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actualités - Page 15

  • Journalisme, médias: mensonge et/ou incompétence?

    Décidément, les médias ne changeront pas. L’information non plus. Et plus précisément ceux qui la font, les journalistes.

    Les exemples sont légion.

    Mais certains plus croquignolets que d’autres. Plus criants, dirons-nous, pour nous indigner un peu.

    Liste ci-après.

    Non exhaustive et, cent fois hélas, jamais terminée mais toujours renouvelée.

     Voilà donc, il y a quelques jours, que quelques journalistes de France-Info nous ont démontré dans le cadre de leur travail et de façon très détaillée, ce que pouvait signifier, au choix, incompétence, erreur, omission regrettable, mensonge aussi, en tous cas contrevérités (pour adoucir le propos) et partant, désinformation.

    A CINQ POUR PLANTER UN ARBRE

    Ainsi, interviewant, très respectueusement et cérémonieusement, monsieur Jean Peyrelevade, ancien patron de multiples multinationales -françaises comprises telle le ruineux (1) Crédit Lyonnais-, et éminence de la gauche, genre ‘’gauche caviar’’ vu ses amitiés financières, sa retraite et ses émoluments divers (de 500.000 à un million d’euros par an), un journaliste de l’info en continu donc, s’est entendu affirmer que pour faire économies, la foultitude de fonctionnaires français devait, non pas être drastiquement diminuée mais intelligemment redistribuée.

    En foi de quoi, tout commencerait à être pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

    Certes, certes, les fonctionnaires, en plus d’être nombreux, bénéficient, par rapport au secteur privé, d’avantages exorbitants qu’ils ne sont pas près d’abandonner.

    En retour, dit-on, ils assurent nos services publics lesquels sont en train de se réduire comme peau de chagrin.

    Certes, certains secteurs sont pléthoriques par rapport à d’autres et un redéploiement serait donc nécessaire.

    Sauf, et l’on était en droit d’attendre de la part de notre journaliste une remarque que le premier âne venu aurait pu faire : quid des fonctionnaires territoriaux ?

    En effet, contrôler la croissance du nombre des fonctionnaires au plan national est une chose. Relativement commode mis à part que l’Etat lui-même est…incapable de dire combien il y en a… (2)

    Par contre, contrôler la foule de fonctionnaires territoriaux, municipaux ou communaux en d’autres termes, en est une autre.

    En effet un des piliers de la politique locale française a pour nom clientélisme.

    Et tout le monde sait que dans les 36.500 communes de France, il y a toujours place pour toute sorte d’employés de complaisance, de sportifs qu’il faut bien caser pour leur permettre de jouer les faux amateurs, et d’agents électoraux qui assurent une élection sans coup férir le moment venu.

    Pour une ville disons de 50.000 à 60.000 habitants, embaucher les parents, les enfants des parents et les amis des amis peut vous permettre, pour un gros millier d’employés de disposer de 2 à trois mille voix favorables qui feront pencher un scrutin du bon côté l’élection venue.

    Là, en plus avec le décentralisation, pas question de contrôler quoi que ce soit.

    On n’a donc pas fini de voir fleurir un peu partout les équipes de 5 bonshommes, indispensables pour planter un arbre…et les tribus de ‘’spécialistes’’ des parcs et jardins qui, dès 11 heures et demie, sont dans les starting blocks, verre de pastis à la main, fin prêts pour le sprint qui leur évitera de manger froid…avant de revenir, sur le coup de 13H30…ou peut-être plutôt14H20, car, misère de misère, les bouchons de la circulation affectent, de nos jours, même les chemins de campagne.

    On se serait attendu à une remarque, ou à une question peut-être, du journaliste car ces sujets là, aucun contribuable ne peut s’empêcher de les connaître non ?

    Donc, un journaliste aussi n’est-il pas ?

    Que nenni. Un grand patron, une haute personnalité est là pour nous dire sa vérité, qui est censée être LA vérité. Et les journalistes eux, sont là pour leur demander très poliment de nous dispenser la bonne parole.

    GRANDS AVANTAGES À ETRE PETIT

    Autre exemple des mêmes sur la même radio.

    Une journaliste interroge une économiste distinguée à propos de l’éternelle question de la mobilité de l’emploi et s’entend vanter ‘’l’excellent exemple du Danemark, petit pays où la mobilité ne pose aucun problème vu que tout le monde là-bas s’en accommode très bien, ce qui contribue à la richesse du pays et à un taux de chômage record de 4%’’.

    Tel que !

    Dommage que les journalistes français ne connaissent pas tellement bien la géographie. A croire qu’ils ne mettent pas toujours leur nez dehors. (3)

    En effet le Danemark - pour qui sait lire un bouquin de géo du certif- est grand comme, exactement, un département français et demi !

    Pour un Danois, il n’est pas très dérangeant d’aller travailler à 10, 20, 30 ou 40 kilomètres de chez lui, voire une centaine, puisqu’il peut tous les soirs, se retrouver parmi les siens.

    Il y a, des fois, de bien grands avantages à rester tout petit.

    De toutes manières, c’est très exactement ce que font la plupart de mes collègues ici en France de chez nous.

    Mais imposer à un habitant de Tarascon, d’aller chercher du boulot à Tourcoing, est, tout de même une autre paire de manches.

    C’est ce qui se pratique d’ailleurs couramment, déjà, y compris, pour ne citer que cet exemple, dans l’enseignement où au cours d’une carrière d’instit, si l’on ne dispose pas d’un coup de piston maousse, on se balade six ou sept fois tous azimuts la France entière, ce qui contribue largement à vous faire une vie de famille d’enfer et ravale, aussi au passage les citoyens du rang d’humains à celui de pions, de numéros, de matières consommables.

    L’idéal pour le taux de croissance du capitalisme à l’américaine des fonds de pension US et européens.

    Mais ces nuances vont bien au-delà des possibilités des journalistes qui, il est vrai les pauvres, ont si peu de temps pour boucler leur journal, afin de rester toujours en tête des premiers de la classe de l’information n’est-ce pas ?

    ON S’INDIGNE ENFIN ?

    Un autre encore ?

    A propos de l’euthanasie, un journaliste interviewe un médecin qui a assisté au procès et qui dit son ‘’indignation’’.

    Ah ! L’on se dit que peut-être, il va y aller d’un avis contraire au discours unique à la mode qui veut que la loi doive faciliter l’euthanasie en question.

    Après tout, il aurait bien le droit non ?

    Mais non ! C’est tout le contraire !

    Pourquoi ?

    Eh bien il trouve scandaleux que l’on ait condamné, même par principe, l’autre médecin qui, elle, a administré la dose mortelle à la malade en fin de vie.

    Scandaleux dit-il car le verdict a été prononcé sous la ‘’pression médiatique’’.

    En clair, comme à Outreau ou quasiment si l’on comprend son allusion.

    Dommage que le journaliste ne lui ait pas fait remarquer, tout de même, que donner la mort c’est tuer, même si c’est plein de bons sentiments et qu’il faut, tout de même, mettre des limites d’autant qu’elles sont de plus en plus floues.

    Evidemment, lorsque le directeur de l’information vous rebat les oreilles en vous rappelant que votre rôle est de tendre un micro et surtout de ne pas faire de remarques à votre interlocuteur…

    On ne voit, d’ailleurs, pas pourquoi les journalistes parlent encore.

    Au fait, n’avez-vous pas remarqué que, de plus en plus, ils se bornent à ne citer que le nom et les qualités de l’interviewé ? Et à poser des questions dont tout les auditeurs savent très bien que l’autre va répondre uniquement pour se faire valoir ?

