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  • Divorce en famille: le Progrès!

    Le divorce qui demandait, jusqu'ici entre un et...quelquefois 2, voire 4 ou 5 ans et plus dans les cas complexes, pourra se liquider, désormais, en trois petites semaines.
    Si tant est que cela se passe avec le consentement mutuel et dans la meilleure ambiance qui soit.
    Ce qu'on peut estimer peu probable, dans un premier temps et pour certains individus.
    Vous savez ces dinosaures, obscurément, archaïquement, voire stupidement attachés aux principes, à la famille, et même à l'amour et à la fidélité qu'ils ont d'une part juré et auxquels, d'autre part, ils ont cru jusqu'au jour où...
    Par contre, pour d'autres qui se seront mis d'accord pour chanter en duo, et à l'envers de l'opérette dont on se souvient plus du nom, ''gai, gai, divorçons nous'', plutôt que ''gai, gai, marions-nous'', le divorce se fera, donc, très amicalement, quasiment...en famille quoi!
    Cette mesure a été, évidemment, prise pour ''faciliter les choses''.
    Toutefois, l'on nous permettra de réfléchir à notre manière sur ce genre d'orientation sociale qui engage, ce n'est pas rien, l'avenir, la vie des humains, celles des enfants en premier lieu, et tout de même le futur de notre société. Rien de moins.
    Journalistiquement parlant, nous avons, d'ailleurs, été très surpris par la rapidité de la chose. Au point que nous avons considéré que ce divorce va donc devenir si banal qu'avant d'entamer notre article nous nous sommes demandés dans quelle rubrique nous allions pouvoir faire figurer la nouvelle. La catégorie Famille étant plutôt exclue, compte tenu du fait que le divorce, par définition, y met un terme, nous avons hésité entre la rubrique Loisirs, pour ceux qui y gagneront en week-ends. Détente, pour ceux qui vont souffler un peu. Bricolage, pour ceux qui vont combiner leur truc vite fait en deux temps, trois mouvements. Faits divers, pour les expéditifs sans finasseries. Musique pour les inventifs romantiques. Nous avions même pensé à la rubrique politique pour ceux qui vont trouver, illico, un tas d'explications socio-politico-économiques de grande qualité pour prouver l'utilité de la radicalité de cette quasi révolution.
    Un hic cependant: celui ou celle qui ne voudra pas, qui verra sa vie démolie, les enfants partagés, ou envolés, la maison vendue, les économies en fumée, sans parler des douleurs morales et physiques, qui s'ensuivent généralement, nous semble avoir plutôt été oublié dans tout çà.
    Bien sûr, il ou elle aura le loisir de divorcer ''à l'ancienne''. Mais, désormais, avec de plus en plus l'impression de faire tache dans une société résolument moderne, efficace et souriante, où il sera considéré comme citoyennement correct, et fortement conseillé, de divorcer en un quart d'heure, en chantant et en dansant si possible, voire en accompagnant la signature de l'acte d'un Youpie! retentissant!
    C'est bizarre tout de même: les medias nous font pleurer à longueur de pages ou d'heures d'antennes, avec un sérieux imperturbable, sur les malheurs de ces pauvres familles déchirées par la guerre au Congo, en Tchétchénie, en Palestine, au Kosovo, ou au Monténégro. Vous savez, là où les parents sont séparés. Où les enfants ont disparu on ne sait où. Où les familles sont déchirées et les maisons détruites.
    Et nous pleurons sur ces malheureux qui, nous le sentons, nous le voyons, ont tout perdu, et voient leur vie démolies en quelques mois, semaines et parfois en quelques jours.
    Il y a, effectivement, de quoi s'apitoyer sur les épouvantables épreuves de ces pauvres gens, victimes d'un sort funeste. Ces vies gâchées. Finies...
    Ces tristes histoires sont médiatiquement fort vendeuses. Elles font, comme on dit, ''pleurer Margot''. Il est vrai qu'elles sont...exotiques. Dans ces contrées reculées, souvent quasi sauvages, l'on ne connaît que si peu les
    bienfaits de notre civilisation. La paix qui règne chez nous. La stabilité et la quiétude du climat social, impossibles à trouver ''là-bas'' mais qui règne, heureusement, dans notre ''civilisation avancée'' comme on dit.
    Vous savez, notre civilisation où ces malheurs-là, parents séparés, enfants envolés, maison et biens divers coupés en deux ou vendus à l'encan et patrimoine liquidés, existent, bien sûr, mais ici, il y a une énorme différence. Toutes ces choses, nous, nous les organisons. Légalement en plus et avec le sourire. Rapidement..
    Et çà, çà change tout n'est-ce pas?

