Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 13

  • Outreau: LES coupables?

    Outreau bis, ter, quater etc.. ?

    On patauge dans le délire.

    Le juge en question se défend.

    Normal.

    Mais il dit avoir la conviction d’avoir bien fait son travail.

    Et là, tout d’un coup on se remémore l’argument massue des nazis confrontés à leurs accusateurs.

    En effet, l’étonnement de ces derniers, qui ont raconté, est révélateur.

    Ils s’attendaient à des ‘’excuses’’ du genre ‘’Je n’ai fait qu’exécuter les ordres’’, ou bien, ‘’J’étais militaire, j’obéissais’’.

    En réalité ils se sont retrouvés face à des bourreaux qui se contentaient, simplement ose-t-on dire, de cet argument renversant : ‘’Eu égards à mes convictions et à la justesse de ‘’LA’’ cause, j’ai bien fait mon travail. J’ai agi pour le Bien’’.

    Loin de nous l’intention, voire même l’idée de comparer les criminels nazis au cas qui nous occupe, évidemment.

    Néanmoins on le voit clairement, le cheminement, la démarche sont similaires.

    ‘’On’’ fait le Bien puisque ‘’on’’ agi dans le sens du système qui le veut ainsi et qui vous a convaincu que lui obéir était LE Bien.

    C’est tellement vrai que du haut en bas de l’échelle du système judiciaire, tous les intervenants ont été dans le même sens. Le juge n’est pas coupable, d’ailleurs il a été félicité publiquement et récompensé par le corps judiciaire entier en son temps.

    Dès lors on comprend le ‘’petit juge’’. Il aurait bien tort de porter seul le chapeau.

    ET L’AUDIMAT ?

    C’est bien ce qu’a dit une magistrate, intervenant hier matin sur les ondes de France Info, et qui disait la pression ET du système judiciaire, ET de la loi elle-même, sans oublier l’autre, la vôtre, la nôtre, la médiatique.

    Qui n’est autre,finalement que celle des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs en recherche de nouveautés, de scandales, d’ignominies bien sales, bien perverses qui leurs donnent l’illusion qu’eux, au moins, ne sont pas comme ces monstres complaisamment dépeints à longueur de colonnes et d’heures d’antenne.

    Car ne nous y trompons pas.

    Les medias sont, d’évidence, au premier plan des accusations légitimes de ce dérapage absolu. Et qui, après avoir crié ‘’A mort les coupables’’, se mettent à hurler ‘’Scandale innocentez les innocents !’’.

    Belle hypocrisie car pour eux, surtout en matière de pédophilie, les affaires sont closes, les condamnations prononcées, dès lors qu’un soupçon, légitime ou pas, est avancé par la police ou la justice.

    Et puis comme les enfants disent toujours la vérité n’est-ce pas ? Et, surtout, que ces histoires d’enfants martyrs ça fait vendre coco c’est bon pour le tirage.

    Un suspect EST un coupable, un point c’est tout !

    Un mis en examen EST un criminel, un point c’est tout !

    Au nom de quoi ?

    Au nom de la vox populi évidemment.

    Vox populi ?

    Celle qui émane de…

    De quoi et de qui en fait ?

    De l’idée des journalistes, qui ne peuvent vivre qu’en vase clos et dont la connaissance du populo se limite aux aventureuses expéditions sur la terra incognita du vrai monde, micro trottoir à la main comme seul thermomètre de la sacro sainte opinion publique, façonnée de main de maître par le rédac chef qui se pourlèche et du scandale, et du sang à la une, et de la perversion la plus abjecte.

    On les comprend tous : leurs fauteuils sont arrimés à l’Audimat et aux tirages.

    Arrimages fragiles…

    D’autant que depuis la dernière mesure qui autorise les licenciements éclair, n’est-ce pas, le mouvement ne pourra que s’accélérer.

    ET VOUS LA DEDANS ?

    Enfin il faut aborder le dernier volet de notre diatribe habituelle : la vraie de vraie responsabilité de tout ce magma nauséabond.

    LE, LES coupables ?

    C’est VOUS.

    C’est NOUS aussi, encore que nous fassions tout pour ne pas s’y coller. J’ai une télé mais je ne veux pas d’antenne. Comme ça, pas de bourrage de crâne.

    Je reçois le canard, mais je ne lis que les titres.

    J’ai la radio, mais je n’écoute que les infos et je trie les crânes d’œuf.