    Les journalistes ? Moins ils en disent mieux il se portent.

    Surtout pas d’opinion !

    Les interviewés doivent, seuls, nous dire la leur.

    Mais, direz-vous, s’ils ne sont pas assez informés ou clairvoyants pour en avoir une ces interviewés ?

    Tant pis pour eux. Ils n’ont qu’à être intelligents, instruits et bien placés et puis, en un mot comme en cent, bien informés quoi...

    Oui mais, justement, bien informés par qui ?

    Mystère.

    LES ROSBIFS SONT DES IGNOBLES

    Allez, un dernier pour la route.

    Un journal anglais viens de rappeler à ses lecteurs (mais aussi aux Français et à leurs journalistes qui regardent partout mais pas là où il faudrait), que notre président, lorsqu’il ne le sera plus, risque de se retrouver face à la justice de son pays.

    A cause des nombreuses ‘’affaires’’ que vous savez. Ou dont vous avez vaguement entendu parler.

    Par conséquent, nous dit l’angliche, même si chaque citoyen peut lui faire confiance à la justice, ça craint peut-être…

    Or donc, un journaliste du Figaro, à la lecture du journal anglais, s’est indigné, fâché tout rouge sur le mode ‘’Qu’est-ce que c’est. Ces rosbifs sont bas, ignobles, nos hommes politiques sont d’une blancheur immaculée, et ils n’ont qu’à regarder chez eux ces sales calomniateurs, ils devraient avoir honte de porter des accusations pareilles…’’.

    Dommage que le journaliste du Figaro, et celui de France Info, n’aient jamais entendu parler des affaires des lycées d’Ile de France, des emplois fictifs, des frais de bouche, toutes affaires brièvement évoquées par la grande presse et au cours desquelles, pourtant, le nom du président a été cité mais que la loi sur l’immunité totale protège…au nom, pourtant, de l’égalité de tous devant ladite loi.

    Mais la dure loi qui gouverne notre information et ceux qui la servent est claire.

    Surtout, pas poser de question. Pas des mauvaises en tous cas.

    Juste celles qui permettent à nos éminences de se faire briller le poil.

    Détourner l’attention, occuper la galerie, faire rêver, voilà le boulot des nouveaux chiens de garde du Système.

    Un vrai boulot d’histrion, du nom de ces acteurs bouffons chargés de distraire le public entre les scènes dramatiques.

    Vous savez ou pas, il faut dire que ce métier, dans l’Antiquité, était fort mal considéré…

    Mais bon, de nos jours il nourrit grassement son homme. Alors hein…

    Comique de cette dernière histoire, les deux journalistes, et aucun autre fut-il anglais d’ailleurs, n’ont noté que le nouveau procureur des Nanterre, disent les mauvaises langues et provocateurs genre ‘’Canard Enchaîné’’, ne fera jamais de misères aux plus hautes personnalités en question et que, donc, les ‘’affaires’’ en question font partie d’un passé désormais révolu.

    Terminé, fini, on passe à autre chose.

    Allez ! Ne nous attardons pas sur les erreurs, oublis, illusions, contrevérités, mensonges bien gros ou par omissions.

    Si les journalistes devaient tout nous dire, nous n’y survivrions pas.

    Hardi petit !

    Regardons plutôt, confiants vers l’avenir radieux qui va sortir des urnes, comme d’une boîte à surprises.

    Envolée, la dette pharaonique. Fini le SMIC somptuairement misérable. Terminé le casse-tête migratoire.

    Le paradis sur Terre on vous dit. De droite, de gauche, ou du centre.

    Pourquoi en douter ?

    Ce sont les journalistes qui nous le promettent.

    (1)       Ruineux est peu dire lorsqu’on sait que pour renflouer la bête, mirifique faillite de la gauche en son temps, il en aura coûté, aux contribuables français, pas moins de…mille milliards de francs d’avant.

    (2)       Garanti ab-so-lu-ment au-then-ti-que.

    (3)       A part les grands (quelle taille ?) reporters de guerre qui font pleurer dans les chaumières en nous relatant les malheurs des pauvres irakiens ou thaïlandais, en oubliant allègrement ceux des smicards de leur quartier qui, évidemment, sont moins vendeurs. D’ailleurs ne sont-ils pas des gens heureux ces smicards dont le somptueux salaire ferait, au fin fond du désertique Mali, de véritables nababs ?

  • Présidentielles, machines à voter, nanotechnologies, clientélisme: tout ça m'inquiète...

    Patatras !

    On savait depuis pas mal de temps que les électeurs ne croyaient plus guère aux promesses de leurs éventuels élus, n’est-ce pas ?

    Eh bien, pire du pire, nous apprenons aujourd’hui, qu’il va nous falloir, très bientôt, voter avec des machines électroniques aussi fiables que ces mêmes élus…qui ne tiennent pas leurs promesses.

    Et les médias, qui devraient, tout de même, se dire qu’une affaire pareille est une vraie de vraie menace pour notre avenir démocratique, ne pipent mot.

    Au contraire…

    Eh oui. Au contraire.

    Ils s’intéressent à des choses suprêmement importantes, comme la couleur du manteau blanc de mââme Ségolène, laquelle aurait eu le mauvais goût de choisir cette teinte pour aller en Chine où le blanc est une couleur de deuil.

    Vous vous rendez compte de l’erreur aussi monumentale que la Grande Muraille où elle a été ainsi provoquer les mânes des ancêtres de Zeng Ziao Peng, voire de Chou en Lai, et pourquoi pas de Mao lui-même ?

    Pour veiller à la neutralité de l’information, mais pas, bien sûr, pour faire de l’audience en s’amusant à mettre de l’huile sur le feu plutôt que dans les rouages, ces mêmes médias ont eu bien soin d’évoquer cette crapoteuse affaire des RG.

    Lesquels auraient enquêté sur l’entourage de la candidate socialiste, histoire de lui foutre un peu la trouille.

    Et de lui faire perdre des voix à l’occasion d’une découverte encore plus crapoteuse qui aurait signifié que la candidate, elle-même, serait aussi génétiquement marquée que le reste d’une famille pas vraiment fréquentable.

    Et ces mêmes médias en oublient de rappeler le rôle plus que curieux de ces mêmes RG qui avaient fabriqué la fameuse liste qui, entre les mains de Lionel Jospin, en a donc fait, pour ainsi dire, le père de toutes les embrouilles plus ou moins nauséeuses dont souffrent, pour longtemps encore, des milliards de milliards de ‘’dangereux individus’’ cachés dans les milliards de milliards de réseaux sectaires.

    C’est vrai qu’il ne manque pas, comme ça, un tas de problèmes importants à mettre en avant, afin d’informer sérieusement des électeurs qui ne savent plus donner de la tête et de la voix.

    La couleur du manteau blanc de la présidente future, la hauteur de l’estrade du Ministre candidat pour paraître plus grand, le casier judiciaire du cousin de la tante de la belle sœur du secrétaire adjoint du frère de la candidate, sans oublier la société qui fabrique les pompes de son adversaire, laquelle société est pédégée par un individu qui a de curieuses relations financières avec une boîte qui usine les clous qui tiennent les semelles des godasses en question, et qui fait travailler au noir les petits Chinois.

    Ne sont-ce pas là de bien importantes questions ?

    Dont les réponses influenceront durablement l’avenir des Français ?

    Par conséquent, consigne au médias : surtout ne pas parler des broutilles.

