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  • Principauté et démocratie

    Enfin !

    Albert II de Monac a admis publiquement - et dans le magazine du poids des mots et du choc des photos et vice-versa – qu’il était père d’un fils donc la mère était une mignonne hôtesse de l’air et de couleur.

    Et pas par l’opération du Saint Esprit mais de ses œuvres à lui, Albert deuxième du nom.

    Non mais alors…!

    Admis après avoir, il est vrai, fait un procès dans les formes au susdit magazine - du poids des photos et du choc des mots et vice-versa - qui,  quelques jours ou heures plus tôt (les réactions mues par la morale aristocratique ça va vite), avait osé dire qu’il était père d’un mouflet qu’il a reconnu ensuite dans le même magazine…

    Vous suivez ?

    Bon !

    Ceci dit, il a, par la suite, sinon fait proclamer par le héraut du palais, du moins murmuré entre ses dents, que si des donzelles suivantes avaient de pareilles idées - faire reconnaître leurs supposés descendants princiers ancillaires ou de rencontres aériennes -, il les attendait de pied ferme.

    Non mais alors…!

    Depuis, on retient son  souffle !

    Albie, comme l’appelle tendrement et un chouïa cauteleusement Monaco-Nice-Matin qui aime à faire dans la république couronnée racoleuse, aurait-il donc donné  naissance à d’autres petits neveux de Caro et Steph de Monac ?

    Saperlipopette et tonnerre de Brest !

    Jusqu’où n’ira-t-il pas on vous le donne Emile ?

    L’affaire est encore plus grave que vos cervelles d’oiseaux ne peuvent l’imaginer !

    Pensez donc : si les enfants en question se retrouvaient en nombre, qu’adviendrait-il de la Principauté ?

    Quoi quoi ?

    Vous ne savez pas ?

    Eh bien admettons qu’il y en ait suffisamment pour, juste hypothèse d’école, en remplir une petite salle de classe.

    Si si, on ne sait jamais ?

    On ne sait pas jusqu’où peuvent aller l’appétit affectif et les capacités organisationnelles de RV ainsi que de reproduction quasi spontanée telles qu’on ne les rencontre que dans les plus hautes sphères aristocratiques.

    Etant ce qu’ils sont, l’on peut tout imaginer.

    Voire craindre.

    Pourquoi donc ?

    Eh bien rendez-vous compte.

    Dès qu’ils auront dix huit ans, les gamins en question pourront devenir…des députés.

    Ouaïïïïeee !!!

    Ce qui fait qu’à force de faire des descendants, la Principauté risque de devenir…une République !

    Vous voyez bien !

    Quand on vous disait que contrairement à ce que couinent les patrons de compagnies de transports aériens, prendre l’avion est très dangereux.

     

  • Exclusion et liberté

    Enfin !

    Une commission chargée de combattre la discrimination, l’exclusion, et autres mises à l’écart de tout ce qui pense de travers - en clair de tout ce qui pense ou ne vit pas comme la majorité du troupeau – est en place.

    Il était temps !

    La France, mère des Droits de l’Homme et Fille aînée de l’Eglise, ne se privait pas, il est vrai et depuis belle lurette, de pratiquer l’exclusion, la mise à l’écart et au rencart, de tout ce qui ‘’dérange’’ la bien pensance.

    Ca ne date pas d’hier.

    Brassens, déjà, avait, musicalement, mis le doigt où ça faisait mal en stigmatisant le quand dira-t-on et le ‘’regard oblique des passants honnêtes’’, genre catho pour la plupart mais qui ont viré un peu leur cuti depuis lors.

    Encore que…

    Que la bienséance a cédé la place à la pensée unique qui a remplacé la morale ‘’d’avant’’, par l’éthique et la nouvelle morale qui a ceci de particulier qu’elle n’en est pas une et se fait et se défait au fil du temps, de la brise, de la mode qui passe, trépasse et repasse, de la même manière que la girouette dont feu Edgar ((pas Hoover, Faure) disait que c’était elle qu’il fallait suivre et pas le vent…

    Ceci pour dire que de nos jours, la pensée unique inondant désormais toutes les consciences, ou ce qui en tient lieu ou ce qu’il en reste, les exclusions sont légion alors qu’elles n’étaient, auparavant, que marginales.

