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  • Pauvreté, Tibet…et le neuvième continent

    Les promesses ne se mangent pas en salade : les pauvres deviennent plus pauvres, les riches plus riches, les classes moyennes versent tout doucettement dans la pauvreté, la morale est sacrifiée à la rentabilité et l’Humanité saccage sa maison en cachant ses cochonneries physiques et morales, ses mensonges ni plus ni moins, sous son tapis de paillettes façon haute couture.

    Une découverte aussi curieuse qu'effarante, voire réellement catastrophique, nous le démontre.

    Explication.

    Tout d'abord la pauvreté.

    Face aux récriminations engendrées par les minces résultats, actuels tout du moins, de son travail en faveur des malheureux, le pauvre Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités Actives, n’est pas encore condamné à manger son chapeau mais se défend bec et ongles.

    Et, s’il ne donne pas encore dans la langue de bois, il est obligé d’user de toutes les ressources de sa sémantique personnelle et ministérielle afin de ne pas attenter à l’unité gouvernementale, tout en affirmant son espoir d’aboutir bientôt à une réduction significative de la pauvreté.

    Disons plutôt de la pauvreté extrême car les classes moyennes sont priées de se considérer comme encore riches, donc de se la fermer et de se convaincre que leur état d’unijambistes économiques est, après tout, bien préférable à celui de culs de jatte complets . Ce qui revient à accepter la peste plutôt que le choléra.

    Il reste, tout de même une chose qui nous interpelle, savoir, que notre démocratie républicaine de la rupture, glamour et pétaradante comme on le sait, ne serait néanmoins pas du tout égalitaire, contrairement à l’encore officielle (avant changement) devise hexagonale : liberté, égalité et, surtout, fraternité. Et ça, c’est tout de même très gênant.

    PLAISIR AUX RICHES

    En effet, interviewé il y a quelques jours, notre HCSA, pour faire court, a, sinon regretté, du moins noté que dans la France de la fraternité et des Droits de l’Homme réunis, lorsqu’il ‘’…fallait faire plaisir aux riches, cela ne posait guère de problèmes, alors que faire plaisir au pauvres demandait de produire des preuves, des preuves et encore des preuves…’’ en vue de convaincre les gardiens des cordons de la bourse…dont la vertu première est bien de ne jamais être convaincus par qui n'est pas riche.

    Ce n’est pas nous qui le disons mais un membre, tout de même, de notre actuel gouvernement.

    RICHES SUR LE DOS DES PAUVRES

    Les vrais mots sont enfin lâchés.

    Depuis que le monde tourne, il n’a jamais cessé de le faire de plus en plus de travers, évidemment déséquilibré entre les faveurs accordées, que dis-je, exigées par les possédants, et les miettes de survie concédés, voire vaguement octroyées du bout des lèvres, ou des doigts, mais avec des gants, par les classes politique, économique, médiatique, classes qui n’en font qu’une désormais, celle des riches, tout simplement.

    ‘’LE’’ problème du monde, qui, tous comptes faits, les résume tous, tient donc en quelques mots : les riches vivent sur le dos des pauvres.

    Et en période de crise, le fossé s’agrandit. Riches encore plus riches, pauvres encore plus pauvres.

    D'autant plus angoissant que la crise que nous commençons, seulement, à vivre, sera très probablement plus grave que celle de 29 nous disent ceux qui en ont le plus peur, les banquiers…qui savent pourtant jouer mieux que quiconque des fluctuations des mouvements d’opinion et des rumeurs, voire de les susciter. L'art de la spéculation que voulez-vous....

    En fin de compte, économie, crise, problèmes, désindustrialisation, chômage et déficits publics, ne sont que les multiples facettes d’une même équation : riches contre pauvres. La lutte des classes a toujours existé et existera toujours…au bénéfice des plus forts cela va de soi.

    A noter: dans ceci rien à voir avec une quelconque revendication, tout juste un constat.

