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  • SSSSSECTES: Jean-Pierre PERNOD le Sauveur!

    Ca y est !

    Une fois encore Jean-Pierre PERNOD va nous sauver des dangers les plus épouvantables qui nous menacent.

    Qui nous menacent dans l’ombre ce qui est plus effrayant encore.

    Vous ne l’avez pas écouté l’autre soir ?

    Comment il a éreinté d’une fantastique et si admirable manière les Témoins de Jéhovah qui veulent, les mécréants, les assassins du petit peuple, la SSSSECTE en un mot, construire une salle de réunion dans les Vosges ?

    Quel brave homme !

    Quelle bonne âme !

    Quel bon et grand journaliste tout de même !

    1100 tribunaux administratifs, et administratifs d’appel de France ont décrété, après moult procès, que l’activité des Témoins de Jéhovah dans leurs salles de réunion était…un culte.

    Le Conseil d’Etat a fait de même.

    A croire que des milliers de juges, y compris ceux de la juridiction suprême, ont été payés, ou peut-être obnubilés, voire hypnotisés par les Témoins de Jéhovah.

    La Cour Européenne des Droits de l’Homme, elle-même, a décrété que les Témoins de Jéhovah étaient, simplement, une religion.

    Une religion différente des autres d'évidence, mais c’est bien le propre de toute religion, quand il en existe des milliers sur la planète.

    Certes encore, la France a pour principe établi de ne jamais respecter, (sauf sous astreinte financière et encore puisque c’est le cochon de payant qui casque), de se foutre éperdument des jugements européens, mais on attendrait, tout de même, d’un journaliste de qualité moyenne, et a fortiori d'un Grand, voire d'un Super Journaliste, qu'il se tienne informé de toutes ces choses.

    Qu'il sache, au moins, lire.

    Et, si ce n'est trop lui demander, respecter les grandes lignes de la Charte que lui impose, en apparence du moins, sa carte professionnelle, pour la gestion de laquelle d'ailleurs, il va être appelé prochainement, comme nous-mêmes, à voter bientôt. Si possible sans rougir de sa manière de mener sa sacro-sainte mission d'informer...

    Mais non !

    A croire que Jean Pierre PERNOD n’est pas un Grand Journaliste.

    Et peut-être même pas un journaliste moyen qui, généralement, sait lui lire, sinon écrire.

    Il est vrai que l'ami Jean-Pierre, lui, sait surtout compter.

    En termes d'audience...et de salaire qui ne saurait lui être dissocié...

    Or, pour faire de l'audience, il faut DIA-BO-LI-SER.
    Au...''mieux'' exagérer, au pire, mentir.
    Car il doit, par ailleurs et malheureusement, ignorer que le terme secte n’a aucune valeur juridique, ce que la circulaire de Jean-Pierre Raffarin de fin mai 2005 a implicitement reconnu.

    Le chef de notre gouvernement d'alors ne pouvait, d’ailleurs l'ignorer. Pour un Premier Ministre, ne pas ignorer la Loi semble élémentaire n’est-ce pas…

    A croire aussi que Jean-Pierre PERNOD ignore que l'association très légalement enregistrée, des Témoins de Jéhovah, est autorisée en France depuis plus d’un siècle et qu'elle n'a jamais encouru les foudres de la justice civile ou pénale.

    Certes, l’Etat leur réclame des taxes mais sur…les offrandes volontaires faites par les fidèles.

    Jean,-Pierre PERNOD ignore-t-il que les offrandes qu’il fait généreusement et pieusement à la messe du dimanche sont exonérées d’impôts et taxes ?

    Ignore-t-il que religion pour religion, puisqu’il faut bien vivre, si 12% de nos impôts vont obligatoirement à l’Eglise catholique, les Témoins de Jéhovah ne bénéficient, eux, d’aucune subvention…qu’ils ne demandent d’ailleurs pas ?

    Ignore-t-il enfin que les taxes en question sont demandées aux Témoins de Jéhovah en ‘’accord’’ avec la législation relative aux ‘’dons volontaires’’ applicables...aux successions, et donc appliquées ici à tort puisqu’il s’agit de dons épisodiques de faible importance totalement identiques à ceux de la quête du dimanche ?

    Ignore-t-il enfin… ?

    Mais non !

    Un Grand Journaliste n’ignore pas ces choses-là.

    Déjà, il n’ignore pas, par contre, que taper sur les sectes est sans risques, que cela rapporte de l’Audimat et que lorsqu’on est un peu besogneux, rien n’est à dédaigner. Tous les moyens sont bons.

    Et puis l’on ne risque pas de voir sa Béhème flamber ou exploser ou être cueilli à coups de revolver à la sortie du plateau.

    Ce qui ne serait probablement pas le cas si le courageux osait s’attaquer aux problèmes engendrés par d’autres religions, bien en cour celles-là, mais qu’il vaut mieux prudemment ne pas chatouiller là où ça dérange côté argent de provenance indéterminée et pratiques pour le moins scabreuses voire criminelles.

    Forts de ces ‘’révélations’’, notre bon docteur miracle formate donc, à longueur d’émissions, les gogos qui s’informent ainsi sur les Témoins de Jéhovah et, forts eux de ces ''informations'', seraient, évidemment, prêts à les envoyer au bûcher ou dans les camps de concentration dont ces dangers publics ont d’ailleurs l’habitude puisqu’ils ont inauguré autant ceux du Führer que ceux du bon Joseph Staline, divinité longtemps révérée par le parti ami du dénommé Jean-Pierre Brard, député ''apparenté'' communiste, Grand Juge en chef autoproclamé des sectes en général et des Témoins en particulier.

