Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Franco: et les autres?

    Trente ans après la mort de Franco, s'est joué, il y a quelques jours, le dernier acte de sa vie publique qui, de drames en tragédies, a cumulé durant un demi-siècle, guerres, massacres, persécutions et autres amusettes qui font le quotidien...durant des dizaines d'années, d'un dictateur modèle courant.
    Il restait quelques statues par-ci par-là. On les a déboulonnées et expédiées fissa pour finir, en bronze et surtout en plâtre, aux après-midis récréatifs et pédagogiques des Lituaniens qui savent, déja, par expérience personnelle, qu'il faut se méfier des dictateurs. Surtout lorsqu'ils habitent à côté de chez vous.
    Il est vrai que si Franco a, tout de même, mis en place en Espagne une espèce d'ordre, du genre ''l'ordre règne à Madrid'', il l'a fait après une accession au pouvoir manu militari - et avec l'aide de l'Allemagne hitlérienne - alors que la république avait été démocratiquement établie.
    Un coup d'Etat quoi, avec prise de pouvoir violente, épuration, procès - et surtout exécutions - expéditifs, en un mot l'attirail classique d'installation du pouvoir, très usité en pays latins (Amérique du sud en particulier) mais également dans toutes les dictatures du monde. Voire dans certaines démocraties où le processus est, néanmoins, bien plus discret. On sait vivre tout de même.
    Au fait ces César, Néron, Napoléon, Bismarck, Hitler, Staline, Salazar, Franco, Pinochet, Videla, Ceausescu, et on en passe, sans oublier certains de nos grands hommes, tout de même, autrement plus fréquentables: qu'ont-ils laissé comme traces indélébiles de leurs règnes respectifs?
    Des réformes...réformées une fois qu'ils ont été déboulonnés, au propre comme au figuré. Des lois aussi, mises à mal par les lois suivantes. Ils ont pris des mesures, vite dégommées par leurs successeurs et concurrents. Et ainsi de suite.
    Cueillez, cueillez, les roses de la vie...Pardon Ronsard...
    Ils auront, aussi, laissé quelques souvenirs de petits ou grands moments de bonheur. Pour eux-mêmes et leurs copains. Mais dans le coeur et le souvenir des peuples, ils auront laissé surtout des douleurs, des pleurs et des peines inconsolables de leurs victimes et des leurs familles, dont ils auront, trop souvent, marqué la chair et versé le sang.
    Qu'aura retenu l'Histoire de la vie et de l'oeuvre de ces ''grands'' hommes?
    Des ronds dans l'eau et...pfffuitt!
    Tout çà pour çà?
    Ce qui nous permet de porter un regard un tantinet mélancolico-philosophique sur ces personnages et leurs épopées d'opéras qui ne sont comiques que pour eux-mêmes et qui ne durent que le temps qu'on les oublie. Mais qui ont fait souffrir et mourir des dizaines, des centaines, des millions d'hommes, de femmes de vieillards et d'enfants, épouvantablement éprouvés ou morts pour satisfaire rien d'autre que l'avidité et l'ambition de ces sinistres guignols.
    Sic transit gloria mundi, disait on ne sait plus qui. Ainsi s'en va la gloire du monde, nous traduit la page rose du Larousse qui rappelle que ces paroles étaient dites aux papes pour leur rappeler la fugacité de leur ''règne'' et de leur vie.
    Ce qui n'a jamais empêché, d'ailleurs, tous les papes qui se sont succédé, de monter sur le trône vaticanesque, sans que ce rappel sur la fragilité de l'être les émeuve outre mesure.
    Et n'a pas empêché, non plus, les grands hommes, - qui aujourd'hui se caractérisent moins par leur taille que par celle de leurs incisives - de se presser aux grandes et petites portes menant au pouvoir, dans le seul but, promis juré, de faire le bonheur de leurs semblables.
    Comme on ne saurait mettre en doute leur bonne foi, nous nous posons donc la question: compte tenu du bilan actuel, plutôt catastrophique de l'Humanité, pas mal de ces dirigeants-là ont, mathématiquement, dû être soit particulièrement incompétents, soit honteusement fainéants, soit malheureusement incapables non?. Mais, alors, dans tous les cas, pourquoi et sur quels critères ont-ils été élus ou mis en place?