    Et toutes les fariboles, études, sondages, programmes, réformes, plans politiques, et autres déclarations et promesses ne sont que des rideaux de fumée et tours de passe-passe indispensables à dorer la pilule au commun peuple, ceci dit de manière à rester correct.

    On promet tout et le reste et, quand on ne peut pas tenir, on passe à autre chose. On met en marche la machine à faire de la fumée. Faire croire, imaginer, amuser, occuper, inventer, créer l’évènement, inaugurer des premières pierres, faire rêver : tout est bon pour distraire l’attention populaire des véritables problèmes. C'est Guignol tous les jours. Mais ceux qui rient ne sont pas du côté du public...

    POMPES A FRIC 

    D’ailleurs, la question que nous nous posons, à propos de la paupérisation des déjà pauvres, vient de recevoir un début de réponse de la part de la ministre de la Santé : ‘’Pour tâcher de combler le trou de la sécu, les mutuelles paieront’’.(1)

    Certes, nous étions un tantinet habitués à ce genre de ponction : subir une augmentation de près de 30% en 4 ans, nous a appris que les mutuelles sont, aussi, des pompes à fric qui se servent du nôtre comme bon leur semble, malgré les systèmes de fonctionnement aux apparences démocratiques que mettent en oeuvre les instances dirigeantes.(2)

    Après, donc, un assez faible mouvement de surprise indignée de notre part, Mme Bachelot nous a, tout de même rassurés en nous apprenant certaines choses. Notamment que les mutuelles en question ont accru leurs…bénéfices, de 28% en quatre ans.

    On s’étonnait aussi des augmentations de nos cotisations…

    Bonne réponse donc à notre question, mais elle en recouvre une autre : à quoi ont servi ces augmentations ?

    Botus et mouche cousue comme disent les Dupondt.

    Lorsqu’on ne peut ou ne veut pas répondre, on oriente, on distrait, on ergote, on camoufle, on cache, voire…on ment.(3)

    LES REQUINS NE SE MANGENT PAS ENTRE EUX

    Et on en revient ici à la question tibétaine.

    En Chine, et même en France où les agents spévciaux chinois se permettent de donner des ordres aux policiers français, pour ne pas être gênés par les photos défavorables aux J.O, et surtout celles relatives aux émeutes, c’est simple, on ne les publie pas.

    Et les agences de presse sont priées de la fermer.

    Pour le texte, les infos, c’est du kifkif.

    Yahoo, Google savent ce que peut rapporter la collaboration (Le vilain mot…) avec le Pouvoir, avec tous les pouvoirs.

    Et Bill Gates de Microsoft au fait, avec son si grand cœur et le si gros budget de sa Fondation, ne pourrait-il pas profiter là d’une occasion unique pour mettre en oeuvre ses si humanitaires grandes idées sur la protection des humains en général et des enfants en particulier?

    De toutes manières, pour tous les patrons du web, ‘’l’affaire des JO de Pékin’’ ne pose aucun problème. Pour ne pas avoir d’ennui avec l’info, ils bouchent les tuyaux. On planque les protestations. On cache ce qui dérange. On balance à la poubelle si besoin est.

    On collabore aussi en catimini avec les dictateurs pour qui toutes expression libre est une attaque directe contre le pouvoir.

    Mais chut. On ne le dit pas. D’ailleurs, l’on ne mord pas la main qui vous nourrit. Et les requins ne se boulottent pas entre eux.

    Le si juteux et si immense marché chinois, vous n’y pensez pas…

    QUID DU NEUVIEME CONTINENT ?

    Mais au fait, qu’est-ce que c’est que cette histoire de Neuvième Continent ?

    Eh bien, ici, c’est un truc qui nous a littéralement bluffés.

    En effet, c’est Courrier International de la semaine passée qui nous l’apprend. Un nouveau ''continent'' existe bel et bien.Il l'appelle le Septième.

    Certes, on en connaissait déjà cinq, puis un sixième que constitue l’Antarctique. Et certains chercheurs ont donné ce numéro sept au monde sous marin, ou souterrain, voire encore un autre septième ou un huitième à certains univers ou groupes familiaux autodestructeurs.