    En attendant, remarquablement informés par notre guide suprême, les braves citoyens, toujours si bien informés manifestent, et entravent par tous les moyens possibles, y compris les plus illégaux, une construction dont les autorisations, légales elles, ont été demandées comme partout ailleurs où elles ont été obtenues, de façon aussi simple et réglementaire qui soit. Sans que ces dangereux-là envahissent villes et campagnes et soumettent à leur loi d'airain du décervelage culturel les citoyens apeurés et sans défense autre que celle du cher Jean-Pierre.

    Ceci dit, puisque Jean-Pierre PERNOD nous enseigne énormément de choses sur l’argent généralement gaspillé, si nous lui sommes gré de nous apprendre les secrets du coût des yachts de luxe, des robinets en or des résidences de haut vol ou du kilo de safran et des médicaments contre l'hépatite, nous serions, tout de même plus heureux de savoir combien gagnent les sous smicards qui fabriquent de tels objets, l’origine de l’argent qui paie ce luxe, ou les secrets des paradis fiscaux sans oublier les noms et les sources de revenus des guides qui nous gouvernent, des laboratoires, des PDG et autres profiteurs de la crise et des responsables médiatiques tels que lui.

    Mais cela, c’est, vraiment, une tout autre histoire.

    Courageux certes, mais pas téméraire.

    Pas plus pour lui que pour la quasi totalité de ses collègues qui font et défont l'opinion (1) et qui ne se battront plus jamais pour que ladite Vérité émerge.

    Lordsqu'on commence sa carrière à 12 à 20.000 Frs par mois, pour un boulot qui ne casse pas les reins, qui vous offre la petite gloriette de signer vos papiers, de côtoyer la caste des puissants donc de s'y intégrer un peu, et, vu les concentrations qui s'accélèrent, et être condamnés à vie à rester dans ce milieu ou à aller pointer à l'ANPE, on n'a plus du tout envie de risquer sa tête et sa vie pour défendre des miteux sur lesquels il est tellement commode de taper puisque la fameuse ''liste''(sans aucune valeur légale elle aussi) et certains élus cautionnent la chasse aux SSSectes.

    Un conseil, achetez le dernier bouquin de Serge Halimi qui vous dira ce que sont devenus les journalistes(sic). ''Les nouveaux chiens de garde'', nouvelle mouture. Edité chez Liber Raisons d'agir, il coûte aux environs de 5 à 6 euros, voire trois francs six sous et vous pourrez en offrir plein à vos amis, enfin à ceux qui aiment la Vérité. Dont nous vous souhaitons, évidemment, d'être généreusement pourvu.

    Salut!

    (1)Enfin...peut-être la vôtre, ce que l'on ne pense pas, mais sûrement pas la nôtre.

  • HLM,CLEMENCEAU, PYROMANE, FORCENé et formatage d'opinion

    Quel est le point commun de ce qui se dit sur les HLM parisiens, le Clemenceau (1), la condamnation du pyromane varois, les sectes, bref, sur un tas d’affaires archétypiques (mazette quelle culture sémantique !) de notre société du n’importe quoi ?

    Quel est ce point commun ?

    On vous le dit sans fard c’est : le formatage de l’opinion.

    Le formatage, le façonnage, le bourrage de crâne en fait mais de manière subreptice, bien dissimulée, progressive, et qui finit, c’est là le but de la manœuvre, par vous fabriquer, tout doucettement, des citoyens, pardon, des robots, tous bien identiques à eux-mêmes, c’est-à-dire à tous les autres.

    Donc prêts à agir suivant n’importe quel mot d’ordre.

    On exagère ? Comme d’habitude ?

    Voyons donc un peu.

    FORCENé OU DéSESPERé

    L’affaire du forcené d’il y a quelques jours. Vous savez, le gazier qui a pris sa femme et sa fille en otage, mais qui les a vite relâchés en se claquemurant chez lui, menaçant, avec un fusil de chasse.

    Menaçant, d’ailleurs, on ne sait ni qui ou quoi mais pensez, avec un fusil, à quelles extrémités cet individu dangereux risquerait-il pas d’en arriver si on le laissait faire ?

    Certes, direz-vous, et on attendait l’inepte argument, que fait-on du million et demi de fusils de chasse de nos vaillants Nemrod en liberté tout au long de l’année ?

    Question déplacée et ridicule.

    On ne va pas partir dans des considérations oiseuses, ergoteuses et révolutionnaires. Ces braves gens de chasseurs sont, avant tout des citoyens normaux.

    -Et peut-être un peu des électeurs aussi non ?

    -Bon, ça suffit avec vos insinuations. On recommence.

    Or donc, le rombier en question a été présenté, dans les postes et les journaux, comme un…en caractères gras siouplaît, un FOR-CE-Né.

    Un forcené c’est-à-dire un méchant, un plus que délinquant, un bandit quoi, que l’on peut, que l’on doit, s’il n’obtempère pas aux injonctions commissariales idoines et haut-parleurées, abattre comme un chien, si possible par un bataillon de GIGN ou GIPN, capables de zigouiller un régiment de Ben Laden d’un seul coup.

    Oh ! Abattre comme un chien ?

    Bon, enfin presque puisque les chiens au moins on les pique après les avoir endormi quelque peu.

    Mais il faut être logique : il n’y a pas à discuter avec ce genre de dangereux tueurs. C’est comme cela qu’il faut traiter tous les forcenés.

    D’autant que lui l’était, dangereux, parce que sa bonne femme le quittait.

