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  • Allocs, éducation: même pagaille!

    Ah bon ?

    Les parents des incendiaires, casseurs, et violeurs de banlieues et des collèges réunis ne peuvent plus contrôler leurs si gentils enfants et adolescents ?

    Eh bien qu’à cela ne tienne, on va augmenter leurs allocs pour qu’ils aient ainsi plus de moyens pour leur payer des psys, des aides scolaires, voire des marques pour adoucir leur dure condition d’ados, et pourquoi pas des bouteilles d’essence dont le prix, d’ailleurs, est scandaleusement élevé.

    Non ?

    On exagère ?

    RINGARDS, PASSEISTES, CONSERVATEURS, D’ ACCORD.

    Vous savez, nous on serait plutôt pour leur supprimer les allocs, à ces parents qui disent ne plus savoir faire leur boulot.

    Parce que des mouflets, mes collègues et moi nous en avons eu, nous en avons encore et des problèmes existentiels aussi, mais on fait tout pour que ça ne déborde pas.

    Comment ?

    Eh bien camarade, on fait comme on l’a toujours fait dans nos familles.

    On aime beaucoup, mais on est ferme. Beaucoup aussi.

    Et, dans les deux cas, on tâche de donner l’exemple et on veille au grain.

    La grande mode (la mode c’est ce qui se démode hein ?) de l’autodiscipline chère aux psys (encore eux c’est une vraie de vraie secte ceux-là) et aux éducateurs, y compris les enseignants des années 68, nous, on n’a jamais accepté.

    C’est comme ça.

    Ringards ? D’accord.

    Conservateurs ? D’accord.

    Passéistes ? D’accord.

    Mais on s’en fout.

    Nos gamins ont grandi, ils ont un boulot, et, sans être des gagneurs, des aigles de l’économie et du libéralisme, ils fonctionnent assez bien dans leur tête.

    Et n’ont jamais ni brûlé, ni violé, ni tué, ni attenté à la vie et aux biens d’autrui.

    C’était, et c’est toujours, les principes de base, judéo-chrétien excusez du vilain mot, qui avaient cours dans la famille, le quartier, le pays et même le continent, depuis 2 à 3 mille ans.

    Au bout du temps, ça laisse des traces tout de même.

    Certes, nous n’étions pas des colonisés, encore qu’en réalité nous, les smicards, l’étions bel et bien par nos patrons qui nous considéraient et nous traitaient, et nous traitent encore, comme des bougnoules quand bien même le mot n’était dit qu’en France d’Outre Mer.

    Néanmoins, la condition de colonisé revanchard ne donne pas tous les

    droits, et sûrement pas celui de tuer, de violer…etc ;

    A L’ANCIENNE

    Un petit exemple ?

    Lorsque je revenais à la maison avec une colle, voire une punition quelconque de niveau inférieur, j’étais bon pour l’équivalent de la part de mon père ou de ma mère qui ne prenait même pas le temps de savoir si la prune était ou pas justifiée.

    Ils faisaient confiance et respectaient le maître, l’instit, le professeur et savaient, génétiquement ET culturellement, que l’obéissance des moutards leur apprend, au, minimum, qu’avant de commander il faut savoir obéir.

    Et qu’une bêtise, si petite soit-elle, entraîne une sanction.

    Fut-elle à sa mesure.

    Bête ?

    Simple ?

    L’éducation ‘’à l‘ancienne’’ quoi.

    Efficace en tous cas.

    Oh, l’on ne s’illusionne pas sur la valeur fondamentalement morale d’une telle éducation, mais du moins, n’était-on pas contraint de réclamer des escadrons de CRS pour faire régner l’ordre à l’école.

    Mais, évidemment, depuis 68, que n’a-t-on dit sur les vices cachés de l’ordre moral, sur les contraintes de la société bourgeoise et sur les interdits d’une chrétienté papelarde et hypocrite, et sur l’urgente nécessité de supprimer tout ça.

    Toute cette nuisance honnie étant vraie, d’ailleurs, il reste que le moindre mal atteint, n’avait rien à voir avec la chienlit actuelle.

    Chienlit au niveau de l’enseignement déjà.

    Comment oublier qu’en 68, justement, les enseignants ont été les premiers à saper cette autorité morale vaguement judéo-chrétienne, au nom d’un socialisme angélique qui conduisait les profs à exiger, j’en ai engueulés pas mal pour ça à l’époque, d’être tutoyés par leurs élèves.

