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  • TV Baby: et après?

    Ca manquait !

    Non contente d’envahir les foyers à toute heure du jour et de la nuit, 35 heures sur 24 et 7.000 jours par an, la télé investit, désormais, les âges les plus tendres.

    Normal : ce sont les esprits les plus jeunes qui sont les plus sensibles à la publicité, à la propagande, disons le mot puisque le concept a été inventé il y a bien longtemps mais porté à son sublime niveau actuel, par le bon docteur Goebbels, porte voix et décerveleur en chef du parti nazi.(1)

    Désormais, nous en sommes à la TV des ‘’babies’’.

    Notons au passage qu’il faut bien utiliser un terme anglo-américain pour donner envie aux franchouillards et franchouillardes de faire pareil.

    C’est tellement mieux à la manière américaine.

    TEMPS DE CERVEAU DISPONIBLE

    Voili voilou, on appelle donc ça TV baby.

    Sans carré blanc, sans vignette ou triangle avertisseur, bref, du pur produit de la société de consommation avec pub à l’appui bien sûr et même que si ce n’est pas pour aujourd’hui ce sera pour demain.

    Les programmes seront, bien sûr, choisis par les directeurs concernés, les conseilleurs patentés, mais probablement pas par les parents et encore moins les moutards et autres nourrissons, incapables de donner leur avis et qui devront donc avaler ce qu’on leur donnera, qu’ils le veuillent ou non.

    Une cuillerée pour Danone, une cuillerée pour Panzani, une pour les produits-laitiers-vos-amis-pour-la-vie, une cuillerée aussi, pour le dessert, pour le Nouvel Obs, ça c’est bon avec le café, mais pour l’intelligence.

    Bref : tout ça avec les résultats, et peut-être les dégâts, qui ne seront détectables que dix, quinze voire vingt ans plus tard !

    Car si les esprits tendres, les plus tendres en fait, sont éminemment influençables, il faut s’attendre à…n’importe quoi compte tenu de l’amélioration manifeste de la santé physique, et l’élévation du niveau intellectuel des masses qui sont bien les buts avoués de toutes les actions télévisuelles.

    Mis à part, il faut bien le reconnaître un tantinet, le fait que les chaînes télé ne sont là, comme l’a dit le bon monsieur Le Lay, que pour utiliser le temps de cerveau disponible pour vendre du Coca et autres nécessités absolument vitales de la vie moderne,

    Moyennant quoi vos moutards, saisis dès l’enfance par la fièvre consommatrice, vont présenter un jour, bien des signes de ressemblance avec les produits qu’ils auront ingurgités visuellement puis acquis par chéquier parental interposé.

    Nos gamins, grandis avec les pubs, auront un jour et pour toujours, le teint frais Lactel ou Célestins, l’haleine Colgate, l’œil Aflelou, les papattes Nike, le postérieur Kelvin Klein, les tétés Aubade, le corps entier Thierry Mugler ou Kiabi, c’est selon.

    Tout le reste, s’il en reste, à l’avenant.

    Quant à l’intérieur de la tête, eh bien il sera TF1, ou A2 voire FR3, puisque TV Baby et les autres chaînes se passent les clients les uns les autres et que dans une société téléphage, la vie ne saurait se concevoir autrement qu’avec les repères susdits.

    Avec options vers le Nouvel Obs, nous l’avons dit, voire l’Express, le Figaro, et bien sûr Libé, le journal révolutionnaire parmi les rebelles et qui donne vraiment l’impression d’être soi-même dans un monde de nuls.

    IL Y A BIEN LONGTEMPS…

    Souvenons nous mes frères : il y a…bien longtemps, dans une très très lointaine galaxie, il y a une éternité voire une éternité et demie, les repères étaient ceux donnés par les religions et leur représentants.

    Chez nous, les prêtres, les pasteurs, les imams, les rabbins...

    Bons, mauvais…

    Plutôt mauvais d’ailleurs puisqu’elles ont toutes fait faillite les religions.

    Dès lors, quels repères ?

    L’ instit, le docteur de famille, le notaire, le maire…

    Comme tous, chacun à leur tour, ont déçu tous leurs clients, que reste-t-il donc aujourd’hui comme guide, comme repères ?