    On vous demande un peu quelle idée de se mettre autant en pétard alors que le divorce, la vie comme on veut, la liberté à tout va, on ne voit pas le rapport.

    Dans cette histoire, il est vrai, on aurait peut-être pu noter que le forcené, en perdant sa femme et sa gosse, après dix, quinze voire plus, de mariage, perdait…absolument tout non ?

    Vous avez aimé vous ?

    Vraiment ?

    Et décidé de vivre toute une vie pour votre famille, de consacrer tous vos efforts, tout votre travail, tout votre argent gagné, tout votre  cœur à celui ou celle que vous aimez, a vos gosses, à leur vie, à votre foyer, à ,vos projets, bref, à votre vie ensemble ?

    Ca ne vous est encore jamais arrivé ?

    Dommage.

    Car si cela était, vous sauriez que le jour où toute une vie dégringole en morceaux parce que votre conjoint(e) décide d’aller s’envoyer en l’air avec un(e) autre, ça fait plus que drôle.

    Et vous donne une sacrée envie de prendre le fusil.

    Et de s’en servir.

    Ben oui quoi ! Le jugement des hommes est une chose. Mais il n’est que le jugement des uns sur la vie des autres. Lorsqu’on n’est pas dans le bain, on n’est pas mouillé disait Archimède n’est-ce pas ?

    Combien de juges ou de policiers se sont-ils trouvés très sereins face à leur avenir, leurs projets, leur futur, leur vie explosée ? Ou avec assez de force de caractère, ou de je m’en foutisme total, pour faire face tranquillou ?

    Au lieu de forcené les journaleux auraient, peut-être, pu dire le malheureux, l’infortuné, le mari bafoué (ou la femme c’est du kif), voire, la victime désespérée, mais non.

    Le forcené c’est non seulement bien commode car cela demande moins d’encre et de salive donc de temps, et d’argent surtout, inutilement gaspillé, mais ainsi, la manière de penser des humains, ou de ce qui en tient lieu, est petit à petit formatée à la pensée unique : disparition de la notion de faute, de responsabilité, de toute cette gêne morale (oh pardon !) que les générations ringardes voudraient encore nous imposer malgré la ‘’nécessaire évolution des mœurs’’.

    HONNEUR PAS CHER

    Et le Clemenceau ?

    C’est vrai tiens. Il a fini, par passer le mur de l’incompréhension morale et gouvernementale.

    D’accord, d’accord, trois ou quatre confrères ont crié au bakchich.

    Avec raison !

    Pour notre part, nous dirions, tout de même, un peu plus.

    Au départ, souvenez-vous, l’Egypte avait estimé que cette affaire était grave et qu’il y allait du respect des lois internationales en matière de Santé Publique, donc, de son honneur national.

    Eh bien voilà !

    Il suffisait de savoir combien valait son honneur.

    200.000 dollars exactement. 50 briques d’avant quoi.

    Pas cher non ?

    Ca met à combien le poumon d’ouvrier indien qui va bien être obligé de choisir entre mourir du cancer de la plèvre ou crever de faim ?

    Bof ! Comme ils seront sûrement 10 ou 20.000 au bas mot, vu que sous alimentés en plus ils doivent faire à cinq le boulot d’un occidental bien nourri, on se rend compte qu’avoir faim protège du cancer. Eh oui ! Comme ils seront beaucoup à se partager le pactole et l’amiante qui va avec, ils respireront individuellement moins de poussières.

    La sous-alimentation protège du cancer des poumons.

    Une médecine douce à laquelle on n’avait pas encore pensé.

    Alors, pour reparler du formatage de l’opinion, hormis les quelques réserves citées plus haut, on peut tout de même noter que l’on n’a pas entendu grand bruit médiatique, tout du moins pas bien longtemps, autour de cet assassinat collectif programmé avec l’accord des autorités toujours aussi compétentes.

    HOMMES POLITIQUES HONNETES

    Et les HLM de Paris.

    Là aussi des plumitifs y ont été de leur étonnement.

    Comment ?

    Pas d’hommes politiques dans cette histoire de financement des partis ?

    A croire que les vilains corrupteurs ont mis, de force, dans les poches des trésoriers, secrétaires généraux et présidents des partis en question, des liasses de billets. De force et sans qu’ils s’en rendent compte. A l’insu de leur plein gré ?

    Des as non ces pervers nouveau modèle ?

    Résultat : on ne retrouve que des corrupteurs actifs et aucun corrompu passif !

    Miracolo comme on dit à Rome !

    Le miracle est d’autant plus éblouissant, par contre, qu’aucun journaliste (sic) ne s’étonne du fait que la loi punisse bien plus l’entrepreneur qui fournit les pépètes que celui, le politique, qui les reçoit.

    Sous entendu, ces derniers sont blanchis, a priori, comme s’ils n’étaient susceptibles, à aucun moment de leur vie, de demander, voire d’exiger des professionnels, quelque argent que ce soit, en paiement de quelque faveur, autorisation, permis de construire ou encore attribution de marché.

    Pensez donc : un homme politique ne ferait jamais çà !

    La preuve ? C’est la loi qui le dit !

    Seuls les entrepreneurs sont coupables. Ce sont eux qui proposent toujours les premiers. La Loi, on vous répète, l’a décidé, une fois pour toutes.

    Les premiers, d’ailleurs, ne veut rien dire puisque s’ils ont beaucoup donné, eh bien on ne saura jamais ni combien ni à qui. Ils sont donc les seuls à être coupables.

    Evidemment !

    Puisqu’il n’y a aucun politique qui ait reçu quoi que ce soit.