    Bref, disons que LES responsables, DONC coupables c’est comme pour la prostitution, ce sont les demandeurs.

    Et puis les drôles de demandeurs excusez du peu.

    Car il faudra bien aller chercher un peu loin pour nettoyer les embrouillaminis des neurones de nos concitoyens bien propres sur eux.

    Dites voir : depuis la libération sexuelle, comment c’est-y que ça se passe chez tous ces braves gens ?

    Eh bien depuis les années 70, les divorces s’accélèrent, le vagabondage sexuel est devenu un art de vivre, les conseillers de la chose sont les nouveaux guides, les cabrioles du sexe sous toutes leurs formes et positions, ont acquis leurs lettres de noblesse, les moyens audio et surtout visuels côté porno à domicile sont accessibles à tous et payables en 48 mois sans frais, bref, toutes les fantaisies, toutes les lubies, toutes les envies peuvent, que dis-je, doivent être satisfaites séance tenante sous peine d’être un…AN-OR-MAL.

    On vous choque ?

    On vous gêne ?

    Alors cassez le miroir si votre image vous dérange.

    Vous vous rappelez la princesse vieillissante qui ne voulait aucun miroir dans son château parce au sa tronche la dérangeait ?

    Eh bien notre société souffre du même mal.

    Elle ne veut pas voir ses propres dépravations et son profond mal-être en manque de repères.

    Alors, pour se convaincre qu’en fin de compte elle va très bien dans sa tête avec sa nouvelle morale, elle est toute fiérote de se trouver des boucs émissaires bien noirs qui, par comparaison, la font paraître toute blanche.

    Et si elle n’en trouve pas assez, eh bien les medias lui en fournissent dès qu’ils peuvent.

    Et dès qu’ils en ont envie aussi, car les journalistes, messieurs dames, ne sont, comme vous, que des êtres pétris de contradictions, d’envies, de bassesses, de vices divers et variés, de faiblesses coupables et de renoncements à l’effort, préférant faire endosser à leurs semblables leurs propres responsabilités et vivre dans le mensonge à eux-mêmes et aux autres.

    Dans un monde voué à la libéralisation de tous les instincts, à la déification des guides politiques, médiatiques et du spectacles, qui se vantent et affichent leur liberté de mœurs dans tous les domaines, y compris les plus secrets, comment s’étonner qu’une partie de la société déraille encore plus.

    Dites moi : qu’est-ce qui est permis ou pas en matière de sexe aujourd’hui ?

    La réponse est simple : seule la pédophilie est mise au ban de la société, et avec raison tout de même.

    Mais tout le reste ?

    En limites ? En bordures ? Qui frise quelque peu avec de près ou de loin ?

    Et le spectacle pornographique permanent sous couvert d’art, de liberté d’expression ou de liberté individuelle ?

    Allons.

    On arrête.

    Vaut mieux !

    Pour le moment du moins parce que l’hypocrisie ambiante, ça commence à bien faire…

    Juste une petite précision, d’importance tout de même, pour dire que l’on peut affirmer très exactement la même chose pour ce qui concerne le délire ‘’libérateur’’ et déculpabilisateur en matière de promesses politiques, de fausses innovations, de faux semblants, d’effets d’annonce, de politique et de médiatique spectacle, de permissivité financière et économique, de mesures dites sociales, bref, on patauge dans le mensonge.

    Et vous comment vous faites ?

    Vous mentez aussi ?

  • Ambulance tueuse: dé-cul-pa-bi-li-ser

    ‘’Très éprouvé physiquement et moralement’’.

    C’est la situation dans laquelle se trouve le malheureux, voire plus, qui était dans un ‘’très fort état d’imprégnation alcoolique’’ lorsqu’il a tué, oui tué une fillette, et blessé gravement trois autres, avec une ambulance qu’il avait empruntée à la suite, non d’un acte criminel mais d’un simple ‘’pari stupide.’’

    Cette situation vécue par le malheureux, l’infortuné, le malchanceux, le pauvre garçon, bref, la victime quasiment, dont on se demande pour quelle raison il a été interpellé vu sa totale - ou presque- innocence et en tous cas irresponsabilité dans cette malheureuse affaire, nous a été ainsi décrite très sérieusement par son avocat.

    Soucieux, comme tout avocat qui se respecte, de découvrir la vérité et de veiller au dédommagement des victimes dont on voit bien, d’après ses estimations, que son client se situe d’évidence dans cette catégorie.

    Mais les fillettes ?

