Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Réchauffement: LA solution

    Le dernier numéro (1) de Science et Vie vient de nous dire que nous sommes FOU-TUS.

    Tout simplement.

    Because ?

    Le réchauffement de la planète bien sûr, cette revue ne faisant, en principe, jamais d’incursion dans des domaines autres que celui de la SSS, ou la 3S pour faire moderne, la sacro-sainte science.

    Réchauffement que les spécialistes, et là il y en a tellement que les suppositions en deviennent de vraies certitudes, disent qu’il va rendre la planète sinon inhabitable d’ici 2015 à 2050, du moins si difficile à vivre que ce va faire très mal à notre splendide système de développement économique forcené.

    Certes, le confrère nous rassure-t-il, un tout petit peu.

    Tout n’est pas perdu puisqu’il y a des solutions.

    Une bonne douzaine.

    Qui vont de la réduction des émissions de véhicules, - élémentaire mon cher pétrole -, au calfeutrage soigneux des maisons, autant pour l’été que pour l’hiver, les thermies et calories perdues et gagnées, pouvant être bien mieux récupérées, en isolant fuites et problèmes divers.

    Si tant est, bien sûr, que les mesures gouvernementales idoines soient prises car, tout de même, l’affaire se situant au niveau mondial, c’est bien le moins que nos guide suprêmes prennent, une fois au moins, leurs responsabilités pour assurer notre (et leur) survie.

    En s’y mettant, enfin, sérieusement.

    LABOURER OU GRATTER ?

    Hélas !

    Ce serait sans compter avec les traquenards incroyables dans lesquels nos inventions diverses nous ont balancés et ce depuis que…l’homme est sur la Terre quasiment.

    Ainsi, saviez-vous que le labour à la charrue à soc est responsable d’émission de CO2 ?

    Et que nos braves paysans sont des pollueurs sans le savoir.

    En-dehors, il est vrai, de tous ceux qui, côté lisiers de cochons, engrais chimiques, ‘’raisonnés’’ compris, et épandages de saloperies diverses, savent ce qu’il ne faut pas faire et, évidemment, ne s’en privent surtout pas.

    Même le simple labour alors ?

    Ce geste auguste du travailleur en pastourage qui, avec le labourage était la deuxième mamelle de la doulce France ?

    Ca alors !!!

    Eh oui !

    En mettant au jour les couches inertes profondes du sol, la libération du carbone enfoui se fait plus facilement.

    Donc, le ‘’puits’’ à carbone que représente la Terre ne fonctionne plus normalement. Et en relâche intempestivement beaucoup trop.

    Ce qui va dans les airs accroître l’effet de serre.

    A la rédaction, nous le savions.

    Et même depuis les années 69-70, où nous préconisions le simple grattage type africain, sur dix centimètres de profondeur maximum, ce qui mobilise les bactéries et microorganismes superficiels, fort utiles pour la préservation des sols et favorise la vie grouillante des couches de surface, elles-mêmes indispensables à une bonne croissance des légumes et fruits divers.

    Genre bio, c’est vrai, moins juteux pour les chimiquiers et leurs frères pétroliers.

    Donc, nous étions alors, la risée des ‘’vrais’’ agriculteurs qui, depuis Napoléon, voire même des Romains les plus modernes, préconisaient eux, et usaient immodérément de la charrue à versoir, laquelle met au jour les parties ‘’mortes’’ de la Terre et force le sol à re-fabriquer, année après année, des couches externes fertiles à grands frais de gaspillage d’énergie naturelle dépensée en pure perte.

    Alors ?

    Eh bien il faudra et il suffira de revenir au système de grattage ancien et tout, enfin ce problème-là sera réglé.

    Fini les tracteurs, les engrais chimiques, les traitements insensés, la gaspillage pollution dévoreur de picaillons et de santé publique.

    Donc.

    C’est comme si c’était fait.

    AMERICAN WAY OF LIFE

    Oui mais on apprend, ou ré-apprend, qu’en mer, le plancton, phyto et zoo, puits à carbone océanique lui, est mis à mal par la pollution des océans, pollution à nulle autre pareille parce que totalement incontrôlée et strictement incontrôlable.