    Les caisses de leurs partis, toutes couleurs confondues, se sont remplies spontanément.

    Une vraie révélation !

    Depuis Pasteur qui avait détruit le concept de génération spontanée, on n’avait que rarement vu ressurgir cette idée.

    Mais la voilà, enfin !

    Ce qui nous amène à une autre découverte.

    On connaissait déjà les crimes sans cadavres, mais, désormais, on aura bien mieux : le corrupteur sans corrompu !

    Conclusions.

    Une : la France est le pays au monde où nous avons les hommes politiques pas seulement les plus honnêtes, mais parfaitement intègres.

    Deux : je rêve que des fois il y aurait dans les environs, un corrupteur actif, très actifs même, qui voudrait bien me corrompre en douce, sans même que je m’en rende compte.

    Vous imaginez un peu ?

    Plus besoin de jouer au tiercé, au loto ou autres couillonnades à gogos.

    Plein d’argent, en liquide bien sûr, que l’on découvre un beau matin, en s’habillant, dans les poches de son pantalon, de sa veste, de ses pardessus…

    Le rêve ?

    Eh bien non !

    Si c’est arrivé, croyez moi, ça arrivera encore.

    Ou alors, c’est à désespérer de la nature humaine.

    Et le fait que la Loi ait décidé, une fois pour toutes, de faire un subtil distinguo entre corrupteurs et corrompus, n’amène aucune réflexion dans le crâne de nos distingués et scrupuleux guides médiatiques.

    PYROMANES OU/ET INCENDIAIRES

    Et les pyromanes enfin ?

    Question : Quelle différence y a t’il entre brûler 2.000 hectares de forêts varoises et 50.000 voitures ?

    Vaste problème non ?

    Vite résolu par le jugement du pyromane varois condamnée à 12 ans, fermes.

    Certes, quelque chose nous gêne. Grave. Une dizaine de pompiers ont été blessés et ça, ça ne passe pas.

    Par contre, pour ce qui est des hectares de forêts brûlées en Corse, sans pyromanes découverts bien sûr, et des incendiaires des 50.000 bagnoles de l’an passé, on  serait tentés de dénommer ces broutilles de simple, voire allez, de graves incivilités.

    Brûler 50.000 voitures est tout de même moins grave. Cela n’a rien à voir avec un grave trouble à l’ordre public. Ce n’est pas un  crime et tout juste un délit.

    Et encore…

    Juste des incivilités.

    Joli terme non ?

    Dommage que l’on n’ait pas encore pensé à l’intégrer au Code Pénal mais patience…

    La Nouvelle Morale est pleine de ressources.

    Et les Nouvelles Valeurs donc.

    Eh oui !

    Tout évolue n’est-ce pas, nous disent nos guides, médiatiques en priorité.

    C’est ça le darwinisme sociologique.

    Ce genre de réflexion nous incite d’ailleurs et immanquablement, à faire un parallèle que d’aucuns vont trouver encore aussi pessimiste que pitoyablement critique.

    Lorsque l’on dit, -‘’on’’ étant a priori la sacro sainte sagesse populaire, pieusement invoquée par la gent médiatico-politique -, lorsque l’on dit donc, ‘’tout évolue’’ et, implicitement tout DOIT évoluer, l’on ne peut, si l’on veut rester logique, exclure que les corps des défunts, eux aussi évoluent.

    Ils changent.

    C’est aisément vérifiable. Dès que quelqu’un meurt, son corps de met à évoluer, à changer à vue d’œil. Et de nez aussi, si l’on ne prend les mesures adéquates.

    Est-ce à dire que notre société évolue de la même manière ?

    Et qu’elle commence, disons à… sentir ?

    Mais l’acceptation de la dégringolade généralisée de tous les pans d’une civilisation n’est-elle pas au goût du jour ?

    Puisqu’il ne faut pas inquiéter le populo et continuer à vendre, vendre, vendre.

    Voilà voilà.

    Et c’est ainsi que le foutoir est grand.

    Et que le journaliste est son prophète.

     

    (1). Au fait, savez-vous pourquoi Clemenceau s’écrit avec un premier e sans accent mais que le nom se prononce Clé et pas Cle ? Vous ne savez pas ? Dommage. Moi non plus. Alors si d’aventure vous avez une explication…Par avance merci.

  • Outreau: LES coupables?

    Outreau bis, ter, quater etc.. ?

    On patauge dans le délire.

    Le juge en question se défend.

    Normal.

    Mais il dit avoir la conviction d’avoir bien fait son travail.

    Et là, tout d’un coup on se remémore l’argument massue des nazis confrontés à leurs accusateurs.

    En effet, l’étonnement de ces derniers, qui ont raconté, est révélateur.

    Ils s’attendaient à des ‘’excuses’’ du genre ‘’Je n’ai fait qu’exécuter les ordres’’, ou bien, ‘’J’étais militaire, j’obéissais’’.

    En réalité ils se sont retrouvés face à des bourreaux qui se contentaient, simplement ose-t-on dire, de cet argument renversant : ‘’Eu égards à mes convictions et à la justesse de ‘’LA’’ cause, j’ai bien fait mon travail. J’ai agi pour le Bien’’.

    Loin de nous l’intention, voire même l’idée de comparer les criminels nazis au cas qui nous occupe, évidemment.

    Néanmoins on le voit clairement, le cheminement, la démarche sont similaires.

    ‘’On’’ fait le Bien puisque ‘’on’’ agi dans le sens du système qui le veut ainsi et qui vous a convaincu que lui obéir était LE Bien.

