Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • CPE? Juste une étape.

    Bon.

    Puisque tout le monde en parle…

    Non non, ce n’est pas ce que vous croyez.

    C’est bigrement important cette histoire. Nous en sommes bien conscients mais comme les jeux sont faits…

    Défaitiste nous ?

    Pas du tout.

    Pourquoi ?

    Eh bien parce que ce n’est qu’une étape voyons.

    Nous l’avons écrit déjà deux ou trois fois.

    Zavez pas lu ?

    On répète ? En détail cette fois ?

    Bon. Allons-y. Mais prenez vos pantoufles et un fauteuil. Ca risque d’être longuet. Surtout vers la fin. Comme l’éternité. (1)

    LE REGNE DES MARCHANDS

    Au début donc, il y avait le commun peuple (pléonasme), la piétaille, bref le pas grand-chose.

    Au-dessus, il y avait le chef.

    Ce n’était pas le plus intelligent, le plus fin, le plus moral mais tout le contraire.

    Alors, comme, de surcroît, c’était le plus costaud…silence dans les rangs.

    Puis le peuple apprit à être plus finaud. Il commença à s’éduquer le peuple. Et a faire autre chose que bosser sans fin pour nourrir le chef et les siens. Et les siennes bien entendu.

    Avec l’intelligence, les bouseux acquirent un peu plus d’autonomie et ceux qui n’étaient pas les plus costauds, s’avisèrent que, par contre, ils pouvaient être les plus malins.

    Ils devinrent marchands.

    Et s’installèrent au pied des tours du château. Ils y étaient plus près du costaud qui pouvait les défendre, à condition, bien sûr, qu’ils sachent lui faire les cadeaux qu’il fallait.

    Ce qu’ils firent.

    Et ce qui leur permit de s’agrandir. En vendant aux autres bouseux.

    Restés, hélas, bouseux mais il fallait bien que le système repose sur quelque chose et rapporte assez pour faire vivre les costauds qui les protégeaient et marchands qui les nourrissaient, fut-ce aux prix et selon les lois du marché, comme nous disent nos crânes d’œuf économistes.

     Puis, à force de pacifier, d’en avoir marre de se trucider entre costauds de bonne compagnie, et de bien manger ensemble, les costauds gagnèrent en lard ce qu’ils perdirent en biceps, et prirent goût à la vie de château désormais chauffés en hiver.

    Et devinrent, - ils n’avaient pas vu le piège - les obligés des marchands.

    Lesquels sont, aujourd’hui et pour toujours, les détenteurs du vrai pouvoir.

    Et voilà, chers amis, et de façon certes un chouia rapide, comment a pris naissance notre société de marché, notre si beau ultralibéralisme, bref, notre système capitaliste qui consacra la mise en œuvre du darwinisme économique selon lequel il est normal que les riches se gavent et que les pauvres crèvent de faim puisqu’ils sont pauvres, donc plus faibles, moins malins, ce qui signifie moins nobles que les riches qui, étant bien meilleurs qu’eux, ont le droit, que dis-je le devoir de te commander toute cette valetaille à coups de pompes dans le train.

    Il y eut, il est vrai, un petit intermède d’un tout petit siècle, durant lesquels les esclaves en question à force de serrer les poings finirent par montrer les dents et à créer partis de gauche, syndicats, idéologies de lutte des classes et autres bandes de prolos à casquette qui firent peur, un temps, aux bourgeois.

    Jusqu’à menacer la planète par URSS et partis cocos et socialistes interposés.

    Le monde de l’argent se résigna. D’autant que judéo-chrétien, n’est-ce pas, c’est-à-dire bien pensant et respectueux de l’Humain en chacun de nous, il fallait bien des électeurs pour être élu…

    Jusqu’au jour où…le Mur de Berlin tomba.

    Et cette chute raviva la triste langueur des profiteurs qui se remirent à sourire et à se consoler à coups d’un peu plus de loukoums et de caviar soviétique.

    DARWINISME ECONOMIQUE

    -Eh oh ! Et alors ? Et le CPE là-dedans ?

    -Quoi ? Vous n’avez pas encore compris ?

    Qu’ils n’attendaient que ça pour effacer un siècle de lois sociales assassines du capital ?