    Tu l’as dit bouffi !

    Allons-y de nos majuscules : il reste la Télé, les Journaux, les Radios.

    Puisque, malheureux que nous sommes mais heureux dans notre malheur, nous n’avons plus qu’eux pour nous fournir des repères.

    Rigolo d’ailleurs : ces medias eux-mêmes, en époques de massacres, ou de scandales divers, se lamentent en se battant les flancs, en couinant que de repères, hélas trois fois hélas, il n’y en a plus guère.

    Voire même plus du tout.

    Alors, n’est-ce pas, braves lecteurs et cherstéléspectateurs, autant vous tourner vers eux.

    C’est pas terribles mais au moins ça existe.

    Et l’abonnement ne coûte pas tellement cher au fond.

    Vous verrez après ça comme la vie sera meilleure.

    D’autant que vous pouvez payer par carte, paiement sécurisé, ou faire faire un prélèvement automatique.

    Joindre un R.I.B, S.VP.

    Et n’oubliez pas !

    Signez là !

    Garantis ?

    Prenez donc une assurance !

    On peut payer aussi par semestre, voire même mensuellement !

    Ah !

    On oubliait !

    Après ça ?

    Eh bien après ça il y aura sûrement la TV Fœtus.

    Eh oui ! Plus c’est tendre, plus un esprit est influençable.

    En effet, avec les babies de 0 à 3 ans, il faut compter, encore, avec les refuzniks à la pub TV.

    Because les impondérables : question génétique, milieu de vie, voire mauvaises habitudes de papa et maman.

    Par contre, au niveau fœtal, pas de problème.

    Influençabilité maxi, profits maxi.

    Vous n’y croyez pas ?

    Parce que pour regarder le petit écran il y aura des problèmes ?

    Ballot !

    Et la technique alors ?

  • EdF: Tchernobyl ?

    Vous ne sentez rien venir vous?

    Depuis les privatisations socialistes du temps de Lionel Jospin, jusqu’à celle des autoroutes, réalisés en un tournemain, sans vote, sans débat, sans appel d’offres hein?

    EdF maintenant ?

    A 15% seulement ?

    Et rien après ?

    Promis juré ?

    Vous avez vu mon œil ?

    Non ?

    Ben ce n’est pas demain la veille que les entreprises publiques, enfin les haillons de celles qui restent, vont participer, hardi petit, à la croissance de notre PNB.

    Oh oui ! La privatisation d’Electricité de France va la rendre performante !!

    Pour les actionnaires sûrement !

    Pour les employés c’est une autre paire de manches.

    Pour les usagers, pardon, les clients, n’en parlons pas.

    LE SYNDROME CHINOIS

    Ou plutôt si, parlons-en!

    Rappelez vous ce qui est arrivé aux Californiens alimentés par leurs entreprises d’électricité privées dont le souci majeur est d’offrir une rentabilité à deux chiffres à leurs actionnaires.

    Depuis, un dérapage à peine contrôlé suivi d’une petite remise en ordre, a été nécessaire, vu que sans fourniture de marchandise au client, bien sûr, les actions risquaient de dégringoler mais l’on attend la prochaine.

    Car côté entretien et investissements, là non plus n’est pas le souci essentiel des propriétaires.

    Rappelez-vous, si vous pouvez, le syndrome chinois.

    Il a vu le jour en Californie, justement.

    Là où une centrale nucléaire défaillait juste au-dessus d’une faille, celle de Sant Andreas…

    La faille qui…que…

    Ouaouh !!!

    Mais c’est bien sûr !

    Notre EdF à nous aussi, fonctionne au nucléaire !

    Et on va vendre de l’atomique civilo-militaire à des marchands ?

    Des étrangers en plus ?

    Voire même, peut-être, des métèques ?

    Ca va pas non ?

    Et la sacro-sainte sécurité, la défense nationale, l’armée française, l’honneur de la France, et même la France éternelle, l’indépendance de la Nation ?