    Comme les bateaux, surtout les pétroliers, dans les eaux internationales sont maîtres chez…les autres, impossible d’intervenir.

    Par ailleurs, aucun règlement vraiment draconien dans la majeure partie des pays du globe pour leurs eaux nationales dans lesquelles ils sont maîtres chez eux et peuvent, à loisir, déverser leurs cochonneries, d’autant plus nuisantes qu’elles sont vite dispersées dans les eaux…du globe entier.

    Donc, il suffit de supprimer cette pollution-là et le tour est joué.

    Réjouissant n’est-il pas ?

    Un problème majuscule que n’évoque pas Science et Vie, celui qui génère tous les autres.

    Nous voulons parler du gigantesque gaspillage qui accompagne le désir croissant au quotidien, des populations de ventre creux qui rêvent à la réussite modèle occidental.

    Ce qui se traduit par l’accès à la bagnole et à toutes les choses inutiles et gaspilleuses – ce qui va de pair-, qu’aspirent à consommer les Chinois, les Indiens, les Africains, bref, tous ceux qui jusqu’ici claquaient du bec et entendent bien, désormais, péter dans la soie comme tout blanc qui se respecte.

    En fait, en arriver à l’ocidental, non, à l’american way of life.

    Louable désir mais qui, selon nous, va, évidence rare, pousser à une consommation accrue d’énergie, que tout le monde se devra tout de même d’admirer comme preuve d’un dynamisme propre à faire frémir d’aise les entreprises et investisseurs occidentaux.

    Consommation accrue d’énergie, gaspillage, bénéfices pétroliers et taux de croissance en surchauffe…comme le climat.

    Du moment que le développement économique s’accroît, en compagnie des portefeuilles boursiers et de la profitabilité des multinationales, tout va bien pourtant bien non ? Elévation du niveau de vie, pour pouvoir acheter encore plus, gaspiller mieux encore, polluer itou…

    Certes, certes, mais il y a plein de solutions au problème du réchauffement de la planète nous assure notre confrère.

    Solutions techniques, technologiques, scientifiques, voire politiques...

    Tout de même, il en manque quelques autres.

    Peu de choses en fait.

    Ces solutions simplement humaines qui ne sont pas évoquées.

    Des solutions qu’il faudrait apprendre à mettre en œuvre par chaque individu, chacun d’entre nous, quel que soit son âge, son ethnie, son rang social, solutions qui ont pour nom raison, sagesse, honnêteté, modération, mesure, cohérence, simplicité, droiture, franchise, tolérance, courage aussi, humilité même….un tas de simples mots qui sont si faciles à dire mais, évidemment, plus compliqués à mettre en pratique.

    Dommage.

    On peut pourtant en trouver des milliers de solutions, de mots, tels que ceux-là.

    Dans le dictionnaire.

     

    (1) Nous ne disons pas la dernière livraison, comme les confrères distingués qui traduisent ainsi le terme ‘’issue’’. Pour ‘’faire américain’’…

  • Pologne: responsables coupables?

    Et une halle géante qui dégringole sur la tête des clients, une !

    Une de plus en fait.

    Vous souvenez-vous de celle qui, en Russie, l’an passé… ?

    Bref !

    Huit morts, puis probablement une soixantaine, peut-être 500 et quelques.

    Bon!

    Normal non ?

    La rançon du Progrès quoi.

    D’autant que le ministre concerné, voire le président de là-bas, a décrété trois jours de deuil national.

    C’était bien le moins même si ça fera une belle jambe aux familles et surtout aux défunts.

    Et puis, dites donc, il n’y a pas été avec le dos de la cuillère le haut placé.

    Il a dit bien haut que les mesures, toutes les mesures vous m’entendez bien, seraient prises afin que…plus jamais çà.

    Comme en 18 après la der des der.

    C’était bien le moins aussi.

    Et ça rassure tellement le petit peuple slave.

    LE COUPABLE

    De toutes manières, le ou les coupables ce ne sont sûrement pas les responsables de la sécurité.

    Encore moins les gens qui ont construit.