    Mais là, il s’agit bien d’une nouvelle énorme surface, entourée d’eau, de la taille respectable de…3 millions et demi de kilomètres carrés, située entre Hawaï et la côte Ouest des Etats-Unis.

    3,5 millions de km2 : six fois la France et la moitié de l’Europe.

    Petit problème, le sol de ce que nous appellerons nous le neuvième continent n’a qu’une trentaine de mètres d’épaisseur.

    Problème : il n’est pas stable. Enfin pas encore.

    Pas stable et pas trop épais car il est constitué…d’ordures.

    C’est-à-dire de plastiques, canettes, bouteilles, bref, toutes les cochonneries, plastiques en priorité, qui proviennent de pays gros producteurs, gros consommateurs…et gros pollueurs : les Etats-Unis, la Chine…

    Toutes les saloperies qui traînassent dans le Pacifique se retrouvent là et, du fait d’une sorte de vortex, ou maelström, généré par les courants, finissent par se concentrer, s’agglomérer et plus ou moins par se souder et se solidifier.

    Pas encore assez stable pour construire dessus mais les promoteurs, on le sait, ne désespèrent jamais…

    Comme, en plus, en s’agglomérant et en tournant, les objets frottent les uns contre les autres, ils s’effritent, se parcellisent, un peu comme ce qui se passe dans l’accrétion générant la formation des étoiles.

    Autre problème subséquent : les poussières qui se répandent çà et là et aux environs, sont avalées ou/et fixées par les plantes et animaux marins qu’elles intoxiquent à en mourir.

    Comme la durée de vie des ces vacheries se mesure en décennies voire en siècles…

    On voulait ignorer les ordures, les cacher. On les a cachées…mais elles ont fini par ressortir quelque part.

    Comme la vérité qui, elle, finit un jour ou l’autre par sortir du puits…

    Ca vous la coupe cette histoire ?

    Bon. A voir votre air effaré, on ne va pas insister.

    Il ne reste plus qu’à espérer que cette accrétion s’accélérera, sa stabilisation aussi.

    Et que cette croûte de m… va s’épaissir.

    Non pas pour l'enlever, le boulot demanderait des milliasses de milliards de dollars. Même avec son taux en baisse, ça fait presqu'aussi cher que trente jours de la guerre d'Irak (4). Mais des fois qu’on pourrait y construire…pour pouvoir y rajouter toutes les ordures du monde qu’on ne peut mettre ailleurs.

    Ca vous dégoûte ?

    Vous n’avez pas fini. Allez va, ce n’est qu’un début…

    Tiens, une excellente nouvelle nouvelle : Monsieur Berlusconi a étéélu.

    Les Italiens pauvres, comme chez nous les retraités malades avec leurs yeux et leurs dents malades et  hors de prix, vont enfin comprendre ce que l’ultra ultra ultra libéralisme totalement débridé apporte de bon à l’Humanité.

    Notamment en matière de promesses.

    Et de splendides réalisations.

    Revoyez, à cet égard, notre article précédent.

    Et n’oubliez pas de trier vos ordures. Sûrement que les récupérateurs vont se débrouiller pour tout faire disparaître. Peut-être dans le Pacifique. On avait pensé un moment dans l’espace…mais avec la force de gravitation dont on ne connaît pas grand-chose, et les difficultés de la mise en orbite, on a fini par craindre de voir tout ça nous retomber sur la cafetière.

    Des pluies d’ordures ! Vous voyez déjà les gros titres…

    Enfin, on envie un peu les Italiens.

    L’ultralibéralisme, après avoir fait un lamentable fiasco il y a deux ans,  ne leur promet plus le paradis pour demain, mais seulement pour après-demain.

    Ou alors, euh..enfin pour juste un peu plus tard.

    Comme chez nous : vous verrez, tout ira mieux en 2012...ou un peu après quoi...

    Bon. On vous parlera des promesses de ce bon monsieur Mittal une prochaine fois.