    Sans oublier les anciens interdits d’ordre sexuel, levés combattus par les mêmes enseignants qui se sont fait un plaisir et un devoir, particulièrement désintéressé juraient-ils, de faire sauter tous ces verrous inutilement destructeurs de l’inventivité enfantine et adolescente.

    Et ça a continué d’ailleurs avec la pilule abortive pour les filles ‘’surprises’’, distribuée au collège sans même que les parents soient consultés.

    Sans oublier…un tas de contraintes, évidemment insupportables pour la liberté chérie due aux enfants dont les parents sont mis à l’écart puisque d’Instruction Publique, le corps enseignant se pare désormais du nom d’Education Nationale.

    La France est éduquée, nationalement, par des enseignants qui ont enseigné, qui enseignent, c’est là le hic, tout le contraire de ce que font les parents.

    LES PARENTS PAIENT

    Las !

    Ces enseignants se sont rendus compte, un peu tard, que ces mêmes parents étaient bien utiles en cas de problèmes, en foi de quoi ils les ont invités à collaborer avec eux, les profs, alors que c’est l’inverse qui est conforme à la logique simplement humaine.

    Le monde de l’Enseignement se dit dépositaire du droit et du devoir de faire des adultes mais si elle rate son but, les problèmes sont assumés par…les parents. Ce sont eux qui paient.

    Facile non ?

    Résultat, entre autres : des parents démissionnent, d’autres profitent du foutoir ambiant pour récupérer les allocs, entre autres aides, et laisser leurs gosses aller où bon leur semble.

    Ajoutez à cela la foule d’exemples de fraudes et de corruption venus d’en haut, la disparition totale de références morales (sauf dans les discours qui foisonnent de mots comme honneur, honnêteté, droiture, confiance, vérité etc), le matraquage médiatique, jamais responsable, qui pousse au fric facile, à la violence, au divorce et au concubinage désormais très conseillés, au sexe no limit et à la déculpabilisation des drogues dites douces, sans oublier l’angélisme de gauche (et de droite quelquefois) à des fins électoralistes…

    Ouf !

    On s’étonne dès lors, au sein de notre ringarde rédaction, de cette recherche sans fin des causes curieusement toujours inconnues, de la délinquance, de la criminalité adolescente, et de la violence en milieu scolaire.

    On a ces causes sous les yeux, et on ne les trouve pas.

    Il n’y a pas pire aveugle…

    L’école n’est que le reflet très fidèle de la société.

    Les enfants sont comme les parents les font.

    Et ceux-ci, comme leurs parents avant eux les ont faits.

    Cet ordre naturel n’a jamais été démenti.

    Regardez donc chez les animaux dits sauvages.

    Mais, il est vrai, l’Homme est de loin supérieur aux animaux.

    En gentillesse quelquefois, en stupidité souvent, en égoïsme, en avidité, en méchanceté et en perversion toujours.

    Comme des bêtes ?

    Même pas !

  • Iran-Us: déjà copains?

    Comme quoi les coups de pieds aux fesses engendrent la sagesse non ?

    Depuis que la guerre d’Irak est devenue hors de prix, en fait d’un prix qui ne cesse d’augmenter seconde après seconde.

    Depuis qu’elle coûte plus encore en vies humaines encore qu’un cadavre ne coûte que le prix de son transport aux States et la maigre pension qui sera accordée aux ayant droits.

    Depuis que même les galonnés et étoilés yankees s’y mettent pour dire à leur guide suprême que la guéguerre, vue du bac à sable de Washington, maintenant ça va comme çà.

    Depuis tout ça, la vision souveraine que la République Démocratique des Etats-Unis en rabat un peu de ses prétentions impériales.

    Ce qui l’amène à faire des concessions pour le moins shocking, excusez du peu.

    CHALEUREUSE FAMILLE NUCLEAIRE

    On se souvient, en effet, que Sadam était accusé de tous les maux nucléaires parce qu’il avait acheté des tuyaux d’alu spécial pour en faire des refroidisseurs de chaufferies industrielles, lesquels avaient été confondus (mon oil !) avec des préparatifs de fabrication de bombinette.

    Cela faisait donc partie du plan affreux du dictateur sanglant pour venir en aide aux Terrorists !

    Ach ! La guerr gross maleure !