    Tous des spécialistes pensez.

    Le coupable, LA coupable en plus, c’est la neige.

    Trop de neige.

    Comme si, tous les ans, en Pologne ou dans ces solitudes désolées, mornes et glacées, la neige était quelque chose de nouveau. D’imprévisible. Voire d’inconnu au bataillon.

    Pensez. Cinq à dix centimètres de trop et patatras, a pu fini la grande halle !

    Les structures d’acier de grande qualité, pliées comme des fils de fer de bas étage !

    Et des dizaines, des centaines de polonais ratatinés qu’on ne retrouvera peut-être qu’au printemps vu la vitesse à laquelle les secours sont arrivés sur place.

    Et nous, et les autochtones surtout, qui croyions que le fait d’être désormais en Europe allait changer les choses.

    Quelles choses ?

    Eh bien le fait que la Pologne, touchée par la grâce, allait s’y mettre aux règlements communautaires en matière de construction, de protection, de santé publique, de secours, de sécurité civile et d’urbanisme.

    Compte tenu du fait de sa main d’œuvre si peu payée que les constructeurs peuvent affecter les marges confortables à améliorer la qualité des bâtiments.

    Et les copieuses subventions européennes leur servant, à eux et au pays entier, à ça, entre autres investissements.

    Plutôt que d’acheter une flopée d’avions de chasse US en lieu et place de nos Rafales trop chers et pas assez juteux pour les intermédiaires et le prestige américano-polonais.

    Patrioto-militariste à la rédaction ?

    Non mais un peu de décence tout de même.

    N’oublions pas chers amis que la Pologne est un plutôt ca-tho-li-que jusqu’aux yeux.

    Et ce à tous les niveaux de la société civile, politique et militaire.

    Dites, quand, en plus, on a un pape, bientôt canonisé, parmi ses concitoyens coreligionnaires.

    Certes, le pays et classé au 45° rang (sur 102 contrôlés par Transparency.org) des pays les plus corrompus de la planète, avec un pitoyable 2,6 à 5,5 sur 10, (1) tout juste derrière le Pérou, la Jamaïque et la Jordanie qui ne sont pas des havres de pureté et d’intégrité financière et politique.

    Mais, sincèrement, les instances politiques et entrepreneuriales, voire douteuses, seraient-elles les vraies responsables corrompus de ce désastre ?

    Bof !

    Toujours critiquer, toujours critiquer.

    C’est fatigant à la fin.

    Il faut positiver.

    Regarder vers l’avenir.

    Reconstruire quoi !

    En dur si possible.

    Durable au moins.

    Garanti, ce serait nouveau, contre trop de neige par exemple.

    Et pas contre le siroco.

     

    (1). C’est la Finlande qui arrive au tout premier rang de l’intégrité morale avec 9,7 sur 10. Les Scandinaves ne badinent pas avec la rigueur luthérienne. La France, elle, ne pavoise pas non plus avec 4,8 à 7,8 sur 10 et au 25° rang, selon les enquêtes…

    Mais on a moins de neige.

     

     

     

  • Colonies: y en a pas marre non?

    On n’en a pas encore fini, avec cette histoire des colonies bonnes ou mauvaises ?

    Ca commence à bien faire non ?

    Tout de même, il semblerait qu’on ait, enfin, trouvé une solution.

    Celle du chef de l’Etat qui dit, tout haut, ce que d’aucuns auraient pu penser tout bas s’ils avaient eu deux sous de jugeotte, ce qui les aurait incités la fermer plutôt qu’à l’ouvrir.

    Le président Chirac l’a dit : ‘’On arrête et l’on n’en parle plus.’’

    En clair et explicite: pas de loi.

    En implicite : chacun pensera et dire ce qu’il voudra.

    Y compris dans les livres, romans, journaux, ou avec vos voisins. 

    Dites ! A force de vouloir légiférer sur tout, vous ne voyez pas qu’on finit par se prendre les pieds dans les textes ?

    REPETER LES ANERIES ?