    Il faut bien reconnaître qu’elles n’avaient, évidemment, pas à se trouver là très exactement au moment où un jeune et sympathique jeune homme qui a, comme tous les jeunes gens de son âge, le droit très légitime de s’amuser, avait décidé de jouer aux auto tamponneuses.

    Pour se faire peur, comme on dit. Voire se faire un peu d’adrénaline comme les pilotes de rallye courageux, ytéméraires, bref, brillants et admirables.

    Ou pour se distraire tout simplement.

    Vu qu’il n’y a pas beaucoup d’autres moyens de se détendre autre que se saoûler la gueule et voler une bagnole et bousiller des passants imprudents.

    D’ailleurs, voyez le Dakar.

    Un bolide, la vitesse, le danger, la gloire…

    Certes, quelques piétons, de vrais dangers publics, sont percutés, mais , au passage, ça présente l’avantage d’inciter les autres à faire gaffe. Donc, mesure de sécurité bien utile non?

    Et puis, au bout, bilan hachtement positif en plus.

    Les progrès en matière de Recherche et Développement automobile, la gloire des marques, les ventes de bagnoles, les fins de mois des pilotes et des journalistes, sans oublier l’Audimat des médias et la plaisir sain et sportif des téléspectateurs…tout cela compte non ? Et puis panem et circenses...

    Oui mais…

    Tout le monde ne peut se payer le Dakar.

    Alors n’est-ce pas, on peut s’en faire un à peu de frais dans les rues de la ville…

    Conclusion: il serait enfin temps de déculpabiliser ceux que la méchante rumeur publique s’évertue à vouer aux gémonies et à présenter comme de méchants coupables.

    Les coupables ne le sont pas toujours, voire pas souvent puisqu'il faut d'abord savoir pourquoi et qui les a poussés à accomplir des actes qui, suivant les critères que l'on adopte, peuvent d'ailleurs être considérés cxomme hautement bénéfiques.

    Ca nous fait penser à la nouvelle réglementation issue de la Cour de Cassation, laquelle vient de décider que les entreprises vont pouvoir virer quand et comme elles voudront, sans motif, sans raison, pfuit, comme ça !

    Raison invoquée ?

    Difficultés prévisibles…

    Sans rire.

    Prévisibles par qui ?

    Et pour quand ?

    Et calculées comment ?

    Mais, à bien y réfléchir, c’est pour notre bien il est vrai.

    Pour le bien de l’entreprise d’abord, ce qui lui permettra d’embaucher mieux…en débauchant plus.

    Et puis le libéralisme le plus extrême est la seule, nous disons bien la seule solution pour faire face au dumping tous azimuts de la Chine et de l’Inde.

    Faut ce qu’il faut non ?

    Pas dingue tout ça ?

    Ben nous on dirait non.

    Plutôt criminel.

    Certes, nous on ne comprend rien à rien.

    La preuve, si on pensait juste pour ces histoires, cela fait belle lurette que les journalistes, les grands en particuliers, l’auraient dit bien avant nous.

    Or, comme c’est le silence général sur le front des troupes…

    Au fait, les journalistes devraient s'émouvoir un chouia. Virer un plumitifs va devenir facile.

    Syndicats? A pu fini!

    La loi ce sera comme aux si désirables USA.

    Vous ne plaisez plus? Fired! Et par mail au mieux.

    Au pire, par la rumeur publique.

    Voire rien du tout, simplement lorsque vous vous rendrez compte que votre compte en baque ne reçoit plus de virement mensuel.

    Simple non?

    Vous allez voir après ça la compétitivité... On ne vous dit que ça!

  • Chili, Koweit, Dakar,Star dust: c'est dingue non?

    Oui oui…

    On est chez les dingues.

    La planète entière semble par instant n'être peuplée que de ces zèbres-là.

    Tous? 

    Sauf vous, très probablement, et moi, même si j’en suis de moins en moins sûr, qui ne le somme pas.

    Pour le moment du moins.

    Des exemples ?

    Parmi des millions de foultitudes?

    PAS DANS MON JARDIN

    Les élus marseillais veulent ‘’leur’’ incinérateur pour supprimer l’immense dépotoir à ciel ouvert qui sert actuellement de décharge à leur agglomération.

    Vertueux programme que voilà !

    Et qui permettra de repeindre en vert pomme le prochain bilan-programme de réélection qui s’annonce.

