Nice-Lyon exagéré par les medias et les récupérateurs patentés ?
Peut-être mais ça ne justifie rien du tout..
Nice-Lyon pas nouveau ?
Sûrement.
Néanmoins, dans le domaine de la délinquance des ‘’jeunes’’, il n’y a pas grand-chose qui le soit.
Les trains, les profs poignardés, les agressions verbales pour le moins, les voitures brûlées en toute impunité…
DROITS DE L’HOMMISTES
L’amalgame ?
Prouvez donc le contraire.
Rendez-vous aux audiences.
Un thème court, unique, répété, ad vitam dans la plaidoirie des avocats , genre droits de l’hommistes il faut bien l’avouer : manque de moyens d’accompagnement, absence du père, refus d’intégration par le corps social, voire racisme tout simplement. Pas toujours dit mais toujours implicite. De toutes manières, c’est toujours la faute aux autres, jamais à leurs clients. En tous cas, ils ne méritent jamais le dureté des sanctions.
Facile.
On oublie de dire que si les exemples de réussite et d’intégration au sein de toutes les ethnies étrangères, quelles qu’elles soient entendons-nous bien, présentes sur notre territoire, existent bel et bien, ils existent, quasiment dans le même pourcentage, au sein de la population française de souche.
Pourtant, les ‘’exclus’’ de la société ‘’bien de chez nous’’ n’expriment pas, statistiquement du moins, leur hargne, leur amertume, leur rancœur mais aussi leur haine, en taguant, brûlant, violant et tuant.
Si le problème est certes alimenté par certaines déplorables conditions de vie, il a ses racines dans une confrontation de cultures, religieuses comprises, irrémédiablement rétives à toute fusion.
VERS LE PIRE
Reste que le laxisme, ou rigorisme de façade, du système, par justice interposée qui, n’en pouvant mais, ne fait qu’appliquer les lois, nous conduit vers le pire.
Aussi, l’on ne peut sans pour autant faire son apologie, qu’approuver des deux mains l’argument du ministre de l’Intérieur qui estime que la minorité de 1945 n’a plus rien à voir avec celle de 2005.
Et qu’il faut légiférer.
C’est une évidence telle qu’il fallait bien qu’un jour on la dise bien haut.
De toutes manières, un ado qui accomplit des gestes d’homme, doit assumer sa condition d’adulte. Ou alors c’est le beurre et l’argent du beurre.
C’est aveuglant de simplicité mais lorsqu’on peut faire compliqué, pourquoi faire simple n’est-ce pas ?
Le premier père et la première mère de famille venus le savent d’expérience. S’il n’y a aucune sanction, comment faire prendre conscience de l’interdit ? Comment faire comprendre quelque chose à quelqu’un qui a atteint, hélas, un âge où il est bien trop tard pour refaire une éducation dont tout le monde sait très bien qu’elle doit commencer à la naissance, voire dans la vie intra utérine, pour être réellement efficace ?
Depuis le temps qu’on essaye et propose ce miracle, personne n’a trouvé. Pourquoi faire simple (bis) ?.
COUP POUR COUP
Le langage angélique, l’appel à une conscience inexistante, l’évocation de repères totalement ignorés et même étrangers, tout cela ne pèse rien face à une culture pas du tout républicaine voire absolument contraire, différente (si tant est qu’elle existe), ou alors, en opposition absolue avec une autre ‘’conscience’’, éduquée, elle, par l’exemple d’adultes manipulateurs et alimentée, de plus, par un environnement audio-visuel délinquant, violent, criminel et omniprésent.
Si l’on y ajoute les non moins criminelles incitations du même système à la déification du fric vite gagné et de l’accès à la gloire et au pouvoir comme seuls buts dans la vie, on aura vite compris que les esprits dits faibles cèdent volontiers à l’appel de la violence comme seul moyen de possession et de domination des autres.
Quels moyens pour endiguer cette vague têtue et grandissante de destruction d’une société, déjà incapable de tenir la route ?
Rendre coup pour coup évidemment.
Ce qui n’est pas non plus la solution, puisque la violence ne peut susciter rien d’autre que l’identique.
Mais, à défaut d’autre chose, c’est un immoral moyen pour…retarder l’échéance finale.
Car ne nous y trompons pas. Notre Système, et tous ceux qui en ont la charge, ne prêchent pas, hélas, par l’exemple de la vertu, du respect de la parole donnée, de l’intégrité, de l’honneur (sauf quand il est accolé à la décoration du même nom), bref, l’expérience séculaire nous apprend qu’il y a de moins en moins à attendre des adultes en fait d’exemples propres à inciter les enfants à se conduire en humains, francs, honnêtes et responsables.
Vous conviendrez qu’après tout ça, les complaisants et rabâcheurs vœux de bonnes et heureuse année n’est-ce pas…
Nos contemporains ont du souci à se faire…
Le pire est devant nous.
Non ?
Une fois encore, prouvez nous le contraire.