    Lorsqu'un patron embauche, il se renseigne. Et, à un haut niveau, il demande à un cabinet conseil de lui trouver la perle rare. Pour diriger large, il faut des compétences, du travail, de l'imagination. En résumé, il faut Quelqu'un! Un balèze. Une tronche. Un Homme quoi. Un vrai!
    Pourquoi ne fait-on pas de même à l'heure des élections? Et pourquoi ne fait-on confiance, uniquement, qu'à la bonne tête des candidats, en tous cas à l'image que nous en donnent les medias, - dans lesquels on ne peut pas plus faire confiance que dans des bonimenteurs de foire -, et aux promesses de ces futurs élus qui vont gérer notre argent, nos biens, en un mot notre vie durant, quelquefois, des décennies entières. Sans responsabilité véritable autre, bien sûr que celle de ne pas être réélu la fois prochaine?
    C'est-à-dire sans grands risques...
    Ce qui, entre nous, ramène à rien la valeur des plaintes de ceux qui ne savent plus à quel saint se vouer lorsqu'après avoir voté à droite, ils le font à gauche et vice-versa.
    Ils les ont voulus. Ils les ont eus. Ils se les gardent.
    Qu'ils ferment leur bec.
    Ah! Une remarque: tous ces guides, caudillos, duci et autres chefs avaient, pour exécuter leurs hautes et basses oeuvres, de chéfaillons grands et moyens. Qui les ont, quelquefois, suivis dans leurs disparitions respectives. Mais aussi des petits qui, eux, sont généralement restés en place, tant il est vrai, nous en savons quelque chose, qu'ils constituent l'épine dorsale de l'appareil de l'Etat, laquelle ne saurait être brisée sous peine de désintégration du corps entier. Alors n'est-ce pas? Faut ce qu'il faut.
    Certes, des grands et moyens chefs ont été remplacés. De nos jours, la chasse aux sorcières fonctionne toujours bien. En haut des échelles surtout.
    Néanmoins, on a vu après la guerre de 39-45 et dans tous les pays où les pouvoirs se sont succédés, que les gros des troupes qui maintiennent les systèmes en place ont toujours été plus ou moins présent après les grands changements.
    Indispensable pour que çà continue à tourner rond.
    Les abus? On obéissait aux ordres.
    Les horreurs? On ne savait pas.
    Si on se met, aussi, à tout remplacer, où va-t-on, on vous le demande?

  • Communisme? Nazisme? Et le reste?

    Vient de paraître le livre ''Journal d'une écolière Soviétique'', qui retrace les souvenirs d'une adolescente, envoyée en Sibérie, avec sa famille, lorsque le KGB a jugé que le contenu de son journal intime était d'un terrorisme évident, propre à déstabiliser l'URSS au beau temps de la guerre froide.
    En effet, la malheureuse se posait, alors, des questions sur le quotidien, pas folichon, sur son avenir, qui ne l'était guère plus, bref, elle avait le front de se poser des questions...tout court. Pire que çà: elle s'inquiétait alors qu'il n'y avait , d'évidence, aucune raison de le faire dans le rouge Paradis des amours soviétiques.
    Du terrorisme, c'est sûr çà chef!
    La pauvrette se retrouva en Sibérie, sa famille idem. Elle ne revit jamais ses parents. Souffrances. Morts. Le désastre.
    Quelques questions.
    On ne se pose plus guère celle-ci aujourd'hui: pourquoi les communistes d'alors, il en reste, - et puis ceux de maintenant - n'ont pas demandé pardon et proposé de parler indemnisations pour les 40, 50, on sait plus, 60 millions de victimes de cette si belle idéologie? Pourquoi n'ont-ils pas donc fait comme l'Eglise Catholique qui a mis, il est vrai, 3 siècles pour demander pardon à Galilée?
    Et pourquoi la presse actuelle, de gauche, persiste à estimer l'horreur moscoutaire moins terrible que l'horreur nazie?