     

    (1). Chiche ! On prend rendez-vous pour le jour où le trou sera comblé.

    (2). Comment oser appeler mutuelles des organismes qui font payer les plus âgés et les plus malades et généralement plus pauvres et moins payer les plus jeunes en très bonne santé et généralement plus riches. Et que dire des dépenses de prestige de certaines mutuelles, à propos desquelles aucune consultation des assurés n’est mise en place.
    (3). ‘’Liberté, égalité, fraternité ! Paroles vaines, funestes même, depuis qu’elles sont devenues politiques ; car la politique en a fait trois mensonges. ‘’Les libres penseurs. Louis Veuillot. 

     (4). On a appris que trente jours de la guerre d'Irak permettraient de venir à bout des problèmes qui génèrent en ce moment les émeutes contre la faim. Mais bon, l'Irak c'est tout de même plus important non?

  • Emeutes de la faim: enthousiasmante victoire de l'ultralibéralisme

    Marx (1) disait du capitalisme qu’il était si bête qu’il se détruirait tout seul.

    Très juste, à ceci près qu’il le ferait en détruisant, d’abord, ce sur quoi il s’est construit : les travailleurs qui l’ont construit.

    Il en va donc de l’économie mondiale, comme cette sentence de Coluche qui résumait ainsi le problème : ‘’Le monde est bien équilibré au fond. Il y a d’un côté les riches qui ont de la nourriture, de l’autre, les pauvres qui ont de l’appétit.’’.

    Problème d’autant plus grave que les émeutes de la faim sont aussi, comme nous n’avons cessé de le dire depuis trois années, les émeutes de la fin.

    Pour demain pas sûrement mais après-demain sans doute aucun.

    Voilà donc les résultats de ce brillant système capitaliste néo-libéral ou ultralibéral ce qui revient au même qui a, depuis le siècle des ‘’Lumières’’ surtout mais au moins depuis l’aube des temps, mené tout bonnement le monde à la… catastrophe.


    Solution ?

    A pleurer.

    Le Fonds Monétaire International, drivé par le socialiste (2) Dominique Strauss Kahn s’est indigné part la voix de son président, la bonne âme, et a décidé qu’il fallait faire quelque chose.

    C’est tout de même bien le moins et on s’en doutait un peu.

    A GENOUX !

    Faire quoi donc ?

    Eh bien déjà d’allouer entre 50 et peut-être 100 milliards de dollars à Haïti, ce qui représente il faut tout de même le dire, une méprisante aumône pour un pays qui a déjà été mis à genoux par le même FMI et la même Banque Mondiale.  

    Comme tant d’autres pays qui, sous le fallacieux prétexte d’avoir à assainir leurs finances publiques, ont, eux aussi, été mis à genoux et condamnés à crever plus ou moins de faim.

    A cet égard l’on a encore en mémoire l’Argentine où de précédentes émeutes de la faim avaient été réprimées de cette manière si humaine qui consiste à tirer dans le tas.

    C’est la même ‘’solution’’ qui a été mise en œuvre dans tous les pays où les productions vivrières locales ont été sacrifiées au profit des monocultures à exporter pour encaisser des devises…en dollars, hélas, de plus en plus faible…ce qui réduit à rien ces mêmes exportations de pauvres par le biais et du change défavorable mais aussi des subventions agricoles éhontées du gouvernement américain à ses propres agriculteurs qui, eux, exportent en vendant au dessous du prix des marchés…et détruisent les économies déjà pauvres.

    Bel exemple de cette monstrueuse hypocrisie d’un système financier typiquement ultralibéral (et anglo-saxon surtout) criminellement incendiaire et prétendant jouer les pompiers du monde.

    LIGOTER UN PEU PLUS

    Faire quoi alors puisque la situation est d’un gravissime reconnu par tous les économistes, en particulier par les vraiment sérieux ?

    Eh bien prêter quelques centaines de millions de dollars aux pays aux besoins les plus criants. C’est-à-dire les ligoter un peu plus et, compte tenu des incompétences et/ou malhonnêtetés diverses locales et internationales, reporter à plus tard la solution recherchée.

