Ah bon ?
Les parents des incendiaires, casseurs, et violeurs de banlieues et des collèges réunis ne peuvent plus contrôler leurs si gentils enfants et adolescents ?
Eh bien qu’à cela ne tienne, on va augmenter leurs allocs pour qu’ils aient ainsi plus de moyens pour leur payer des psys, des aides scolaires, voire des marques pour adoucir leur dure condition d’ados, et pourquoi pas des bouteilles d’essence dont le prix, d’ailleurs, est scandaleusement élevé.
Non ?
On exagère ?
RINGARDS, PASSEISTES, CONSERVATEURS, D’ ACCORD.
Vous savez, nous on serait plutôt pour leur supprimer les allocs, à ces parents qui disent ne plus savoir faire leur boulot.
Parce que des mouflets, mes collègues et moi nous en avons eu, nous en avons encore et des problèmes existentiels aussi, mais on fait tout pour que ça ne déborde pas.
Comment ?
Eh bien camarade, on fait comme on l’a toujours fait dans nos familles.
On aime beaucoup, mais on est ferme. Beaucoup aussi.
Et, dans les deux cas, on tâche de donner l’exemple et on veille au grain.
La grande mode (la mode c’est ce qui se démode hein ?) de l’autodiscipline chère aux psys (encore eux c’est une vraie de vraie secte ceux-là) et aux éducateurs, y compris les enseignants des années 68, nous, on n’a jamais accepté.
C’est comme ça.
Ringards ? D’accord.
Conservateurs ? D’accord.
Passéistes ? D’accord.
Mais on s’en fout.
Nos gamins ont grandi, ils ont un boulot, et, sans être des gagneurs, des aigles de l’économie et du libéralisme, ils fonctionnent assez bien dans leur tête.
Et n’ont jamais ni brûlé, ni violé, ni tué, ni attenté à la vie et aux biens d’autrui.
C’était, et c’est toujours, les principes de base, judéo-chrétien excusez du vilain mot, qui avaient cours dans la famille, le quartier, le pays et même le continent, depuis 2 à 3 mille ans.
Au bout du temps, ça laisse des traces tout de même.
Certes, nous n’étions pas des colonisés, encore qu’en réalité nous, les smicards, l’étions bel et bien par nos patrons qui nous considéraient et nous traitaient, et nous traitent encore, comme des bougnoules quand bien même le mot n’était dit qu’en France d’Outre Mer.
Néanmoins, la condition de colonisé revanchard ne donne pas tous les
droits, et sûrement pas celui de tuer, de violer…etc ;
A L’ANCIENNE
Un petit exemple ?
Lorsque je revenais à la maison avec une colle, voire une punition quelconque de niveau inférieur, j’étais bon pour l’équivalent de la part de mon père ou de ma mère qui ne prenait même pas le temps de savoir si la prune était ou pas justifiée.
Ils faisaient confiance et respectaient le maître, l’instit, le professeur et savaient, génétiquement ET culturellement, que l’obéissance des moutards leur apprend, au, minimum, qu’avant de commander il faut savoir obéir.
Et qu’une bêtise, si petite soit-elle, entraîne une sanction.
Fut-elle à sa mesure.
Bête ?
Simple ?
L’éducation ‘’à l‘ancienne’’ quoi.
Efficace en tous cas.
Oh, l’on ne s’illusionne pas sur la valeur fondamentalement morale d’une telle éducation, mais du moins, n’était-on pas contraint de réclamer des escadrons de CRS pour faire régner l’ordre à l’école.
Mais, évidemment, depuis 68, que n’a-t-on dit sur les vices cachés de l’ordre moral, sur les contraintes de la société bourgeoise et sur les interdits d’une chrétienté papelarde et hypocrite, et sur l’urgente nécessité de supprimer tout ça.
Toute cette nuisance honnie étant vraie, d’ailleurs, il reste que le moindre mal atteint, n’avait rien à voir avec la chienlit actuelle.
Chienlit au niveau de l’enseignement déjà.
Comment oublier qu’en 68, justement, les enseignants ont été les premiers à saper cette autorité morale vaguement judéo-chrétienne, au nom d’un socialisme angélique qui conduisait les profs à exiger, j’en ai engueulés pas mal pour ça à l’époque, d’être tutoyés par leurs élèves.
Sans oublier les anciens interdits d’ordre sexuel, levés combattus par les mêmes enseignants qui se sont fait un plaisir et un devoir, particulièrement désintéressé juraient-ils, de faire sauter tous ces verrous inutilement destructeurs de l’inventivité enfantine et adolescente.
Et ça a continué d’ailleurs avec la pilule abortive pour les filles ‘’surprises’’, distribuée au collège sans même que les parents soient consultés.
Sans oublier…un tas de contraintes, évidemment insupportables pour la liberté chérie due aux enfants dont les parents sont mis à l’écart puisque d’Instruction Publique, le corps enseignant se pare désormais du nom d’Education Nationale.
La France est éduquée, nationalement, par des enseignants qui ont enseigné, qui enseignent, c’est là le hic, tout le contraire de ce que font les parents.
LES PARENTS PAIENT
Las !
Ces enseignants se sont rendus compte, un peu tard, que ces mêmes parents étaient bien utiles en cas de problèmes, en foi de quoi ils les ont invités à collaborer avec eux, les profs, alors que c’est l’inverse qui est conforme à la logique simplement humaine.
Le monde de l’Enseignement se dit dépositaire du droit et du devoir de faire des adultes mais si elle rate son but, les problèmes sont assumés par…les parents. Ce sont eux qui paient.
Facile non ?
Résultat, entre autres : des parents démissionnent, d’autres profitent du foutoir ambiant pour récupérer les allocs, entre autres aides, et laisser leurs gosses aller où bon leur semble.
Ajoutez à cela la foule d’exemples de fraudes et de corruption venus d’en haut, la disparition totale de références morales (sauf dans les discours qui foisonnent de mots comme honneur, honnêteté, droiture, confiance, vérité etc), le matraquage médiatique, jamais responsable, qui pousse au fric facile, à la violence, au divorce et au concubinage désormais très conseillés, au sexe no limit et à la déculpabilisation des drogues dites douces, sans oublier l’angélisme de gauche (et de droite quelquefois) à des fins électoralistes…
Ouf !
On s’étonne dès lors, au sein de notre ringarde rédaction, de cette recherche sans fin des causes curieusement toujours inconnues, de la délinquance, de la criminalité adolescente, et de la violence en milieu scolaire.
On a ces causes sous les yeux, et on ne les trouve pas.
Il n’y a pas pire aveugle…
L’école n’est que le reflet très fidèle de la société.
Les enfants sont comme les parents les font.
Et ceux-ci, comme leurs parents avant eux les ont faits.
Cet ordre naturel n’a jamais été démenti.
Regardez donc chez les animaux dits sauvages.
Mais, il est vrai, l’Homme est de loin supérieur aux animaux.
En gentillesse quelquefois, en stupidité souvent, en égoïsme, en avidité, en méchanceté et en perversion toujours.
Comme des bêtes ?
Même pas !