    Comme l’emploi, les délocalisations, les impôts, les retraites, les produits chimiques, le flicage croissant par fichiers informatiques interposés, les nanotechnologies et le clientélisme croissant. Broutille on vous dit, que tout cela !

    Faites confiance aux médias, ils mettent toujours le doigt là où ça fait mal.

    Par leurs commentaires habiles, leurs questions opportunes et leur conscience scrupuleuse, ils démontrent combien ils sont pénétrés de l’importance de travailler au mieux, dans le cadre de leur enivrant sacerdoce, à une parfaite information et à une vigilante protection des intérêts de leurs auditeurs lecteurs téléspectateurs.

    L’HUMANITE : UN ELEVAGE EN BATTERIE.

    Un exemple ? Côté élections, un problème s’annonce.

    Du détail certes, juste une affaire qui, en silence, menace ni plus ni moins que les fondements mêmes de la démocratie.

    On veut parler des machines à voter électroniques. (1).

    Ces engins n’existent pas seulement aux USA mais aussi chez nous et envahissent les bureaux de vote, petit à petit.

    L’ennui vient que chez nous, elles se comportent aussi curieusement que chez les américains.

    C’est-à-dire que n’importe qui peut les pirater et qu’elles ont tendance, même, à se pirater toutes seules, vu la qualité ébouriffante et de leur fabrication, et de la substantifique matière grise qui habite les crânes d’œuf chargés de les concevoir.

    Conclusion : aujourd’hui et pour longtemps encore, vous et nous allons voter avec ces machines, des machins en fait, et ce sans qu’on nous demande si nous en sommes d’accord, et sans donner à quiconque -à part aux fabricants eux-mêmes-, la possibilité de savoir si les résultats sont fiables ou pas. Secret industriel donc, pas touche !

    Et à toute cette histoire, ne cherchez surtout pas dans vos médias habituels, la moindre allusion, voire, une enquête approfondie, qui montrerait que l’affaire est tellement énorme qu’elle condamne irrémédiablement notre monde, vaguement, démocratique actuel à devenir un véritable élevage de poulets de batterie.

    Le monde futur ? Non seulement on décide pour vous mais on vote pour vous. Les poulets de batterie, il faut leur donner, tout de même, un peu de liberté et de repos avant de les boulotter non ?

    LA MICRO MEGA MENACE.

    Et les nanotechnologies là-dedans ?

    Les matériaux ou produits nano technologiques, à l’échelle nanométrique (2), sont et seront répandus dans bientôt tous les produits d’usage courant.

    Le problème, de détail certes, réside dans le fait qu’ils représentent une menace majeure que les médias traitent par l’ignorance et/ou le silence qui va avec.

    Menace majeure compte tenu des changements imprévisibles que subissent tous les matériaux, dès lors qu’ils sont réduits à l’échelle nano métrique.

    A l’échelle nanométrique, les matériaux et/ou produits ont des caractéristiques totalement inconnues et même, une fois connues, impossibles à tester dans l’espace et, a fortiori, dans le temps. Mais sont massivement utilisés (pneus Michelin, cosmétiques l’Oréal, etc.) et répandus dans notre environnement.

    Du fait, donc, des conséquences qu’ils génèrent, et de leur utilisation exponentielle désormais, sans aucune étude de dangerosité préalable, ils constituent une menace du genre de celle des OGM, si bons pour notre santé, mais qui n’ont pas fait l’objet d’expérimentations suffisantes, ni subi l’épreuve du temps qui seule fera la différence entre innocuité et nocivité.

    Comme la vache folle, la grippe aviaire, l’amiante, les portables, ou les organismes génétiquement modifiés, voire comme tout ce qui concerne la mondialisation effrénée, les mesures à prendre le seront, un de ces jours, peut-être, dans l’urgence, mais toujours avec ses laissés pour comptes et les dégâts irrémédiables.

    Sujets porteurs de problèmes possibles, gravissimes, tout ça non ?

    Certes, on publie, plus ou moins. On agite le spectre, financièrement générateur d’audience, puis on passe à autre chose.

    Les médias en auront parlé ? Oui, mais comme à l’accoutumée, en se dépêchant de se débarrasser de la patate chaude d’un sujet bien effrayant, donc bon pour l’Audimat, mais qu’il ne faudra pas garder trop longtemps sur le feu sous peine de rappels à l’ordre venant d’en haut.

    Les journalistes donnant leur vie ou, simplement, en risquant leur place pour dire la vérité, ça eut existé.

    Et même ça eut payé.

    Mais ça ne paye plus…

    A terme, la rébellion c’est la porte.

    La morale journalistique là-dedans….

    Et la comique Charte de Munich…

    DANGEREUX TERRORISTES

    Et la CNIL ?

    Son patron confiait aux médias, récemment, qu’il était bougrement inquiet du niveau de ‘’flicage’’ atteint dans notre pays, flicage, ou mise en fiches de tous les citoyens lesquels, sans même le savoir ni en ayant la possibilité de changer quoi que ce soit, peuvent se retrouver dans des listes de suspects, voire de délinquants pour des raisons aussi invraisemblables que totalement arbitraires.

    Et, de toutes manières, suivis pas à pas et en temps réels dans toutes leurs activités, comme de dangereux terroristes suspectés en permanence d’en vouloir à la vie du chef de l’état, ou d’avoir de ténébreux desseins d’utilisation d’armes de destruction massive.

    Cette inquiétude est d’autant plus compréhensible que le patron de la fameuse Commission Informatique et Liberté, avoue que si l’Allemagne dispose, elle, de plusieurs centaines de contrôleurs, nous en sommes, aujourd’hui, tout juste à…90…et dans un état d’esprit plus enclin à l’autoritarisme, voire au totalitarisme, qu’à la participation…

    VOTEZ POUR MOI

    Face à ces quelques inquiétudes mineures, comment défendre le citoyen lambda ?

    Euréka !

    En demandant à son élu favori de le faire pour lui. Vu que ses impôts servent à ça.

    Exemple : si vous avez besoin d’une place dans une crèche pour votre mouflet, c’est tout simple. Vous demandez à la mairie.

    Un reportage de ‘’Zone interdite’’ nous l’a démontré l’autre soir.

    Après de multiples tentatives disons normales, légales et tout, une maman postulante s’est entendu répondre que, pour mettre toutes les chances de son côté, il fallait évidemment être inscrite sur les listes électorales, ce qui est, tout de même un début de défiance et de ‘’filtrage’’ totalement illégal.

    Mais surtout, on lui a dit qu’il fallait voter, et mieux encore, voter…euh disons du bon côté de la plaque.

    Cet édifiant épisode de la vie citoyenne, était complété par de jolis spécimens de ce que l’on peut obtenir en la matière.

    Par exemple, en faisant partie, pour des raisons sur lesquelles on ne nous a pas donné de détails très précis, des personnes qui satisferont aux critères édictés par les responsables et feront partie de la liste bénie...

    Lesquels critères (Lesquels justement ?) permettront aux parents de faire partie de cette élite qui bénéficie des largesses républicaines en matière de garde d’enfants. Largesses républicaines réservées aux happy fews,...dont tout le monde voudrait bien, pourtant, faire partie. C'est ça non l'égalité des citoyens devant la loi?.

    Solution meilleure encore, aller vers des crèches privées. Chères évidemment, mais quand on aime, on ne compte pas hein? Et puis qui dit crèches privées, finit par susurrer enseignement privé. Vous suivez mon regard?