    Curieux, tout de même, que des élus de droite, se mettent à faire des trucs qui, sauf le respect que nous lui devons, risquent de faire se réveiller celui qu’ils présentent comme leur maître à penser, le Général…

    En y allant de leurs combines propres à satisfaire on ne peut mieux les Américains que Charles de Gaulle n’aimait pas tellement, pour le moins.

    Et puis, une entreprise de ce type, qui fonctionne parfaitement, efficace, qui gagne plein d’euros (cash flow croissant de plus de 10 MDS !), n’a pas besoin du tout d’être ‘’sauvée’’ par quiconque, et sûrement pas par le privé.

    C’est même plutôt elle qui, avec ses achats à l’étranger, peut faire la pige aux multinationales US de l’énergie.

    LA FAILLE FRANCAISE

    Car c’est de ces deux choses qu’il s’agit bien.

    Un : EdF produit et fournit de l’énergie dont le contrôle local nous assure l’indépendance économique donc politique.

    Deux, s’agissant du nucléaire, qu’arriverait-il si, demain, la politique du gouvernement, différait notablement - pure hypothèse d’école – de l’idée que pourraient avoir les propriétaires à propos de ce qui est bon ou mauvais pour le pays.

    Pour les Français.

    Pour nous.

    Trois, et pour en revenir au nucléaire et à la fameuse faille, nous aussi disposons d’un dispositif d’importance sur une faille bien à nous, celle de la Basse Durance.

    Qui s’est tristement illustrée en 1905 en tremblant suffisamment pour tuer plus d’une quarantaine de Provençaux.

    Peut-être pas une faille aussi active, il est vrai, que la californienne, mais, du moins tout aussi préoccupante puisque nous avons dans le secteur de quoi avoir la trouille et, à défaut, un tas de questions à poser qui restent sans réponses sauf les bien convenues, puisqu’il s’agit d’un secret défense…

    Une simple et petite, toute petite question : l’entretien privé est-il aussi fiable que le public ?

    Oui ?

    Des preuves !

    Parce que 15% de participation, ne demandent qu’à faire des petits. D’autant plus qu’ils en feront car la rentabilité est déjà assurée. Largement.

    Ce qui laisse augurer que, comme pour France Télécom, ces 15% n’en resteront pas là.

    Quant à imaginer que tous les bénéfices, voire même une part suffisante, serviront à assurer une santé et une longue vie aux citoyens lambda, permettez nous d’en douter.

    A quand un Tchernobyl bien à nous ?

    Bien français ?

  • Le Pouvoir au jeunisme.

    Pierre Bellemare, qui doit dépasser aujourd’hui les 75 printemps, notait, récemment, ce qui était rapporté dans les colonnes d’un confrère, savoir que ‘’Dès 50 ans, il était considéré comme un croulant.’’

    Ce qui ne l’a pas empêché de continuer à faire des émissions, appréciées ou pas, mais qui lui ont fait, et continuent de faire, de l’audience et qui valent largement tout ce qui se sort de l’imagination débordante, de l’affligeante tribu de producteurs et de présentateurs qui se pressent autour de la gamelle audiovisuelle.

    Sa remarque vaut non seulement pour la télévision mais toutes les activités possibles et imaginables qui structurent et animent l’économie nationale et internationale.

    RETRAITE A 35 ANS

    Sauf qu’aux USA, - vis-à-vis de qui nous ne nourrissons pas d’amour réellement extravagant mais c’était juste pour dire -, la manière d’aborder l’âge mûr, voire complètement mûr, est diantrement plus logique.

    Vous voulez travailler jusqu’à 75 ans ? Allez-y…si vous êtes aussi capables que les plus jeunes, voire les jeunots.

    Toutefois si, soudain illuminé par le fait que vous n’êtes vraiment pas fait pour le travail et que vous voulez prendre votre retraite à 35 ans, vous pouvez le faire.

    A vos risques et périls évidemment.

    C’est à vous à vous confectionner un filet capable de vous éviter de ramasser.

    Ceci dit, là-bas les préavis, connaît pas.

    Voir comment des milliers d’employés et de cadres sont fired, virés avec un simple e-mail.

    Quant aux indemnités canon, elles ne le sont réellement qu’à partir d’un certain très très haut grade.