    Et puis on peut rappeler aussi que dans les colonisations, tous ceux qui ont vraiment connu la chose, assez tout du moins pour pouvoir parler de leur vécu et de ne pas répéter des âneries imposées par d’autres, peuvent seuls témoigner de manière crédible.

    Bien sûr qu’il y a eu des choses malsaines et méchantes, dites et commises dans ces cadres-là.

    A commencer par l’idée elle-même d’aller porter ailleurs nos propres vilenies locales.

    Mais ni plus ni moins que ce qui se pratique aujourd’hui entre pays et à l’intérieur même des pays, le nôtre compris.

    Voyez la Russie : ne colonise-t-elle pas en asservissant tous les pays soumis à ses chantages pétroliers et gaziers ?

    Et ne tient-elle pas en esclavage sa propre population, soumise elle à une puissante et énorme nomenklatura, tout aussi impitoyable, voire plus encore, aux faibles et aux pauvres, que celle imposée jadis par une bureaucratie tatillonne et bien nourrie, et dévouée, aux différents ‘’petits pères du peuple’’ ?

    Et la colonisation économique des pays producteurs de pétrole qui imposent leurs diktats aux politiques de leurs clients ?

    Oh certes, cette colonisation ne va pas jusqu’à imposer clairement des règles de vie individuelle mais, tout de même, ces règles-là, qu’elle impose au plan collectif, sont établies en fonction de sa volonté et de ses intérêts.

    Les intérêts du pays fort au détriment du faible.

    En tous cas de celui qui se trouve être l’obligé de l’autre ?

    C’est, encore et toujours, l’éternelle histoire du ‘’je te tiens tu me tiens par la barbichette.’’

    Et le plus fort impose à l’autre. Le colonise quelque part.

    Certes certes, il y a une échelle dans les colonisations.

    LES VRAIS COLONISATEURS

    La pire étant l’occupation physique d’un autre pays. Moins ’’civilisé’’ en général, la norme en la matière étant imposée par l’occupant.

    Mais même dans ce cas, le petit peuple des colonisateurs, s’il avait trop souvent, à l’égard du non moins petit peuple colonisé, des attitudes de ‘’petit blanc’’ des états du sud des USA, n’en avait pas moins des relations quotidiennes qui n’étaient en rien fondées sur la violence et l’avidité qu’on a bien voulu inventer.

    Les vrais profiteurs de la colonisation du Maghreb, ont été, d’évidence, tous ceux que l’on appelait les gros colons, qui roulaient voiture, volaient avion et passaient, déjà, leurs vacances en Suisse ou aux Bahamas.

    Et qui, lorsque les ‘’évènements’’ se sont annoncés, avaient depuis longtemps déjà, transférés leurs avoirs dans les coffres de l’UBS ou des paradis fiscaux qui existaient depuis toujours.

    Seuls ont pâti ceux qui, les plus nombreux comme toujours, sont rentrés ‘’une main devant, une main derrière’’, avec une valise portée par la femme et de petits baluchons pour les mouflets.

    Et quid de leur manière de vivre sur place avant lesdits ‘’évènements’’ ?

    Mettez-vous à leur place !

    Nés ‘’ici’’, grandis ‘’ici’’, ‘’votre’’ maison ‘’ici’’, vos ancêtres au cimetière d’à côté, la métropole bien loin…

    Oui mais l’ambiance ?

    Et l’éducation ‘’d’ici’’, qu’en faites-vous ?

    Grandis dans cette ambiance-là, était-il si aisé, si évident de se marginaliser dans une ‘’civilisation’’ qui condamne, de nos jours plus encore, la différence et n’oublie pas de prêcher la tolérance mais seulement dans ses discours ?

    L’égalité et la fraternité, vous les voyez où autour de vous de nos jours ?

    Enfin, si vous étiez allés vous balader dans les ex-colonies britanniques, vous auriez pu vous rendre compte que si la France a laissé pas mal de structures dans ses anciens territoires, les Anglais, eux, ont fait table rase dans leurs anciennes possessions, à part les uniformes et le pas glissé des troupes autochtones dans les défilés. Jusqu’aux kilts sur des jambes qui n’ont plus besoin de chaussettes pour être bien noires.