    Vous n'avez pas les sous? Faites donc votre possible pour travailler à deux. Pour gagner assez. En plus,  vous aurez droit à un crédit d'impôt. Mais pas si  il n'entre qu'un seul salaire dans le foyer. On aide les gagnants dans notre société un chouïa néolibérale. L'aide aux  riches ça crée des emplois...de pauvres...

    Si le clientélisme sévit à ce niveau, et même dans une République qui, dans ses discours, stigmatise les pratiques bananières, on peut imaginer que ce n’est pas dans le seul domaine des crèches que le système fonctionne si bien.

    Permis de construire, PV divers et variés, taxes foncières et d’habitation, voire impôts directs et/ou indirects et…emplois à la mairie, le champ est large, la route est longue, et la démocratie, la liberté, l’égalité et surtout la fraternité sont en vue.

    Elle sera probablement là demain.

    Ou après-demain.

    Enfin, un de ces jours, sûrement.

    Quel jour ?

    Dites voir, ne soyez pas si pressés.

    On va confier la question à une machine électronique et vous aurez la réponse.

    Quand ?

    Aussi tôt que possible.

    LES POLLUES SONT LES PAYEURS

    Allez, une bonne nouvelle pour faire passer tout ça.

    Science et Vie, toujours lui, vient de nous annoncer que si les abeilles meurent, ce n’est pas seulement à cause des saloperies d’insecticides dont on inonde la Nature. Aux dires des chercheurs…des fabricants d’insecticides, c’est parce que les abeilles se nourrissent mal.

    Elles sont, de plus en plus, placées dans un environnement appauvri en diversité florale, donc, elles ne mangent pas bien et en meurent.

    On ne dit pas encore qu’elles sont coupables de trop regarder la télé au repas mais c’est tout comme.

    Victoire souriante des chercheurs et chargés de com. des BASF et autres fabricants de Régent et de Gaucho, soi disant interdits (3) : c’est pas nous c‘est elles. Les produits chimiques sont bons pour les abeilles.

    Conclusion, que ne donne pas mais c’est tout juste, la journaliste de S et V : ‘’ Comme c’est la faute à la nutrition, continuons à répandre les produits en question puisqu’ils ne sont pas dangereux.’’

    En oubliant, tout de même, que les produits en question, insecticides et engrais en même temps, pourrissent de plus en plus l’environnement en général et l’eau en particulier, et que, par hasard évidemment, la nouvelle loi sur l’eau va faire payer encore plus cher la dépollution aux consommateurs et beaucoup moins aux paysans qui y vont à la pelle…

    Les pollués sont les payeurs.

    Les victimes doivent casquer.

    C’est la loi non ?

    On ne sait pas vous mais nous, tout ça nous inquiète…

     

     

    (1) Seul Science et Vie en parle…bien après, bien sûr, Courrier International qui avait levé le lièvre (pour les Français) au moment de l’élection – si on peut appeler ça comme ça – de Georges W. Bush. En soulignant que les principaux donateurs républicains étaient…les fabricants des machines en question, dont le fonctionnement est couvert par un secret industriel absolu…et génèrent, à l’heure, autant de bugs que de pixels dans votre écran d’ordinateur 21 cms acheté à la FNAC, trop cher il paraît mais bon….

     (2) Tout ce qui se mesure en milliardièmes de mètre. Le problème est évoqué par Que Choisir, qui inflige ainsi un joli ratage à Science et Vie, qui, pourtant, avait traité le sujet mais pas vraiment souligné le danger potentiel. Et surtout pas fait campagne, avec ses honorables scientifiques à l’appui.

    (3) Interdits mon oeil. Uniquement pour la plupart des cultures sauf...pour le blé...Et comme les abeilles ne savent pas lire....

  • Abbé Pierre: et la religion là-dedans? (Petite mise à jour le 25/26)

    Symptomatique : au même moment, ou quasiment, Mathieu Cossu reçoit la Légion d’Honneur pour son action anti-sectes, l’abbé Pierre meurt, lui qui avait refusé le ruban rouge.

    Comme pas mal de Français à qui la décoration en question avait été proposée et qui l’ont refusée, il avait, comme pas mal d’autres, très probablement, estimé que cette décoration instaurée pour récompenser l’utilité de défendre les siens (hélas en tuant les autres) au péril de sa propre vie, ne représentait plus grand-chose.

    Du simple fait, déjà, que de Johnny Hallyday aux journalistes à l’échine très souple, la prestigieuse médaille est devenue un hochet attribué à tous ceux qui, bien en cour, recherchent une honorabilité et une ‘’grandeur’’, que leur fortune n’a pas encore réussi, ou ne réussira jamais, à leur apporter.

    On a les grandeurs que l’on peut…

    Nous n’épilogueront pas, voire reviendront, plus tard, sur les bassesses des ferrailleurs insecticides pour, en attendant, se pencher un tantinet sur la signification qu’a pour nous la mort d’Henri Grouet, personnalité préférée des Français, et qui avait voué (1) sa vie au soulagement des malheureux.

     

    Exemplaire cette mort. A l’image de sa vie.

    Exemplaire. D'autant qu'elle s'est déroulée dans un monde qui reconnaissait ses louanges...du bout des lèvres, mais ne levait le petit doigt, que contraint et forcé par ses appels au secours..

    Certes, on peut beaucoup dire sur sa prise de position pour le moins malheureuse au côté des négationnistes.

    Mais l’âge et une accumulation de sanctifications médiatiques de la Shoah, éminemment honorable par ailleurs, ont pu exacerber certaines consciences, égarées au nom d’une recherche de la Vérité, dans des chemins pour le moins mal choisis.

    Cela dit, cette recherche sur des voies douteuses, avait conduit l’abbé Pierre à prendre les armes dans la Résistance.

    Là encore, le choix était aussi exemplaire qu'honorable dans le contexte, mais l’exemple sacrificiel de son maître à penser, Jésus-Christ lui-même, aurait du inciter son disciple à relire les passages de l’évangile où il est fortement conseillé de ne pas prendre l’épée, sous peine d’en pâtir aussi et de montrer qu’on n’a pas très bien compris le message divin.

    ENRICHIR LES RICHES

    D’autant que l’abbé a persévéré.

    Choisissant la voie parlementaire, il n’a pas, non plus, mis en pratique les paroles du Christ qui incitent les vrais hommes de paix à ne pas se mêler aux affaires (aux magouilles ?) du monde laïc.

    Déçu, on le pense, et il  l'a dit, il s’est alors tourné vers les pauvres, particulièrement nombreux dans les années 50 mais moins qu’aujourd’hui.

    Et moins encore que demain puisqu’en périodes de crises, -nos grands chefs nous disent que nous y sommes-, le fossé entre riches et pauvres s’agrandit.

    Et comme, pour enrichir encore plus les riches, il faudra bien prendre quelque part, aux pauvres évidemment…

    CQFD.

    Cet élan et celui qu’il a engendré parmi les siens, a permis, vrai et louable resisons-le, d’apporter apaisement et réconfort aux déshérités de la planète. Il a...fait, dans un monde où l'on se contente de...dire..

    Une goutte d’eau, certes, dans une mer d’indifférence, d’irresponsabilité et d’égoïsme, mais, au moins, s'est-il retroussé les manches, ce qui lui a permis, très probablement, de s’en aller, avec la satisfaction du devoir accompli.

    C’est, peu ou prou, ce que l’on va entendre sur son compte dans les jours qui viennent.

    Quelques jours en fait.