    Eh bien voilà-t-il pas que les Iraniens font pire.

    Ils brisent les cachets des scellés mis sur leurs usines d’enrichissement d’uranium dont tous les élèves de terminales savent, ou devraient savoir, qu’il va servir à la faire pour de bon la bombe.

    Laquelle, on le sait aussi, entre, est entrée, depuis Hiroshima au moins, dans la grande et chaleureuse famille nucléaire des états civilisés ayant des moyens de destruction massifs .

    Et alors ?

    Et alors ?

    Eh bien voilà.

    ‘’Bon ! Euh…y a pas urgence, nous susurre - au lieu désormais de hurler -, notre guide suprême en chef. On va privilégier la diplomatie. Le dialogue quoi. On est des civilisés. Des diplomates. Des gens distingués et intelligents. Des Américains quoi. Des pros !’’

    ARGUMENTS DIPLOMATIQUES CIVILISES

    Quand on vous disait hier ou avant-hier que, qeuelquefois, en vieillissant le diable se fait ermite.

    Oh évidemment, pas pour de bonnes raisons sinon très intéressées cette fois, comme toutes les autres.

    Avec une guerre sur les bras, une guerre dont ils ne savent évidemment pas comment se dépatouiller, les USA n’ont pas du tout envie de s’en fabriquer une seconde.

    Mais tout de même.

    Ce retour à la raison ne nous fait rigoler qu’à moitié.

    Si pour avoir la paix il faut préparer la bombe atomique selon le bon vieil adage si vis pacem para bellum cher à tous les boute en train boutefeux, , on mesure le progrès !

    Il y a du souci à se faire.

    Et on se dirige illico vers un monde où la bombe atomique et les ressources énergétiques resteront, comme depuis Adam et Eve, les seuls arguments ultimes des diplomates dans leurs discussions du futur dans lequel nous avons déjà les pieds.

    Or, suivez nous bien, nous autres pauvres Français, nous n’avons ni pétrole, ni gaz, ni beaucoup d’idées.

    Certes, nous avons la Bombe et les réacteurs nucléaires mais bon.

    Les voitures atomiques ne sont pas pour demain.

    Monsieur Peugeot a déjà bien du mal à mettre au point sa mirifique bagnole à hydrogène pas polluant mais cher à fabriquer et conserver, bagnole qui, le jour où il en pètera une…bon on arrête…

    Déjà que celles à gaz sont assez inflammables.

    Au moins autant que les à essence ou, un peu, au gazole…

    Alors ?

    Eh bien on va pousser les feux nucléaires.

    Et montrer aux Iraniens, (que notre président Giscard, d’Estaing, de l’époque avait largement contribué à installer au pouvoir, pour faire la pige aux amerlos amis du Shah) que s’ils veulent qu’on leur dise à l’oreille quelques uns de nos petits secrets de feux d’artifice suprêmes, il faudra qu’ils soient nos copains.

    C’était donc, notre rubrique favorite, L’Islam et la Catholicité sont des religions de Paix.

  • Morts sur la route: et le Progrès alors?

    4.983 morts ?

    5130 morts ?

    Voilà-t-il pas que des experts (dans un monde d’experts, que ceux qui ne le sont pas aillent se cacher) se disputent les chiffres des morts sur les routes.

    Quelle différence cela fera-il dites moi ?

    Cent de plus, cent de moins ?

    Quelle importance ?

    La catastrophe, la tristesse, la douleur, l’avenir disparu, qu’est-ce que cela pèse dans la tête des calculateurs de plus en plus informatiques et de moins en moins humains ?

    Les assurances paient ?

    Oui mais quand, d’abord ?

    Quand et combien ?

    Et même.

    L’argent ne fait évidemment pas tout. Un mari, une femme, un père ou une mère, un enfant, voire une famille disparue et un ou deux gosses qui restent. Seuls.

    Quelle réparation suffisante du mal fait ?

    Aucune.

    LES COUPABLES CONTINUENT A VIVRE

    Certes, le ou les coupables ‘’paieront’’, si tant est d’ailleurs puisque tuer au volant est totalement exonéré de peine véritable.

    Un meurtrier par arme à feu ou blanche ou de toute autre manière, risque entre 5 ans et perpète, c’est-à-dire une vingtaine d’années au pire.

