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Politique - Page 9

  • Milliardaires: enfin, moins de pauvres!

    15% de milliardaires de plus en 2005, pas mal non ?

    Ca ne vous fait pas chaud au cœur de savoir que la pauvreté envahissante ne réussit pas à faire que des malheureux sur cette Terre de misère ?

    Vous voyez ? Il y a, quand même, des heureux.

    Et leur nombre s’accroît.

    Preuve, s’il en était encore nécessaire, que le système capitaliste, mondialiste et libéral non seulement fonctionne bien mais en plus fait des satisfaits, des comblés. Enfin, la pauvreté recule. Plus de milliardaires cela signifie, mathématiquement moins de pauvres. Un peu moins, certes, mais c'est déja ça...

    Certes, des grincheux pourront toujours couiner que les milliardaires ne sont que 800 environ alors que les miséreux se comptent par milliards mais il faut bien faire des choix dans la vie en société.

    C’est comme dans une famille, au fond.

    Si les rentrées d’argent sont minces mais que le père et la mère se gavent, les gosses risquent de claquer du bec.

    SOLUTION SANS DOULEUR

    Idem et en extrapolant ce simplissime exemple : dans toute ville où, si les dépenses municipales sont somptuaires, irraisonnées, gaspilleuses ou évaporées pour de mystérieuses raisons, il faudra bien équilibrer.

    Avec la solution idéale et sans douleur…pour ceux qui en décident.

    En augmentant les impôts.

    Que voulez-vous ? C’est la rançon (au sens bien sale du terme) du sacro saint Progrès.

    Or donc, nous sommes tout aussi heureux d’apprendre que Monsieur Elvéhèmhache fait partie des dix plus riches de la planète.

    Ca ragaillardit non de savoir que nous sommes capables, en France, d’avoir l’un des meilleurs d’entre nous capable de vivre avec un salaire mensuel équivalent à celui de 2.000 de ses smicards ?

    Soit, à peu près, deux fois plus que ce que la cour de Versailles coûtait à la France besogneuse sous Louis XV le magnifique et le bien-aimé - de lui-même.

    Mais, heureusement, nous ne sommes plus sous la royauté mais en saine, bonne et solide démocratie républicaine.

    Laquelle a, c’est quasi constitutionnel, passé un vrai un contrat de confiance bien sécuritaire avec ses citoyens.

    Au terme duquel elle leur assure, par exemple, de confortables retraites.

    Lesquelles sont, logiquement, indexées sur le coût de la vie.

    Pour solidifier cette sécurité et la promesse qui va avec, la République ponctionne aux contribuables et travailleurs, et tout au long de leur vie de travail et sans leur demander leur avis, tout ce qu’il faut pour leur assurer une vieillesse paisible et débarrassée des imprévus des fluctuations économiques et monétaires.

    En foi de quoi, lorsque l’un d’entre nous est parti en retraite en 97, la Sécu lui versait, royalement, 986 euros par mois. Un smic grosso modo après 40 ans, pas moins, de vrai labeur.

    Cette année, et le mirifique flot d’augmentations des retraites aidant, évidemment indexées sur le coût de la vie c’est promis juré craché, il ‘’gagne’’…1016 euros !

    Si si, vous avez bien lu !

    Une augmentation, en dix ans de…20 euros !

    En dix années d’augmentations des prix, de passage à l’euro, de promesses non tenues, de magouilles économico-politiques et de dérives économiques nationales et européennes, il a été augmenté de…2 euros mensuels par an !

    14 cigarettes par mois.

    Comme il ne fume pas...

    Il a donc fait un choix : il s’achète désormais, ¾ de baguette de plus.

    Par mois, pas par jour.

    Et c’est ainsi que la démocratie est généreuse.

    DE LA BARBARIE A LA DECADENCE

    Et chez les autres ?

    Voyez Monsieur Gates. Non seulement il touche chaque mois ce que gagnerait un smicard durant 35.783 ans, mais en plus, ô merveille, il fait dans l’humanitaire.

    Et reverse une partie de ses gains, on ne sait pas trop lesquels, aux miséreux, crève la faim et autres pouilleux si possible basanés vu les remords bien américains à propos de leurs divers génocides et colonisations du passé.