    Ou alors, elles se négocient, avocats à la clef et à grands frais, quand les conditions sont discutables de part et d’autre.

    Ceci dit, en France éternelle, le jeunisme prévaut, quand bien même cela fait maintenant quelques 5 à dix ans que les patrons eux-mêmes, ont remarqué que former des jeunes coûtait cher, et que les vieux durs à cuire pouvaient se charger du boulot, en plus du leur, à moindres frais.

    Avec un risque, il est vrai : que les ‘’vieux’’ n’inculquent aux jeunes des idées et des manières pas très appréciées par les PDG et leurs cohortes de chefs, demi chefs et chefaillons de tailles diverses.

    Manières du genre, dire ce qu’ils pensent, penser autrement, voire penser par eux-mêmes et même, penser tout court.

    Et puis conserver des anciens, signifie payer des salaires moitié ou aux trois quarts plus importants que ceux des débutants et diriger des éléments bien moins malléables que les cornes vertes.

    Surtout au plan syndical.

    De plus, l’expérience aidant, les vieux n’ont guère tendance à s’empêcher de donner clairement leur avis, voire même de crier ‘’Au fou’’ lorsque certains projets d’entreprises comportent trop de risques.

    Et lorsqu’ils ne se privent pas de le dire, ils font évidemment tache dans l’armée des courtisans nouvellement promus, et qui savent que dire oui leur vaudra toujours une place au chaud.

    Toujours le même choix : vouloir exprimer ses idées ou garder son  fauteuil.

    VIEILLES ET JEUNES BOURRIQUES

    Par conséquent, le jeunisme, pratiqué, justement, par les jeunes, leur est instillé par leurs propres patrons qui leur mettent en tête que la vieillesse est synonyme de régression, tout au contraire d’eux-mêmes, les gentils petits jeunes qui eux, au moins, ont des idées et du dynamisme.

    Diviser pour régner n’est pas nouveau.

    Ce jeunisme entraîne… bien évidemment, la mode médiatique qui nous donne en exemple les individus répondant, toujours depuis des siècles, au portrait suivant : ‘Mieux vaut être riche, beau, jeune, intelligent et en bonne santé que pauvre , laid, vieux, bête et malade’’.

    A ceci près que les mêmes medias font des courbettes aux hommes politiques et aux PDG, quand bien même ils sont sexa, septua et même octogénaires quand ce n’est pas nonagénaires, mais qui pour les journalistes, ne sont jamais vieux mais seulement des hommes d’expérience, voire de grande expérience et de grandes capacités. Saluez !

    D’autant qu’au sein des medias, on ne se gêne pas, bien au contraire, pour embouteiller les allées du pouvoir de l’information, une fois l’âge de la retraite venu, en continuant à améliorer les fins de mois avec des prestations chroniques, hebdomadaires ou mensuelles, tout en bramant qu’il faut faire place aux jeunes dans le monde du travail.

    Comment peut-on résumer tout ce galimatias ?

    Vous le savez bien !

    Qu‘est-ce qui est plus bourricot qu’une jeune bourrique ?

    Une vieille bourrique.

    Et vice versa.

    A ceci près que les vieilles bourriques sont du côté du manche.

    Et que c’est elles qui donnent le la.

    Et que si, compte tenu de la mode, les vieux rajeunissent beaucoup, ils n’en gardent pas moins leurs décisions de vieux tout en restant jeunes.

    Explication plus simple encore : les meilleurs sont ceux qui ont le pouvoir n’est-ce pas ?

    Enfin, les meilleurs…

    Disons ceux qui auront toujours raison.

    Moralité ?

    Parce que vous trouvez que c’est moral tout ça?

  • CHAVEZ: qu'en dit Hugo?

    Drôle de zig cet Hugo Chavez.

    Issu du peuple, vraiment de tout en bas, il est devenu parachutiste, après être entré dans l’armée, probablement parce que dans cette militairement exotique Amérique du sud, c’est très souvent, la seule manière de manger convenablement.

    Puis, il est entré en politique.

    Parce que…bis.

    Manger certes, mais plus que les autres aussi.