    Par contre, outre l’interdiction de permis qui ne pèse pas lourd, tuer avec sa bagnole coûte très peu : il est rare de voir condamner un coupable à plus de 2, 3 ou 4 ans de prison.

    La vie des autres qui mérite d’être prise en compte et respectée est celle du coupable, pas des victimes.

    La victime est morte une fois pour toutes, sa famille démolie à vie, mais le coupable continue à vivre. Voire à bien vivre.

    Belle justice, belles lois, beau système, charmante société.

    Charmante société qui a réussi à nous fourrer dans la tête que Notre Progrès, notre Modernisme, notre confort même relatif, valait bien çà !

    Car il est surtout interdit de remettre en cause de la société libérale et ultra libérale.

    ‘’C’est la rançon du Progrès’’ nous bêlent les ‘’responsables’’ qui récupèrent quelques points aux sondages à coups de discours compassés aux obsèques lors, entre autres, des mirobolantes catastrophes aériennes.’’

    C’est le même esprit qui sous-tend la société toute entière pour laquelle le plus grand malheur qui puisse lui arriver n’est pas que les statistiques des morts sur la route augmentent ou seulement existent, mais bien la disparition de la bagnole et l’obligation de marcher à pied.

    Pour tout le monde.

    A égalité en plus.

    La récession ! La Honte ! L’horreur quoi !

    VOUS TRAVAILLEZ ET ON S’EN SORTIRA !

    Voili voilou. C’était pour vous montrer toute la différence entre la vie pour le fric et la vie pour la…vie.

    Ce dilemme, qui n’en est pas un vu que la solution existe mais que tout le corps social la refuse, est bien au centre du bouquin que vient de commettre un nouveau crâne d’œuf, qui a découvert que les Français sont vraiment trop pessimistes.

    ‘’En effet, nous dit-t-il d’un index accusateur et en plissant le front, ce n’est pas parce que la France se retrouve à la queue des nations européennes, et même bientôt derrière le Bengladesh, pour ce qui est de notre PIB et de notre compétitivité, qu’il faut être moroses.’’

    En fait nous susurre-t-il, nous avons le droit d’être tristes mais pas trop car si notre situation est catastrophique au plan financier, elle ne l’est pas autant que nous voudrions le faire croire.

    Donc, souriez !

    Et acceptez de vous mettre dans le crâne qu’il va falloir changer.

    -Changer ?

    -Oui ! Changer ! Enfin vous mettre au travail ! Ne plus rêvasser au lieu de bosser !

    Ne plus croire que pour gagner face au libéralisme, les lois de protection sociale doivent être maintenues et le remboursement de la Sécu pérennisés.

    Il faut, dès à présent, renoncer à nos petites et grandes aises.

    Déjà revenir aux 48 heures payées 35.

    Et supprimer les RTT et les 35 jours de congés payés.

    Et même supprimer les congés payés en totalité!

    Et vivre avec un SMIC à 500 euros !

    -Comme le Ukrainiens ?

    -Comme les Ukrainiens. Ils s’en contentent bien non ? Alors vous pouvez faire de même !

    Vous verrez, c’est comme çà que la France va se retrouver au premier plan de la compétitivité internationale. Si, si, on va dépasser les Anglais, les Américains, les Japonais, même les Chinois et les Indiens si on veut bien se relever les manches !

    -On ? Qui ça on ? Tout à l’heure c’était vous maintenant c’est on. ‘’Vous’’ pouvez vivre avec des nèfles et ‘’on’ va s’en sortir ! Il y a un truc là.

    Si on comprends bien, ‘’vous’’, c’est nous, et ‘’on’’ c’est vous non ? Vous, c’est nous qui allons bosser et ceux qui vont s’en sortir c’est…vous surtout non ?

     ‘’Vous’’, cher lecteur, avez finalement bien compris ce pur raisonnement technocratico-égoïste : si vous travaillez dur, ‘’on’’ pourra vivre bien.

    Si les Français de base acceptent de vivre encore plus dans des conditions d’esclaves pires qu’auparavant, leurs guides suprêmes pourront vivre mieux qu’à présent.

    Ce qui fait déjà pas mal.

    Et si ‘’vous’’ ne sont pas d’accord ?

    ‘’Eh bien, affirme notre bon docteur Coué Goebbels, nous allons, peut-être, vers un problème…violent !’’

    -Violent ?

    -Hélas oui ! Peut-être pas obligatoirement mais peut-être bien tout de même.