    Déduction : puisque les milliardaires comme lui compensent ainsi la pauvreté mondiale grandissante, plus il y aura de milliardaires, moins il y aura de pauvres.

    Et quand tous les humains seront milliardaires, il n’y aura plus de pauvre.

    CQFD non ?

    Quoi ?

    Pourquoi non ?

    Ca ne tient pas debout notre truc ?

    Bon, on a du sauter un chapitre.

    Sûrement celui qui nous dit que les américains - et tous leurs semblables - sont passés de la barbarie à la décadence en sautant la page civilisation.

    Tiens, encore une !

    Interdit donc, depuis aujourd’hui, de se fournir gratos sur le web because droits d’auteurs ?

    Et Google, alors, qui pique tout ce qu’il veut dans les pages des bouquins du monde entier sans que l’OMC n’ouvre son bec ?

    Et sans que nos élus, nationaux et européens, n’ouvrent le leur ?

    Au nom de la république et de la démocratie, gouvernement, di-on, du peuple, par le peuple et pour le peuple.

  • Electeurs fictifs et prise d'otages: rien à voir!

    Prise d’otages, électeurs fictifs : rien à voir ?

    Certes, une prise d’otages constitue un acte criminel de la plus haute gravité. En jeu, d’un côté la volonté assassine et totalement incontrôlable du coupable, de l’autre, l’innocence absolue des victimes livrées à la folie meurtrière.

    Verdict attendu ? Le plus fort évidemment.

    On peut toutefois se poser quelques questions sur la similarité des traitements infligés, de plus en plus souvent, aux uns et aux autres, voire aux, comme disait déjà le bon Jean de la Fontaine, puissants d’un côté et misérables de l’autre.

    Dans l’attente, évidemment, de plus amples renseignements comme disent nos premiers de la classe TV, quid de cette prise d’otage qui ressemble à une pitoyable pantalonnade sur fond de misère alcoolisée.

    D’après ce qu’on en a dit, après avoir menacé de s’en prendre à ses otages…avec un pistolet à balles en caoutchouc (dangereux tout de même surtout à courte distance), le professeur un tantinet détraqué les a réconfortés en leur assurant qu’il n’était pas question qu’il leur fasse subir quoi que ce soit.

    Et de se mettre à discuter avec les élèves, qui l’ont rapporté, de musique, d’histoire, bref, quasiment de sujets qui ne pouvaient être, à la fois, qu’instructifs aussi stupidement que ce fut, et de bon ton, du moins ce à quoi l’on ne s’attend évidemment pas en pareille circonstance.

    Puis, après de longues (tout de même) heures d’angoisse, ou de ce qu’on nous a présentés comme telles, le prof a posé son, arme, s’est couché par terre et a demandé aux élèves de sortir deux par deux…

    Sur quoi, le GIGN est arrivé, a menotté le dangereux (il est vrai qu’a priori on ne sait jamais sur qui on va tomber) et a coffré le zèbre mis depuis, et c’est un minimum, en garde à vue.

    Fin de l’histoire. Du moins pour les gosses qui ont eu droit à leur cellule de soutien psychologique désormais traditionnelle.

    Avec un post-scriptum auquel on s’attendait un  peu, à savoir que le ministre responsable a tenu à préciser que si tout s’était déroulé sans bavure c’était grâce à la fermeté d’âme et à la sérénité des élèves, en oubliant un peu que c’est le prof lui-même qui a tenu à les rassurer et que les élèves ont, de ce fait, discuté tranquillement durant tout ce temps. Quand bien même certains d’entre eux, ont probablement du être  plutôt paniqués, en se disant que…on ne sait jamais.

    Bref.

    Bilan : affaire réglée en 5 heures de temps.

    Tant mieux.

    Toutefois, il y a toujours un toutefois dans nos histoires de vie moderne, l’on apprenait, à quelques secondes de là, que l’affaire des électeurs fictifs va être enfin  jugée…17 ans après les premières plaintes au pénal.

    Cette histoire concerne, on vous le rappelle, les députés que vous savez. Que vous vous savez, d’ailleurs sûrement mieux que nous vu que des députés concernés par des électeurs fictifs, y en a eu pas mal et depuis longtemps, jusqu’aux plus hauts degrés de la puissance tutélaire nous ont dit quelques avocats interviewés au saut du lit.