  • Europe-Kirghizistan: même combat!

    Montée du mécontement généralisé.
    Et pas qu'en Europe.
    Au Kirghizistan. Vous vous rendez compte?
    Europe-Kirghizistan même combat? Même corruption et mêmes abus des classes dominantes?
    Même besoin de dire NON d'une façon...différente?
    Comme chez nous alors?
    Ben oui! Lorsque les petits en ont assez de dire oui, eh bien ils disent non. Et NON, et NON, et NON.
    Il y a un moyen, pourtant, de calmer tout çà. Donnez aux petits en question de quoi vivre largement et les tensions disparaîtront.
    Oh. Pas toutes évidemment. Mais nombre d'entre elles qui ne font que dénoter les amertumes, les frustrations, les déceptions, les pressions sans cesse renouvelées et jamais évacuées.
    Au beau temps du communisme, les libéraux américains n'avaient pas compris cela. Il faut dire qu'à part comprendre comment compter, mettre de côté et profiter...
    Pour juguler cette abominable ''peste rouge'', il leur aurait suffi pourtant d'inonder le monde des milliards de dollars en trop que les USA ont toujours gardé dans leurs coffres. Enfin, dans quelques coffres.
    Donner à manger à un affamé et il n'a plus, physiquement ni besoin ni envie de vous manger tout cru. C'est bête hein?
    Et sans inonder les pauvres d'argent, leur faire une vie humainement acceptable non?
    Oh bien sûr, il faut des profits à l'entreprise, il faut pouvoir investir. Il faut rémunérer le capital. Il faut, il faut, il faut.
    Il faut, et il y a, toujours de bonnes raisons pour garder ses gains, fussent-ils douteux, fussent-ils malhonnêtes.
    Malhonnête? Qu'est-ce à dire?
    N'oublions pas que, l'actualité le démontre encore plus qu'avant, l'ultralibéralisme se drape dans l'immaculée toge de la chrétienté.
    Sur laquelle est inscrite en lettres d'or, comment déja? Ah oui! ''Tu aimeras Dieu plus que tout et ton prochain comme toi-même''.
    Nouveau n'est-ce pas?
    Aimer Dieu c'est aimer ses lois, bibliques. Qui, justement, disent qu'il faut donner et pas prendre.
    Alors?
    Ils aiment leurs employés, - comme eux-mêmes bien sûr -, les PDG aux salaires mirobolants?
    Ils aiment Dieu qui leur rappelle tout çà pourtant, au temple ou à l'église tous les dimanches vers 11 heures?
    Tiens: une remarque.
    Les pays où le catholicisme domine, ne sont pas très bien placés dans l'échelle de la corruption. Espagne, France, Portugal, Italie, Grèce, Pologne: tous sont notés, dans l'ordre entre 7 pour l'Espagne et...4 pour la patrie de Jean Paul II. La honte!
    Par contre, les pays où la corruption est bien moindre sont, eux, à dominante protestante: dans l'ordre, Finlande, Danemark, Suède, Norvège, qui obtiennent, dans l'ordre entre 8,7 /10 et 7,8. Pas parfaits mais pas mal non?
    A noter que les Etats-Unis, proestants et catholiques, n'ont pas de quoi pavoiser: ils sont gratifiés d'une moyenne de 7,7/10 mais avec des minima de...5,5!
    Curieux constat: le type de religion semble corrélé quelque part avec le degré de corruption!
    Mais le résultat demeure: à défaut de religion déclarée, il en existe une, inventée par les classes dominantes: la croyance inculquée dès l'enfance que les meilleurs commandent. Les meilleurs, c'est-à-dire les exemplaires au plan moral: les plus honnêtes, les plus efficaces, les plus intelligents, les plus prévoyants mais, aussi, les plus prévenants pour les masses laborieuses, les plus...généreux.
    Ben oui...
    Alors, hein, quand la réalité démontre, au quotidien, qu'entre cet acte de foi et la réalité, le fossé s'agrandit chaque jour...
    Comment ne pas voir une ressemblance troublante enre Européens et Kirghizes?
    Certes, les Européens n'en sont pas à prendre leurs fourches comme les Kirghizes leurs kalachnikov.
    Mais il suffirait que la situation s'aggrave, et on ne voit pas pourquoi elle s'améliorerait, sauf à ce qu'un vent d'honnêteté se mette à souffler sur les classes dominantes.
    Ce qui n'est pas demain la veille.