    On marginalise et on exclut, aujourd’hui, à tour de bras.

    Avec tous les ‘’arguments’’ et ‘’raisons’’ possibles.

    Depuis le délit au faciès (gris, brun ou noir), jusqu’ aux opposants aux vaccinations-à-tour-de-bras-et-qui-profitent-à-l’Institut-Pasteur, en passant par les pratiquants de l’homéopathie, les attardés opposants aux Big Mac, les tenants du macramé les jours de pluie, les obstinés amoureux de l’écriture à la main plutôt qu’à l’ordi, les chômeurs de plus de 50 ans et de moins de 25, les poètes de toutes plumes, les piétons, les 4X4, les pauvres qui n’ont que ce qu’ils méritent, la musique classique et la nébuleuse d’associations que l’ordre établi classe parmi les ‘’SSSSectes’’ (plus il y a de S qui sssiflent sssur vos têtes, plus ça fait peur, les journaleux savent bien ça).

    On ne compte plus, désormais, les interdits affichés, mais, surtout, les obstructions dissimulées, les mises à l’écart cachées et les exclusions non dites voire dites officiellement.

    Et ce, non seulement dans le vécu du vain peuple, mais dans le secret des décisions administratives.

    Tiens, jusque dans l’Education Nationale qui ‘’prend des mesures’’ contre des enseignants qui ont le front, non d’enseigner à leur manière, mais de seulement s’écarter…dans le privé, de ses dogmes à elle en matière de normalité.

    On a vu, il y a quelques mois encore, une académie interdire d’enseigner un prof qui avait l’audace d’être Témoin de Jéhovah (encore eux, tonnerre de Brest, à croire qu’ils cherchent les ennuis!), bien que son enseignement n’ait jamais donné lieu à une quelconque critique mais les parents d’élèves ayant eu vent  - par la rumeur publique en plus – de son appartenance et ‘’craignant’’ pour la santé mentale de leurs enfants, (tous remarquablement sains évidemment) avaient fait pression pour l’éviction du mal pensant. Quand bien même ne le fut-il que dans sa vie privée…

    Certes, la justice a, depuis et heureusement, eu son mot à dire, mais tout de même...

    Cette affaire…et des milliers d’autres le racisme n’étant pas qu’ethnique ou religieux, en dit, cependant très long sur les divisions savamment entretenues par certains cercles vertueux, dans le but de mieux régner sur le troupeau invité, incité, mis dans l’obligation, condamné à marcher dans le sens de l’Histoire.

    Le petit doigt sur la couture du pantalon et au garde à vous s’il vous plaît.

    L’Ordre règne en France. Dormez braves gens.

    Certes.

    On comprend l’Ordre et sa nécessité.

    Tenir en laisse 65 millions de sujets (sans compter les sujets de mécontentement comme disait Rochefort (Henri pas Jean), déjà en 1868, n’est pas chose facile.

    Mais mettre les humains dans des tiroirs avec des étiquettes sans leur laisser la possibilité de dire s’il n’y a pas erreur quelque part relève simplement de l’abus de pouvoir et mène à la dictature.

    ‘’L’ordre pour l’ordre est affaire de magasinier’’ dirons-nous pour paraphraser Alain qui soulignait que si l’obéissance produit l’ordre, de la résistance seule peut naître la justice.

    N’être considéré que comme des produits en magasin n’a rien de très réjouissant.

    Il semble bien qu’il faudra pourtant bien s’y faire.

    C’est bien rangés sur des rayons ou dans des tiroirs que les citoyens sont les plus tranquilles.

    Car les plus faciles à contrôler.

    Cependant, sait-on jamais, comme l’existence de la Commission vient d’entrouvrir une porte, on pense sincèrement que l’appel d’air va lui créer pas mal d’occupations.

    Au fait, Science et Vie de ce mois vient de nous apprendre que les effets secondaires de certains médicaments font des milliers de morts chaque année en France et dans le monde.

    Ce qui crée une catégorie supplémentaire de responsables impunis de mort brutales d’hommes par la faute d’autres hommes.