    Et pour retrouver, enfin, la place dont Charles Darwin leur a rappelé qu’elle était la leur de toute éternité : la plus haute ?

    Oui mais le CPE là-dedans ?

    Dites, vous croyez qu’un gouvernement dirigé en sous main, voire très ouvertement, par Dupont de Nemours, Lockeed, Union Carbide, l’Oréal, Boeing, LVMH, Véolia, Raytheon, Microsoft, Exxon et consorts va, à court ou long terme, décider qu’il faudra, un jour ou l’autre, se décider à être humain en rétribuant le travail comme il le mérite…au mérite comme ils disent ?

    Vous imaginez un instant qu’en tant que justement judéo chrétiens bon teint, musulmans ou bouddhistes, croyants et pratiquants ou non mais copains de tous les clergés possibles, ils vont mettre en pratique tous les grands principes de leurs fois respectives en aidant les plus faibles ?

    Vous n’avez qu’à dire ça à un cheval de bois et vous recevrez un grand coup de pied dans les dents.

    Qu’est-ce qui va obliger tous nos guides suprêmes à diriger la planète avec un portefeuille dans la main droite et l’amour du prochain dans la main gauche ?

    Leurs sentiments humains ? Leurs principes religieux ? Leur conscience ? Leur gentillesse ? Leur logique peut-être ? Qui ne pourra que leur rappeler que pour que le marché fonctionne, il faut tout de même que les esclaves puissent s’acheter de quoi vivre, encore faut-il leur donner de quoi acheter ?

    Vous rigolez non ?

    Vous savez comment on obtient un jus de citron ?

    Bon.

    L’irruption de la Chine sur le marché mondial nous a été rappelé, s’il en était encore besoin, que le rêve absolu de prospérité sans limite d’un chef d’entreprise, ne peut se matérialiser que d’une seule et unique façon : ne plus payer d’impôts, ne subir aucune contrainte de la part de l’Etat et…-tous en chœur-, ne pas avoir à payer ses ouvriers.

    Comme les partis d’opposition n’existent plus et que le mouvement syndical est moribond, y a plus qu’à…

    D’abord un peu moins de lois sociales, ensuite un peu moins de lois sociales, puis encore moins de lois sociales, enfin, plus de lois sociales du tout.

    Restent les manifs anti-CPE ?

    Bof…

    Alors le CPE là-dedans, ce n’est qu’une étape.

    Le parti des riches ne sait peut-être que compter, mais ça il sait bien le faire.

    Pas confondre vitesse et précipitation.

    Si l’huile de foie de morue n’a pas bon goût, on y va par petites doses…

     

    (1)Bien sûr qu’elle n’est pas de moi, mais j’aime…

     

     

  • Saddam? Et Moussaoui?

    Ben oui.

    L’actualité est si affriolante qu’on l’avait oublié celui-là.

    Alors on en parle.

    Comme tout le monde mais pas tout à fait quand même.

    Or donc, il est accusé non pas d’avoir participé - manu militari si l’on ose l’expression - à l’attentat que l’on sait, mais, en premier lieu, de ne pas avoir dit tout ce qu’il savait, ce qui aurait pu faire échouer cet acte barbare.

    Voire…et aux dires, toutefois, des services secrets, non secrets, juridiques, du proc, de l’exécutif, bref, tout ce que l’Empire qui contre attaque, compte de légitime et de légal.

    Ou de ce qui en tient lieu.

    Car là-bas, hein…

    D’autant que voilà-t-y pas que la juge, qui ose marcher dans les clous face aux furieux qui fabriquent leurs lois à la demande, vient de s’apercevoir qu’en plus des lois, les furieux en question fabriquent aussi des témoins.

    De toutes manières et quelle que soit l’issue de la réflexion de la magistrate qui aura bien besoin de 48 heures pour évaluer le poids de sa décision et comment la prendre, face au pouvoir en place, - et on ne voudrait pas être à la sienne - il reste que, pour le moment, Massaoui n’est coupable que d’une chose, pas mince il est vrai : ne pas avoir alerté et en temps utile.