    Les Britishs ont fait moins bien, d’ailleurs, que les Américains qui, au Maroc en particulier, qu’ils n’avaient pas colonisé mais dans lequel ils avaient pas mal de troupes durant une dizaine d’années, n’ont strictement rien laissé de leur occupation.

    Eux, les chantres de la décolonisation et du départ nécessaire des français (dont ils ont d’ailleurs toujours bien vite pris la place), ont, en quittant les lieux, été jusqu’à éventrer leurs propres pistes d’aviation en précisant bien aux autochtones que s’ils en voulaient de neuves, il leur faudrait les…payer.

    Et qu’ils étaient évidemment prêts à leur construire.

    Business is business non ?

    Pourquoi se le cacher ?

    Tous les pays sont des colonisateurs dans l’âme.

    L’occasion fait le larron.

    Question de pouvoir dans un monde où les relations entre individus et collectivités ne sont fondés que des rapports de force et rien d'autre. 

    Ce qui se passe aujourd’hui au niveau de l’énergie le démontre éloquemment.

    Alors ?

    C'est pas un  peu fini non cette culpabilisation permanente?

    Et les Américains avec leur premier génocide des temps modernes dont ont fait les frais les amérindiens?

    Et les Russes, dont beaucoup encore au pouvoir, avec leurs cent millions de compatriotes assassinés et leurs déplacements de populations autochtones?

    Et les Indiens et les Pakistanais assassins de leurs concitoyens d'une autre religion qu'eux?

    Et les Chinois ''communistes'' meurtriers des Thibétains et autres populations ouigoures? 

    Et les Japonais massacreurs de Chinois et de Coréens?

    Et les Brésiliens tueurs et chasseurs d'Indiens d'Amazonie comme on  chasse des animaux?

    Et...

    Vous en voulez encore des colonisateurs? 

    On regarde la lune ou  le doigt qui la montre?

    On s'attache à la forme et pas au fond;

    Au détail et pas à l'essentiel?

    Bon,  jeen ai marree je vais chercher du bois.

    Il fait frisquet dans le midi et demi. 

    Et ma cheminée ne tire pas trop à cause de la pluie et du manque d event.

    Ne rigolez pas ça m'embête. 

     

  • Violences scolaires: l'Education Nationale délire!

    Une enseignante, une de plus, victime de violence scolaire.

    80.000 l’an passé, dont 13 à 14.000 rien que pour (et contre) les enseignants.

    TOUTES LES HEURES : 60 actes de violences dont 10 enseignants agressés en 2005 !

    Ce n’est pas un appel à la répression sauvage juste une question d’arithmétique.

    Conscients de ce problème, et l’on espère vivement, de tous les autres qui lui sont attachés, nos penseurs et décideurs de l’Education Nationale et hommes politiques concernés, ont clamé haut et fort, il y a seulement quelques petites années, qu’il allait y avoir un gros, très gros besoin d’enseignants en plus.

    D’abord, pour faire face à l’accroissement démographique disons normal.

    Ensuite pour faire à l’école ce que les parents ne font pas à la maison : enseignement sinon de la morale du moins d’une vague espèce de civisme et de notion de vie sociale.

    Enfin, pour tenter de compenser le matraquage et le bourrage de crâne du système qui formate tous les individus à la notion obligatoire de compétitivité, de lutte pour s’en sortir en marchant sur la tête de ses semblables et de gain de fric omnipuissant pour conquérir place au soleil, pouvoir et domination sur les autres.

    Vaste programme ?

    Nettoyage des écuries d’Augias plutôt.

    Boulot herculéen évidemment mais Batman, Dark Vador et Spiderman réunis ne pèsent pas lourd pour réparer les dégâts, d’autant qu’ils font tout pour les accroître.

    Le mimétisme que voulez-vous…et la détente nécessaires à nos chères têtes blondes et brunes.

    TOUT A L’ ECRIT

    Donc, bien conscients de tout ça, les gourous qui nous dirigent ont pris les mesures qui s’imposent.