    En effet, selon l’adage bien connu, jusqu’ici un homme qui tuait un autre homme était un criminel alors qu’un homme en tuant des centaines était, souvent, un général .

    Désormais, des hommes en tuant des milliers sont…des médecins.

    Imprudence ? Imprévoyance ?

    Certes.

    Mais le résultat est là.

    Certaines d’entre nous ont donc la possibilité de tuer par imprudence ou par ignorance, ou par on ne sait quoi encore, en restant impunis.

    Beau résultat de la civilisation non ?

    Et de la nouvelle morale bien pensante qui, selon les normes qu’elle impose, condamne, - mais accepte en même temps -, la mise en danger de la vie d’autrui (fut-ce par ‘’erreur’’), et interdit à tout individu de mener la vie qui lui convient.

    On ne sait plus très bien si c’est bien là la liberté que la démocratie dit devoir nous offrir.

  • ISF: y-a-t-il une vie après?

    Les îles française ont ceci de particulier que leurs habitants, d’insulaires lointains, voire attardés sinon sous-développés qu’ils étaient jusque là, sont devenus, par la grâce des élites parisiennes désireuses de goûter aux joies sereines de la vie calme de ces populations primitives et qui ont fait grimper les prix, des nababs…dans l’incapacité de payer leurs impôts locaux.

    Alors, notre ministre des Finances a décidé de supprimer l’ISF. Vu que c’est compliqué pour ces malheureux pauvres considérés comme des riches.

    A ceci près qu’il suffirait de prendre une simple mesure concernant ces cas précis. Faire du cousu main, au siècle de l’informatico-électronique, c’est à la portée du premier économiste venu.

    Demander aux inspecteurs des impôts, voire mieux, aux représentants syndicaux de la maison.

    Hélas : on voit bien le résultat voulu de la suppression en question : tous les super riches, proprios ou pas dans les îles, vont, eux, bénéficier de cette réduction des impôts de la France d’en haut, qu’attend, depuis trois ans de promesses non tenues, la vraiment malheureuse France d’en bas.

    Mais cette douloureuse - pour tous les revenus supérieurs à un ou deux millions d’euros - question mise à part, elle en soulève tout de même une autre.

    En effet, les îliens diablement embêtés par la montée des prix de leurs biens, le doivent à la ruée des nantis sur leurs patrimoines de famille qui, durant des décennies, leur ont rapporté quelques pommes de terre mais pas un radis.

    Du même genre est l’envahissement de sauterelles parisiennes, tout comme les anglaises, allemandes et autres néerlandaises, qui achètent à tour de bras et à n’importe quel prix et chassent de leurs terres les autochtones condamnés à aller habiter ailleurs.

    Effet domino en forme de constat et qui pose une autre question encore.

    Quel résultat de cette malsaine inondation ?

    Un curieux mouvement d’immigrations croisées sur la planète.

    Il se cristallise en France en particulier.

    D’un côté, les populations affamées qui déboulent à domicile pour y gratter quelques avantages, de l’autre, les nantis des pays plus riches qui s’imposent par l’argent et nous contraignent à l’exil…que certains de nos compatriotes, peu ou moyennement fortunés, choisissent en allant s’installer dans des pays plus pauvres où leurs modestes revenus leur permettront, pour quelques années encore, de vivre dans des conditions relativement acceptables.

    Une jolie pagaille.

    Qui détruit toute cohésion sociale, fondée sur la famille, les amis, les habitudes, les traditions, les coutumes…

    Rien à voir avec le nomadisme ancestral de certaines tribus qui ne sont que migrations sans cesse répétées dans des secteurs identiques.

    Non, il s’agit, en fait, d’un éclatement d’une société humaine qui devient de jour en jour plus vulnérable car perdant tous ses repères pour n’en garder qu’un seul, le besoin ou l’amour du fric, engendrant celui de la consommation, lien désormais commun entre tous les humains.

    Pour un beau bilan de notre civilisation, c’est un bien beau bilan.

    Re constat et re question.

    Quid du résultat ?

    Le matérialisme.