    -Ah bon ? Si c’est seulement que peut-être, on pourrait, peut-être, essayer. Juste pour voir. Parce que si violence il y a, qui est-ce qui la craint le plus ? Qui a le plus à perdre dans cette violence annoncée ?

    Voilà messieurs dames.

    On était partis à causer statistiques routières et on finit par mettre en cause le système néolibéral américano sino européen.

    Croyez-nous. Il faut se méfier des statistiques.

     

  • SHARON: on arrête de tartiner?

    Mourra mourra pas ?

    Atroces, indécentes, obscènes supputations des journalistes dans leurs salles de rédaction qui ont, depuis pas mal de temps déjà, sous la main des tonnes de pages et numéros ‘’spéciaux’’ entiers sur la vie - et la mort- d’Ariel Sharon.

    Laquelle, dans quelques cas, engendrerait chez eux des regrets très sincères mais chez les autres, la généralité, signifierait augmentations des chiffres d’Audimat et de ventes donc rentrées sonnantes et trébuchantes.

    De même que surcroît de notoriété pour la tribu d’experts, spécialistes et autres distingués crânes d’œuf, qui seraient consultés comme autant d’oracles.

    Pour nous dire, doctement mais de façon très exacte bien sûr, ce que va devenir notre pauvre monde.

    ‘’Sauf erreur de ma part’’ et ‘’toutefois à mon humble avis’’, s’empresseraient d’ajouter, in fine, les moins téméraires pas très nombreux.

    ARRETER DE TARTINER

    Pas joli joli cet accompagnement de, sinon une fin qu’on souhaite évidemment la plus éloignée possible, du moins une situation qui ressemble à ce que nous avons connu avec Jean-Paul 2, Arafat et autres Brejnev et Josip Broz Tito qui donnèrent lieu aux originaux, inventifs et interminables et dégoulinants commentaires et opérations médiatiques, censés ‘’faire face au (supposé) besoin d’information des lecteurs ou téléspectateurs’’…

    Il serait si simple, trop simple évidemment, de ne voir dans ce pathétique épisode de vie d’un homme, que le drame d’un humain luttant contre la maladie, contre la mort et dont le combat n’a rien de plus, ni de moins, héroïque et douloureux que celui du premier Israélien ou Palestinien venu.

    En fait, d’un de nos frères en souffrance.

    Quand viendra donc le temps de s’arrêter de tartiner, et de laisser à ses proches et à sa famille le soin de lui venir en aide, comme le font, ou devraient faire, toutes les familles de simples êtres humains ?

    Hélas jamais.

    L’indécence, l’avidité, la vanité imbécile d’en savoir plus que le voisin, de s’en faire briller et d’en tirer profit, continueront à mener le monde médiatique, le monde tout court.

    On les entend les commentaires indignés.

    ‘’Mais cette disparition (éventuelle évidemment) risque de mettre le Moyen Orient à feu et à sang voyons !’’ vont couiner nos éminents guides médiatiques.

    Comme si l’actuel Moyen Orient était un havre de paix…

    ‘’Oui mais ça risque d’être pire et les efforts de paix annihilés par cette disparition !’’

    Certes.

    ''Et la déstabilisation du monde politique! Et son nouveau parti.'' Et…

    Et alors ?

    En cas de disparition, le disparu serait remplacé, comme tous les disparus de la Terre depuis que le monde existe. Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables non ?

    Et le pire étant déjà là, on peut penser que les ‘’efforts’’ vers la paix seraient, de toutes manières repris par les successeurs ainsi que par toutes les capitales occidentales et autres qui, elles aussi, sont censées en avoir déjà pas mal fait et vouloir les pérenniser. Ou alors ce serait-il qu’on nous trompe ?

    FINS DE REGNE

    Cela dit, le drame personnel du leader israélien nous rappelle, devrait nous rappeler utilement, qu’il représente à nos yeux, quelque chose comme l’archétype des fins de règne des guides de ce système.

    Rappelons-nous notre Histoire.

    Charles de Gaulle, stupéfait, ulcéré du rejet de sa politique et de sa personne, foudroyé même pas deux ans après le non majuscule infligé par la France.

    Amertume. Solitude. Tristesse. Fin ordinaire, commune à tous les simples humains.

    S’il y a des enterrements de première, deuxième ou troisième classe, la Mort, elle, les ignore.