    Et pourquoi, encore, une certaine presse de gauche encore, mais en costume-cravate celle-là, ne fait-elle pas son mea culpa à propos des un, deux, on sait plus, trois millions de malheureux Cambodgiens que les Khmers rouges - encensés à l'époque par les journalistes français - ont salement zigouillé. Zigouillé, bien sûr d'abord, les profiteurs qui dominaient le pays, comme il y en a partout ailleurs, mais surtout le petit peuple pour des motifs d'une pureté idéologique rare: devaient être supprimés les riches, c'est-à-dire ceux qui avaient au moins une bicyclette, et les intellectuels, c'est-à-dire ceux qui portaient de lunettes...
    Et puisque nous en sommes aux pays totalit...disons vaguement démocratique, pourquoi, aujourd'hui encore, ces mêmes journalistes, et tout plein d'autres, ne posent-ils pas de questions sur une pensée unique obligatoire du même genre. Le ''renouveau'' de l'église orthodoxe russe, par exemple, qui veut faire table rase de tous les autres cultes, après avoir durant les années rouges, un chouïa fricoté avec le pouvoir pour tâcher de garder une partie du sien, et aujourd'hui est accusée de fricoter encore mais cette fois dans les trafics de voitures et de cigarettes, et d'argent à passer à la machine à laver?
    Parce qu'il est difficile de reconnaître ses ''erreurs''? Ou parce qu'ils ne se trompent jamais? Encore un grand Mystère...

  • Quel Homme!

    Nombre de religions ont estimé qu'il fallait bien, pour organiser un Univers aussi incroyablement sophistiqué que le nôtre, une intelligence organisatrice au-dessus de çà. Les scientifiques athées, eux, n'y croient pas, bien sûr. Mais ils ont, tout de même, ont inventé une religion, et entraînent les gogos à leur suite, en ne parlant pas de Dieu mais d'Environnement, de Nature...Cà change tout, évidemment. Et, bien sûr, çà donne toutes les réponses à toutes les questions. Enfin...çà les renvoie à plus tard. C'est plus commode.
    Ceci dit, religions en tête, l'Homme (majuscule SVP), s'est mis en tête que Dieu, qui avait dit de s'ocuper de la terre c'était pas mal mais qu'en fait, il fallait faire plus. Il fallait a-mé-lio-rer. Po-si-ti-ver! Na!
    On allait voir ce qu'on allait voir!
    On a vu.
    Les villes, les cités-dortoir, les beaux quartiers et les banlieues, les autoroutes, les pollutions de l'Exxon Valdez, les barrages de Malpassé, les TGV que les Ricains ne-veulent-pas-ils-savent-pas-ce-qu'ils-perdent, les chasseur-défenseurs-de-la-Nature, les déchets-nucléaires-et-autres-qu'on-sait-pas-où-fourrer, MacDonald, Harley-Davidson, le Dow Jones, le Boeing 747, les deux guerres mondiales et l'amiante, ah l'amiante....
    Tout de même, tout de même. Des agro-énarquo-décideurs soudaint visités par l'Esprit ont, tout de même, décidé, c'était hier ou presque, de rendre la Nature à sa tranquillité originelle. Du moins à 98 ou 99%.
    Et voilà. La France, première dans le monde, va donc geler complètement quelques milliers d'hectares dans le Vercors et laisser la Nature se débrouiller seule, sans intervenir, sans l'embêter, en observant, durant 10, 50, 100 ans et plus, comment elle s'y prend pour se construire, se déconstruire, s'améliorer, se re-construire.
    Bonne idée non?
    Juste quelques questions.
    Il aura fallu 6.000, 100.000, voire une foultitude de millions d'années pour permettre aux plus intelligents aux meilleurs d'entre nous de s'apercevoir que la Nature est fort capable de nous donner un environnement qui favorise NOTRE vie, si on lui fiche la paix?
    Et puis, dites, au fait, ce truc-là, on ne le pratique pas déjà? Dans les Parcs Nationaux?
    Oui! Ils sont plus petits et on y intervient pas mal, mais la protection dont ils bénéficient ne les empêche pas de se dégrader. Lentement mais sûrement. La Pollution, les pollutions, elles, nous donnent des leçons: elles ignorent les frontières. Comme les multinationales.