    Comme toute éducation n’est vraiment efficace qu’en la démarrant dès le plus jeune âge, eh bien on réduit les effectifs en primaire et plus encore en maternelle où l’on en est, aujourd’hui, à 28-30 élèves par classe !

    Logique non ?

    Et on réduit drastiquement le nombre d’instits qui seront acceptés au concours 2006 d’accès en 2° année de formation !

    En effet, ce dont on ne parle surtout pas, et les gazettes en particulier, c’est aux conditions de formation auxquelles les candidats, au métier en question, sont soumis.

    Alors que l’an passé le concours comportait deux matières à l’écrit, français et maths, et que les autres matières, sciences, histoire-géo, arts plastiques etc. ne figuraient qu’à l’oral, cette année, TOUTES ces matières sont imposées à l’écrit.

    Ce qui impose aux élèves instits de première année de revoir, en fait d’ingurgiter TOUT le programme de l’Education Nationale, depuis le CP jusqu’en terminale en…UN AN !

    Avec des parties des programmes dont les profs eux-mêmes ne savent rien jusqu’à trois mois, voire deux ou même UN, du concours lui-même !

    Futé non ?

    Mieux encore, les candidats fraîchement issus de l’Université sont privilégiés par rapport à ceux qui, ont interrompu leurs études en passant par le monde du travail pour reprendre le cursus cinq à dix ans après.

    Ce passage leur a, évidemment, conféré une stabilité et une solidité certaines bien utiles face aux difficultés à venir en milieu scolaire, alors que les ‘’jeunots’’ vont être lancés dans le grande foire sans aucune maturité.

    Bonjour les déprimes !

    Et bonjour le cassage littéral de toute tentative de résoudre ‘’LE’’ problème des années qui viennent.

    Et à court terme qui mieux est !

    Beau résultat de la droite qui économise.

    Beau résultat de la gauche qui n’a pas fait mieux.

    On disait de Gribouille qu’il était complètement idiot de se flanquer à l’eau tout habillé lorsqu’il voulait ne pas se faire mouiller par une averse.

    FAIRE DES PRESSE BOUTONS

    Nos guides suprêmes ne sont pas des idiots.

    Ils pratiquent juste une politique de Gribouille.

    Encore que...pas vraiment en fait.

    Car on sait où cela mène.

    A une école à deux vitesses. Celle des riches, la privée si possible, en toute laïcté admirez le performance.

    Elle servira à rassembler, plus encore, une collection d'élites.

    Alors que celle des pauvres, formatera des bataillons de presse-boutons.

    Restera, de toutes façons, encore et toujours la violence scolaire.

    Alors, sauf à multiplier par 20 les effectifs policiers ou à…abandonner l’enseignement des pauvres à leur triste sort…on ne voit pas la solution miracle.

    Si tant est que ‘’ON’’ veuille le chercher, et moins encore la trouver.

    Mais il faudra trouver des enseignants qui accepteront d’aller au charbon dans ces coins-là.

    Des kamikaze ou quasiment. 

    Il faudra chercher longtemps.

    Bref! La pérénnité d'une civilisation se définit par ses priorités. 

    Si elle construit des monuments plutôt que des hommes, elle n'aura même pas la durée des bâtisses qu’elle aura édifiées.

    Je m’en suis rendu compte en passant en Egypte, il y a pas mal d’années, ou je m'étonnais, non de façon convenue, de la magnificence des pyramides millénaires mais, plutôt, des arcs de triomphe bien contemporains, construits depuis le régime nassérien, jalonnant les routes menant à la capitale. Comme en Irak d'ailleurs. Et comme dans le Reich de mille ans...

    Pour les fellahs venant du désert, ces arcs annonçaient, à leur yeux éblouis, la gloire de la grande ville et surtout de ceux qui y régnaient.

    Pour ceux qui sortaient des villes, passés les arcs en question, ils se retrouvaient…dans le désert.

    Triste.

    D’autant que le temps passant, les arcs en question se révélaient, après seulement un ou deux ans d’existence, des décors de plâtre et de stuc, construits à la hâte sur des échafaudages qui très vite révélaient les squelettes de l’escroquerie visuelle…et sociale.