    Et puis, dites voir : qui donc continue à mettre en œuvre certaines de ses idées généreuses dont ses ‘’héritiers (ne rigolez pas !) se prévalent pour ratisser les voix des gogos ?

    Et Georges Pompidou, qui pensait que ruser avec la mort suffirait à l’éloigner.

    Et qui stupéfia les Français par sa mort pas du tout annoncée mais vite oubliée. Dans la discrétion.

    Et tous les autres, parmi les plus ''grands''.

    Et Valéry Giscard, d’Estaing dit-on, qui, toujours plus vivant que jamais, et c’est heureux, n’en finit pas de lutter contre ce lent et inexorable effacement intellectuel où conduit la consternante mais inéluctable trivialité de l’obsolescence physiologique.

    Et Joseph Staline qui trempa la moitié du monde, la ''sienne'' dans le sang, et tourna de l’œil pitoyablement et bien vilainement, sous la pogne experte de médecins plus prompts à occire leur auguste patient qu’à le tirer d’affaire.

    Et Napoléon, et Alexandre, et César et tant d’autres dont les noms rappellent au mieux une brillance qui n’a servi qu’eux-mêmes et leurs sbires mais qui, vite effacée demeure à tout jamais synonyme de souffrances et de noirceurs infâmes jamais expiées.

    Et Adolf Hitler et ses séides tiens !

    Un règne de Mille ans réduit à dix…

    Avec des nazis qui ont, d’ailleurs, survécu et prospéré dans tous les coins de la planète, acceptés, digérés, naturalisés par tous ceux qui ont profité de leurs si utiles savoirs et savoir faire.

    Ces assassins ont, d'ailleurs, largement démontré que ‘’l’honneur’’ de mourir pour ses idées, n’était qu’une honteuse façade qui cachait un goût marqué pour une vie bien vivante, avec tout confort si possible.

    Mais qui ont fini par passer l’arme à gauche eux aussi.

    Les drames et dramatisations planétaires ne servent que les coupables et leurs pitoyables et histrions biographes.

    Et la grandeur des guides suprêmes ne se mesure qu’à celle des quelques lignes posthumes qui leur sont consacrées.

    LE DIABLE SE FAIT ERMITE.

    A tout ce fatras historico médiatique, nous préférons la simplicité de nos réflexions à nous sur la supposée grandeur des uns face à la non moins supposée petitesse des autres.

    Nos valeurs ne sont pas là.

    La mort d’un homme est et sera toujours abominable. Et il est dégradant pour la vie humaine elle-même, pour l’être humain, d’en plaindre certaines plus que d’autres.

    -Bon! C'est tout là? Venez-en au fait.

    Ben on le reconnaît humblement. Tout ce qui précède fleure grandement notre habituelle philosophie de supermarché.

    N’en attendez pas plus de nous qui préférons en rester à nos élucubrations de comptoir.

    On se les aime car elles valent, très exactement, tout autant que les phrases ronflantes et pétaradantes de nos guides, gourous et autres éminents conducators médiatiques, politiques, scientifiques et religieux.

    Résultat de ces superbes leçons de philosophie sociologique toutes propres à améliorer le sort de l’Humanité entière ?

    Zéro.

    Quid alors comme leçon du drame actuellement vécu par Sharon et les siens ?

    Simple une fois encore.

    D’abord, que nous lui souhaitons, d’évidence, et très sincèrement, qu’il se retape au plus tôt, et avec toutes ses capacités, pour profiter de la vie encore bien longtemps, sans se l’emmouscailler de nouveau avec les embrouillaminis politiques qui l’ont sûrement amené là où il est présentement.

    Deusio, et c’est le plus important, qu’il est un bon exemple de l’adage suivant lequel, en vieillissant, le diable, paraît-il, se fait ermite.

    Sous entendu, l’âge apporte la sagesse qui incite à palabrer, fut-ce jusqu’à plus soif, plutôt que de se taper dessus.

    Le dialogue est le propre de l'homme, pas des meurtriers.

    La Nature nous le dit : si nous sommes dotés d’une bouche et de deux oreilles, cela signifie, probablement, qu’il nous faut écouter deux fois plus souvent que d’ouvrir son clapet.

    C’est meilleur pour comprendre…les autres.

    S’il a fallu à un faucon un demi-siècle pour se muer en colombe, c’est déjà ça.