    Car, en uniforme, dans cette même Amérique du sud, c’est une bonne manière de s’imposer dans un marigot de gros mangeurs, assiégés par le grouillement de ceux qui veulent manger à leur place.

    Bingo : le pétrole s’est mis à couler au Vénézuela.

    Bingo mais problèmes.

    D’abord parce que notre parachuté du petit peuple a été fricoter avec un autre, un Cubain du même calibre mais au pratiques autrement plus contestables.

    De quoi mettre en émoi le petit monde des producteurs, vendeurs, acheteurs et trafiquants du pétrole pour qui le petit peuple n’est digne d’intérêt que dans la mesure où il paye cher ce qui coûte bien moins à lui vendre.

    Et puis, si les pétrodollars ont commencé à sérieusement alimenter le budget national, ils ont accru, aussi, l’avidité, non de ceux qui n’ont rien à manger, mais, bien plus, de ceux qui mangent déjà bien mais en veulent toujours plus.

    Parmi eux, non seulement les notables du pays, mais également les sociétés pétrolières internationales, elles le sont toutes, dotées d’un odorat d’une délicatesse que l’on ne retrouve évidemment pas dans les méthodes qu’elles emploient pour s’assurer la maîtrise du si cher objet de leurs désirs jamais assouvis.

    Coïncidence heureuse : ces mêmes méthodes sont celles des notables en question qui, écartés de ces richesses auxquelles leur rang leur donne, paraît-il, naturellement droit, ne sauraient s’avouer vaincus.

    Et ont tout fait, depuis lors, pour évincer le parachutiste à qui, tout de même, la formation au combat rapproché à donné des armes pour se mesurer à ses ennemis sur un terrain où n’ont pas court les bons sentiments, démocratiques ou pas.

    POUR HUGO DE LA PART DE VICTOR

    Tout a, pourtant, été essayé contre lui.

    Ou presque.

    Jusqu’au soulèvement populaire, soulèvement tellement populaire et spontané, qu’il n’a pas réussi à convaincre un peuple, pris à la fois à témoin et en otage, et qui n’a pas suivi mais conforté Hugo Chavez dans sa situation et sa présidence.

    Au grand dam, donc, des notables et de leurs amis américains du Nord qui, une fois de plus, comme de coutume, ont montré les dents et afuté leurs armes, prêts à intervenir, voire à en découdre, pénétrés qu’ils sont de représenter les forces du Bien contre celles du Mal, lequel peut être défini comme toute personne ou organisation menaçant l’american way of life.

    Simple non ?

    Mais pourquoi faire compliqué alors que la simplicité biblique est bien plus claire à faire comprendre.

    Biblique ?

    Justement.

    Les forces du Bien s’y réfèrent.

    Donc, elles vont gagner !

    Comment ?

    Certes, le Vénézuéla n’est pas l’Irak, mais le Chili, l’Argentine, le Panama, et toutes les autres républiques sud américaines surtout celles que l’on dit bananières pour cause de mainmise sur les productions fruitières par General fruits, toutes ces contrées ne l’étaient pas non plus.

    Et ces pays ont du subir la lex et la pax americana.

    Il est vrai qu’ils avaient ‘’l’avantage’’ de se trouver à proximité des Etats-Unis, et de bénéficier d’une présence séculaire de leurs conseillers et amis, très occupés à maintenir sous leur coupe un continent qui, après tout, était géographiquement le leur et de veiller à des intérêts qui étaient, partout, les leurs aussi.

    Ces conditions sont toujours réunies.

    Et l’appétit américain est, lui, de plus en plus aiguisé.

    Quant au pouvoir qui vient du peuple, Hugo Chavez, le parachutiste président devrait tout de même se méfier.

    « Le peuple est un troupeau imbécile. Tantôt stupidement patient, tantôt férocement révolté. On lui dit ‘’ Amuse toi’’, et il s’amuse. On lui dit ‘‘Va te battre avec le voisin’’, et il le fait. On lui dit ‘’Vote pour l’empereur’’, il vote pour l’empereur. On lui dit ‘’Vote pour la République’’, et il vote pour la République. »

    De qui cette pensée ?

    De Hugo.

    Victor.

    Dans ‘’l’Année terrible’’.