    3800 OU UNE SEULE…

    Critères un peu sommaires : être accusé du plus infâme des massacres, parce qu’il n’a, ‘’seulement’’, pas averti les autorités, lui vaudrait, dans l’Hexagone, une mise en accusation pour non dénonciation de crime et pas pour complicité directement active, assortie, il est vrai, d’une accusation d’activités criminelles en bande terroriste.

    Soyons clairs : pas question, aujourd’hui ni jamais, d’innocenter un bonhomme qui, de près ou de loin, aura tout de même du sang sur les mains, et pas qu’un peu.

    Encore que, en dépit de l’émotivité des gazetiers, la quantité n’a rien à voir à l’affaire. Tuer 3800 ou une seule personne, pour nous, c’est du pareil au même.

    Néanmoins, s’il suffit de ne pas avoir dénoncé pour avoir droit à la chaise électrique, il y en a pas mal qui devraient numéroter leur arrière-train.

    La presse américaine en a pourtant donné sinon des noms de gens du moins de vraies pistes et de groupes, tous plus haut placés les uns que les autres et qui savaient, plus ou moins mais tout de même, ou qui se doutaient mais n’ont pas bougé.

    Question : là encore le bouc émissaire dont parle, avec justesse, son avocat, a très opportunément bon dos et payera pour tous ceux qui eux, le font rond leur dos, afin de laisser passer l’averse et de faire oublier leurs bizarres oublis et omissions.

    D’évidence, le terrorisme, le meurtre volontaire, n’ont aucune excuse et ne doivent attendre aucune clémence et moins encore de considération d’autant que les victimes et les leurs, n’en bénéficient d’aucune, sinon de la part de leurs proches.

    Mais s’il faut trouver tous les vrais coupables, il va falloir les chercher.

    Et partout où ils peuvent bien se trouver et les punir.

    On y verrait quelques avantages pas minces.

    Déjà, la justice, la vraie, y trouverait son compte.

    Et puis, il y aurait de l’embauche dans pas mal de services officiels.

    Et cela contribuerait à assainir les officines où sévissent nombre de fonctionnaires tant honnis, pourtant, par l’ultralibéralisme reaganien.

    Ou alors le fonctionnariat est-il estimé là-bas, uniquement à l’aune de quelques utilités et usages très spéciaux ?

     

  • Milosevic? Et Saddam Hussein?

    La mort de Slobodan Milosevic n’a guère ému les habitués de la chose politique, pour qui un décès de plus ou de moins sur la planète des gagnants ne pèse pas lourd lorsqu’il affecte un perdant.

    Par contre, il a interpellé les amateurs de romans d’espionnage politico policiers, aux yeux de qui il prend des airs de déjà vu dans certaines lignes relatant les sombres machinations entre états, en particulier dans les périodes de troubles qui accompagnent les périodes d’avant et après conflits.

    Encore que…point n’est besoin de se trouver dans ces périodes en particulier, vu que la transparence n’est pas la qualité majeure de ces machinations tout au long de l’Histoire.

    Cela dit, le décès de l’ex dictateur responsables des massacres que l’on sait, et de tous ceux qu’on ne saura jamais, devrait arranger pas mal de gens dans ce milieu bien opaque où se mélangent de façon aiguë le pouvoir, le pétrole, le commerce des armes, la drogue, l’argent bien sûr, les éliminations ciblées, les massacres divers, les magouilles multiples et variées, les ‘’nécessités’’ de la politique et les raisons d’Etats.

    En effet, le tribunal international est, pour ces grands personnages, qui n’ont guère de grand que la mesure des tueries qu’ils ont sur la conscience, plus une tribune qu’une cour de jugement.

    Et à vouloir trop entendre ce genre de coupable, le monde s’attend donc, avec impatience ou inquiétude c’est selon, à nombre de déballages dévoilant un peu trop le partage des culpabilités entre accusé et accusateurs.

    Et de cela, ces derniers n’ont, peut-être, pas tous et pas du tout envie.

    D’autant qu’avoir sous la main un massacreur de belle taille dont un des avantages est qu’il innocente par contrecoup, tous ceux dont les vilenies restent inconnues du grand public, du moins pour le moment, est une véritable aubaine.