    Du moins jusqu’à ce que les dernières cabrioles et aventures de nos divinités télévisuelles favorites et les étincelantes et altruistes pétarades pré présidentielles, chassent, opportunément, les idées noires et autres méditations sur les malheurs du monde, que cette disparition aurait pu, vilainement, nous susciter.

    Pour quelques jours, voire quelques heures, nous y aurons quand même droit.

    LE GESTE A LA PAROLE ?

    Ca va dégouliner de partout.

    On voit d’ici : grand homme, figure emblématique, homme de sacrifice, père des sans logis, apôtre des malheureux, exemple d’humanité, bref, tous les superlatifs, on les connaît.

    Il les mérite tous, mais dites, excusez-moi, lorsque c'est par ceux qui auraient du, qui devraient, eux aussi, donner l'exemple....

    On les a entendus de la bouche des vedettes du monde politico, économico, médiatique. C'est la super Grande Récupération, toutes couleurs, tous bords, et toutes catégories confondues....

    Il est frai que les félicitations sont comme les promesses : elles n’engagent que ceux qui y croient, ne coûtent pas cher, et ajoutent à l’aura de ceux qui les débitent en se présentant comme des hommes et femmes, si humains et  si proches du petit peuple vous savez…

    Et qu’est-ce qu’ils s’expriment bien en plus...

    Et comme ils passeront au Vingt heures et seront tous sur la photo...…

    Joli spectacle en vérité...

    Sauf que toutes ces bonnes âmes seraient bien en peine de répondre de façon assurée, aux questions dérangeantes que pourrait susciter une certaine dissonance entre leur démarche et leur discours.

    En effet, pourquoi ces laudateurs de l’amour d’autrui, qui font, de manière directe ou indirecte, partie de la chrétienté, ne joignent-ils pas le geste à la parole en donnant l’exemple de l’amour d'autrui ?

    Bien sûr, tout le monde n’a pas les forces de vouer sa vie à son prochain. Mais l’on ne comprend, tout de même, pas très bien, la justification du train de vie des plus beaux et plus grands dispensateurs de louanges à ce héros de la lutte contre la misère.

    Car le malheur des uns faisant, eh oui, le bonheur des autres, comment justifier la richesse grandissante des repus côtoyant la pauvreté abyssale des esclaves qui les nourrissent ?

    Quelques exemples.

    Si l’on conçoit, certes, que les dirigeants de notre monde aient besoin de voitures pour se déplacer, pourquoi faut-il que ce soit, toujours, en carrosses dorés sur tranches à douze cylindres ?

    Et si, comme le commun des mortels, il leur est indispensable de s’alimenter, pourquoi, ne peuvent-ils se passer de caviar ossiète à 80 euros les…30 grammes, de chapons à 500 euros le kilo et de Château Pétrus à 2.000 euros les 75 centilitres ?

    Alors que, justement, l’état de leurs petits organismes, très affaiblis par leurs efforts altruistes au profit des malheureux prolétaires, devrait inciter leurs médecins personnels à leur prescrire force légumes verts, fruits de saison et bouillons de poireaux arrosées de la si bonne et si parfumée eau, du robinet bien sûr. (2).

    Enfin, mais la liste n’est pas limitative, puisque le SMIC a 1100 euros est bien suffisant pour vivre nous disent-ils, mais en gérant au mieux un tel budget, pourquoi ne donnent-ils pas l’exemple ?

    Afin, au moins, de montrer à ce petit peuple si maladroit dans ses comptes, comment faire pour y arriver.

    Certes, nos représentants dépensent, et se dépensent, beaucoup pour le bien de leurs semblables, mais pourquoi ne pas charger l’Etat de faire face à ces besoins supplémentaires dans le cadre de leurs missions, que dis-je, de leur vocation, mais en contrôlant scrupuleusement où passent les deniers publics ?

    Vous voyez, il y a plein de questions comme ça qui ne m’empêchent pas de dormir, il est vrai, mais qui me poussent à commencer à douter de la sincérité des dirigeants judéo chrétiens qui célèbrent la générosité, authentique celle-là, du bon abbé. Mais qui, par ailleurs, me prêchent la générosité (donnez au Téléthon par exemple), et chargent ma barque au quotidien en se gavant avec l’argent qu’ils prennent dans mes poches.

    Sans me demander mon avis.

    Sauf, une fois tous les cinq à six ans, avec force promesses d’un Paradis jamais atteint, après quoi, l'élection passée, ils se remettent à table.

    Et moi au boulot.

    FRANCE, FILLE AINEE DE L’ EGLISE

    Pourquoi une allusion à la faillite de la religion là-dedans ?

    Oh simplement parce que la France, dit-on, est la fille aînée de l’Eglise.

    Et que sur 63 millions de Français, 50, au bas mot, se disent catholiques, protestants et orthodoxes, les autres se réclamant de l’Islam, du judaïsme et de différentes tendances, dont les Témoins de Jéhovah, pas assez nombreux, évidemment, pour être intéressants électoralement.

    Et ces Français, donneurs universels de leçons, étant censés être de confession disons chrétienne, semblent, eux aussi, tous être atteint d’amnésie comportementale.

    Il leur est pourtant dit dans leur Livre Saint : ‘’Tu DEVRAS aimer ton prochain comme TOI-MEME’’.

    Alors je me pose ces questions : ‘’Le patron, pour lequel je travaille, m’aime-t-il comme lui-même ? Au point de me faire partager sa bagnole, son caviar ou son Château Pétrus, voire de me donner les moyens d’en acheter ? Sinon, son discours et sa démarche ne valent pas tripette. Il me trompe. Il me ment, il ne me manifeste aucunement sa fraternité et il va falloir que les lois de la République s’en occupent.

    Car mentir est un délit, eh oui. Devant la loi et les juges en tous cas.

    D’autant qu’avec Liberté Egalité et Fraternité (pourquoi pas Eternité tant qu’on y est ?), écrit sur le fronton de tous les bâtiments de cette même république, le rappel à l’ordre, à la morale, chrétienne quasiment, est permanent.

    Nul donc, n’est censé ignorer pas plus la loi que cette liberté, cette égalité et encore moins cette fraternité qui en rajoute à l’évangile religieux.

    Alors ?

    Que fait la religion là-dedans ?

    Ah oui ! L’abbé Pierre ?

    Mais combien y en a-t-il des abbés comme lui de par la France et le monde, au nom du Christ bien sûr ?

    A croire qu’il suffit aux religions d’afficher un ou deux grands hommes, de vrais et beaux exemples, pour s’exonérer d’avoir à accomplir les mêmes travaux d’Hercule, en raison de la difficulté d’être tous des héros.

    Et puis, même le brave abbé, dans sa fureur de pallier l’égoïsme et la barbarie de la ‘’civilisation’’, a oublié hélas qu’apporter un peu de bien-être n’était, justement, qu’une goutte d’eau de compassion dans une mer de sauvagerie. Depuis saint Vincent de Paul, pas mal s'y sont essayés...et s'ils y ont gagné l'honneur, ont perdu et la vie et l'oubli compassé des puissants qui les ont encensés...après leur mort.

    Il a oublié aussi, notre respectable abbé, que ce système bien disant, et malfaisant, n’était qu’une immense mascarade, un spectacle permanent où les meilleurs acteurs, les plus hâbleurs, les plus ‘’brillants’’, étaient seuls récompensés.

    Ced n'était pas son but, certes mais il n’a pas été voir derrière le décor pour dénoncer les tireurs de ficelles qui commandent les citoyens marionnettes.

