômage de luxe.
    Futur un chouïa conditionnel bien sûr : plus d’exagérations, si ça ne gêne pas trop aux entournures évidemment.
    On se devait de saluer bien bas cette saine décision.
    Pas démagogique du tout.
    En effet, diminuer de moitié l’indemnité de licenciement d’un patron pour cause d’incompétence, et lui donner un milliard au lieu de deux, voilà qui est digne d’éloges.
    50% de diminution, vertigineux !
    S’il nous était possible, - pure vue de l’esprit il est vrai - de faire une proposition, nous suggèrerions - difficile à dire vite - de ne rien leur donner - vu qu’ils ont déjà pas mal emmagasiné auparavant - et d’affecter tous ces fonds dilapidés en vain, il y en a plein, à la caisse de chômage.
    Ou au trou de la Sécu.
    Ou au financement de la dette publique.
    Ou aux retraites.
    Il y a plein de possibilités comme ça.
    On peut, on devrait même, étendre la mesure aux salaires.
    Ainsi de ceux des patrons, élus et fonctionnaires français et européens.
    Pourquoi ne pas les mettre tous au SMIC, puisque avec un SMIC il paraît qu’on peut vivre petitement mais normalement ?
    Et mieux encore si le conjoint est, également, au SMIC.
    Byzance non ?
    En leur attribuant, bien sûr, des notes de frais indispensables pour leur travail : la mobilité de l’emploi cause des dépenses n’est-ce pas?
    Ou alors d’accord !
    Plus juste et plus vraiment libéral, payer, surpayer même à tout va, tous ces braves gens, PDG compris, mais en les rendant légalement responsables, mais sur leurs finances personnelles, des erreurs et des trous multiples qu’ils peuvent causer dans leur boulot.
    Parce que, tout de même, ces salaires époustouflants, ce sont bien leurs écrasantes responsabilités qui les leur valent non ?
    Donc, logique oblige.
    Qui casse paye.
    Responsables est le contraire d’irresponsable qui transfère la responsabilité financière des dirigeants sur les dirigés avec obligation pour ces derniers, de payer les âneries et autres malfaisances, dont les premiers sont, justement, responsables, ET coupables.
    Au fait, c’est bien une élue de gauche qui a inventé ce joli concept de ‘’Responsable mais pas coupable’’.
    Allez dire ça au percepteur lorsque le père de famille lambda a oublié de payer son premier tiers parce qu’il ne sait plus où donner de la tête et du portefeuille.
    Oh certes, on en connaît, des percepteurs, qui savent être compréhensifs.
    Mais attention frères lambda, le principe selon lequel ‘’Nul n’est censé ignorer la loi’’, ne saurait, lui, être ignoré.
    Surtout par vous.
    Et en particulier lorsque vous n’avez pas assez mis de monnaie dans le parcmètre. Ou pas inséré la carte idoine dans le trou qu’il faut.
    La loi c’et la loi.
    -Oui mais la loi, ça va, ça vient ces temps-ci?
    -Bien sûr bourricot, mais il suffit juste de se trouver au bon endroit pour qu’elle n’arrive pas jusque là.
    Alors ? Solution ?
    Ben c’est pas trop grave tout ça.
    Depuis que le système est en place, et que la France d’en bas est assurée, tous les lundis matins, que la France d’en haut va tout faire pour que les samedis suivants tout aille mieux, c’est sûr que le paradis sur terre est de plus en plus proche.
    Alors pourquoi s’inquiéter ?
    Ne savez-vous pas que c’est la France qui a inventé la grammaire relative?
    Et, en particulier, remplacé l’usage des temps présent et passé par le futur et, tout spécialement, le futur… conditionnel ?
    Exemple : on ne dit plus nous faisons mais nous ferons.
    Mieux encore : on ne dit surtout pas nous avons fait mais nous ferons… si…
    Quelle belle langue que le français grâce à auquel le monde entier sait que des vessies peuvent être prises pour des lanternes.

  • Démocratie directe...à l'américaine!