    Alors ?

    D’un côté, justice expéditive, de l’autre 17 ans d’attente, d’étouffement systématique, de dissimulation volontaire - ou d’incompétence ou de fatigue mais alors vite vite une cellule de crise et/ou de soutien psychologique – de la part de ceux-là même qui sont chargés de protéger la société contre les malfaisants de tout poil.

    Et qu’y a-t-il, je vous le demande, de plus malfaisant que ceux qui oseraient ainsi s’attaquer ainsi aux fondements même de la république, voire même de la démocratie ?

    Si vous avez la réponse, vous connaissez notre adresse.

    Ah ! Au fait.

    Les auteurs des 40 mille et quelques incendies de voitures courent encore.

    Et brûlent encore d’ailleurs.

    Histoire de ne pas perdre la main.

    Quant aux incendiaires qui mont mis le feu à un bus et envoyé à l’hôpital une malheureuse qui s’y trouve encore, il y aura sûrement des avocats pour nous rappeler que les vrais malheureux c’est eux.

    Et qu’ils méritent, en plus de l’indulgence du tribunal - non ils n’iront qu’en correctionnelle et pas aux assises – une mesure de sursis la plus large possible.

    C’est vrai quoi, l’histoire des banlieues devrait avoir ouvert les yeux de tous ceux qui s’obstineraient à criminaliser de simples gestes de légitime colère voire d’énervement bien compréhensible.

  • Education nationale: la faillite nous voici!

    Tous les psys vous le diront, c’est dans les premières années de la vie, et de la vie scolaire en premier lieu, c’est-à-dire, grosso modo, entre 3 et 7 ans, que s’organise, si l’on peut dire, l’échec scolaire.

    Mieux, ou pire, complètent et détaillent-ils, ce sont les premières années, entre zéro et l’adolescence, que se forme, de façon quasi définitive, en tous cas ineffaçable, un citoyen, un homme pour faire plus court, plus vrai en fin de compte.

    Ceci pour dire qu’en vertu des problèmes posés aux couples, aux familles, pour faire bouillir la marmite, problèmes d’argent, de temps, de disponibilité et d’écoute, c’est donc à l’école qu’incombe le rôle d’éduquer un enfant pour en faire un homme.

    C’est pas normal mais c’est ainsi.

    Pourquoi voulez-vous, d’ailleurs, que feue l’Instruction Publique ait choisi de s’appeler Education Nationale, consacrant ainsi la faillite de la famille en tant qu’éducatrice et accaparant ainsi le rôle primordial de formation des citoyens de demain.

    EN CATIMINI C’EST PIRE

    L’ennui est que cette faillite se conjugue aujourd’hui au pluriel.

    A plusieurs reprises, en effet, nous avons été alertés par les coupes sombres décidées en catimini par le gouvernement et mises en œuvre par les hauts fonctionnaires de ladite Education Nationale, qui se prêtent au jeu de massacre avec un enthousiasme destructeur.

    C’est d’ailleurs cette manière subreptice qui est la plus inquiétante.

    En effet, en l’espace de deux ans, la catastrophe a été décidée, programmée et exécutée.

    Suivez le guide.

    Lorsqu’on parle des premières années de l’enfance, on évoque, d’évidence, la formation en maternelle et en primaire. C'est-à-dire la période couvrant les élèves âgés de 3 à 12 ans environ.

    Or, qui sont chargés de faire de nos enfants des hommes dans ce laps de temps ?

    Les instits.

    Tout simplement.

    Les glorieux instituteurs que le monde entier ne nous envie plus du tout.

    Car ceux qui ont été appelés les hussards noirs de la République ont, depuis belle lurette, troqué la blouse grise de leur assiduité vertueuse et sacerdotale pour le jean du progressisme de droite comme de gauche, c’est-à-dire soumis à la loi d’airain de la rentabilité.

    On en est-on ?

    L’an passé, l’examen d’entrée en deuxième année de formation des maîtres en IUFM, comportait deux épreuves à l’écrit : une de français, l’autre de mathématiques.