    Sauf que…

    La cochonnerie en question, un machin qui va gaspiller de l’énergie à tout va en brûlant, en crachant de la dioxine (même un peu) et en excrétant des reliquats définitivement insolubles dans quoi que ce soit, n’est pas du goût des écologistes.

    Et encore moins des incultes et arriérés barbares qui ne veulent pas que les Marseillais jouent les bien propres sur eux, en balançant leurs saloperies dans leurs cours.

    Le syndrome NIMBY vous connaissez ? Not in my back yard.

    Pas dans ma cour. Arrière ou avant.

    Qui oserait le leur reprocher ?

    Jouer les écolos en polluant ses voisins, c’est-y pas une idée qu’elle est bonne ?

    VOUS N’ ETES QUE POUSSIERES

    Autre exemple ?

    L’arrivée prochaine de Star Dust, nous ramène de la poussière de comète. Au prix de 4 milliards de dollars pour une petite cuillère ça fait…attendez, je n’ai pas ma calculette, mais ça va chercher vraiment cher du kilo de découverte des secrets de l’âge de l’Univers, du Soleil, de la Terre et peut-être du capitaine.

    Pour quoi exactement ?

    Ignare et impatient hein ?

    On vous le dira si vous êtes sages.

    Dites, au fait, on va quérir avec moult précautions et dépense d’impôts, des poussières à 200 millions de kilomètres de chez nous alors qu’ici bas nous filtrons les moteurs Diesel pour les éliminer, les poussières. Pas les mêmes mais pas loin vu qu’elles sont produites par des combustibles fossiles vieux, eux, d’au moins quelques deux à trois milliards d’années.

    Il n’y a pas de rapport ?

    Ouais, ouais, mais une fois collationnées, zyeutées et analysées par le menu, (on ne pourra pas faire autrement) où va-t-on les mettre dites moi ?

    Grave non? 

    D’autant que désormais, si vous en avez les moyens et l’envie, vous pouvez faire expédier les vôtres, de poussières, dans l’espace interstellaire une fois que vous vous serez fait incinérer bien sûr.

    Alors ?

    Et la logique là-dedans ?

    FAIRE LA BOMBE…OU/ET LA GUERRE

    Encore un d’exemple ?

    Deux autoroutes et toute une région vont être évacuées et interdites de vie pour permettre aux artificiers de faite péter une bombe américaine déclarée, et fermement, indésirable.

    Alors que dans le même temps, tout le monde, américain et un chouia européen s’entend, s’accorde à dire que les bombes américaines c’est rudement chouette pour occire les Irakiens anti-démocratiques. Et peut-être bientôt ceux d'en face, vous voyez qui. 

    Bonnes aussi, tout de même, pour alimenter, en même temps, le fort juteux complexe, sans complexes, militaro industriel US et ses bénéficiaires.

    Travailleurs syndiqués compris.

    La logique là-dedans où se camoufle-t-elle?

    D’autant que…

    GRIPPE AVIAIRE

    D’autant que pour cette évacuation, seront éloignés en priorité les humains, normal, mais un peu moins les bestiaux, volaille comprise.

    Comment ?

    On ne défend plus la volaille, alors que par ailleurs on la vaccine à tour de bras pour lui éviter de se chopper la grippe spécifique à son espèce ?

    Alors que, quelques semaines auparavant, on se les cajolait.

    Surtout les dindes, les chapons les canettes bien dodues et les poulets de Bresse il faut dire.

    Certes, quelques jours avant certaines dates fatidiques où…couic !

    Mais bon, si on était poulettes, on profiterait de l’amélioration permanente de l’espèce qui va devenir bientôt très intelligente, pour se mettre à réfléchir à notre avenir volailler.

    En tentant, par exemple, quelques expériences du genre Chicken Run, je ne sais pas si vous voyez…

    Si toutes les poules du monde voulaient se prendre par le bout de l’aile !

    Ne serait-ce que pour apprendre à voler ailleurs! 

    LES FEMMES AU POUVOIR

    Tiens !

    Justement, et ceci, malgré les inconvenantes allusions d’aucuns qui s’obstineraient à voir là un quelconque rapport avec ce qui précède, savez-vous, mais oui bien sûr, vous le savez, que la population chilienne va bientôt se donner, pas corps et âmes mais au moins ses voix, à une…femme.

    Dans un pays du genre hombre de la C astilla, ténébreux et œil de braise et muerta la vaca olé !