  • PAKISTAN: responsabilités?

    Les sauveteurs n’en finissent pas de creuser, de dégager, de chercher beaucoup et de trouver, peu, de rescapés du séisme pakistanais.

    Ils n’en finiront, hélas, jamais.

    Dans un monde d’oublis, qui se souvient, de ces victimes d’autres séismes et catastrophes que lesdits sauveteurs ont, un jour, cessé de rechercher.

    ‘’Après une semaine, quinze jours, trois semaines, vous savez, il n’y a plus aucune chance de les retrouver vivants. Physiologiquement et même statistiquement vous comprenez.’’

    C’est en ces termes que les spécialistes, le visage justement compassé, répondent aux questions angoissées, aux demandes pressantes des survivants qui, eux, n’en finissent pas de chercher et d’espérer, encore et toujours.

    En attendant longtemps un signe, du ciel à défaut d’autre chose, voire un miracle. Qui survient quelquefois.

    Lors de la découverte d’un rescapé qui, d’une résistance peu commune ou ayant bénéficié d’un ensevelissement exceptionnellement protecteur, s’en sort vivant.

    Juste avant que les bulldozers ne l’enterrent pour tout de bon.

    SEMTEX ET KALACHNIKOV

    Mais notre propos n’est pas de faire pleurer Margot.

    Il y a la matière, malheureusement.

    Et malheureusement aussi pour cela, des medias spécialisés dans le choc des images ou le poids des photos. Et vice-versa.

    Par contre, nous avons récemment évoqué les relations entre les effets destructeurs des séismes, en particulier dans ces régions doublement déshéritées et la responsabilité directe des dirigeants de tout poil qui ne prennent aucune mesure préventive dont la mise en œuvre pourrait minimiser voire annuler le nombre de victimes de ces séismes tragiquement destructeurs.

    Destructeurs mais prévisibles, les seules actions pour combattre ces drames consistant à décréter des deuils nationaux d’au moins trois jours, et faire appel à la compassion et à l’aide internationales.

    Car continuer à construire fragile en ne légiférant, ni ne budgétisant les dépenses indispensables en matière préventive, est bien de l’entière responsabilité des gouvernants.

    Des politiques donc.

    Néanmoins, dans cette région où le pouvoir est aussi ailleurs, les religieux ne sauraient échapper à la critique.

    Le pays est, en effet, connu pour disposer de moyens, sinon occultes, du moins quelque peu collatéraux, qui se manifestent par une foultitude de réseaux, d’organisations, d’écoles et autres associations, chargées de venir en aide aux populations dans le besoin, mais aussi de tenir en main une clientèle qu’il importe de faire croître, et…d’utiliser dans des buts pas toujours avouables. Comme la formation de milices bien malfaisante expédiées aux quatre coins de la planète terroriste afin d’y porter la bonne parole SEMTEX et Kalachnikov à la main.

    Et, en tous cas, d’alimenter des budgets religieux qui seraient bien mieux employés à, entre autres tâches, améliorer la sécurité de zones éminemment dangereuses telles que celles dont il est question ces jours-ci.

    Et on retrouve le même cas de figure au niveau gouvernemental du pays qui ne cesse de s’armer et de surarmer, nucléairement en premier lieu, pour des raisons de sempiternel conflit…religieux avec l’Inde, laquelle, pour les mêmes raisons, s’évertue à faire de même, pour les mêmes raisons, et suivant les mêmes schémas.

    Améliorer la sécurité face aux catastrophes naturelles de façon préventive ?

    Pensez donc !

    Mieux vaut, pour ces gouvernants politiques et religieux, gaspiller des sommes folles à améliorer la sécurité face à des catastrophes évidemment possibles voire probables, qu’ils savent, eux-mêmes, si bien inventer.

    Mais une fois qu’elles seront arrivées.

    Tout comme les naturelles qu’il sera toujours temps de mettre sur le dos de la fatalité.

    Voire, religieusement encore, sur le compte des croyants eux-mêmes, accusés de ne pas l’avoir été assez.

    Mieux vaut donc laisser ainsi croire aux miséreux que grâce à des guides si bons, les malheureux sont si bien défendus.