    Il n’a pas vu non plus que les besoins humains sont matériels, certes, mais avant tout spirituels. Mais, on le comprend. Au moins a-t-il fait son possible pour appporter sa pierre à un édifice qui, hélas, ne sera jamais terminé

    Cependant, ses sacrifices ne sauraient nous faire oublier l'essentiel du message d'un Jésus que notre monde judéo chrétien, feint de révérer au travers de ce bel exemple de l'abbé. 

    Qu’est-ce que la vie ? D’où venons-nous ? Pourquoi l'égoïsme, la haine ? Où allons-nous finalement et pourquoi le mal, la douleur, la mort et surtout l’apparente inutilité de vivre si c'est de cette manière?

    Et surtout, comment faire pour se libérer de ce Système pervers de pensée unique qui, à l’unisson, prétend nous conduire au Paradis, en nous dirigeant droit vers l'enfer, la ruine du monde et de l'humain?

    Evidemment, les réponses, ou les tentatives d’explication, n’apportent guère de soulagement quand on crève la faim sous les ponts. L'abbé l'avait bien compris et ne faisait pas qu'en parler. Il agissait.

    Néanmoins, on voit par là que même l’application qu’il faisait du langage de cet évangile en qui ce brave homme croyait, s’écartait indéniablement, du chemin que le message indiquait à l’origine, savoir que l'Homme, malgré ses efforts, ne pourra jamais faire disparaître, la méchanceté et doit, finalement fut-ce en prêtant assistance aux miséreux, à s'en remettre à plus haut que lui.

    Ce message est toujours valable.

    Jésus disent ceux qui connaissent la Bible, ne possédait rien. Pas même de quoi reposer sa tête pour dormir.Et s'il est venu en aide aux malheureux, poursuivait un but à la fois plus lointain  et plus vaste: la mise en pratique au quotidien des lois que lui-même révérait: pureté, honnêteté, amour, fidélité, humilité, toutes choses que des millions d'ouailles des grandes religions disent prendre pour exemples, mais pratiquent...chaucun à sa manière.

    Ce qu'un auteur a appelé la religion à la carte...ou de super marché.....

    A cette aune, la religion, toutes , celles qu'on dit grandes en tous cas, et beaucoup de  ceux qui s’en réclament, parmi leurs dirigeants en particulier, n’ont pas de quoi être fiers.

    Nous dirons même qu’ils devraient avoir honte.

    Même pas...

    Comme disait ma mère: ''Ces gensses là, y zon même pas vergogne...''..

    De nos jours, la honte se boit aisément.

    Plus aisément encore qu’un Château Pétrus.

     

    (1)       L’intelligent de service à France Info, ce matin, y a été de son ‘’…celui qui avait voué sa vie aux Français malheureux…etc.’’ Comme quoi, le français, le vocabulaire, l’orthographe et la sémantique ne font toujours pas partie des armes des, paraît-il, journalistes, censés vouer leur vie à la défense des pauvres auditeurs et, accessoirement, de la langue française. Le plus beau: le même intelligent, interviewant un responsable religieux, lui demande:''Ne pensez-vous pas que le message de générosité devrait être relayé plus souvent par les médias?''. Enhaurme non?.Dans le même temps, les fameux généreux médias, lynchent à tour de bras les Témoins de Jéhovah, voire concourrent allègrement à les diriger vers de possibles camps de concentration! Vive les médias judéo chrétiens !

    (2)       Allez va, même un peu de Cristaline en cas de besoin…

  • ‘’Justes’’, ‘’Cristaline’’, ‘’Logan Renault’’, Excision, Bio : la semaine amnésique.

    Primo, vos commentaires nous réjouissent. Enfin des commentateurs à l’esprit clair, voire tout simplement, de bon sens.

    Oh, ne voyez là-dedans aucune tentative de cirage de pompes. On a tous passé l’âge de fayoter.

    Par contre, entendre ou lire des raisonnements qui tiennent la route, change du quotidien, du dehors, de tout le reste, du monde des médias en particulier.

    Mais nous avons nettement l’impression qu’il y a un maximum de Témoins de Jéhovah parmi vous.

    On en est réjouis, mais un petit peu tristounets.

    Tristes car nous avions l’optimisme de croire que le bon sens existait encore, au moins à beaucoup d’exemplaires sur la planète.

    Eh bien non ! Ca se rétrécit…

    A croire que nous sommes les happy fews, mais vraiment fews, de la raison raisonnante.

    Ce qui fait qu’on est donc happy tout de même de se retrouver au côté d’une minorité, fut-elle de Témoins de Jéhovah, lesquels, après tout, n’ont rien de si désagréable.

    Trêve donc de compliments.

    Alors, cette semaine de l’amnésie direz-vous ?

    Comme l’éventaire à la Prévert, c’est très divers et fort réjouissant. Il n’y a pas que l’environnement végétal et animal qui soit en danger.

    Celui des cervelles ne va pas fort.

     

    PENSEE UNIQUE

    D’abord les ‘’justes’’. Les personnes qu’on appelle ainsi, on ne vous fera pas l’injure de vous le rappeler mais on le fait tout de même, étaient celles qui ont sauvé des Israélites durant la dernière guerre.

    Travail on ne peut plus exemplaire. On ne dira jamais assez le mérite qu’il y a eu à résister, quelle que fut la manière, à la barbarie.

    Laquelle barbarie, -et là les médias sont amnésiques grave chez nous aussi-, avait pourtant commencé comme une démocratie très normale. Au point qu’elle avait érigé la normalité, nazie il est vrai, en norme absolue et obligatoire.

    Tout à fait comme de nos jours qui marquent le triomphe la pensée unique.

    Nombre de médias la déplorent, certes, mais la pratiquent hardi petit, en cultivant une intolérance majuscule à l’égard de ceux qu’elle appelle ‘’marginaux’’…les Témoins de Jéhovah, par exemple.

    Vous savez, ces gens dont on oublie, comme c’est drôle, qu’eux aussi ont durement payé dans la Gröss Allemagne.

    Et qu’eux aussi méritent, du moins pour pas mal d’entre eux, d’être classés parmi les justes en question.

    En effet, amnésie des médias encore, les Témoins ont bravé le nazisme , entre autres manières, en continuant d’aller acheter dans les magasins israélites fermés, puis, ont fourni de la nourriture à nombre d’entre eux lorsque ces malheureux furent interdits de toute activité. (1)

    EAU PURE… AU P.V.C

    Quel autre exemple d’amnésie ?

    Cristaline, la flotte bien transparente vous connaissez?

    Plus transparente sûrement que l’obscure amnésie des médias qui ont oublié une chose, dans cette histoire où les vendeurs d’eau en bouteilles de plastique font honte aux buveurs d’eau du robinet.

    Ils ont oublié les pauvres journaleux, que le scandale de la manière de faire des patrons de ‘’Cristaline’’ ne consistait pas seulement à la présenter comme pure et sentant la Nature sauvage, au contraire de l’eau du robinet présentée comme ‘’ impure et sent mauvais’’.

    L’oubli est de taille : les patrons de cette entreprise vendeuse d’eau oublient, eux aussi, et les médias avec eux, de dire que le PVC des bouteilles finit par migrer dans la flotte qu’ils vendent.

    Et on retrouve de ce bon vieux PVC dans les reins, la rate ou le cerveau des animaux de laboratoire qu’on abreuve de cette eau claire.

    Une vraie eau miraculeuse, pour le moins.

    Rendez vous compte.. !

    Après les documents importants qu’on protège ainsi, c’est au tour de vos organes vitaux de pouvoir être plastifiés.