  • Oui c'est bien NON!

    Au beau temps de la guerre froide, le défunt ministre soviétique Molotov était affublé à l'ONU, du joli sobriquet ''Monsieur niet''. En français, ''Monsieur non''.
    Pourquoi?
    Parce qu'à toutes les demandes formulées par les représentants des pays démocratiques - en fait non communistes- il répondait non.
    Sauf une fois, ou dans un de ses discours, les observateurs notèrent qu'il avait dit deux fois oui! Surprise...qui ne le fut plus lorsqu'ils s'aperçurent que sa phrase s'énonçait ainsi:''Oui, oui, c'est bien non que j'avais dit!''.
    C'est un peu ce que les sondages révèlent à propos du vote européen.
    Des questions devraient pourtant se poser dans les têtes d'oeuf qui s'effarent de cette ''mauvaise''tendance.

    Déja: pourquoi s'étonner?
    En effet, les intentions négatives de vote signifient, on le sait, un refus de la part de l'électorat qui n'a que ce moyen pour se faire entendre. Le vote sanction. Primaire? Mais ce système ne l'est-il pas, qui ne donne aucun autre moyen pour être entendu?
    Alors? Pourquoi?
    Faisons un compte - assez bref - des raisons d'être mécontents.
    Montée des prix. Les citoyens en ont assez n'est-ce pas? Et les apaisements de circonstance n'y font rien, évidemment. Les augmentations sont toujours démenties par les indices officiels et les déclarations lénifiantes de ceux qu'elles ne dérangent nullement.
    Ensuite: montée de la ''castisation'' des sociétés dites avancées. Rétribution ''au mérite'': les riches se servent toujours plus...aux dépens, mathématiquement, des plus pauvres. Eh oui, l'argent il faut bien le prendre dans une poche.
    Encore: montée des profits des entreprises. Ils deviennent indécents, voire criminels dès lors que les actionnaires, seuls, en profitent mais pas les acteurs de l'accroissement des bénéfices, ni même les investissements générateurs d'emplois. La spéculation boursière n'a jamais enrichi que les spéculateurs.
    Quoi encore?
    La montée de la corruption généralisée. Dans l'échelle internationale, notre pays mérite la piteuse note de seulement...6,3. En réalité entre 7,8 et...4,8! Quelle corruption? Celle des hommes politiques, des chefs d'entreprise, mais celle aussi des ''petits'', des fraudeurs de tout poil et au petit pied. Du genre fraudeurs à la Sécu ou aux aux allocations familiales. Toutes choses que permettent, entre autres, les utilisations frauduleuses de cartes Vitales et...de fausses pièces d'identité: 2,7 millions de faux permis de conduire permettent de se faire attribuer autant de fausses cartes. En toute impunité. De quoi, agacer, n'est-ce pas, les citoyens honnêtes, - il y en a encore - qui ont pour principe de ne pas frauder...ou de ne pas pouvoir en profiter.
    Quoi encore? Montée connexe de la mise au jour des turpitudes politiques. ''L'affaire'' des marchés public d'Ile de France, ne peut manquer de rappeler, d'une part, bien d'autres grosses affaires touchant les plus hauts échelons de la hiérarchie et d'autre part, toutes les ''petites'' dont les citoyens savent bien qu'elles touchent ou peuvent toucher, tous ceux qui, dans les quelques 30.000 et quelques communes de France, représentent l'argent public négociant avec le secteur privé. Si les fonctionnaires honnêtes et méritants existent, heureusement, sont-ils vraiment nombreux ceux qui sont capables de résister aux tentations permanentes auxquels ils sont soumis?
    Et quoi encore? Montée de la précarité. Par exemple: montée des...baisses de revenus chez les retraités toujours plus ponctionnés. Dites, vous savez, vous, comment un retraité qui n'a aucun droit à la parole peut être tenté de se faire entendre? 2002, çà ne vous rappelle rien?
    D'autres montées de mécontentement? D'autres raisons?
    La façon dont les medias ont poussé au vote-miracle de 2002 pour envoyer les délaissés dans une situation qu'ils refusent aujourd'hui, vous ne pensez pas que çà leur donne bigrement l'impression d'avoir été pris pour des poires? Et bigrement la certitude de voir poindre une autre manoeuvre du même tonneau qui les pousse à adopter une Constitution dont ils subodorent ou s'imaginent qu'elle va les enfoncer encore plus?
    Et les privilèges de castes? Et les promesses non tenues? Et les banques qui profitent? Et les intérêts de l'épargne qui baissent? Et les consommateurs grugés? Et les périls chimiques alimentaires et environnementaux? Et la pollution agricole impunie? Et l'insécurité? Et les victimes qui payent alors que les coupables profitent? Et la déresponsabilisation absolue des ''responsables''? Et le prix du pétrole toujours payé par les mêmes? Et les fautes de la France d'en haut, sans cesse pénalisant la France d'en bas?
    Vous pensez que la belle - et suspecte ? - unanimité du corps politique poussant au oui va être entendue par un corps social qui n'a pas d'autre moyen de dire non? Alors que la Paradis promis par ces mêmes politiques est sans cesse reporté aux calendes?
    Allons! Sincèrement!
    Et puis, tout de même, vous voulez faire croire qu'en cas de NON dérangeant, l'Europe va s'écrouler?
    Mais voyons! L'Europe va continuer comme depuis le Traité de Nice. Et la Commission va continuer son travail. Comme la Cour de Justice. Comme le Parlement.
    Juste une remarque: le NON, s'il domine, va au mieux faire perdre du temps. Mais, de toutes manières les choses vont, encore et toujours, aller en s'aggravant pour les délaissés du système. Qui vont encore et toujours, et de plus en plus, avoir le besoin de dire NON. Et le feront, un jour ou l'autre et à leur propre manière.
    Laquelle?
    Le corps politique devrait vraiment s'en inquiéter.
    Mais il ne le fera pas.
    Alors?
    ''Après moi le déluge'' avait dit louis XV, le ''bien-aimé''.