    Sympa d’ailleurs la dame. Ne serait-ce que parce qu’elle en a drôlement bavé et n’en a que plus de mérites.

    Les votes des chiliennes vont l’aider, sûrement.

    On ne sait pas très bien d’ailleurs si ‘’l’aide’’ reçue de notre diva socialiste française agente électorale bénévole, va lui être aussi bénéfique que celle que cette dernière va en retirer médiatiquement et électoralement en 2007 mais l’avenir en décidera.

    Qu’à travail égal, les femmes soient moins payées que les hommes, il faudrait être méchamment macho pour trouver cela normal.

    Qu’elles soient, du moins pour le moment, plus pragmatiques et paisibles, sinon plus égalitaires, en matière de gouvernance, cela coule pas mal de source.

    Néanmoins, il reste que comme le déplorait une grande dame que nous ne nommerons pas vu la verdeur de son langage et son appartenance politique qui risquerait de troubler certaines consciences : ‘’ Depuis que les femmes ont le droit de vote, elles ont peut-être démontré qu’elles pouvaient être aussi bêtes que les hommes. Mais depuis qu’elles peuvent les diriger, elle ont prouvé aussi qu’elles pouvaient être aussi vaches et corrompues qu’eux.’’

    Rassurant non ?

    Et d’une logique, celle-là, imparable.

    Qu’on ne retrouve d’ailleurs pas lorsque certains pensent et disent que tout va aller pour le mieux parce qu’une femme va gouverner à la place d’un homme.

    Ou alors, il va falloir nous prouver le contraire.

    UNE BLANCHE VAUT COMBIEN DE NOIRES ?

    Quoi encore ?

    Le Dakar ça vous dit quelque chose ?

    Déjà neuf morts civils, dont pas mal d’enfants : tel est le prix à payer pour permettre à des ‘’sportifs’’ - c’est comme ça qu’ils s’appellent – de gagner gloire et fafiots sous les applaudissements frénético-hystériques des autres ‘’sportifs’’(c’est aussi comme ça qu’ils s’appellent) calés devant leur télé une Corona à la main, une pizza dans l’autre et bobonne pas loin.

    Certes, on ‘’neutralisera’’ (qu’en termes élégants ces choses-là sont mises), l’épreuve du lendemain, mais cela n’empêchera pas les jours suivants, le cirque de s’enrichir de nouveaux ‘’exploits’’ et, peut-être, de nouveaux cadavres pour lesquelles une nouvelle neutralisation…bref, The show must go on, comme disent si élégamment nos amis yankees et ceux qui les singent.

    Au fait, nous avions été les seuls, l’an dernier à pareille époque, à nous indigner du fait que la mort de la première fillette écrasée lors du précédent ‘Dakar’’, n’avait été relatée qu’en deux lignes et demie très exactement, en bas de page 12 ou 16 et pas du tout sur les chaînes de télé.

    Ah oui !

    Il faut dire qu’au même moment, toutes les gazettes et tous les grands journalistes s’inquiétaient la larme à l’œil et en se rongeant les ongles, de la prise en otage d’une consoeur, vous vous souvenez ?

    Consoeur qui a fini par être heureusement libérée avec son guide irakien, mais que l’on n’a, malheureusement, pas entendu s’attrister sur le sort de cette petite noire dont personne sauf les parents et les voisins et amis, ne se souviendront du nom.

    Il est vrai qu’une consoeur, jeune, jolie, bourrée évidemment de talent, évidemment courageuse, merveilleusement très professionnelle, et passionnée par sa mission d’informer, ça vous pèse un peu plus lourd qu’une petite sénégalaise au nom impossible à prononcer à la télé ou à écrire dans les canards qui n’ont jamais de place que pour les infos importants.

    Vous savez celle qui ‘’All the news that’s fit to print’’, n’est-ce pas?

    Comme dirait le New York Times. NYT comme disent les journalistes branchés.

    Et puis notre consoeur était, tout de même, blanche hmmm?

    Et, comme on dit en musique, une blanche vaut combien de noires ?

    Logique tout ça.

    Plutôt dingue non ?

    Pour ne pas dire plus.

    L’ ARGENT DU BEURE ET LE PETROLE

    Du plus dingue encore ?

    Eh bien que le président, enfin le roi du Koweit vient, hélas, de disparaître à l’âge de 79 ans.

    Cela n’a rien que de très, malheureusement, normal, il est vrai.