    Enfin, Lorsque, dans 50 ou 100 ans, l'heure sera venue de faire le bilan, qui sera, on le sait par avance, très positif pour ce qui est de savoir s'il est opportun voire intelligent de foutre la paix à la nature, quel effet cette expérience aura-t-elle eu sur le reste de la planète qui sera dans un état catastrophique?
    Pardon? Comment?
    Parce que vous croyez vous que les pays riches, pour garder leur bon standing, et les pays pauvres pour y arriver, vont s'arrêter de consommer et de polluer? Vous croyez que l'Homme, - ah, quel bel Homme hein? -, va se montrer digne du nom qui l'honore et de l'intelligence, du coeur, de l'amour et du bon sens qui, dit-il lui-même, le caractérisent?
    Eh! Dites! Ca va comme çà hein.
    C'est une chronique sérieuse ici.

  • Les Français fichés

    On savait que les fichiers existaient, qu'ils étaient nécessaires, voire indispensables côté sécurité des personnes et des biens, par exemple. Pour ce faire, il est des raisons tout à fait louables voire précieuses de ficher les citoyens, concernant leur sécurité, leur santé voire leur vie.
    Mais ce qu'on ne savait pas c'est que certains services ou administrations définissent, eux-mêmes, les critères suivant lesquels ils vont mettre les Français en fiches. Et suivant des principes disons plutôt bizarres. En tous cas obscurs et non révélés. Donc qu'il faut cacher...Et pourquoi on vous le demande...
    Si l'on conçoit l'utilité, et même le côté indispensable de la mise en fiches, et en fichiers, dans des systèmes tels que ceux de la Sécurité Sociale, des banques, surtout des établissements centralisateurs, ou des services chargés de surveiller les fraudes ou le grand banditisme, on comprend aussi que les services fiscaux, estiment indispensables de tout savoir sur les contribuables.
    Néanmoins, à ce stade, on peut se poser pas mal de questions.
    Sans vouloir revenir sur ''l'affaire'', tempête dans un verre d'eau de boudin, des dossiers sensibles perdus, en fait partis à la poubelle, on peut se demander pourquoi les hautes personnalités - et lesquelles - ont droit au traitement de faveur qui consiste à mettre leurs déclarations à part, voire à les mettre sous clef!
    Est-ce, justement un traitement de faveur à l'issue duquel ils vont bénéficier de mesures les favorisant? Les pénalisant? Et pourquoi?
    Les suspecte-t-on? Et de quoi?
    Ont-ils quelque chose, voire des choses, à cacher?Et lesquelles?
    Veut-on éviter que les déclarations se retrouvent dans certains journaux? En réalité d'un seul paraissant le mercredi après quoi, bien sûr, braves mais pas téméraires, tous les autres journaux s'engouffrent dans la brèche!
    Mais dans ce cas, pourquoi? Parce qu'elles ne correspondraient pas, ces déclarations, à la ''réalité''? Et à laquelle?
    Le moins qu'on puisse dire est bien que la transparence, clamée sur tous les tons par certains politiques qui voudraient tellement nous en persuader, n'est pas au rendez-vous.
    Et puis, dernière nouveauté: les services fiscaux viennent d'inaugurer un critère très particulier, plus que très particulier d'ailleurs, ahurissant serait le mot, accolé en plus à l'adjectif scandaleux, c'est le critère de...la religion.
    Eh oui, braves gens.
    Lorsque vous faites un chèque à l'intention de votre église, de votre temple, de votre synagogue ou de votre mosquée, vous avez le droit d'obtenir un reçu qui vous permet de déduire de vos impôts, 60% de la somme en question.
    C'est magique non?
    Certes: mais sachez qu'en même temps, le fisc sait, bien sûr, qui vous êtes et au bénéfice de quoi vous faites ce don. Donc, d'en déduire votre religion, ou religion supposée, ou de la religion que vous appréciez, sans pour autant en faire partie.
    Pas bête hein? Mais pas blanc-bleu non plus.
    Les lois du Reich nazi, la Gestapo en particulier, faisaient de même. A l'époque, ils n'avaient pas d'ordinateurs, mais ils avaient des machines à calculer et à enregistrer, et surtout, savaient fort bien en plus des noms et adresses, tout ce qui concernait les aïeux des individus jusqu'à la nième génération sans oublier, bien sûr...la religion.