    La Californie nous étonnera toujours.
    Non contente d’être plus démocrate que les démocrates, elle s’arrange pour être le plus riche état des Etats-Unis, en chevauchant un capitalisme technologique échevelé.
    Et, pour brouiller un peu plus les pistes, elle s’est donnée un gouverneur impossible à battre au plan du républicanisme musclé.
    Mais, pour compliquer un peu plus la tâche des analystes distingués, elle s’engage, depuis quelques années, dans une démarche de démocratie directe auprès de laquelle nos amis suisses pourraient prendre bien des leçons.
    En effet, pétitions et demandes de référendums ne cessent, là-bas, d’atterrir sur le bureau des représentants ou du gouverneur comme s’il en pleuvait.
    Et pour toutes sortes de questions, mais qui ont toutes en commun d’engager la vie quotidienne des citoyens électeurs, éducation, vie de famille, coût de la vie, minimums vitaux, impôts locaux…vous savez toutes ces ‘‘petites’’ choses que chez nous on passe sous silence ou qui finissent à la corbeille à papiers et à promesses, dès lors que les vulgaires citoyens ont le front d’en interpeller les élites censées les représenter.
    Démocratie directe !
    Au fait, cela ne vous dit rien ?
    Une enquête radio, ce matin, réalisée dans la région de France où le NON a été massif, concluait qu’il signifiait que les masses refusaient désormais les dogmes élitaires et en avaient assez que l’on prenne à leur place, des décisions contraires à leur volonté.
    Au passage, saluons la clairvoyance et la clarté d’analyse du confrère à qui il n’a fallu pas moins d’un référendum européen tout entier pour se rendre compte de la chose et, tout de même, de la nécessité d’enquêter sur le terrain!
    Voilà donc, - pour en revenir à nos moutons d’électeurs -, que la Californie se met à donner des leçons de démocratie directe au monde entier !
    Larguée la France terre des lumières, des libertés et de la…démocratie !
    Pour être dans l’air du temps et dans une logique cartésienne bien de chez nous, il reste ne donc plus à nos élites républicaines, dont certaines et non des moindres, sont aussi désireuses que pressées de convertir notre pays aux dogmes bushiens, qu’à s’inspirer effectivement des manières américaines de gouverner, mais plus précisément de celles en usage en Californie.
    Ne serait-ce pas un bon moyen de donner une solution, une fois pour toutes, au problème, déploré à haute et larmoyante voix, par les élites en question, qui déplorent le manque d’intérêt, voire le dégoût de nos concitoyens pour tout ce qui touche à la politique ?
    Nous attendons donc, avec impatience, une nouvelle enquête d’un confrère illuminé par la grâce, qui découvrira, enfin, que les Français s’intéressent à la chose publique et politique, dès lors qu’ils se rendent bien compte que non seulement ils peuvent donner leur avis sur les choses qui les concernent, - et en-dehors des périodes électorales - mais encore, que leurs avis sont, enfin, entendus.
    Une preuve que l’intérêt des Français pour leur destin a de bonnes chances de monter d’un cran?
    C’est simple : il suffit de se souvenir, ce n’est pas très ancien, du résultat du référendum que l’on sait.
    Participation record non ?
    Ce qui montre bien que lorsqu’on donne, enfin, la parole au petit peuple, il s’en sert.
    N’est-ce pas ça la démocratie ?
    Certes, la Constitution, que vous savez, avait bien prévu la possibilité de consultations directes.
    Hélas, il fallait réunir plus d’un million de voix !
    Quand on imagine la facilité, évidente pour les élites, qu’il y aurait à réunir un tel nombre de signatures parmi 25 pays, on se rend vite compte, combien cet article revenait, tout simplement, à prendre les européens pour des imbéciles.
    Alors ?
    On la donne cette possibilité de pratiquer la démocratie non plus à la française mais bien à l’américaine, et même à la californienne ?
    On rêve ?
    C’est vrai, mais désormais, dénoncer le désintérêt des citoyens pour la politique et ceux qui la font, ne sera plus très crédible.