    Le Koweit, souvenez-vous, c’est le petit, tout petit pays mais énormément plein de pétrole (10% des réserves mondiales) qui avait attisé, en son temps, l’intérêt, pour dire le moins, de son ogre de voisin Saddam.

    Le grand chef avait fait la guerre au plus petit parce que, entre autres raisons que l’on n’a pas dites, le Koweit ne voulait pas rembourser ses dettes mais, en plus, pratiquer du dumping sur le pétrole, toutes choses qui n’arrangeaient pas du tout les affaires des pétroliers qui n’aiment pas, contrairement à leurs discours, voir baisser le prix du baril.

    La guerre, faite par les armées de la civilisation contre la barbarie, et pour défendre les valeurs du monde occidental et pas le cours du brut, s’est donc terminée par la déconfiture du dictateur et lui a fait entamer sa longue marche vers la dégringolade finale et totale. Comme la compagnie du même pipeline.

    Quid donc de la dinguerie de l’histoire des dernières années de ce pays ?

    Peu de choses.

    Simplement que le prince héritier du défunt de 79 ans est, lui, âgé de 75 ans bien tassés et qu’il est, également, plutôt mal portant, ce qui ne laisse pas d’étonner ses fidèles pour qui la fortune est censée permettre à ses favoris, de bénéficier des soins attentifs des meilleurs médecins du monde.

    Une fois encore, la logique de la civilisation de Progrès, Moderne et Occidentale, et blanche ou à peu près, en même temps, est prise en défaut.

    Comme quoi, arriver à avoir le beurre et l’argent du beurre n’est même pas possible au pays de cocagne.

    Un monde dingue on vous dit.

    Et injuste quoi !

  • Allocs, éducation: même pagaille!

    Ah bon ?

    Les parents des incendiaires, casseurs, et violeurs de banlieues et des collèges réunis ne peuvent plus contrôler leurs si gentils enfants et adolescents ?

    Eh bien qu’à cela ne tienne, on va augmenter leurs allocs pour qu’ils aient ainsi plus de moyens pour leur payer des psys, des aides scolaires, voire des marques pour adoucir leur dure condition d’ados, et pourquoi pas des bouteilles d’essence dont le prix, d’ailleurs, est scandaleusement élevé.

    Non ?

    On exagère ?

    RINGARDS, PASSEISTES, CONSERVATEURS, D’ ACCORD.

    Vous savez, nous on serait plutôt pour leur supprimer les allocs, à ces parents qui disent ne plus savoir faire leur boulot.

    Parce que des mouflets, mes collègues et moi nous en avons eu, nous en avons encore et des problèmes existentiels aussi, mais on fait tout pour que ça ne déborde pas.

    Comment ?

    Eh bien camarade, on fait comme on l’a toujours fait dans nos familles.

    On aime beaucoup, mais on est ferme. Beaucoup aussi.

    Et, dans les deux cas, on tâche de donner l’exemple et on veille au grain.

    La grande mode (la mode c’est ce qui se démode hein ?) de l’autodiscipline chère aux psys (encore eux c’est une vraie de vraie secte ceux-là) et aux éducateurs, y compris les enseignants des années 68, nous, on n’a jamais accepté.

    C’est comme ça.

    Ringards ? D’accord.

    Conservateurs ? D’accord.

    Passéistes ? D’accord.

    Mais on s’en fout.

    Nos gamins ont grandi, ils ont un boulot, et, sans être des gagneurs, des aigles de l’économie et du libéralisme, ils fonctionnent assez bien dans leur tête.

    Et n’ont jamais ni brûlé, ni violé, ni tué, ni attenté à la vie et aux biens d’autrui.

    C’était, et c’est toujours, les principes de base, judéo-chrétien excusez du vilain mot, qui avaient cours dans la famille, le quartier, le pays et même le continent, depuis 2 à 3 mille ans.

    Au bout du temps, ça laisse des traces tout de même.

    Certes, nous n’étions pas des colonisés, encore qu’en réalité nous, les smicards, l’étions bel et bien par nos patrons qui nous considéraient et nous traitaient, et nous traitent encore, comme des bougnoules quand bien même le mot n’était dit qu’en France d’Outre Mer.

    Néanmoins, la condition de colonisé revanchard ne donne pas tous les

    droits, et sûrement pas celui de tuer, de violer…etc ;

    A L’ANCIENNE

    Un petit exemple ?