    Cette année, à l’écrit, français, mathématiques, histoire, géographie, sciences…plus, à l’oral, langues, technologie, sur fond de questions…de pédagogie et de didactique qui sont, pourtant, du programme de seconde année, laquelle sert à fabriquer effectivement les instituteurs, mais pas du programme des candidats qui y connaissent moins que rien en la matière.

    Super programme et hyper concours.

    Pas moins.

    TIR AU PIGEON DANS UN COULOIR

    Et une année seulement pour préparer TOUT le programme de huit années de la 6° à la terminale, à ingurgiter en 8 petits mois de première année. Huit années en huit mois !

    Avec en prime, des profs qui sont avertis des questions qui vont être au programme du concours trois semaines avant de faire leurs cours, des matières traitées en une à deux heures de cours seulement, comme la technologie…bref, on voudrait littéralement saboter les chances de réussite d’un maximum d’élèves, aussi déboussolés que leurs professeurs dont certains s’avouent découragés, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    En fait, quelle que soit l’intention et des politiques et des hauts fonctionnaires qui exécutent bien au chaud dans leurs fauteuils, le résultat est prévisible : le concours va rassembler très exactement au tir au pigeon dans un couloir. Impossible de manquer un maximum de candidats.

    Comme, en plus, le recrutement diminue d’environ 8 à 10% par an, dans deux à trois ans, c’en sera fini de ces fameux hussards et des IUFM qui seront remplacés par des cours magistraux en amphis bondés où les travaux de groupe sont aussi impossibles à mettre en œuvre que les relations directes élèves professeurs…

    Au bout, donc, la grande faillite de l’école maternelle et primaire.

    Le but, avoué celui-ci, est déjà en train de se mettre en place : d’ici un à deux ans, les maternelles seront purement supprimées et remplacée par des garderies…payantes évidemment.

    Quant au rôle formateur de l’école, déterminant en un temps où l’éducation familiale se révèle être de la pure illusion, eh bien, elle ne subsistera guère que dans les milieux les plus nantis, dans le cadre, bientôt opérationnel, de l’école à deux vitesses, la privée grassement subventionnée faisant ses choux gras de cette faillite généralisée..

    Moins d’éducation égalant échecs scolaires garantis et délinquance accrue prévisible, on peut aisément imaginer que le policier référant risque fort d’être remplacé par de véritables escouades chargées du maintien de l’ordre dans et aux abords des écoles puis des lycées…

    Curieux tout de même que les medias observent un silence général sur ce problème majuscule.

    Certes, qu’attendre il est vrai de TF1-2-3-4 ?

    Sinon des jeux du cirque orchestrés par PPDChazal.

    Et France Info ?

    On y consacre, il est vrai, une rubrique spécialisée à l’Education Nationale, mais on ne pipe mot. Trop gros ? Trop gênant ?

    Rien non plus chez les intellos de France Inter.

    Quant à la presse nationale et régionale…faut pas rêver.

    Même le Canard Enchaîné ignore…

    Il est vrai que les banlieues qui flambent font nettement mieux vendre et rapportent bien plus de points d’Audimat que les écoles qui marchent bien.

    Alors si vous pouvez faire ce que les medias ne font pas…

    Au fait, c’est de l’avenir de vous mouflets qu’il s’agit.

    Les miens, eux, sont sortis d’affaire.

    Mais ça ne m’empêche pas de bosser pour les vôtres.

  • Américain: à vos dictionnaires!

    Quand on vous le disait qu’on était foutus !

    Vous avez dit bienfaits (ou méfaits) de la colonisation ?

    Ah ils doivent bien rigoler les Ricains à la lecture de nos chamailleries pour savoir si la colonisation française a eu de bons ou de mauvais résultats …

    Ou si elle s’est faite de bonne ou mauvaise manière.

    La colonisation, eux, ils l’ont combattue chez nous, dans l’ancien Empire colonial, qui, il est vrai, ne présentait d’autres avantages que ceux qu’ils offrait largement à nos commerçants, affairistes, militaires et religieux.

    Ils n’ont eu de cesse que de décoloniser la Terre entière nos bons amis Américains.

    Avec de bonnbes raisons.

    Pour faire court : ‘’Ote-toi d’là que j’m’y mette’’.

    Impayables ces amerlos !

    La décolonisation ils connaissent.