    Plus tard, plus tard, toujours plus tard, façon commode et permanente de planquer la poussière, les ordures et les malversations sous le tapis…et d’accroître, par le jeu des intérêts composés qui s’accumulent, la dépendance desdits pays pauvres vis-à-vis des pays riches.

    Sans oublier que ce même système capitaliste est bien celui qui, condamnant le monde entier à accroître les bénéfices des multinationales (3) en pillant la planète, est directement responsable de toutes les pollutions générant le réchauffement généralisé et des destructions diverses touchant la Terre entière.

    Certes, des effets pétaradants d’annonce nous promettent qu’incessamment et même peut-être avant, notre planète sera bientôt paradisiaque.

    Bien beau tout ça mais que pèsent un vague Grenelle de l’Environnement déjà réduit en miettes, un aussi vague film alarmiste de l’ex-futur président américain déjà bien oublié et toutes sortes de vagues actions anti-OGM et autres et de protection de la Nature, à peu près aussi gênantes pour les profiteurs que des piqûres de moustiques sur la peau d’un éléphant.

    Impossible de s’y tromper, la raison profonde est évidente. Tellement d’ailleurs qu’aucun journaliste digne de ce nom n’ose l’énoncer simplement : les dirigeants des multinationales, anglo-saxons en tête, avec leur volonté sans frein d’accroître sans fin leurs profits, ont enfin trouvé des associés à leur mesure : les chinois.

    Lesdites multinationales ont besoin d’eux pour tirer leurs prix vers le bas et accroître leurs bénéfices de manière exponentielle. En même temps, la demande alimentaire et industrielle des classes dirigeantes et moyennes chinoises augmentant, les prix grimpent...et les pays pauvres ne peuvent plus suivre.

    Comme le FMI et la Banque Mondiale ont tout fait pour les rendre dépendants des importations…

    Le plus rigolo c’est que la France, l’Europe, bref, tous les pays hautement ‘’civilisés’’ poussent les feux tant qu’ils le peuvent, afin de faire grimper leurs taux de croissance, à la manière américaine bien sûr. Et avec les mêmes manières de faire : tout pour les riches, tant pis pour les pauvres. Ils n’ont qu’à travailler plus.

    Un penseur, chinois il paraît mais la Bible (4) dit la même chose, nous rappelle que la richesse ne rassasie pas le riche.

    Loin d’être nouveau et si vous croyez que ça va changer…

    Allez, on se donne rendez-vous pour la prochaine cata ?

    Bon, c’est pas tout ça, j’ai ma lessive à faire.

    En 25 minutes, et même en faisant très attention, je vais dépenser autant d’eau qu’il en faut pour alimenter une famille malienne de quatre personnes durant une semaine.

     

    (1)       On vous l’a dit, on n’apprécie pas du tout le personnage et tout le bazar qu’il a engendré mais il y a, quelquefois, quelques lueurs de vérité au fin fond des ténèbres les plus obscures. Comme le disait de Gaulle de Malraux :’’… extrêmement brumeux avec, de temps à autres, quelques éclairs…’’.

    (2)       Excusez l’incongruité du terme mais on n’en a pas trouvé d’autre que celui utilisé par l’intéressé qui se présente lui-même ainsi. De grâce, n’en riez pas…

    (3)       Au fait, la quasi-totalité des entreprises du CAC 40 paient de très faibles, voire pas du tout d’impôts, en France. Manque à gagner ? De quoi boucher notre dette en deux ou trois ans.

    (4)       On n’en fait pas de pub mais on trouve ça pas mal.

  • SIDA: ''LA''solution...des Témoins de Jéhovah.

    Ca va là… ?

    Vous vous sentez bien… ?

    Vous n’avez pas dégringolé de votre fauteuil ?

    Vous n’avez pas été cafter à la justice ?

    Ben oui quoi. On vous cause comme ça parce qu’on  craint un peu, du fait du climat un peu ‘’1984’’ que nous vivons, que cette question ait de quoi être considérée comme une provocation justiciable, au moins, d’un emprisonnement à vie dans un havre de paix psychiatrique non ?