    Car les rôles et agissements troubles, pour le moins, de tous les acteurs, de part et d’autre de ce théâtre d’opérations durant les ‘’évènements’’ d’Europe centrale, auraient de quoi alimenter toutes les collections d’auteurs à succès des romans d’espionnage du monde entier durant des siècles.

    A QUI PROFITE LE CRIME ?

    Certains, d’ailleurs, ont bien commencé.

    Au gré du fil des imaginations, mais comment démêler la réalité de la fiction, l’on peut penser que cette mort, beaucoup avaient de multiples raisons de n’en être pas particulièrement dérangés, sinon la souhaiter ardemment.

    Si vous êtes policier, vous connaissez le principe : ‘’Qui arrange-t-elle cette mort ?’’.

    En clair : à qui profite le crime et qui avait de bonnes raisons de voir disparaître l’accusé ?

    Crime?

    Pure imagination direz-vous.

    Peut-être, mais pas très sûr qu’il s’agisse d’une mort naturelle. Le TPI vient de demander une expertise toxicologique.

    Ce qui prête à rigoler.

    Cela fait belle lurette que, depuis les interrogatoires avec un annuaire pour ne pas laisser de trace, aux exécutions par accidents naturels de la circulation, la panoplie des exécuteurs des basses œuvres de tous les états a fait de très grands progrès.

    Le poison ?

    C’est un moyen un peu trop médiéval non ?

    Au fait, que va-t-on pouvoir imaginer pour Saddam Hussein ?

    Pour le faire disparaître lui aussi ?

    On ne sait pas mais pour lui clore le bec en tous cas.

    Eh bien, vu la multiplicité des trouvailles scientifiques n’est-ce pas… ?

    Un simple exemple: on a inventé, depuis un demi-siècle au moins et notamment dans l’ex-URSS, la toute simple et proprette folie relevant d’internement psychiatrique.

    Pas sanglant, très clean, moralement légitime bien sûr, scientifico-médical et, bougrement efficace.

    Enfin, c’est juste un moyen parmi des milliers d’autres.

    Qui nous rappelle que l’important est que Saddam Hussein, lui aussi, aurait intérêt à ne pas trop l’ouvrir. Mais comme on ne peut décemment, pas le laisser filer…

    Dilemme non ?

    Comment rendre en même temps la justice et la sérénité dans toutes les ambassades ?

    On cherche.

    Allez, on va trouver.

    Enfin on…‘’Ils’’ vont trouver.

    On n’aura même pas à vous tenir au courant.

    Les gazettes s’en chargeront.

    L'Audimat n'y gagnera pas beaucoup, mais que d'économies de justifications emberlificotées en perspective, dans les chancelleries plutôt plus que moins concernées...

  • Milliardaires: enfin, moins de pauvres!

    15% de milliardaires de plus en 2005, pas mal non ?

    Ca ne vous fait pas chaud au cœur de savoir que la pauvreté envahissante ne réussit pas à faire que des malheureux sur cette Terre de misère ?

    Vous voyez ? Il y a, quand même, des heureux.

    Et leur nombre s’accroît.

    Preuve, s’il en était encore nécessaire, que le système capitaliste, mondialiste et libéral non seulement fonctionne bien mais en plus fait des satisfaits, des comblés. Enfin, la pauvreté recule. Plus de milliardaires cela signifie, mathématiquement moins de pauvres. Un peu moins, certes, mais c'est déja ça...

    Certes, des grincheux pourront toujours couiner que les milliardaires ne sont que 800 environ alors que les miséreux se comptent par milliards mais il faut bien faire des choix dans la vie en société.

    C’est comme dans une famille, au fond.

    Si les rentrées d’argent sont minces mais que le père et la mère se gavent, les gosses risquent de claquer du bec.

    SOLUTION SANS DOULEUR

    Idem et en extrapolant ce simplissime exemple : dans toute ville où, si les dépenses municipales sont somptuaires, irraisonnées, gaspilleuses ou évaporées pour de mystérieuses raisons, il faudra bien équilibrer.

    Avec la solution idéale et sans douleur…pour ceux qui en décident.

    En augmentant les impôts.

    Que voulez-vous ? C’est la rançon (au sens bien sale du terme) du sacro saint Progrès.