    C’est tellement vrai que du haut en bas de l’échelle du système judiciaire, tous les intervenants ont été dans le même sens. Le juge n’est pas coupable, d’ailleurs il a été félicité publiquement et récompensé par le corps judiciaire entier en son temps.

    Dès lors on comprend le ‘’petit juge’’. Il aurait bien tort de porter seul le chapeau.

    ET L’AUDIMAT ?

    C’est bien ce qu’a dit une magistrate, intervenant hier matin sur les ondes de France Info, et qui disait la pression ET du système judiciaire, ET de la loi elle-même, sans oublier l’autre, la vôtre, la nôtre, la médiatique.

    Qui n’est autre,finalement que celle des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs en recherche de nouveautés, de scandales, d’ignominies bien sales, bien perverses qui leurs donnent l’illusion qu’eux, au moins, ne sont pas comme ces monstres complaisamment dépeints à longueur de colonnes et d’heures d’antenne.

    Car ne nous y trompons pas.

    Les medias sont, d’évidence, au premier plan des accusations légitimes de ce dérapage absolu. Et qui, après avoir crié ‘’A mort les coupables’’, se mettent à hurler ‘’Scandale innocentez les innocents !’’.

    Belle hypocrisie car pour eux, surtout en matière de pédophilie, les affaires sont closes, les condamnations prononcées, dès lors qu’un soupçon, légitime ou pas, est avancé par la police ou la justice.

    Et puis comme les enfants disent toujours la vérité n’est-ce pas ? Et, surtout, que ces histoires d’enfants martyrs ça fait vendre coco c’est bon pour le tirage.

    Un suspect EST un coupable, un point c’est tout !

    Un mis en examen EST un criminel, un point c’est tout !

    Au nom de quoi ?

    Au nom de la vox populi évidemment.

    Vox populi ?

    Celle qui émane de…

    De quoi et de qui en fait ?

    De l’idée des journalistes, qui ne peuvent vivre qu’en vase clos et dont la connaissance du populo se limite aux aventureuses expéditions sur la terra incognita du vrai monde, micro trottoir à la main comme seul thermomètre de la sacro sainte opinion publique, façonnée de main de maître par le rédac chef qui se pourlèche et du scandale, et du sang à la une, et de la perversion la plus abjecte.

    On les comprend tous : leurs fauteuils sont arrimés à l’Audimat et aux tirages.

    Arrimages fragiles…

    D’autant que depuis la dernière mesure qui autorise les licenciements éclair, n’est-ce pas, le mouvement ne pourra que s’accélérer.

    ET VOUS LA DEDANS ?

    Enfin il faut aborder le dernier volet de notre diatribe habituelle : la vraie de vraie responsabilité de tout ce magma nauséabond.

    LE, LES coupables ?

    C’est VOUS.

    C’est NOUS aussi, encore que nous fassions tout pour ne pas s’y coller. J’ai une télé mais je ne veux pas d’antenne. Comme ça, pas de bourrage de crâne.

    Je reçois le canard, mais je ne lis que les titres.

    J’ai la radio, mais je n’écoute que les infos et je trie les crânes d’œuf.

    Bref, disons que LES responsables, DONC coupables c’est comme pour la prostitution, ce sont les demandeurs.

    Et puis les drôles de demandeurs excusez du peu.

    Car il faudra bien aller chercher un peu loin pour nettoyer les embrouillaminis des neurones de nos concitoyens bien propres sur eux.

    Dites voir : depuis la libération sexuelle, comment c’est-y que ça se passe chez tous ces braves gens ?

    Eh bien depuis les années 70, les divorces s’accélèrent, le vagabondage sexuel est devenu un art de vivre, les conseillers de la chose sont les nouveaux guides, les cabrioles du sexe sous toutes leurs formes et positions, ont acquis leurs lettres de noblesse, les moyens audio et surtout visuels côté porno à domicile sont accessibles à tous et payables en 48 mois sans frais, bref, toutes les fantaisies, toutes les lubies, toutes les envies peuvent, que dis-je, doivent être satisfaites séance tenante sous peine d’être un…AN-OR-MAL.

    On vous choque ?

    On vous gêne ?

    Alors cassez le miroir si votre image vous dérange.

    Vous vous rappelez la princesse vieillissante qui ne voulait aucun miroir dans son château parce au sa tronche la dérangeait ?

    Eh bien notre société souffre du même mal.

    Elle ne veut pas voir ses propres dépravations et son profond mal-être en manque de repères.

    Alors, pour se convaincre qu’en fin de compte elle va très bien dans sa tête avec sa nouvelle morale, elle est toute fiérote de se trouver des boucs émissaires bien noirs qui, par comparaison, la font paraître toute blanche.

    Et si elle n’en trouve pas assez, eh bien les medias lui en fournissent dès qu’ils peuvent.

    Et dès qu’ils en ont envie aussi, car les journalistes, messieurs dames, ne sont, comme vous, que des êtres pétris de contradictions, d’envies, de bassesses, de vices divers et variés, de faiblesses coupables et de renoncements à l’effort, préférant faire endosser à leurs semblables leurs propres responsabilités et vivre dans le mensonge à eux-mêmes et aux autres.

    Dans un monde voué à la libéralisation de tous les instincts, à la déification des guides politiques, médiatiques et du spectacles, qui se vantent et affichent leur liberté de mœurs dans tous les domaines, y compris les plus secrets, comment s’étonner qu’une partie de la société déraille encore plus.

    Dites moi : qu’est-ce qui est permis ou pas en matière de sexe aujourd’hui ?

    La réponse est simple : seule la pédophilie est mise au ban de la société, et avec raison tout de même.