    De cette migration, pas un mot dans les medias. Et moins encore dans la bouche des patrons et de la ministre de l’Environnement.

    Même les défenseurs de ‘’Que Choisir’’ n’ont rien dit de cet empoisonnement permanent qui risque de causer pas mal de dégâts dans quelques années…

    Et l’on n’a pas insisté, avouons-le, sur l’odeur souvent épouvantable vraiment, de l’eau du robinet.

    Quand je me lave les dents, il m’arrive de fermer le robinet pour ne plus la sentir.

    Dire qu’elle sent mauvais, tout le monde le sait. Mais ce n’est pas joli de l’oublier ainsi.

    Mais pire, motus sur les manières bien singulières des lobbies entourant le commerce de l’eau du robinet, et notamment des sociétés internationales genre Veolia ex Générale des Eaux, et rien non plus que l’ex Lyonnaise des Eaux.

    Car si pousser, ministériellement, à la consommation d’eau du robinet fait du bien au portefeuille du consommateur lambda, cela en fait beaucoup plus encore à celui des patrons de l’eau qui la vendent à travers la France et dans le monde, de 2 à 20 fois plus cher que les régies municipales. Compte tenu, pourtant, de la rentabilité très relative, du de l’activité de certains personnels municipaux.

    Amnésie supplémentaire : celle des médias, encore, qui, chaque début d’été, adoubent les plages françaises affichant le fameux Pavillon Bleu, gage de propreté et d’hygiène, mais oublient systématiquement de signaler que dans les jurys qui les décernent, figurent des représentants des sociétés de distribution d’eau, adjudicataire par ailleurs, mais pas par hasard, des travaux des usines d’épuration…chargées de nettoyer (Rendement maximum 60%...) les eaux usées de la ville, et dont ils vont, ensuite, juger de la pureté…

    Juge et partie à la fois, personne n’y trouve à redire, les médias en premier lieu.

    Peu transparente amnésie non ?

    SOLIDE ET PAS CHERE

    Et la Logan ‘’Renault’’ ? Que vient-elle faire là-dedans ?

    Oh bien plus que vous ne pouvez imaginer.

    Ici, l’amnésie des médias est totale.

    On a beaucoup parlé d’une baisse de la vente des Renault mais, heureusement, de la hausse en flèche des ventes de ‘’Logan’’.

    Primo, Renault a fabriqué la Dacia, bagnole rustique et pas chère et les grands chefs se sont aperçus qu’elle se vendait comme des petits pains.

    Divine surprise non ?

    Ils avaient juste oublié que ce que le Français moyen, disons l’humain basique, préfère dans une bagnole, c’est qu’elle ne coûte pas cher !

    Et que le pouvoir d’achat, chez nous et sur toute la planète, est dangereusement en baisse. Donc, il va falloir construire et vendre cheap.

    En plus d’être pas chère, la voiture est même garantie trois ans !

    Les médias aussi, ont oublié. Vu qu’ils étaient tous frénétiquement occupés à vanter les mérites des caisses toujours plus rapides, luxueuses et informatisées au point qu’on finissait par se demander quel gadget nouveau les constructeurs allaient inventer pour continuer à vendre.

    Il aura fallu près d’un siècle pour découvrir que la simplicité robuste et pas chère se vend bien.

    Quelle surprise dites donc !

    Autre amnésie là-dedans, plutôt annexe.

    En cette période où l’on reparle de la Deuxième Guerre Mondiale, les médias, toujours eux, ont oublié d’évoquer, excellent sujet d’enquête sérieuse, la mort de Louis Renault dans une prison de la République en 1945/46, mort accompagnée des plus vifs applaudissements des cocos de l’époque.

    Certes, le dernier de la lignée constructive eut certaines coupables complaisances envers l’occupant, et pas des moindres, encore que cet épisode de notre Histoire mériterait d’être vraiment connue.

    Néanmoins, les circonstances de la mort, à la suite, on le sait tout de même, de ses ‘’conditions de détention’’, mériteraient que la lumière soit faite sur l’attitude et les ordres donnés à l’époque par certains chefs.

    Que s’est-il réellement passé ? Qui sont les responsables de cette mort ?

    Et son héritage, jamais rendu à la famille ?

    Hélas, l’amnésie médiatico-politique obstrue totalement l’actuelle période préélectorale.

    Il ne faut surtout pas la troubler par des rappels aussi intempestifs que gênants.

    DEJA IL Y A 40 ANS

    Mais que vient donc faire l’excision là-dedans ?

    Certes, on en a pas mal parlé cette semaine mais quel rapport avec l’amnésie ?

    J’ai eu connaissance du problème alors que je me trouvais, il y a une quarantaine d’années, en Afrique de l’Est où ce mal terrifiant, sévissait et sévit toujours plus qu’ailleurs.

    A l’époque, déjà, un médecin colonel de l’armée française avait non seulement dénoncé cette horreur, mais, surtout, expédié un rapport détaillé à l’OMS.

    Mal lui en prit.

    Deux mois après, il était muté.

    En civil on dit viré.

    La différence est qu’il n’a pas été mis à la porte mais envoyé ailleurs se reposer de ce qui, probablement, n’était que pure invention de sa part.

    D‘autant qu’à l’époque, et encore maintenant cette pratique concernait des pays, même des bien grands très modernes, membres à part entière de l’ONU, où ces choses infâmes se pratiquaient très proprement, en hôpitaux publics ou cliniques privées, et ce avec des chirurgiens hautement diplômés.

    Du propre. Et du cousu main, c’est, horriblement, le cas de le dire.

    Des noms ?

    Plutôt que de vous les donner tous, il suffirait, de nos jours,  de demander à tous les gouvernements de cette région du monde, mais aussi aux responsables des grandes religions de ces pays (Et même des autres), de condamner avec la plus extrême rigueur ces agissements. Et de sanctionner sévèrement les coupables.

    Mais, voyez comme c’est curieux, les voix religieuses semblent avoir bien de la complaisance, ou de la complicité, à l’égard de ces pratiquants monstrueux.

    Oubli et silence : c’est la devise de tout bon gouvernant. Religieux aussi.

    ‘’IMPOSSIBLE’’ BIO

    Encore de l’amnésie ?

    Pas de problème. Il y en aura encore et toujours.

    Sur les ondes de France Info, qui s’inquiète beaucoup ces jours ci de l’agriculture française, un intelligent de service est venu plaider la cause de l’agriculture conventionnelle, ou traditionnelle.

    Vous ne nous avez, peut-être, pas très compris : par traditionnelle, le zèbre voulait dire ‘’chimique’’.

    Celle qui a cours depuis un siècle environ. A base de cochonneries dont la France est la plus grande consommatrice de tous les pays occidentaux, ce qui n’est pas rien.

    Cela signifie que l’usage, et l’abus, d’engrais synthétiques et des milliers de produits de traitements qui nous empoisonnent à petit feu, sont, de nos jours, considérés comme étant des pratiques faisant partie de la bonne grosse vieille tradition française.

    Alors que les fans de cette méthode, FNSEA et consorts, ne fréquentent la chimie que depuis, disons les premières années productivistes, disons 1870/1880 environ.

    Alors que depuis que l’Homme est sur la terre, la tradition c’est fumier, désherbage manuel et utilisation des éléments naturels.

    Et la France n’a pas, pour autant, connu de famine, (non provoquée) depuis des milliers d’années.

    Belle amnésie non ?