    Colombe, colombe, enfin…à peu près.

    De toutes manières, que de temps perdu !

    On ne peut que regretter que la plupart des chefs, dirigeants voire dictateurs, n’aient pas fonctionné de cette manière.

    La preuve chez nous où la droite virant à gauche, et vice-versa…ce n’est pas pour demain.

    D’ailleurs, si ces deux extrêmes tendent, cependant, à se rapprocher, c’est simplement parce que le pouvoir et l’argent, surtout, tiennent un langage international, interethnique, intergénérationnel et inter tout et le reste, impossible à ne pas comprendre pour qui veut s’assurer une retraite confortable.

    Autre enseignement : les grands hommes, enfin ceux qui estiment en être arrivés là, devraient ne jamais oublier qu’ils ne sont pas éternels, quand bien même ils rêvent tous d’entrer dans l’immortalité laquelle est bien moins longue qu’on ne le pense, surtout lorsqu’on ne l’a pas approchée de près.

    CA VOUS FAIT QUOI L’ ARC DE TRIOMPHE ?

    La preuve: les monuments aussi sont mortels.

    Et même du temps du vivant de ceux qui veulent en laisser comme marque pages d’une Histoire qui sera étudiée, voire simplement feuilletée par les générations ultérieures.

    Cf, entre autres, l’Opéra Bastille dont la devanture se carapate depuis pas mal de temps, la Grande Arche dont pas mal de blocs de façade ont dégringolé sur la tête de pékins qui n’étaient pas des intellos et qui, si ça se trouve, ne savaient même pas lire.

    La Tour Ficelle ? L’Arc de triomphe ? La France ? Le Concorde ? Le Clemenceau tiens !

    Dites, ça vous fait quoi l’Arc de Triomphe lorsque vous n’arrivez pas à boucler vos fins de mois ?

    Et la grandeur de tel ou tel guide suprême, de telle ou telle politique ronflante, au moment où il faut payer vos impôts dont la diminution cent fois promise ne cesse de maigrir ?

    Allez tout ça me fatigue.

    Je vais acheter dix à douze litres de vinaigre.

    D’alcool.

    Pour quoi faire ?

    C’est pas cher et ça remplace très avantageusement toutes les liqueurs et liquides miracle pour ce qui est de nettoyer éviers, lavabos et autres sanitaires et petits endroits.

    Essayez.

    C’est l’adopter.

    Pitoyable condition humaine que la nôtre…

    Dès qu’on la mesure à travers la lunette des cabinets, la grandeur reprend sa vraie taille.

  • Mitterrand:Tontonlâtrie posthume.

    Mitterrand n’a pas, dit-on, comblé les vœux des Français qui nourrissaient l’espoir, le (fol) espoir de voir, enfin, la société changer.

    Et devenir plus égalitaire à défaut d’équitable.

    Raté !

    Néanmoins, s’il ne leur a pas apporté ce qu’ils espéraient, par contre il rapporte gros, très gros même à tous ceux qui ont parlé avec lui, à qui il a fait ses confidences, qui ont mangé avec lui, aux frais de la princesse, qui ont été photographiés avec lui, qui ont voyagé avec lui, qui ont, même, lu ses livres, qui l’ont tant entendu parler…dans le poste, qui ne l’ont que vaguement approché ou pas approché du tout mais qui se souviennent d’un tas de choses que le glorieux défunt, ni personne d’autre, ne pourra jamais venir démentir.

    250 ANS DE VIE

    Si l’on faisait le total des livres, films, documentaires, DVD et autres moyens de pieuse mémoire à l’égard du ‘‘meilleur des présidents’’, ce qu’il avait la volonté d’être paraît-il, alors qu’il ne voulait que ‘’faire mieux que de Gaulle’’ (on a les ambitions que l’on peut), si donc l’on totalisait tout ce qu’il a dit, ou qu’on lui fait dire, on en arriverait très probablement à croire qu’il a passé 250 ans de sa vie à parler, à faire des confidences, et à dialoguer avec des porte coton éparoustiflés de reconnaissance et d’admiration.

    Et que, pendant ses 250 ans, un record, il n’a pas pris un instant pour se reposer, dormir, voire assumer ses tâches augustes tout de même, sans oublier ses obligations d’homme admiré du sexe féminin et à propos desquelles nous ne nous permettrons pas d’escalader le mur de la vie privée.