    On y est.

    ‘’On’’ construit des monuments, ‘’on’’ édifie des fortunes, on fait dans la gloire personnelle, dans la gloriole en fait.

    Quant aux hommes…

    Mais est-ce si important ?

    Voyez dans le monde animal : pour nourrir un gros il faut beaucoup de petits.

    Et ne sont-ce pas les gros qui importent ?

    Puisque ce sont eux qui décident de la vie de l'ensemble de la planète, petits surtout bien entendu. 

    De toutes manières, il est vrai, aussi, qu’avec la démographie ambiante et notre sacro saint darwinisme social, beaucoup de pauvres sont actuellement nécessaires et le seront plus encore.

    Pour faire vivre les riches.

    Les choses sont bien faites non ?

  • Violences scolaires: l'Education Nationale délire!

    Une enseignante, une de plus, victime de violence scolaire.

    Original cette fois, elle a failli être étranglée par un élève de...sixième! 

    On  compte 80.000 cas de vionces scolaires l’an passé, dont 13 à 14.000 rien que pour (et contre) les enseignants.

    TOUTES LES HEURES : 60 actes de violences dont 10 enseignants agressés en 2005 !

    Ce n’est pas un appel à la répression sauvage mais juste une question d’arithmétique.

    Conscients de ce problème, et l’on espère vivement, de tous les autres qui lui sont attachés, nos penseurs et décideurs de l’Education Nationale et hommes politiques concernés, ont clamé haut et fort, il y a seulement quelques petites années, qu’il allait y avoir un gros, très gros besoin d’enseignants en plus.

    D’abord, pour faire face à l’accroissement démographique disons normal.

    Ensuite pour faire à l’école ce que les parents ne font pas à la maison : enseignement sinon de la morale du moins d’une vague espèce de civisme et de quelques notions de vie en société.

    Enfin, pour tenter de compenser matraquage et bourrage de crâne du système qui formatent tous les individus à la notion obligatoire de compétitivité, de lutte pour s’en sortir en marchant sur la tête de ses semblables et de gain de fric omnipuissant pour conquérir place au soleil, pouvoir et domination sur les autres.

    Vaste programme ?

    Nettoyage des écuries d’Augias plutôt.

    Boulot herculéen évidemment d'autant que Batman, Dark Vador et Spiderman réunis ne pèsent pas lourd pour réparer les dégâtsqu'ils sont les premiers à causer et à accroître.

    Mimétisme et identification systématique que voulez-vous qui accompagnent nécessairement les ''jeux'' de détente insidpensables à nos chères têtes blondes et brunes par console vidéo et films interposés.

    TOUT A L’ ECRIT

    Donc, bien conscients de tout ça, les gourous qui nous dirigent ont pris les mesures qui s’imposent.

    Comme toute éducation n’est vraiment efficace qu’en la démarrant dès le plus jeune âge, eh bien ils ont  réduit les effectifs en primaire et plus encore en maternelle où l’on en est, aujourd’hui, à 28-30 élèves par classe !

    Logique non ?

    Et ils réduisent drastiquement le nombre d’instits qui seront acceptés au concours 2006 d’accès en 2° année de formation !

    Re-logique! 

    En effet, ce dont on ne parle surtout pas, les gazettes en particulier, c’est des conditions de formation auxquelles les candidats, au métier en question, sont soumis.

    Alors que l’an passé le concours comportait deux matières à l’écrit, français et maths, et que sciences, histoire-géo et technologie, ne figuraient qu’à l’oral, cette année, TOUTES ces matières sont imposées à l’écrit.

    Ce qui contraint les élèves instits de première année, à revoir, en fait à ingurgiter TOUT le programme de l’Education Nationale, depuis le CP jusqu’en terminale en…UN AN !

    Avec des parties des programmes dont les profs eux-mêmes ne savent rien du tout, trois, voire deux ou même UN seul mois avant le concours lui-même !

    Futé non ?

    Mieux encore, les candidats fraîchement issus de l’Université sont privilégiés par rapport à ceux qui, ont interrompu leurs études en passant par le monde du travail pour reprendre le cursus cinq à dix ans après.