  • Journalisme: No future

    Lu sur le site de FLJ, le commentaire, pour le moins désabusé, fait par un journaliste américain sur la profession, sa profession.
    Nous en citons, ici, quelques lignes. Version, sinon expurgée, du moins notablement raccourcie:
    ''Nous sommes les outils obéissants des puissants et des riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l'intellect. Tout cela vous le savez aussi bien que moi!''.
    Il s'adressait, ce journaliste, à ses collègues au cours d'un banquet - çà mange un journaliste, autant qu'il mange bien - qui était offert à son club, de journalistes, par on ne sait quel généreux sponsor. Cette largesse d'on ne sait plus qui, n'empêchait pas notre collègue de rester lucide pour ce qui était de son travail, de sa situation, de son avenir.
    Sombre, manifestement.
    Cet avenir, nous y sommes. En effet, le journaliste, c'était John Swinton (1). Le repas se déroulait à New-York et c'était le 25 septembre...1880. Il y a 124 ans!
    Alors?
    Vous pensez que ''çà'' a beaucoup changé depuis?
    Certes, les journalistes sont toujours honnis par tout ceux qui, de près ou de loin, ont le pouvoir. Et ils le payent cher. Surtout, d'ailleurs, en ce moment, les journalistes, héroïques, pauvres, souvent bénévoles, des pays d'Afrique mais aussi de tous ceux où la dictature armée tient lieu de démocratie.
    Nos journalistes à nous connaissent également un sort analogue. Dans les pays éloignés s'entend. On le voit avec notre malheureuse consoeur actuellement torturée par l'angoisse et on ne sait trop quoi de pire, parce qu'elle est simplement journaliste. Mais qu'aussi, parce que son enlèvement tient lieu de moyen de pression pour obtenir...allez savoir quoi.
    Il est, cependant, une erreur d'évaluation à ne pas commettre.
    L'arbre ne doit pas cacher la forêt.
    Si elle, et nos autres confrères, risquent leur peau en Irak ou dans les pays en guerre ou en troubles politiques, tous les journalistes, au quotidien, dans les pays riches, risquent, au minimum, leur place, et au maximum, de gros gros ennuis, voire plus, s'il leur vient à l'idée, seulement, de dépasser la ligne jaune de la bien-pensance (2). De la pensée unique. Résultat:l'ordre bien pensant règne...un peu partout dans les pays prospères.
    Ce qui veut simplement dire que s'il y a des horreurs à dénoncer outre-frontières, elles sont, ces horreurs, bien exotiques, donc plus aisées à faire connaître. Moins dérangeantes...chez nous.
    Les pouvoirs locaux sont bien loin là-bas.
    Donc, moins à craindre pour ce qui est des interventions et censures possibles sur les articles paraissant ici.
    Et puis, il est plus vendeur de faire s'apitoyer les lecteurs et téléspectateurs sur les abominations, bien visibles, de la guerre meurtrière au canon et à l'explosif, plutôt que sur celles, bien cachées, moins sanglantes mais tout aussi destructrices de notre système social, politique et économique.
    Ces horreurs, les nôtres, sont moins visibles. Mais bien présentes. La misère qui n'ose pas dire son nom. La gêne, la pauvreté, l'humiliation de millions de, comme disaient les nazis, ''untermenschen'', sous-hommes et sous-femmes qui ne méritent même pas qu'on en parle, n'est-ce pas?
    En effet. Ne sont-ils pas heureux, tout de même, ces gens-là de vivre dans une nation si riche? Où ils peuvent s'alimenter en pitance au rabais dans les discounts et s'abrutir devant les télépitreries de bas étage?
    Du pain et des jeux. Panem et circences. Cà remonte à loin.
    N'est-ce pas le bonheur de vivre heureux dans un pays occidental prospère tel que le nôtre?
    C'est vrai. On ne peut pas faire pleurer Margot en ressassant les difficultés à vivre dans notre pays de un à deux millions d'hommes et surtout de femmes, qui ont la si mirifique chance de percevoir tous les mois le vertigineux SMIC de 950 euros par mois!
    Et qui vivent, somme toute, très normalement. Avec des salaires, on l'a dit, considérables.
    Qui ont de quoi faire rêver tous les Angolais, Maliens, Sahraouis, bref, tous les Africains, Chinois et Indiens de la terre, dont ces largesses feraient, dans leurs pays, de vrais nababs!
    Alors? Eh bien, c'est très simple. Dans notre pays à nous, il n'y a donc pas d'avenir pour le journalisme puisqu'il n'y a rien à dire de vraiment spectaculaire. CQFD.
    Pour ''faire'' du journalisme, pour pouvoir dire, il faut faire dans l'exotisme. Aller voir ailleurs ce qui ne va pas. Puisque chez nous tout, ou quasiment, va si bien.
    No future le journalisme?