    Ceci pour dire que le représentant de l’agriculture conventionnelle (quel joli nom…) se présentait comme le conservateur des traditions et accusait la bio d’être une dangereuse aventure incontrôlée, initiée par d’irresponsables barbus et chevelus soixante-huitards.

    Aventure qui, selon ses dires, ne ‘’pourra pas faire face à l’augmentation de la demande, mondiale qui plus est’’.

    Laquelle demande ne pourra être satisfaite qu’à l’aide des OGM, d’ailleurs, car seule ‘’l’agriculture conventionnelle intensive pourra s’intégrer dans la mondialisation que nul ne saurait ignorer désormais, et que, merveille, la majorité des agriculteurs conventionnels y est favorable’’.

    Fermez le ban !

    C’est oublier un peu vite qu’on ne voit pas vraiment, de quel droit la mondialisation d’inspiration totalement mercantile et anglo-saxonne, devrait être adorée vu qu’elle ne représente, en fait, qu’elle-même, et, surtout, le diktat du plus fort sur les plus faibles.

    Amnésie regrettable : les produits chimiques font partie de tous ceux que les chercheurs suspectent de plus en plus de nous pourrir la vie. Quant à la pénurie de produits, elle n’est causée que par les effrayantes pressions des groupes de distribution sur les prix à la production.

    Lesquelles pressions sont encouragée, d’un côté, par les gouvernements qui réclament des prix à la baisse pour favoriser leurs indices, mais, par ailleurs, regrettent, en paroles, les atteintes à l’environnement pour cause de rentabilité forcée du système de production, végétal en particulier.

    Pendant les campagnes, on réclame la bio, une fois les élections passées, l’amnésie fait son œuvre.

    Bon. Encore une petite goutte d’amnésie ?

    Quoi ?

    Encore ?

    Ecoutez, dans cette ambiance vraiment très amnésique, j’en perds la mémoire.

    Attendez que la mienne d’amnésie, brève je vous le jure, soit passée.

    Mais promis, on y revient. (2)

     

    (1) C’est les Témoins de Jéhovah qui le disent, certes, mais ils citent le journal ‘’Der Tog’’ de l’époque, et n’ont jamais été contredits par quiconque. Pas contredits mais sûrement passés sous silence. C’est tellement dans le norme de notre temps. Quand quelqu’un crie trop, il suffit de lui couper le micro. Ou le sifflet

    (2) Vous nous avez fait le plaisir de nous demander de faire des papiers quotidiens..Grand merci. Sensibles comme nous le sommes, cela nous a fait chaud au coeur mais mes pauvres amis, si je pouvais...Je bosse quasi seul désormais...Et, les heures de boulot perdues...Allez, on va tâcher de compenser par la qualité..

  • La STASI en soutane: nouveau?

    On savait que pour se camoufler, les espions utilisaient souvent des manteaux teintés muraille.

    Eh bien nous apprenons aujourd’hui, qu’ils pouvaient également se servir de soutanes, de couleur simplement catholique.

    Encore une basse critique à l’égard d’une grande religion qui a fait ses preuves ?

    Non non.

    Juste un constat, quelques arguments de plus et un petit  retour en arrière.

    Voilà donc l’histoire.

    Un monseigneur, dont on ne citera pas le nom pour ne pas gêner, de nationalité polonaise, travaillait donc pour la sinistre STASI (1), police politique secrète -de la pensée- en RDA jusqu'en 1989...et encore un peu après..

    Et, à l’occasion, c’était souvent, gagnait bien sa vie en vendant ses compatriotes au plus offrant.

    Il espionnait et dénonçait, en particulier tous ceux qui n’avaient pas l’heur de plaire aux autorités en place. Et pour des raisons, si tant est qu’il en existe de ‘’bonnes’’, qui n’avaient pas toujours grand chose à voir avec la sécurité de ses patrons et du pays lui-même.

    Cette équivoque situation n’a pas empêché l’ecclésiastique en question de se retrouver aux commandes, une fois les oppresseurs déboulonnés.

    Petit problème de départ : il n’a rien dit de ses antécédents.

    Grande pudeur ? Inutilité d’une révélation propre à déstabiliser les fidèles dans un pays en manque de spiritualité ? Bonté d’âme pour ne pas troubler l’ordre de la hiérarchie ?

    Le Vatican ne le dit pas mais défend bec et ongles son prélat face aux fielleuses attaques de ses adversaires et à la honte grandissante devant une opinion publique, qui attend de son clergé une virginité digne de celle de la femme de César.

    JUSQU’AUX PAPES…

    Tout cela fait plutôt désordre en Pologne ultra catholique et sème non seulement le doute mais l’embrouille dans les commentaires et l’esprit des Polonais…et d’une bonne partie de la chrétienté d’Europe.

    Justement, pour l’embrouille, il y a de quoi.

    Car faire une fixation sur ce mauvais exemple d’un ange de pureté pris la main dans le sac, montre combien les hommes ont l’esprit enfumé par l’oubli.

    Les exemples fourmillent pourtant des agissements de cette secte qui a réussi.

    Appuis affichés aux dictateurs nazis, complicité à peine plus discrète aux communistes staliniens, trahisons, actes pervers et autres dérapages, ne sont, désormais, plus du tout, le fait d’individus dérangeants, mais découlent d’un comportement majoritaire du système entier.

    Certes, la participation politique se fait désormais plus circonspecte, mais se polariser sur le travail, main dans la main, d’un évêque avec une police secrète, revient à ne voir que l’arbre alors que la forêt des compromissions abonde.

    C’est aussi oublier un peu vite l’aide, ô combien efficace, des autorités vaticanes qui, après avoir observé un silence coupable face aux horreurs concentrationnaires bien connues et agit violemment au côté de la Gestapo à l’encontre des ‘’sectes’’ locales, ont facilité le transit des fuyards nazis vers l’Amérique du Sud.

    Pire, c’est éluder la honte des escouades de prêtres intégrés dans les ‘’brigades nazies de conversion au catholicisme’’, dirigées par le Croate Ante Pavelic, évadé, lui aussi, par le Vatican.

    Ou encore, escamoter les compromissions de tous les prêtres ou évêques, éminences grises ou affichées, des multiples régimes dictatoriaux, argentins, chiliens, et autres américains du sud et du Nord.

    Certes, il y eut, parmi les prêtres, d’éminents et exemplaires résistants à l’injustice, à la force et au crime organisé. Mais ils ne représentaient qu’eux-mêmes, pas l’institution.

    Tous les politiques en soutane, depuis le fond des âges à nos jours, en passant par les papes eux-mêmes, ont apporté leur soutien passif quelquefois mais plus souvent actif, aux régimes, quels qu’ils soient, dictatoriaux compris, et sans état d’âme.

    Alors, de grâce, les medias !

    Assez de salades et d’étonnements de circonstance, de couinements effarouchés de commentateurs, eux-mêmes pervers, devant une perversité connue de tous, et désormais intégrée dans les moeurs.

    Au même titre, d’ailleurs, que le mensonge que les journalistes dénoncent, alors qu’ils l’utilisent comme moyen d’information permanent.

    Parce qu’en plus, les medias s’indignant de la malhonnêteté, de la dissimulation et de l’irresponsabilité, c’est un peu, beaucoup même, l’hôpital qui se moque de la Charité non ?

     

    (1) Sinistre mais tellement efficace que, comme les chiliens, les Français et les nazis l’ont fait et font encore, tous les impliqués dans un régime dictatorial et criminel passé, reprennent du service dans le suivant. L’efficacité, ça paye…et ça se paye !