    Lorsque je revenais à la maison avec une colle, voire une punition quelconque de niveau inférieur, j’étais bon pour l’équivalent de la part de mon père ou de ma mère qui ne prenait même pas le temps de savoir si la prune était ou pas justifiée.

    Ils faisaient confiance et respectaient le maître, l’instit, le professeur et savaient, génétiquement ET culturellement, que l’obéissance des moutards leur apprend, au, minimum, qu’avant de commander il faut savoir obéir.

    Et qu’une bêtise, si petite soit-elle, entraîne une sanction.

    Fut-elle à sa mesure.

    Bête ?

    Simple ?

    L’éducation ‘’à l‘ancienne’’ quoi.

    Efficace en tous cas.

    Oh, l’on ne s’illusionne pas sur la valeur fondamentalement morale d’une telle éducation, mais du moins, n’était-on pas contraint de réclamer des escadrons de CRS pour faire régner l’ordre à l’école.

    Mais, évidemment, depuis 68, que n’a-t-on dit sur les vices cachés de l’ordre moral, sur les contraintes de la société bourgeoise et sur les interdits d’une chrétienté papelarde et hypocrite, et sur l’urgente nécessité de supprimer tout ça.

    Toute cette nuisance honnie étant vraie, d’ailleurs, il reste que le moindre mal atteint, n’avait rien à voir avec la chienlit actuelle.

    Chienlit au niveau de l’enseignement déjà.

    Comment oublier qu’en 68, justement, les enseignants ont été les premiers à saper cette autorité morale vaguement judéo-chrétienne, au nom d’un socialisme angélique qui conduisait les profs à exiger, j’en ai engueulés pas mal pour ça à l’époque, d’être tutoyés par leurs élèves.

    Sans oublier les anciens interdits d’ordre sexuel, levés combattus par les mêmes enseignants qui se sont fait un plaisir et un devoir, particulièrement désintéressé juraient-ils, de faire sauter tous ces verrous inutilement destructeurs de l’inventivité enfantine et adolescente.

    Et ça a continué d’ailleurs avec la pilule abortive pour les filles ‘’surprises’’, distribuée au collège sans même que les parents soient consultés.

    Sans oublier…un tas de contraintes, évidemment insupportables pour la liberté chérie due aux enfants dont les parents sont mis à l’écart puisque d’Instruction Publique, le corps enseignant se pare désormais du nom d’Education Nationale.

    La France est éduquée, nationalement, par des enseignants qui ont enseigné, qui enseignent, c’est là le hic, tout le contraire de ce que font les parents.

    LES PARENTS PAIENT

    Las !

    Ces enseignants se sont rendus compte, un peu tard, que ces mêmes parents étaient bien utiles en cas de problèmes, en foi de quoi ils les ont invités à collaborer avec eux, les profs, alors que c’est l’inverse qui est conforme à la logique simplement humaine.

    Le monde de l’Enseignement se dit dépositaire du droit et du devoir de faire des adultes mais si elle rate son but, les problèmes sont assumés par…les parents. Ce sont eux qui paient.

    Facile non ?

    Résultat, entre autres : des parents démissionnent, d’autres profitent du foutoir ambiant pour récupérer les allocs, entre autres aides, et laisser leurs gosses aller où bon leur semble.

    Ajoutez à cela la foule d’exemples de fraudes et de corruption venus d’en haut, la disparition totale de références morales (sauf dans les discours qui foisonnent de mots comme honneur, honnêteté, droiture, confiance, vérité etc), le matraquage médiatique, jamais responsable, qui pousse au fric facile, à la violence, au divorce et au concubinage désormais très conseillés, au sexe no limit et à la déculpabilisation des drogues dites douces, sans oublier l’angélisme de gauche (et de droite quelquefois) à des fins électoralistes…

    Ouf !

    On s’étonne dès lors, au sein de notre ringarde rédaction, de cette recherche sans fin des causes curieusement toujours inconnues, de la délinquance, de la criminalité adolescente, et de la violence en milieu scolaire.

    On a ces causes sous les yeux, et on ne les trouve pas.

    Il n’y a pas pire aveugle…

    L’école n’est que le reflet très fidèle de la société.

    Les enfants sont comme les parents les font.

    Et ceux-ci, comme leurs parents avant eux les ont faits.

    Cet ordre naturel n’a jamais été démenti.

    Regardez donc chez les animaux dits sauvages.

    Mais, il est vrai, l’Homme est de loin supérieur aux animaux.

    En gentillesse quelquefois, en stupidité souvent, en égoïsme, en avidité, en méchanceté et en perversion toujours.