    (1):Cité dans Labor's Untold Story e Richerd O.Boyer et Herbert M. Morais. NY 1955/1979)
    (2)Au fait, il y a belle lurette que les lignes jaunes sont peintes en blanc hein? Alors...

  • Chantons Français!

    Cocorico: on arrive à résister au bulldozer musical US. En ayant un quota de chanson française, après tout, pas si vilain que çà.
    Bon, c'est vrai, il n'y a pas que des merveilles parmi nos gloires à nous, mais tout de même, on frétllle un peu quoi.
    Au fait, l'exemple vient d'en haut non?
    C'est vrai çà! Les marmots vont bientôt chanter la Marseillaise dans les écoles. Chanson tout plein mimi qui leur permettra de susurer qu'il va falloir, pour récupérer l'Alsace et la Lorraine,(1) verser le cenkimpur des allemands pour abreuver nos sillons.
    C'est pas mal non. Et, en ces temps de mondialisation à l'accent yankee, c'est la preuve qu'on n'en est pas encore à apprendre le Star spangled banner. C'est joli, c'est vrai, mais apprendre l'américain en plus...
    Allez! C'est pas tout. Puisqu'on en est à la chanson française et à la révolution de 89, pourquoi ne pas pousser encore un brin la chansonnette en apprenant aux Français qu'il y en a une autre de chanson, tout à fait d'actualité, en plus, qui porte très haut les aspirations profondes - et vides comme leurs poches ces temps-ci-, des 90% de la population de l'Hexagone.
    La Carmagnole vous connaissez pas?
    Vous vous en souvenez non?
    C'est celle qui dit, entre autres joyeusetés: ''Ah çà ira, çà ira, çà ira, les aristocrates à la lanterneu, ah çà ira, çà ira, çà ira, les aristocrates on les pendra!'''
    Vilain pas beau? Révolutionnaire?
    Ben quoi? Pourquoi on l'a faite la Révolution alors?

    (1)Hé, oh! C'est une maousse faute chronologique là! L'Alsace Lorraine c'est les guerres de 70 et de 14...et puis même de 39-45 alors.