    Or donc, nous sommes tout aussi heureux d’apprendre que Monsieur Elvéhèmhache fait partie des dix plus riches de la planète.

    Ca ragaillardit non de savoir que nous sommes capables, en France, d’avoir l’un des meilleurs d’entre nous capable de vivre avec un salaire mensuel équivalent à celui de 2.000 de ses smicards ?

    Soit, à peu près, deux fois plus que ce que la cour de Versailles coûtait à la France besogneuse sous Louis XV le magnifique et le bien-aimé - de lui-même.

    Mais, heureusement, nous ne sommes plus sous la royauté mais en saine, bonne et solide démocratie républicaine.

    Laquelle a, c’est quasi constitutionnel, passé un vrai un contrat de confiance bien sécuritaire avec ses citoyens.

    Au terme duquel elle leur assure, par exemple, de confortables retraites.

    Lesquelles sont, logiquement, indexées sur le coût de la vie.

    Pour solidifier cette sécurité et la promesse qui va avec, la République ponctionne aux contribuables et travailleurs, et tout au long de leur vie de travail et sans leur demander leur avis, tout ce qu’il faut pour leur assurer une vieillesse paisible et débarrassée des imprévus des fluctuations économiques et monétaires.

    En foi de quoi, lorsque l’un d’entre nous est parti en retraite en 97, la Sécu lui versait, royalement, 986 euros par mois. Un smic grosso modo après 40 ans, pas moins, de vrai labeur.

    Cette année, et le mirifique flot d’augmentations des retraites aidant, évidemment indexées sur le coût de la vie c’est promis juré craché, il ‘’gagne’’…1016 euros !

    Si si, vous avez bien lu !

    Une augmentation, en dix ans de…20 euros !

    En dix années d’augmentations des prix, de passage à l’euro, de promesses non tenues, de magouilles économico-politiques et de dérives économiques nationales et européennes, il a été augmenté de…2 euros mensuels par an !

    14 cigarettes par mois.

    Comme il ne fume pas...

    Il a donc fait un choix : il s’achète désormais, ¾ de baguette de plus.

    Par mois, pas par jour.

    Et c’est ainsi que la démocratie est généreuse.

    DE LA BARBARIE A LA DECADENCE

    Et chez les autres ?

    Voyez Monsieur Gates. Non seulement il touche chaque mois ce que gagnerait un smicard durant 35.783 ans, mais en plus, ô merveille, il fait dans l’humanitaire.

    Et reverse une partie de ses gains, on ne sait pas trop lesquels, aux miséreux, crève la faim et autres pouilleux si possible basanés vu les remords bien américains à propos de leurs divers génocides et colonisations du passé.

    Déduction : puisque les milliardaires comme lui compensent ainsi la pauvreté mondiale grandissante, plus il y aura de milliardaires, moins il y aura de pauvres.

    Et quand tous les humains seront milliardaires, il n’y aura plus de pauvre.

    CQFD non ?

    Quoi ?

    Pourquoi non ?

    Ca ne tient pas debout notre truc ?

    Bon, on a du sauter un chapitre.

    Sûrement celui qui nous dit que les américains - et tous leurs semblables - sont passés de la barbarie à la décadence en sautant la page civilisation.

    Tiens, encore une !

    Interdit donc, depuis aujourd’hui, de se fournir gratos sur le web because droits d’auteurs ?

    Et Google, alors, qui pique tout ce qu’il veut dans les pages des bouquins du monde entier sans que l’OMC n’ouvre son bec ?

    Et sans que nos élus, nationaux et européens, n’ouvrent le leur ?

    Au nom de la république et de la démocratie, gouvernement, di-on, du peuple, par le peuple et pour le peuple.

  • Electeurs fictifs et prise d'otages: rien à voir!

    Prise d’otages, électeurs fictifs : rien à voir ?

    Certes, une prise d’otages constitue un acte criminel de la plus haute gravité. En jeu, d’un côté la volonté assassine et totalement incontrôlable du coupable, de l’autre, l’innocence absolue des victimes livrées à la folie meurtrière.

    Verdict attendu ? Le plus fort évidemment.