    Mais tout le reste ?

    En limites ? En bordures ? Qui frise quelque peu avec de près ou de loin ?

    Et le spectacle pornographique permanent sous couvert d’art, de liberté d’expression ou de liberté individuelle ?

    Allons.

    On arrête.

    Vaut mieux !

    Pour le moment du moins parce que l’hypocrisie ambiante, ça commence à bien faire…

    Juste une petite précision, d’importance tout de même, pour dire que l’on peut affirmer très exactement la même chose pour ce qui concerne le délire ‘’libérateur’’ et déculpabilisateur en matière de promesses politiques, de fausses innovations, de faux semblants, d’effets d’annonce, de politique et de médiatique spectacle, de permissivité financière et économique, de mesures dites sociales, bref, on patauge dans le mensonge.

    Et vous comment vous faites ?

    Vous mentez aussi ?

  • Ambulance tueuse: dé-cul-pa-bi-li-ser

    ‘’Très éprouvé physiquement et moralement’’.

    C’est la situation dans laquelle se trouve le malheureux, voire plus, qui était dans un ‘’très fort état d’imprégnation alcoolique’’ lorsqu’il a tué, oui tué une fillette, et blessé gravement trois autres, avec une ambulance qu’il avait empruntée à la suite, non d’un acte criminel mais d’un simple ‘’pari stupide.’’

    Cette situation vécue par le malheureux, l’infortuné, le malchanceux, le pauvre garçon, bref, la victime quasiment, dont on se demande pour quelle raison il a été interpellé vu sa totale - ou presque- innocence et en tous cas irresponsabilité dans cette malheureuse affaire, nous a été ainsi décrite très sérieusement par son avocat.

    Soucieux, comme tout avocat qui se respecte, de découvrir la vérité et de veiller au dédommagement des victimes dont on voit bien, d’après ses estimations, que son client se situe d’évidence dans cette catégorie.

    Mais les fillettes ?

    Il faut bien reconnaître qu’elles n’avaient, évidemment, pas à se trouver là très exactement au moment où un jeune et sympathique jeune homme qui a, comme tous les jeunes gens de son âge, le droit très légitime de s’amuser, avait décidé de jouer aux auto tamponneuses.

    Pour se faire peur, comme on dit. Voire se faire un peu d’adrénaline comme les pilotes de rallye courageux, ytéméraires, bref, brillants et admirables.

    Ou pour se distraire tout simplement.

    Vu qu’il n’y a pas beaucoup d’autres moyens de se détendre autre que se saoûler la gueule et voler une bagnole et bousiller des passants imprudents.

    D’ailleurs, voyez le Dakar.

    Un bolide, la vitesse, le danger, la gloire…

    Certes, quelques piétons, de vrais dangers publics, sont percutés, mais , au passage, ça présente l’avantage d’inciter les autres à faire gaffe. Donc, mesure de sécurité bien utile non?

    Et puis, au bout, bilan hachtement positif en plus.

    Les progrès en matière de Recherche et Développement automobile, la gloire des marques, les ventes de bagnoles, les fins de mois des pilotes et des journalistes, sans oublier l’Audimat des médias et la plaisir sain et sportif des téléspectateurs…tout cela compte non ? Et puis panem et circenses...

    Oui mais…

    Tout le monde ne peut se payer le Dakar.

    Alors n’est-ce pas, on peut s’en faire un à peu de frais dans les rues de la ville…

    Conclusion: il serait enfin temps de déculpabiliser ceux que la méchante rumeur publique s’évertue à vouer aux gémonies et à présenter comme de méchants coupables.

    Les coupables ne le sont pas toujours, voire pas souvent puisqu'il faut d'abord savoir pourquoi et qui les a poussés à accomplir des actes qui, suivant les critères que l'on adopte, peuvent d'ailleurs être considérés cxomme hautement bénéfiques.

    Ca nous fait penser à la nouvelle réglementation issue de la Cour de Cassation, laquelle vient de décider que les entreprises vont pouvoir virer quand et comme elles voudront, sans motif, sans raison, pfuit, comme ça !

    Raison invoquée ?

    Difficultés prévisibles…

    Sans rire.

    Prévisibles par qui ?

    Et pour quand ?

    Et calculées comment ?

    Mais, à bien y réfléchir, c’est pour notre bien il est vrai.

    Pour le bien de l’entreprise d’abord, ce qui lui permettra d’embaucher mieux…en débauchant plus.

    Et puis le libéralisme le plus extrême est la seule, nous disons bien la seule solution pour faire face au dumping tous azimuts de la Chine et de l’Inde.

    Faut ce qu’il faut non ?

    Pas dingue tout ça ?

    Ben nous on dirait non.

    Plutôt criminel.

    Certes, nous on ne comprend rien à rien.

    La preuve, si on pensait juste pour ces histoires, cela fait belle lurette que les journalistes, les grands en particuliers, l’auraient dit bien avant nous.

    Or, comme c’est le silence général sur le front des troupes…

    Au fait, les journalistes devraient s'émouvoir un chouia. Virer un plumitifs va devenir facile.

    Syndicats? A pu fini!

    La loi ce sera comme aux si désirables USA.

    Vous ne plaisez plus? Fired! Et par mail au mieux.

    Au pire, par la rumeur publique.

    Voire rien du tout, simplement lorsque vous vous rendrez compte que votre compte en baque ne reçoit plus de virement mensuel.

    Simple non?

    Vous allez voir après ça la compétitivité... On ne vous dit que ça!

  • Chili, Koweit, Dakar,Star dust: c'est dingue non?