    Ils nous ont éjectés d’Indo-Chine pour en faire un Vietnam où ils ont, eux aussi, profité et massacré mais, tout comme nous, pris une mémorable déculottée.

    Ils nous ont fait virer d’Algérie où le résultat a été le même.

    Ils nous poussent hors d’Afrique pour y prendre notre place.

    Ils colonisent l’Irak et l’Asie centrale because petrol.

    Ils mettent la planète en coupe réglée avec leur dollar et leurs entreprises tentaculaires et monopolistiques mais soi disant anti trusts.

    Et tout ça au nom de la doctrine isolationniste Monroe qui leur permet d’aller à la fois, coloniser et emmouscailler le monde entier et se protéger un max à domicile à grands renforts de primes aux entreprises qui peuvent ainsi impunément piller le reste de la planète.

    Il faut dire qu’ils avaient commencé par le premier génocide moderne de l’Histoire de l’Humanité en annihilant les Indiens qu’ils continuent, d’ailleurs, à détruire à coups de promesses non tenues, secteur où ils arrivent à battre nos propres guides suprêmes qui, pourtant, sont passés maîtres dans cet art magique de faire marcher les esclaves avec le sourire et en disant merci patron.

    TOUBON EST FOU !

    Voilà donc que cette colonisation de la planète Terre prend un tour très clair désormais.

    Il va falloir parler américain les amis.

    Il y a, déjà, des entreprises où l’anglais, pardon l’américain, est obligatoire et d’où l’on a viré des naïfs qui ont eu l’impudence de se gourer dans l’interprétation de certains textes pour cause de pratique incomplète de cette si belle langue.

    Et ce malgré la loi Toubon de 94 qui fait obligation à la France et à tout ce qui y vit de parler français.

    C’est vrai qu’il était fou ce Toubon !

    Vouloir imposer le français en France, quelle idée !

    Alors qu’il était si profitable (pour les entreprises américaines) de parler comme elles.

    Déjà, avec les modes d’emploi, ce n’était pas triste.

    Malgré la loi, une bonne moitié des produits d’importation disposaient de formulaires en sabir ou en volapuk mais surtout en américain, vue que les Japonais, les Coréens et surtout les Chinois s’y sont mis fissa.

    Et comme c’est eux qui alimentent la planète en produits d’impérative et informatique nécessité…

    Mais, désormais, les personnels, vous, moi, les membres de vos familles, devront s’y mettre.

    Hors de l’américain pas de salut.

    Et en famille?

    Ecoutez, déjà avec vos DVD, vos ordinateurs, vos home-cinéma et vos High-tech, vous y êtes non ? Et pour très cher non ?

    Et dans l’intimité alors ?

    Faudra vous y faire…

    Il vous suffira de répéter un peu les dialogues amoureux de Brad Gere et Nicole Stone, ou de Richard Cruise et Christine Kidman, voire, selon vos goûts, de Tom Pitt et de Bruce Smith, pour réussir votre opération de séduction du samedi soir et, ainsi, reprendre du poil de la bête afin d’affronter, dès lundi, le victorieux combat des hard winners contre les losers baba cool, en vue de l’avenir radieux et prospère que l’Oncle Sam promet à tous ses fidèles lesquels non seulement enrichiront leurs tontons milliardaires mais sauront répandre ce nouvel évangile selon saint George qui permettra à l’invincible race humaine, que dis-je à l’homo americanus, de conquérir l’Univers.

    D’ailleurs, comme le disait récemment Dick Cheney : ‘’L’ Univers (1) est bien étoilé non ?’.

    Ta tsoing !

     

    (1) Pas confondre avec l’Unilever.

  • Fofana, attentats, Géraldine: on est protégés (bis)!

    Par un télescopage des informations, révélateur de la minceur de la capacité de réflexion de la gent journalistique, nous avons lu, il y a quelques jours, quelques faits divers qui révèlent, eux, combien le citoyen moyen peut se sentir informé, rassuré, voire choyé, en un mot défendu contre l’agressivité de ce monde cruel dans lequel il baigne qu’il le veuille ou non.

    Ainsi, dans une même page, avons-nous lu que Monsieur Fofana avait, très vite, déclaré aux enquêteurs dépêchés en Côte d’Ivoire que, certes, décès il y avait eu mais qu’il n’avait rien, mais absolument rien à voir avec une quelconque volonté aussi criminelle qu’antisémite.