    Car plaider ainsi en faveur des Témoins de Jéhovah et, en plus, dire qu’ils ont une formule, (qui sait, peut-être magiquement sectaire ?) contre la maladie du siècle, voire du millénaire, c’est non seulement se livrer à un exercice illégal de la médecine, mais aussi, et sûrement, faire de la retape pour la secte, pardon LA SSSSECTE n’est-ce pas ?

    Eh ben non.

    On n’est pas d’accord. Et on va dire pourquoi.

     
    MORALE OU PREVENTION ?

    Alors ? Cette solution ?

    Ca arrive, ça arrive.

    On va vous livrer ce secret, évidemment de Polichinelle, mais de nos jours, il est plein de petites malins qui, sous prétexte de Modernisme et de Progrès (n’oubliez pas les majuscules) , s’évertuent à camoufler les vérités de toujours. Et, celle-ci en fait partie.

    Retour en arrière.

    Il y a une dizaine d’années, j’avais rappelé cette évidence dont je vais vous parler, à un de ceux qui avaient contribué à découvrir le VIH qui passait dans mon coin et je lui avais demandé, ingénument :

    ’Si vous incitez, conseillez, voire prescrivez, à vos consultants des populations à risques, de ne pas se livrer au vagabondage sexuel, homo et hétéro, d’être obstinément et définitivement fidèle à leur mari ou femme, et en plus, d’éviter, complètement  ou tout du moins au maximum, les transfusions sanguines, ne pensez vous pas, Monsieur le Professeur, que l’épidémie de SIDA va en prendre un vieux coup dans les carreaux ? Et que vous allez, ainsi, résoudre sinon LE problème, du moins supprimer les trois quarts, voire les neuf dixièmes des dépenses, des souffrances, bref, des méga ennuis du système de santé de la planète entière?’’.

    Vous savez ce que m’a répondu mon, impressionnant interlocuteur ?

    ‘’Oh vous savez, notre rôle n’est pas de faire la morale aux gens…’’.

    Tel que !

    Je ne me suis pas démonté et lui ai redemandé in petto :

    ’Dites moi, euh, à votre avis, monsieur le Professeur, mettre en application ces principes, est-ce de la morale ou, tout bonnement, de la médecine préventive ?’’.

    Vous savez ce qu’il m’a dit, quelque peu agacé d’ailleurs ?

    ‘’Eh bien cher monsieur, la liberté est un nouvel acquis de la démocratie …Nous sommes dans une république laïque où l’on ne peut pas faire appel à des contraintes des temps passés et dicter leur conduite aux citoyens’’.

    Sous entendu, crétin de journaliste ringard que tu es, le Progrès et le Modernisme, mais surtout la liberté de faire n’importe quoi est une conquête que la république et la démocratie sur la morale religieuse du passé.

    Fermez le ban.

    LE FRIC ET LA GLORIOLE

    Alors ?

    Eh bien c’est là que je vous délivre le secret promis : cette manière de faire, morale, certes, ringarde, évidemment, et fort mal vue de nos jours, on s’en serait douté, cette manière de faire donc est celle des Témoins de Jéhovah.

    Faut-il le préciser ? Ceci est dit sans aucune provoc, ni tentative quelconque de racolage en faveur de ces ringards qui osent avec des moyens d’une simplicité…biblique, gratuite, qui ne fait aucune victime, contribuer insolemment à résoudre LE problème du millénaire et, en prime, travailler à la stabilité de notre société.

    Dans notre Système et pas seulement de Santé, c’est évident : il ne faut pas donner ‘’ça’’ en exemple, encore moins le préconiser, ni même en parler.

    Vous vous rendez compte tout le fric (et la gloriole) que ça enlèverait aux labos et aux système médical planétaire, chercheurs et médecins en tête ?

    Ainsi qu’à tous les hommes de pouvoir qui savent toujours mieux que tout le monde ?