    Le but de la vie, désormais, du moins l’idée que nous en léguons à nos enfants, c’est l’argent, la maison, la télé, la bagnole, le boulot.

    Ne vous y trompez pas.

    Tous les mouvements de protection, sauvegarde, et autres mises en valeur du patrimoine de l’Humanité, ne sont que roupie de sansonnet et bavasseries de journalistes soucieux de dire ou d’écrire dans le sens de la bonne sousoupe libérale.

    Le Système EST la nouvelle religion.

    Et l’american way of life, le but ultime que doivent intégrer et promouvoir les citoyens de la démocratie désormais mondiale.

    Traditions, coutumes, cultures, voire, n’ayons pas peur des mots, spiritualité quelconque, pfuit ! Envolé tout ça !

    L’important n’est plus la vie c’est survivre. Dans les meilleures conditions. Avec l’eau, l’électricité et le gaz à tous les étages.

    Jusques et y compris chez les écolos les plus purs.

    Qui découvrent les pures joies de la cohabitation du Progrès (avec un P majuscule SVP) et de la protection de l’Environnement. De l’écologie et du libéralisme. Et du mariage, sans OGM, de la carpe et du lapin.

    -Et après ?

    -Après quoi ?

    -Après la vie ?

    -Personne ne se pose plus guère la question.

    Le paradis d’Allah ? Un chouïa bizarroïde non ? Des troupeaux de vierges. Pour quoi faire ?

    Celui des catholico-protesto-orthodoxes, au ‘’ciel’’ ? C’est où çà ? Un tantinet brouillasseux non ?

    Le Nirvana ? En noir et blanc ou en couleurs ? Un petit peu vasouillard.

    Métempsycose, réincarnation ? En Gengis Khan, en mille pattes en caulerpa taxifolia ? Choix difficile n’est-il pas ?

    Le Paradis sur terre ? Ah chouette ! Nettement plus souriant par contre.

    Mais catastrophe !

     

    Il faudra y faire un sacré ménage.

    Qui va s’en charger ?

    Et par où commencer ?

    En supprimant l’ISF ?

    En changeant de ministres ?

    Constitution giscardienne ?

    Nouvel ordre US Bushien ?

    -Comment on se moque ? C’est bien LA solution que tous ces braves gens nous proposent non ?

  • J.O, G8, attentats, Srebrenica, etc...

    J.O, G8, attentats, Srebrenica, etc

    Les J.O nous auraient coûté très cher.

    Mais ils nous auront, quand même et déjà, coûté cher puisque tous les frais engagés pour promouvoir la candidature franç…pardon, en fait parisienne, l’auront été à fonds perdus.

    L’argent le plus aisément dépensé étant, on le sait, toujours celui des autres.

    Certes, il aurait bien fallu promouvoir, et la promotion a un prix.

    Justement : promouvoir c’est faire un choix et celui-là, de choix, les exemples, pitoyable d’Athènes qui n’en a pas fini pour trente ans de payer ses dettes, ou honteux de Salt Lake City, image enfin dévoilée de la corruption qui rôde autour des Jeux, auraient dû suffire à consacrer les deniers publics à des manques autrement plus criants en matière de développement sociaux, entre autres.

    Il n’en a rien été.

    Plus ça change…

    Que vient faire le G8 là-dedans ?

    Les bonne âmes réunies pour discuter du réchauffement de la planète et de la dette africaine, sans oublier de causer affaires entre gens sérieux, ont, certes, gommé les 40 milliards dues par les économies les plus pauvres de la Terre.

    Pas mal.

    Sauf que les EU et l’UE continuent à subventionner leurs agricultures à tour de bras, mettant les petits paysans africains sur la paille et condamnés à aller grossir les hordes de sinistrés économiques des grandes villes.

    Et qu'il a mieux valu éviter de poser ouvertement la question de savoir où ces 40 milliards étaient bien passés. Sur des comptes en Suisse, par exemple. 

    Et à qui les nouveaus subsides vont réellement profiter.

    Silence. 

    Plus ça change…

    Les attentats ?

    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ?

    On aura beau dire que la population londonienne est restée digne comme en 40, cela fait une belle jambe aux pères, mères, enfants maris et femmes qui ont tout perdu en perdant un des leurs, voire, tous les leurs.