    Aux dires de ce rigoureux voire très honnête amoureux de la vérité pénale, la mort en question n’était que le résultat d’un différent financier.

    Voire d’un banal règlement de comptes administratifs.

    Disons une sorte de régularisation entre supposés associés en désaccord sérieux.

    Miracle de la sémantique moderne, de la nouvelle morale et de la justice universelle mise au goût du jour et de quelques associations droitsdel’hommistes.

    Il fut un temps, lointain, biblique disons-le, où le règlement d’une pareille affaire se faisait par le truchement immédiat du plus proche parent de la victime.

    On appelait ça la loi du talion. Loi qu’aucune société européenne, occidentale, disons moderne, ne saurait que réprouver.

    En effet, existent désormais les droits de l’assassin auxquels il fait accorder beaucoup d’attentions et de temps, d’autant plus facile à trouver que du temps et des attentions, la victime, elle, n’en a plus guère besoin pour une raison très évidente.

    Or donc, ce meurtre dans d’abominables conditions, est donc réduit à une simple discussion, peut-être un peu animée, qui s’est soldée par un décès probablement du à des causes naturelles, voire à un excès d’émotions consécutif à la tournure probablement agitée prise par la controverse.

    On pense, d’ailleurs, que l’armée d’avocats qui, spontanément, se sont levés pour défendre l’honneur et la probité d’un si vertueux client, usera de ce genre d’arguments pour que leur doux protégé ne puisse tomber sous la griffe malsaine d’une justice aussi tatillonne que brutale et peu respectueuse des droits des citoyens libres et civilisés.

    Le vulgum pecus dont nous faisons humblement partie se sent, d’un coup d’un seul, tout ragaillardi !

    Si, dans une affaire épineuse, vous avez besoin d’une tribu d’avocats aussi spontanés que respectueux des droits des assassins, vous savez où vous adresser.

    On est protégés non ?

    MIRACULEUSE CARTE BLEUE

    Idem pour ce qui concerne l’affaire de la mort de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier.

    Tous les protagonistes, censés avoir eu des contacts avec les victimes et, surtout, leur carte bleue, ont été libérés.

    Sous contrôle judiciaire certes mais ayant la plus large possibilité de vaquer à leurs occupations et, en tous cas, de profiter de la vie et de la liberté qui, ils le savent bien, sont des biens que la justice d’un pays judéo chrétien, tout plein de nouvelle morale, ne saurait que protéger.

    Quant aux assassins éventuels, aux vrais de vrais donc, bernique. On ignore tout d’eux. On ne le saura sans doute jamais.

    Il faut dire, ma brave dame, qu’il y a tant de gens de nos jours, qui perdent la vie, ou qui disparaissent pour des raisons qui resteront ignorées pour toujours…

    Comment faire pour s’atteler à tout savoir… ?

    On a tant à faire avec les vivants, s’il fallait, en plus, prendre soins des morts…

    Au fait, quant à l’usage qui a été fait de la carte bleue d’une des victimes, on n’a pas encore pu faire le lien avec quoi que ce soit qui puisse accuser qui que ce fut.

    Quand bien même l’usage en question ait été post mortem.

    C’est probablement un des miraculeux services et avantages qui font que la carte bleue est si pratique mais si coûteuse.

    Pouvoir s’en servir une fois mort c’est-y pas un miracle ça mon bon monsieur ?

    Ce pourrait d’ailleurs être un bon argument de vente pour ces accessoires si indispensables à la bonne santé des banquiers : la carte bancaire, utilisable…éternellement.

    On se sent protégés…à vie non ?

    CIRCULEZ …

    Et pour les attentats des années 95 ?

    Eh bien c’est du pareil au même.

    Le présumé coupable nie tout en bloc.

    Après avoir, tout de même, reconnu, plutôt mollement et dans les années passées, avoir eu quelques petites choses à voir avec leur préparation et leur exécution.

    Réflexion faite, désormais et de toutes manières, il nie ferme.