    Oh, bien sûr, ''ce'' n'était pas pareil. Et comparaison n'est pas raison etc, etc. Absolument d'accord.
    Effectivement, ''ce'' n'est pas pareil. Non, non. Ce n'est pas pareil parce que c'est mille fois plus efficace de nos jours.
    En quoi et qui cela peut-il intéresser, et dans quel but, de savoir quelle religion vous pratiquez ou laquelle de toutes celles existant sur la Terre vous trouvez la plus sympathique?
    Et pourquoi ne pas rendre la chose publique?
    La honte de faire quelque chose de pas joli joli?
    Ou de soulever un tollé fortement dérangeant?
    La transparence on vous dit...!
    Que va dire l'Europe quand elle saure?

  • Bolkenseillières for president!

    Bolkenstein, vous connaissez maintenant? C'est vrai, on en parle beaucoup. mais quelques précisions s'imposent.
    On va vous expliquer. Enfin un peu. Parce que plus pervers que lui, tout le monde meurt. Cà vient d'ailleurs.
    On va pas vous gaver avec trop de détails mais tenter de prendre un chouïa de recul.
    Rappel d'un petit exemple: losqu'une mère de famille, seule dans la vie avec un enfant, payée au (vertigineux) SMIC (1) sera doublée sur le fil par une concurente polonaise qui acceptera de faire le même boulot pour 150 Frs par mois, hein, que va-t-il se passer?
    Ben évidemment qu'elle va se faire inscrire à l'ANPE...sauf que bientôt, l'ANPE, hein...Pffuit?
    Bon!
    Autre gentillet cas de figure: lorsqu'un ingénieur de base, pas de Grande Ecole (encore que...), sera, lui, remplacé par un équivalent Roumain qui bossera pour 1.000 balles mensuels, hein? Que va-t-il se passer?
    Et tout le reste à l'avenant?
    C'est exactement ce qui nous pend au nez lorsque la directive en question sera adoptée par des députés à 70.000 Frs par mois qui ne seront pas menacés par des concurents néo-européens dont les salaires seront, eux, automatiquement, remontés au même tarif! Eh oui! Les responsabilités vous comprenez...
    Alors? C'est pas une idée qu'elle est bonne la directive Bolkenstein?
    D'autant que, tout à fait par hasard, Monsieur Ernest-Antoine Seillières, patrons des patrons, a rappelé, avant-hier, que le SMIC français était carrément d'un montant VER-TI-GI-NEUX! Vous sentez rien venir vous?
    Calmez-vous! Prenons ensemble un peu de distance dans l'Histoire.
    Vous vous souvenez de 89? 1789?
    A l'époque, toute la noblesse mais plus globalement la classe possédante sentit drôlement fort le vent du boulet!
    Rendez vous compte! Si ''çà'' se propage partout ce machin-là, fini de rigoler et de prospérer sur le dos des esclaves comme depuis 5.000 ans.
    L'industrialisation aidant, la classe aisée, pour faire dans la litote, reprit le dessus et investit à tout va, avec l'aide anglo et saxonne, déja maîtres dans l'art de faire bosser.
    Catastrophe! Les syndicats pointèrent leur nez!
    Pire, la Révolution Rouge de 17 menaça le monde entier!
    C'était pire que tout cette histoire: il allait falloir payer le travail à son vrai coût? Et sur la planète entière en plus!
    Eh oui: Il a fallu et, horreur, çà a marché! Durant 70 ans, les Riches ( il n'y a pas d'autre mot plus précis) ont été contraints, ah les malheureux, de donner aux...autres, des salaires qui leur ont permis de vivre.
    Mais aussi d'alimenter un peu le marché et l'économie non? Qui ont bien fonctionné non?
    Mmmaouaie! Comme-ci, comme-çà. Mais çà c'était juste un effet secondaire. Mais continuer à payer des salaires, çà va nous mener à la ruine!
    Alors, il fallut batailler ferme contre ces syndicalo-bolcheviks! Thatchérisme, reaganisme, nixonisme et bushisme (du père avant le fils plein d'esprit saint) ont eu raison de la vraie bête immonde: ces sales pauvres qui ne veulent plus l'être.