    Passage qui, entre parenthèses, leur a, heureusement, conféré une stabilité et une solidité certaines bien utiles face aux difficultés à venir en milieu scolaire, alors que les ‘’jeunots’’ vont être lancés dans le grande foire sans maturité aucune!

    Bonjour les déprimes !

    Et bonjour le cassage littéral de toute tentative de résoudre ‘’LE’’ problème des années qui viennent: la violence scolaire et l'échec qui va avec.

    A court terme qui mieux est !

    Beau résultat de la droite qui économise.

    Et de la gauche qui n’a pas fait mieux.

    On disait de Gribouille qu’il était complètement idiot de se flanquer à l’eau tout habillé lorsqu’il voulait ne pas se faire mouiller par une averse.

    FAIRE DES PRESSE BOUTONS

    Certes, nos guides suprêmes ne sont pas des idiots.

    Ils pratiquent juste une politique de Gribouille.

    Encore que...pas vraiment en fait.

    Car on sait, ils savent, le premier imbécile venu savent où cela mène.

    A une école à deux vitesses. Celle des riches, la privée si possible, en toute laïcité admirez le performance.

    Elle servira à rassembler, plus et mieux encore, une collection d'élites dirigeantes.

    Genre ENA et succédanés...qui font rigoler le monde entier, la majorité des experts économiques de la panète faisant remarquer que 50 ans de domination des énarques ont mené le pays à...1.000 milliards de dette publique.

    Pitoyable résultat auquel ne s'attendait, évidemment pas, le décideur suprême, Mongénéral qui avait décidé de la création de cette pépinière de têtes d'oeufs. 

    Quant à l'école des pauvres, elle formatera des bataillons de presse-boutons.

    Demeurera, de toutes façons, encore et toujours la violence scolaire.

    Alors, sauf à multiplier par 20 les effectifs policiers ou à…abandonner l’enseignement des pauvres à leur triste sort…on ne voit pas la solution miracle.

    Si tant est que ‘’ON’’ veuille le chercher, et moins encore la trouver.

    Mais il faudra trouver des enseignants qui accepteront d’aller au charbon dans ces coins-là.

    Des kamikaze ou quasiment.

    Il faudra chercher longtemps.

    Bref! La pérénnité d'une civilisation se définit par ses priorités.

    Si elle construit des monuments plutôt que des hommes, elle n'aura même pas la durée des bâtisses qu’elle aura édifiées.

    Je m’en suis rendu compte en passant en Egypte, il y a pas mal d’années, ou je m'étonnais, non de façon convenue, de la magnificence des pyramides millénaires mais, plutôt, des arcs de triomphe bien contemporains, construits depuis le régime nassérien, jalonnant les routes menant à la capitale. Comme en Irak d'ailleurs. Et comme dans le Reich de mille ans...

    Pour les fellahs venant du désert, ces arcs annonçaient, à leur yeux éblouis, la gloire de la grande ville et surtout de ceux qui y régnaient.

    Pour ceux qui sortaient des villes, passés les arcs en question, ils se retrouvaient…dans le désert.

    Triste.

    D’autant que le temps passant, les arcs en question se révélaient, après seulement un ou deux ans d’existence, des décors de plâtre et de stuc, construits à la hâte sur des échafaudages qui très vite révélaient les squelettes de l’escroquerie visuelle…et sociale.

    On y est.

    ‘’On’’ construit des monuments, ‘’on’’ édifie des fortunes, on fait dans la gloire personnelle, dans la gloriole en fait.

    Quant aux hommes…

    Mais est-ce si important ?

    Voyez dans le monde animal : pour nourrir un gros il faut beaucoup de petits.

    Et ne sont-ce pas les gros qui importent ?

    Puisque ce sont eux qui décident de la vie de l'ensemble de la planète, petits surtout bien entendu.

    De toutes manières, il est vrai, aussi, qu’avec la démographie ambiante et notre sacro saint darwinisme social, beaucoup de pauvres sont actuellement nécessaires et le seront plus encore.

    Pour faire vivre les riches.

    Les choses sont bien faites non ?