    Comme des bêtes ?

    Même pas !

  • Iran-Us: déjà copains?

    Comme quoi les coups de pieds aux fesses engendrent la sagesse non ?

    Depuis que la guerre d’Irak est devenue hors de prix, en fait d’un prix qui ne cesse d’augmenter seconde après seconde.

    Depuis qu’elle coûte plus encore en vies humaines encore qu’un cadavre ne coûte que le prix de son transport aux States et la maigre pension qui sera accordée aux ayant droits.

    Depuis que même les galonnés et étoilés yankees s’y mettent pour dire à leur guide suprême que la guéguerre, vue du bac à sable de Washington, maintenant ça va comme çà.

    Depuis tout ça, la vision souveraine que la République Démocratique des Etats-Unis en rabat un peu de ses prétentions impériales.

    Ce qui l’amène à faire des concessions pour le moins shocking, excusez du peu.

    CHALEUREUSE FAMILLE NUCLEAIRE

    On se souvient, en effet, que Sadam était accusé de tous les maux nucléaires parce qu’il avait acheté des tuyaux d’alu spécial pour en faire des refroidisseurs de chaufferies industrielles, lesquels avaient été confondus (mon oil !) avec des préparatifs de fabrication de bombinette.

    Cela faisait donc partie du plan affreux du dictateur sanglant pour venir en aide aux Terrorists !

    Ach ! La guerr gross maleure !

    Eh bien voilà-t-il pas que les Iraniens font pire.

    Ils brisent les cachets des scellés mis sur leurs usines d’enrichissement d’uranium dont tous les élèves de terminales savent, ou devraient savoir, qu’il va servir à la faire pour de bon la bombe.

    Laquelle, on le sait aussi, entre, est entrée, depuis Hiroshima au moins, dans la grande et chaleureuse famille nucléaire des états civilisés ayant des moyens de destruction massifs .

    Et alors ?

    Et alors ?

    Eh bien voilà.

    ‘’Bon ! Euh…y a pas urgence, nous susurre - au lieu désormais de hurler -, notre guide suprême en chef. On va privilégier la diplomatie. Le dialogue quoi. On est des civilisés. Des diplomates. Des gens distingués et intelligents. Des Américains quoi. Des pros !’’

    ARGUMENTS DIPLOMATIQUES CIVILISES

    Quand on vous disait hier ou avant-hier que, qeuelquefois, en vieillissant le diable se fait ermite.

    Oh évidemment, pas pour de bonnes raisons sinon très intéressées cette fois, comme toutes les autres.

    Avec une guerre sur les bras, une guerre dont ils ne savent évidemment pas comment se dépatouiller, les USA n’ont pas du tout envie de s’en fabriquer une seconde.

    Mais tout de même.

    Ce retour à la raison ne nous fait rigoler qu’à moitié.

    Si pour avoir la paix il faut préparer la bombe atomique selon le bon vieil adage si vis pacem para bellum cher à tous les boute en train boutefeux, , on mesure le progrès !

    Il y a du souci à se faire.

    Et on se dirige illico vers un monde où la bombe atomique et les ressources énergétiques resteront, comme depuis Adam et Eve, les seuls arguments ultimes des diplomates dans leurs discussions du futur dans lequel nous avons déjà les pieds.

    Or, suivez nous bien, nous autres pauvres Français, nous n’avons ni pétrole, ni gaz, ni beaucoup d’idées.

    Certes, nous avons la Bombe et les réacteurs nucléaires mais bon.

    Les voitures atomiques ne sont pas pour demain.

    Monsieur Peugeot a déjà bien du mal à mettre au point sa mirifique bagnole à hydrogène pas polluant mais cher à fabriquer et conserver, bagnole qui, le jour où il en pètera une…bon on arrête…

    Déjà que celles à gaz sont assez inflammables.

    Au moins autant que les à essence ou, un peu, au gazole…

    Alors ?

    Eh bien on va pousser les feux nucléaires.

    Et montrer aux Iraniens, (que notre président Giscard, d’Estaing, de l’époque avait largement contribué à installer au pouvoir, pour faire la pige aux amerlos amis du Shah) que s’ils veulent qu’on leur dise à l’oreille quelques uns de nos petits secrets de feux d’artifice suprêmes, il faudra qu’ils soient nos copains.

    C’était donc, notre rubrique favorite, L’Islam et la Catholicité sont des religions de Paix.