    Faut donc pas le dire.

    Se taire. Sous peine de je vous dis pas quoi…

    Ben nous, on s’en fout. Et on vous le dit.

    Faites passer.

    Si vous voulez bien sûr.

    Résultat garanti, du moins au niveau société. Si, personnellement, vous avez pris des risques avant, va falloir vous débrouiller autrement. Mais ça n'empêche pas la prudence attachée aux solutions hautement ringardes.

    Le principe est simple: si on ne veut pas se brûler, on ne joue pas avec le feu..

     

  • Tibet (bis): courage, fuyons...!

    Nous écrivions, dans le précédent article, que si les terres du Tibet avaient la chance de recéler des réserves de pétrole, les puissances occidentales observeraient probablement une tout autre attitude à l’égard de la Chine. Et nous citions l’exemple de leur immobilité complaisante au Soudan, où le pétrole jaillit quasiment à flots, assez en tous cas pour intéresser les intérêts qui y sont liés et Dieu sait s’ils sont nombreux.

    Correction nécessaire : nous citions aussi le fait que la Chine ayant mis les pieds à Khartoum, il n’était donc plus question d’intervenir pour sauver le Darfour, car les Chinois ont là-bas pas mal de longueurs d’avance sur les Américains, les Anglais et les Français, en payant en armes claquantes et percutantes, les hydrocarbures dont l’immodéré usage fait grimper le taux de croissance de l’Empire du Milieu.

    Nouveauté : dans le droit-fil de toute cette affaire, il se trouve que nous avons deux bonnes informations relativement bonnes à porter à votre aimable attention.

     

    La bonne est qu’on a, eh oui, trouvé du pétrole au Tibet.

    Exactement à environ 200 kilomètres de Lhassa et pas qu’un peu, des milliards et des milliards de mètres cube de pétrole mais également de gaz.

    Ououououaouh ! ! ! ! clamerez-vous, enfin peut-être, voilà une raison qu’elle est bonne et qui va inciter les Occidentaux à intervenir, humanitairement bien sûr, en faveur, et pourquoi pas, d’une (même très relative) libéralisation des contraintes et autres oukases imposés aux Tibétains.

    Voilà pour la bonne nouvelle.

    La mauvaise, eux, eh bien, c’est… la même.

    En effet comme le pétrole en question se trouve et restera définitivement entre les mains des Chinois, les Tibétains n’en profiteront (même pas) goutte, et les fils du Ciel n’y trouveront que des avantages et des moyens de faire grimper encore plus leur fameux et sempiternels taux de croissance à deux chiffres et de creuser un peu plus le fossé entre les riches et les pauvres.

    Les Tibétains se retrouvant eux les plus démunis parmi les crève la faim.

    COURAGE FUYONS !

    Pendant ce temps, les vertueux occidentaux continueront à inventer des moyens de rétorsion du genre des épinglettes qu’arboreront, avec une témérité folle, les athlètes participant aux Jeux et tous les courageux du monde politico économico médiatique, lesquels épinglettes clameront bien haut :’’ Pour un monde meilleur’’.

    Vous vous rendez compte de l’audace ?

    S’opposer ainsi, avec cette violence et cette force inouïes à la sauvagerie mandarine…on en reste pantois d’admiration.

    Oser clamer à la face du monde et afficher en public son désir que le monde devienne meilleur, ne vous rendez-vous pas compte qu’à le seule lecture d’une pareille téméraire sentence, chacun comprend immédiatement qu’il ne peut s’agir là, d’évidence, que de la vigoureuse condamnation du génocide tibétain ?

    D’ailleurs, les Chinois qui, eux, ont très très bien compris, en tremblent fort, très fort même…de rire.

    Courageux mais pas téméraires nos dirigeants, nos intellos, nos sportifs.

    Courage, certes, soyons fermes bien sûr, mais fuyons les décisions un peu hâtives, les emballements du cœur, au Diable les choix un peu émotionnels. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, n’est-il pas ? Place au réalisme. A la realpolitik comme on dit. Politique faite de bons sentiments affichés mais fortement sous tendus par des calculs bien crades.