    Oui oui…

    On est chez les dingues.

    La planète entière semble par instant n'être peuplée que de ces zèbres-là.

    Tous? 

    Sauf vous, très probablement, et moi, même si j’en suis de moins en moins sûr, qui ne le somme pas.

    Pour le moment du moins.

    Des exemples ?

    Parmi des millions de foultitudes?

    PAS DANS MON JARDIN

    Les élus marseillais veulent ‘’leur’’ incinérateur pour supprimer l’immense dépotoir à ciel ouvert qui sert actuellement de décharge à leur agglomération.

    Vertueux programme que voilà !

    Et qui permettra de repeindre en vert pomme le prochain bilan-programme de réélection qui s’annonce.

    Sauf que…

    La cochonnerie en question, un machin qui va gaspiller de l’énergie à tout va en brûlant, en crachant de la dioxine (même un peu) et en excrétant des reliquats définitivement insolubles dans quoi que ce soit, n’est pas du goût des écologistes.

    Et encore moins des incultes et arriérés barbares qui ne veulent pas que les Marseillais jouent les bien propres sur eux, en balançant leurs saloperies dans leurs cours.

    Le syndrome NIMBY vous connaissez ? Not in my back yard.

    Pas dans ma cour. Arrière ou avant.

    Qui oserait le leur reprocher ?

    Jouer les écolos en polluant ses voisins, c’est-y pas une idée qu’elle est bonne ?

    VOUS N’ ETES QUE POUSSIERES

    Autre exemple ?

    L’arrivée prochaine de Star Dust, nous ramène de la poussière de comète. Au prix de 4 milliards de dollars pour une petite cuillère ça fait…attendez, je n’ai pas ma calculette, mais ça va chercher vraiment cher du kilo de découverte des secrets de l’âge de l’Univers, du Soleil, de la Terre et peut-être du capitaine.

    Pour quoi exactement ?

    Ignare et impatient hein ?

    On vous le dira si vous êtes sages.

    Dites, au fait, on va quérir avec moult précautions et dépense d’impôts, des poussières à 200 millions de kilomètres de chez nous alors qu’ici bas nous filtrons les moteurs Diesel pour les éliminer, les poussières. Pas les mêmes mais pas loin vu qu’elles sont produites par des combustibles fossiles vieux, eux, d’au moins quelques deux à trois milliards d’années.

    Il n’y a pas de rapport ?

    Ouais, ouais, mais une fois collationnées, zyeutées et analysées par le menu, (on ne pourra pas faire autrement) où va-t-on les mettre dites moi ?

    Grave non? 

    D’autant que désormais, si vous en avez les moyens et l’envie, vous pouvez faire expédier les vôtres, de poussières, dans l’espace interstellaire une fois que vous vous serez fait incinérer bien sûr.

    Alors ?

    Et la logique là-dedans ?

    FAIRE LA BOMBE…OU/ET LA GUERRE

    Encore un d’exemple ?

    Deux autoroutes et toute une région vont être évacuées et interdites de vie pour permettre aux artificiers de faite péter une bombe américaine déclarée, et fermement, indésirable.

    Alors que dans le même temps, tout le monde, américain et un chouia européen s’entend, s’accorde à dire que les bombes américaines c’est rudement chouette pour occire les Irakiens anti-démocratiques. Et peut-être bientôt ceux d'en face, vous voyez qui. 

    Bonnes aussi, tout de même, pour alimenter, en même temps, le fort juteux complexe, sans complexes, militaro industriel US et ses bénéficiaires.

    Travailleurs syndiqués compris.

    La logique là-dedans où se camoufle-t-elle?

    D’autant que…

    GRIPPE AVIAIRE

    D’autant que pour cette évacuation, seront éloignés en priorité les humains, normal, mais un peu moins les bestiaux, volaille comprise.

    Comment ?

    On ne défend plus la volaille, alors que par ailleurs on la vaccine à tour de bras pour lui éviter de se chopper la grippe spécifique à son espèce ?

    Alors que, quelques semaines auparavant, on se les cajolait.

    Surtout les dindes, les chapons les canettes bien dodues et les poulets de Bresse il faut dire.

    Certes, quelques jours avant certaines dates fatidiques où…couic !

    Mais bon, si on était poulettes, on profiterait de l’amélioration permanente de l’espèce qui va devenir bientôt très intelligente, pour se mettre à réfléchir à notre avenir volailler.

    En tentant, par exemple, quelques expériences du genre Chicken Run, je ne sais pas si vous voyez…

    Si toutes les poules du monde voulaient se prendre par le bout de l’aile !

    Ne serait-ce que pour apprendre à voler ailleurs! 

    LES FEMMES AU POUVOIR

    Tiens !

    Justement, et ceci, malgré les inconvenantes allusions d’aucuns qui s’obstineraient à voir là un quelconque rapport avec ce qui précède, savez-vous, mais oui bien sûr, vous le savez, que la population chilienne va bientôt se donner, pas corps et âmes mais au moins ses voix, à une…femme.

    Dans un pays du genre hombre de la C astilla, ténébreux et œil de braise et muerta la vaca olé !

    Sympa d’ailleurs la dame. Ne serait-ce que parce qu’elle en a drôlement bavé et n’en a que plus de mérites.

    Les votes des chiliennes vont l’aider, sûrement.

    On ne sait pas très bien d’ailleurs si ‘’l’aide’’ reçue de notre diva socialiste française agente électorale bénévole, va lui être aussi bénéfique que celle que cette dernière va en retirer médiatiquement et électoralement en 2007 mais l’avenir en décidera.