    On peut toutefois se poser quelques questions sur la similarité des traitements infligés, de plus en plus souvent, aux uns et aux autres, voire aux, comme disait déjà le bon Jean de la Fontaine, puissants d’un côté et misérables de l’autre.

    Dans l’attente, évidemment, de plus amples renseignements comme disent nos premiers de la classe TV, quid de cette prise d’otage qui ressemble à une pitoyable pantalonnade sur fond de misère alcoolisée.

    D’après ce qu’on en a dit, après avoir menacé de s’en prendre à ses otages…avec un pistolet à balles en caoutchouc (dangereux tout de même surtout à courte distance), le professeur un tantinet détraqué les a réconfortés en leur assurant qu’il n’était pas question qu’il leur fasse subir quoi que ce soit.

    Et de se mettre à discuter avec les élèves, qui l’ont rapporté, de musique, d’histoire, bref, quasiment de sujets qui ne pouvaient être, à la fois, qu’instructifs aussi stupidement que ce fut, et de bon ton, du moins ce à quoi l’on ne s’attend évidemment pas en pareille circonstance.

    Puis, après de longues (tout de même) heures d’angoisse, ou de ce qu’on nous a présentés comme telles, le prof a posé son, arme, s’est couché par terre et a demandé aux élèves de sortir deux par deux…

    Sur quoi, le GIGN est arrivé, a menotté le dangereux (il est vrai qu’a priori on ne sait jamais sur qui on va tomber) et a coffré le zèbre mis depuis, et c’est un minimum, en garde à vue.

    Fin de l’histoire. Du moins pour les gosses qui ont eu droit à leur cellule de soutien psychologique désormais traditionnelle.

    Avec un post-scriptum auquel on s’attendait un  peu, à savoir que le ministre responsable a tenu à préciser que si tout s’était déroulé sans bavure c’était grâce à la fermeté d’âme et à la sérénité des élèves, en oubliant un peu que c’est le prof lui-même qui a tenu à les rassurer et que les élèves ont, de ce fait, discuté tranquillement durant tout ce temps. Quand bien même certains d’entre eux, ont probablement du être  plutôt paniqués, en se disant que…on ne sait jamais.

    Bref.

    Bilan : affaire réglée en 5 heures de temps.

    Tant mieux.

    Toutefois, il y a toujours un toutefois dans nos histoires de vie moderne, l’on apprenait, à quelques secondes de là, que l’affaire des électeurs fictifs va être enfin  jugée…17 ans après les premières plaintes au pénal.

    Cette histoire concerne, on vous le rappelle, les députés que vous savez. Que vous vous savez, d’ailleurs sûrement mieux que nous vu que des députés concernés par des électeurs fictifs, y en a eu pas mal et depuis longtemps, jusqu’aux plus hauts degrés de la puissance tutélaire nous ont dit quelques avocats interviewés au saut du lit.

    Alors ?

    D’un côté, justice expéditive, de l’autre 17 ans d’attente, d’étouffement systématique, de dissimulation volontaire - ou d’incompétence ou de fatigue mais alors vite vite une cellule de crise et/ou de soutien psychologique – de la part de ceux-là même qui sont chargés de protéger la société contre les malfaisants de tout poil.

    Et qu’y a-t-il, je vous le demande, de plus malfaisant que ceux qui oseraient ainsi s’attaquer ainsi aux fondements même de la république, voire même de la démocratie ?

    Si vous avez la réponse, vous connaissez notre adresse.

    Ah ! Au fait.

    Les auteurs des 40 mille et quelques incendies de voitures courent encore.

    Et brûlent encore d’ailleurs.

    Histoire de ne pas perdre la main.

    Quant aux incendiaires qui mont mis le feu à un bus et envoyé à l’hôpital une malheureuse qui s’y trouve encore, il y aura sûrement des avocats pour nous rappeler que les vrais malheureux c’est eux.

    Et qu’ils méritent, en plus de l’indulgence du tribunal - non ils n’iront qu’en correctionnelle et pas aux assises – une mesure de sursis la plus large possible.

    C’est vrai quoi, l’histoire des banlieues devrait avoir ouvert les yeux de tous ceux qui s’obstineraient à criminaliser de simples gestes de légitime colère voire d’énervement bien compréhensible.