    Enfin, Dieu soit loué comme on dit chez les protesto-cathoriches, un autre 89 survint. Le mille neuf cent...89!
    St George Uncle Sam finit par vaincre le dragon rouge! Lui et même son copain, le dragon rouge mais jaune. Dont St George devrait, d'ailleurs se méfier car celui-ci de dragon, il ne fait pas de cadeau ou s'il en fait, c'est avec des drôles d'idées derrière sa vilaine tête pleine d'écailles.
    Tout allait fort bien mais patatras, voilà-t-il pas que surgit l'Europe, encore l'Europe et les fondus genre de Gaulle qui ne veulent plus de Big Brother.
    Heureusement, car il y a toujours des heureusement dans les sagas disneyo-hollywoodiennes, l'Angleterre était là pour veiller au grain. Chez les British, on parle anglais, bien sûr, on n'aime pas l'Europe, on renseigne les Ricains, mais on conduit à gauche, on garde la livre...et on palpe les suvbventions européennes.
    Et surtout, comme on bosse pour les USA, on fout la pagaille sur le Continent. En l'inondant des idées et pratiques néolibérales qui vont du jean et du Maccocacola aux billgateries en passant par la Kultur US le Dow Jones et le Nasdac. Faudrait voir à ce que l'histoire de 89 (1700 pas 1900!) recommence pas hein? Is'nt it?
    Aujourd'hui, des copains de la Grande Anglo-Amérique, il y en a désormais des tas en Europe.
    Bolkenseillières en fait partie. C'est lui notre futur vrai président.
    Mais cette trouvaille néolibérale hystérique ne serait-elle pas bonne, des fois, pour l'économie européenne?
    Ah bon?Imaginez un peu que la disparité de salaires et de régimes sociaux soient mis en oeuvre aux Etats-Unis? Vous voyez la pagaille?
    Certes, les 50 états ont des lois différentes, mais surtout pas celles concernant les profits et tout ce qui tourne autour.
    Alors, pour crever cet abcès européen, pour extirper les idées bolcheviques qui y restent encore dans les coins, rien de tel que de susciter un foutoir monstre sur le Continent, en lui imposant des mesures européennes...inventées par les américains à l'usage des sauvages, des natives, des nègres quoi!
    Vous pensiez vous que l'esclavage c'était terminé?
    Les Sudistes n'ont pas dit leur dernier mot vous savez. Booth l'avait crié lorsqu'il révolvérisa le républicain (eh oui!) Lincoln: ''Le Sud a vaincu et vaincra''.
    Heureusement que Roosevelt n'a pas laissé de descendance et que celle de Kennedy n'a pas brillé par sa combativité, sinon...Encore que démoblicain ou répucrate, c'est étoiles blanches et rayures rouges non?
    Voili, voilà!
    Partis politiques, philosophies, régimes, dictatures, républiques, démocraties, idéologies...vous n'avez pas encore compris? Vous n'avez pas compris que tous ces machins c'est écran de fumée et amusettes de patronages? Et que le vrai conflit, la vraie lutte c'est les riches contre les pauvres. En fait, les riches SUR les pauvres?
    Vous n'avez pas encore compris ce que Salomon (encore lui), dans son livre des Proverbes (encore eux) disait il y a 2800 ans, ''L'homme domine sur l'homme pour son malheur''? Et que, lui, à la tête d'une fortune auprès de laquelle celle de Bileguète n'était que de la zoubia, savait, tout de même de quoi il causait quand il disait aussi que la ''richesse ne satisfait pas le riche''?
    Les Riches ont en fin gagné. Qui mieux est, ils ont, en plus, Bible à la main, récupéré Dieu lui-même. Pour montrer aux bons peuples de la terre que le pouvoir suprême, eh bien c'est redevenu comme avant: de droit divin.
    Certes, certes. Il serait tout de même intéressant de savoir ce que lui en pense, Dieu.
    A la place du pouvoir libéralo-protesto-catho-européo-américain, nous, on se méfierait...

    (1):..comme a si joliment dit avant-hier Monsieur Ernest-Antoine Seillières. On sait pas trop si sa fille y arriverait en faisant des ménages pour un SMIC par mois.