    Qu’à travail égal, les femmes soient moins payées que les hommes, il faudrait être méchamment macho pour trouver cela normal.

    Qu’elles soient, du moins pour le moment, plus pragmatiques et paisibles, sinon plus égalitaires, en matière de gouvernance, cela coule pas mal de source.

    Néanmoins, il reste que comme le déplorait une grande dame que nous ne nommerons pas vu la verdeur de son langage et son appartenance politique qui risquerait de troubler certaines consciences : ‘’ Depuis que les femmes ont le droit de vote, elles ont peut-être démontré qu’elles pouvaient être aussi bêtes que les hommes. Mais depuis qu’elles peuvent les diriger, elle ont prouvé aussi qu’elles pouvaient être aussi vaches et corrompues qu’eux.’’

    Rassurant non ?

    Et d’une logique, celle-là, imparable.

    Qu’on ne retrouve d’ailleurs pas lorsque certains pensent et disent que tout va aller pour le mieux parce qu’une femme va gouverner à la place d’un homme.

    Ou alors, il va falloir nous prouver le contraire.

    UNE BLANCHE VAUT COMBIEN DE NOIRES ?

    Quoi encore ?

    Le Dakar ça vous dit quelque chose ?

    Déjà neuf morts civils, dont pas mal d’enfants : tel est le prix à payer pour permettre à des ‘’sportifs’’ - c’est comme ça qu’ils s’appellent – de gagner gloire et fafiots sous les applaudissements frénético-hystériques des autres ‘’sportifs’’(c’est aussi comme ça qu’ils s’appellent) calés devant leur télé une Corona à la main, une pizza dans l’autre et bobonne pas loin.

    Certes, on ‘’neutralisera’’ (qu’en termes élégants ces choses-là sont mises), l’épreuve du lendemain, mais cela n’empêchera pas les jours suivants, le cirque de s’enrichir de nouveaux ‘’exploits’’ et, peut-être, de nouveaux cadavres pour lesquelles une nouvelle neutralisation…bref, The show must go on, comme disent si élégamment nos amis yankees et ceux qui les singent.

    Au fait, nous avions été les seuls, l’an dernier à pareille époque, à nous indigner du fait que la mort de la première fillette écrasée lors du précédent ‘Dakar’’, n’avait été relatée qu’en deux lignes et demie très exactement, en bas de page 12 ou 16 et pas du tout sur les chaînes de télé.

    Ah oui !

    Il faut dire qu’au même moment, toutes les gazettes et tous les grands journalistes s’inquiétaient la larme à l’œil et en se rongeant les ongles, de la prise en otage d’une consoeur, vous vous souvenez ?

    Consoeur qui a fini par être heureusement libérée avec son guide irakien, mais que l’on n’a, malheureusement, pas entendu s’attrister sur le sort de cette petite noire dont personne sauf les parents et les voisins et amis, ne se souviendront du nom.

    Il est vrai qu’une consoeur, jeune, jolie, bourrée évidemment de talent, évidemment courageuse, merveilleusement très professionnelle, et passionnée par sa mission d’informer, ça vous pèse un peu plus lourd qu’une petite sénégalaise au nom impossible à prononcer à la télé ou à écrire dans les canards qui n’ont jamais de place que pour les infos importants.

    Vous savez celle qui ‘’All the news that’s fit to print’’, n’est-ce pas?

    Comme dirait le New York Times. NYT comme disent les journalistes branchés.

    Et puis notre consoeur était, tout de même, blanche hmmm?

    Et, comme on dit en musique, une blanche vaut combien de noires ?

    Logique tout ça.

    Plutôt dingue non ?

    Pour ne pas dire plus.

    L’ ARGENT DU BEURE ET LE PETROLE

    Du plus dingue encore ?

    Eh bien que le président, enfin le roi du Koweit vient, hélas, de disparaître à l’âge de 79 ans.

    Cela n’a rien que de très, malheureusement, normal, il est vrai.

    Le Koweit, souvenez-vous, c’est le petit, tout petit pays mais énormément plein de pétrole (10% des réserves mondiales) qui avait attisé, en son temps, l’intérêt, pour dire le moins, de son ogre de voisin Saddam.

    Le grand chef avait fait la guerre au plus petit parce que, entre autres raisons que l’on n’a pas dites, le Koweit ne voulait pas rembourser ses dettes mais, en plus, pratiquer du dumping sur le pétrole, toutes choses qui n’arrangeaient pas du tout les affaires des pétroliers qui n’aiment pas, contrairement à leurs discours, voir baisser le prix du baril.

    La guerre, faite par les armées de la civilisation contre la barbarie, et pour défendre les valeurs du monde occidental et pas le cours du brut, s’est donc terminée par la déconfiture du dictateur et lui a fait entamer sa longue marche vers la dégringolade finale et totale. Comme la compagnie du même pipeline.

    Quid donc de la dinguerie de l’histoire des dernières années de ce pays ?

    Peu de choses.

    Simplement que le prince héritier du défunt de 79 ans est, lui, âgé de 75 ans bien tassés et qu’il est, également, plutôt mal portant, ce qui ne laisse pas d’étonner ses fidèles pour qui la fortune est censée permettre à ses favoris, de bénéficier des soins attentifs des meilleurs médecins du monde.

    Une fois encore, la logique de la civilisation de Progrès, Moderne et Occidentale, et blanche ou à peu près, en même temps, est prise en défaut.

    Comme quoi, arriver à avoir le beurre et l’argent du beurre n’est même pas possible au pays de cocagne.

    Un monde dingue on vous dit.

    Et injuste quoi !