    Et n’insistez pas s’il vous plaît !

    A cet égard, d’ailleurs, bien des histrions et biographes auto proclamés se posent très sérieusement la question de savoir pourquoi notre Tonton à nous, ou Dieu le Père pour les intimes, a tant de succès.

    Elémentaire Clotaire !

    Tout simple et pas très fraîcheur mentholée il faut bien nous l’avouer.

    Dans les raisons de ces succès pétaradants et post mortem, on peut entrevoir quelques traits de la personnalité française et même gauloise que nous sommes, d’ailleurs, les seuls à croire que le monde entier nous envie.

    L’espérance d’abord.

    C’est vrai que la ‘’Force tranquille’’ ségéliesque a séduit.

    Surtout dans un contexte post gaullo-pompidolo-giscardien peu porté à la rigolade et au laxisme encore qu’avec le dernier en date, la porte s’ouvrit, et se ferma, sur quelques scandales où si l’argent ni l’or n’avait pas d’odeur, les diamants pouvaient en avoir même lorsque les avions renifleurs n’ont pas fait le travail pour lequel ils ont été très chèrement payés.

    Or donc, comme cause, une des causes, le pouvoir…

    Ouahhh !!!

    Le pouvoir ET, enfin de gauche…

    Réussir à être ni ni...

    A la fois bénéficier des délices du capitalisme et pouvoir affirmer à la face du monde que cela ne fait pas perdre l’honnêteté et l’équité socialistes.

    On appelle ça, aussi, la gauche caviar.

    Etre de gauche et pouvoir s’en mettre plein les fouilles…

    Le rêve quoi…

    Le rêve passe.

    Il est passé.

    DROIT D’INVENTAIRE

    Et les réalisations sociales de monsieur le président François Mitterrand ont, tout de même, eu droit au…droit d’inventaire par son dauphin lui-même…

    Ce qui voulait dire…tout et n’importe quoi d’ailleurs vu qu’avec icelui, les privatisations se sont accélérées.

    Sauf, nous a-t-on susurré, celles des entreprises ayant un rapport direct avec la Défense et la sacro-sainte sécurité de la France.

    Tu parles. Comme si les prédateurs en avaient cure.

    Le fric gagné ici ou là, pas de différence. Ce sont les employés et ouvriers qui paient de toutes manières.

    Alors ? Cette séduction a posteriori ?

    Ben oui. Les petits coquinous pas plus que les grands dégoûtants, devraient ne pas se cacher derrière leur petit doigt.

    Le personnage de Mitterrand c’était un peu beaucoup l’Homme, avec un grand H. Le mâle, mais distingué, le Florentin élégant mais, tout de même, ardent, costaud et actif, vous m’avez compris.

    Le sultan, macho en diable, que certains Français rêveraient peut-être d’être eux-mêmes.

    Pensez…

    Le pouvoir, donc envié des hommes.

    Et, en plus, la séduction, donc admiré des femmes.

    Que demander de plus ?

    Sultan avons-nous dit ?

    Quel homme d’Etat, quel simple humain, se permettrait, ainsi, d’afficher sa double, triple, quadruple sextuple vie amoureuse, jusqu’à voir, de là-haut, ou plutôt d’ailleurs, voir ‘’ses’’ femmes assister à ses obsèques…qui mieux est, bénies par Notre Sainte Mère l’Eglise ?

    Comme un sultan on vous dit.

    Tiens, comme Vadim qui en avait une ribambelle. Toutes avec leur carte du club qu’elles ont fondé...

    Après ça, allez apprendre à vos gamins que la famille, la vie, la morale aussi, c’est papa maman et les enfants et rien d’autre…

    Ou alors, on va te payer des cours chez le psy.

    -Dis papa, à combien on a droit de femmes ou de maris ?

    -Ben, ça dépend mon bonhomme.

    -Et si on meurt, tout le monde y peut venir ?

    -Tais toi, regarde la télé, c’est M. Mitterrand qui parle.

    -Mais non papa c’est un autre, c’est plein d’autres qui en parlent.

    -Eh bien c’est pareil bourricot, il faut toujours croire ce que dit TF1.

    -Et la 2, la 3 et les autres papa ?

    -C’est pareil, fous moi la paix, mange !

    Et c’est ainsi que Mitterrand est grand.

    Et les journalistes ses prophètes.