    ‘’Je n’ai rien à faire avec les attentats. D’ailleurs, je les désapprouve (ah bon parce qu’il aurait pu des fois… ?) et je n’ai jamais aidé quelqu’un à les faire car c’est contre ma nature…’’

    C’est vrai ça. On se disait aussi, qu’avec une si belle et rassurante barbe…

    Et puis, depuis des années en taule et s’arc-boutant des quatre fers pour ne pas être extradé, il ne pouvait d’évidence, ce saint homme si croyant, être qu’innocent de ces abominables assassinats commis au nom d’une idéologie, d’une cause, bref sinon d’une religion, du moins avec ses principes qui enseignent que les incroyants n’ont qu’un droit, celui d’être zigouillés s’ils menacent en quoi que ce soit la pureté du dogme.

    Même s’ils n’ont rien à voir avec toutes ces histoires?

    Même !

    Circulez donc, il n’y a rien à voir. Pas de culpabilité donc.

    La pureté ne se partage pas.

    Appartenir à la race des incroyants est déjà une tare.

    Aussi, le présumé coupable ne peut pas, affirmons le avec force, appartenir à la race de ces fous sanguinaires qu’il faudra, d’ailleurs, se mettre en mesure d’innocenter aussi, pourquoi pas ?

    C’est, justement, le chemin suivi par ce réalisateur qui va probablement être récompensé pour son film retraçant la joyeuse, folle et enivrante aventure de ces deux kamikazes se préparant à se faire péter au milieu d’une foule d’hommes, femmes, vieillards et enfants infidèles qui sont assez vicieux pour appartenir à une race honnie des purs et saints croyants, que Dieu bénisse éternellement...

    La pureté on vous dit.

    Soyez sereins. On est, vous êtes protégés.

    A condition, bien sûr, d’appartenir à la bonne race.

    TROP RICHE

    Et cet ahuri, ce provocateur, qui a eu la méchanceté de dire qu’il avait des sous devant des gens qui n’en avaient pas. Ou pas assez.

    Eh bien il n’a eu que ce qu’il méritait au fond.

    Il ne voulait pas donner son argent ? Il ne voulait pas partager dans un pays démocratique où règne la devise, on vous le rappelle, est tout de même liberté, égalité et, surtout, fraternité ?

    Eh bien il faut de temps à autres rappeler à certains égoïstes, les grands principes fondateurs de tout pays civilisé.

    Coupables de meurtre en bande organisée ces huit présumés coupables de la mort sous les coups du cadre de Peugeot ?

    Vous rigolez non ?

    Le procureur lui-même en a quasiment écarté l’hypothèse.

    ‘’La préméditation n’est cependant pas à exclure’’ a-t-il très noblement dit aux intervieweurs qui n’ont pas moufté mais qui aurait pu, tout de même, y aller de quelques commentaires dans lesquels ils auraient pu s’étonner de cette prudente restriction vu que massacrer un innocent, coupable il est vrai d’avoir quelques économies, était tout de même une circonstance plutôt aggravante et prend le pas sur toute autre considération…

    Mais non !

    Si les avocats de ces huit sympathiques et joyeux copains et copines arrivent à prouver, et on leur fait confiance, que ce malheureux décès ne résulte après tout que d’une discussion qui a mal tourné, ils bénéficieront des indulgences d’une justice qui ne peut oublier que les meurtriers ont aussi des droits.

    Vous voyez ?

    S’il vous arrive un jour d’avoir la main un peu leste à l’égard d’un provocateur de ce genre, vous serez protégé !

    Au fait, quel rappoort de tout ce qui précède avec la minceur de capacité de réflexion de nos amis journalistes?

    Oh simplement qu'ils pourraient faire l'effort de donner leur avis comme cela se faisait couramment il y a une éternité et demie. Du temps où l'Eveil du Poitou et le télégramme de Saint Dizier envoyaient une flopée d'envoyés spéciaux aux quatre coins de l'Hexagone (eh, oh! qui en compte deux de plus), et qui permettaient, ainsi, au petit peuple et à partir de la multiplicité des commentaires, de se faire une opinion à eux et non de subir celle qu'on leur met dans le crâne.

    Parce que c'est, tout de même, ainsi, qu'on se sent protégé. En pensant comme on veut penser.

    Pas comme veulent vous faire penser TF1-2-3, Jean-Pierre Pernaud, Bouygues, Lagardère, Patrick le Lay et PDA et Coca Cola.