    Les responsables ?

    Loin de nous la pensée d’exonérer les criminels sanguinaires et pervers quelles que puissent être leurs motivations.

    Néanmoins, s’il s’agit des représentants auto proclamés des pauvres parmi le plus pauvres, les dignes représentants du G8 auraient bien pu, une fois n’est pas coutume, prononcer quelques mots intelligents (on peut tout espérer) déclarant, implicitement pour ne pas froisser leur orgueil, que les ‘’messages’’ de mort - si l’on peut oser cet horrible rapprochement – du genre de ceux de Londres, étaient désormais sans objet puisque les nations riches, et leurs dirigeants, avaient (enfin) compris où était leur devoir : freiner un peu leur course au pouvoir et au fric et les partager avec les plus démunis.

    La solution commence par là : le premier imbécile venu sait que les révolutionnaires et les terroristes, les exécutants tout du moins, ont des idées aussi creuses que leur ventre.

    Cette évidence n’a pourtant pas encore percé les carapaces de suffisance et d’égoïsme des princes qui nous gouvernent, pour employer une expression de feu Michel Debré, qu’on ne pouvait, pourtant, qualifier de communiste révolutionnaire.

    Aussi, espérer que l’exploitation des plus faibles va cesser un jour…et pas seulement des Africains, des Asiatiques, mais également des Européens dans leurs pays respectifs…

    Plus ça change…

    Et Srebrenica ?

    Si Milosevic est bien au chaud à La Haye, où la barre internationale lui permet désormais, bien mieux qu’auparavant, de faire de la propagande pour ses idées ‘’novatrices’’, Mladic et Karadzic, bourreaux en chef de la mort de 8.000 musulmans dans la sinistre enclave, sont eux au chaud également.

    Bien planqués là où les regards inquisiteurs on vous jure, de l’ONU n’arrivent pas à les voir.

    La honte onusienne de Srebrenica à ceci de commun avec celles des américains et des européens, qu’elle est toujours aussi allègrement assumée. Pas encore revendiquée pais cela ne saurait tarder.

    Plus ça change…

    Et plus c’est pareil disait mon père.

    Foutus avions-nous dit ?

    Vous en doutez encore ?

    Ce n’est qu’un début.

  • MEDEF: PARISOT et nouveaux rapports sociaux

    Laurence Parisot, la nouvelle patronne des patrons, a dit  en substance:

    ‘’L’actuel Code du Travail est absurde…il faudra en élaborer un qui permette l’épanouissement de l’entreprise et protège l’individu.’’

    Merveilleux non ?

    Question : quel individu le Code va-t-il protéger ?

    Le patron ou l’employé ?

    Nous n’avons, évidemment, pas l’intention, vulgairement populiste évidemment, de les opposer l’un à l’autre, mais, côté motivations et intérêts, on peut tout de même se poser quelques questions.

    Vont-ils vraiment dans le même sens ?

    Au fait, autre question : pourquoi Mme Parisot ne donne-t-elle pas le bon exemple en acceptant de travailler au SMIC ?

    Avec tous les frais de représentation et de déplacements compris bien entendu. Mais contrôlés, cela va de soi.

    A la place où elle bosse, cela, - frais et contrôles -, se justifie.

    Idiot ?

    Pourquoi ?

    Monsieur Seillières, dont Mme Parisot ne saurait désavouer les pratiques ni les oukases, avait bien dit que les Français bénéficiaient de SMIC somptuaires.

    Des hommes politiques, plus raisonnables - il y en a - avaient estimé, eux, que le SMIC était convenable puisqu’il permettait de vivre.

    Enfin de survivre.

    Nous préférons l’avis du baron, expert en somptuosités.

    Donc, si le SMIC est somptuaire, Mme Parisot ne saurait souffrir d’un salaire aussi mirifique.

    Si même il ne lui permet que de vivre, tout simplement, cela lui permettra de donner l’exemple dans un mandat dont elle a promis qu’il allait marquer, du moins de son côté, une volonté indéfectible de donner naissance à de nouveaux rapports sociaux.

    On en frémit d’avance.

    D’aise bien sûr.