    Courage fuyons nos responsabilités en quelque sorte.

    Vous pensez bien qu’outre les intérêts, suprêmement légitimes de toutes les entreprises industrielles, il importe de ne pas oublier ceux des sponsors. Vous ne voulez tout de même pas que ces malheureux sportifs sponsorisés soient les victimes indirectes du désintérêt des sponsors

    Il est tout de même une chose qu’aucun medium n’a trouvé opportun de rappeler.

    Les journalistes oublient, très curieusement d’ailleurs, de rappeler que durant près de 25 ans, l’Afrique du Sud avait été exclue de TOUS les Jeux Olympiques, mais également de TOUTES les compétition,s sportives internationales, pour sa politique d’apartheid, de racisme, de violence à l’égard des majorités et des minorités.

    A l’époque, il fallait chercher longtemps pour trouver plus facho et plus raciste qu’elle. Mais ne peut-on en dire autant d’un pays qui use de toute sa puissance pour contraindre une minorité, importante tout de même, à ne plus pratiquer sa religion sauf celle que tolère et contrôle le pouvoir, à oublier sa culture et, pire, si l’on ose, à ne plus parler sa propre langue ?

    Si l’on peut parler d’apartheid, c’est bien dans le Tibet d’aujourd’hui.

    Pourtant, nos édiles, jusqu’au plus haut niveau, en se contorsionnant sans craindre le ridicule qui, décidément n’est plus du tout meurtrier, trouvent qu’il faut composer, ne pas s’énerver, comprendre, bref, collaborer gentiment avec ces réalistes hommes politiques chinois si…civilisés du point de vue économique.

    PANTALONNADES

    Et ces pantalonnades nous remémorent un chouette précédent.

    Lorsque, vers le milieu des années 80, les américains décrétèrent un embargo quasi-total à l’égard de cette même Afrique du Sud, le gouvernement de ce pays répondit en menaçant de ne plus exporter de chrome (Son monopole mondial) vers les USA et l’Europe, ce qui calma illico nos courageux, mais pas téméraires, hommes politiques et industriels qui des lors trouvèrent, comme c’est curieux, tout plein d’excuses au gouvernement de Pieter Botha.

    Enfin, lors du passage dans la capitale, nos aussi courageux journalistes ont trouvé très opportun d’interviewer les Chinois de Paris qui, on les comprend évidemment, n’ont pas apprécié les actions anti-Pékin mais au nom de…la liberté d’expression.. totalement inexistante en Chine, avec l’aide fort active de Google et Yahooo, en plus.

    Dommage que ces mêmes journalistes n’aient pas fait profiter de leurs micros trottoirs les Tibétains, également à Paris, dont les frères de sang se font tabasser et massacrer depuis 50 ans.

    Bof…pantalonnades…

    Enfin, on oublie, dans tout cela, que personne non plus ne s’est posé la question de l’opportunité de l’existence même des dits J.O.

    Plus haut, plus vite plus fort, telle est leur devise n’est-il pas ?

    C’est drôle tout ça. Pourquoi n’existe-t-il pas de Jeux Olympique de la gentillesse, de la modestie, de l’humilité, de la serviabilité ?

    Le sport, bien sûr, nous on aime.

    Mais celui qu’on tâche de pratiquer, en commençant par la marche, la rando, ou le vélo, tout simplement.

    Mais aller perdre ses dimanches à hurler dans un stade, en pratiquant ledit sport, par demi dieux interposés, très peu pour nous.

    Alors, baver d’admiration ( compris devant la télé) devant des gugusses qui luttent les uns contre les autres tout en étant copieusement nourris par des sponsors qui tirent toujours les marrons du feu, cela nous rappelle un peu trop les disputes des cours de maternelles du genre, c’est moi que je suis le meilleur.

    Les jeux du cirque, encore et toujours.

    Depuis 5.000 ans, la civilisation a drôlement avancé ne trouvez-vous pas ?