Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualités - Page 14

  • Dons d'organes, médecine, politique, morale, inégalités...et autres joyeusetés..

    L’émission de télévision d’Endemol, où une donneuse de rein proche de la mort, devait décider en public qui de trois candidats à une greffe allait en bénéficier, nous a donné, une fois de plus si c’était nécessaire, un nouvel exemple de ce que des esprits avides et pervers (ce qui va fort bien ensemble) peuvent inventer pour faire de l’audience et du fric. Certes, l’auteur de cette géniale idée a insisté sur ses vertueuses intentions, soi disant destinées à ‘’frapper l’opinion’’ afin de tenter de résoudre le problème posé par le déficit d’organes. Néanmoins, l’horreur de la manière demeure. Et, plus encore, l’angoisse des acteurs de cette sinistre tragédie. Mais cet aspect de l’affaire n’a pas eu droit à un début de commentaire, voire d’excuse, de la part du bénéficiaire de l’audience en question, la société susdite. De toutes manières, la télévision n’étant que le reflet des attentes d’un certain public, voire d’une majorité de téléspectateurs, on ne peut s’attendre qu’à une accentuation de la dégringolade fangeuse dans laquelle elle s’est si bien engagée. Attendre des sentiments, du tact, de la délicatesse à la télé…on rêve vraiment.

    Ceci posé, cette affaire n’est qu’un épiphénomène dans le mouvement de relativisation des valeurs fondatrices de notre civilisation. Ou de ce que l’on nomme ainsi. Politique, droits des minorités, alimentation, commerce, industrie, finances, médecine, toutes les activités humaines portent désormais la même marque : le bien et le mal se confondent inextricablement. Et, au-delà des interrogations, réponses et autres débats sur les questions soulevées par les dons d’organe et autres ‘’droits à la mort’’ que revendiquent certains, c’est toute la morale, ou le manque de morale, de la société, et de ceux qui la dirigent et/ou la composent, qui est directement en jeu. Commentaires.

     

    Pour parler simplement, la putréfaction bien avancée dans laquelle marine notre société, toutes activités confondues, nous la nommerons donc morale relative.

    A tout seigneur tout honneur, ainsi des pratiques politiques qui gouvernent notre quotidien d’une main de fer dans un gant d’acier inox, quand bien même il est peinturluré de riantes couleurs.

    Exemple l’égalité devant la loi.

    Malgré leur collaboration alimentaire avec le pouvoir, (aujourd’hui comme hier et bien moins que demain), les medias nous couinent depuis quelque temps, que cette égalité n’est pas égale pour tous. En fait, elle serait plus égale pour certains, les happy few, et bien moins pour les autres. La masse disons le mot.

    Et ce malgré la sacro sainte Constitution qui clame le contraire dans son article premier.

    Exemple : les infractions au Code de la route, qui, désormais, seront courageusement traitées suivant le principe de la tolérance zéro, stationnement litigieux compris.

    Pour ce genre de délit, si vous êtes plébéien, nulle compassion à attendre, disons au hasard, pour un dépassement involontaire de 10% de la vitesse limite. Par contre, si vous êtes ministre de l’Intérieur ou président de la République, à vous la liberté, comme nos confrères d’Auto Plus ont pu le constater en suivant, à plusieurs reprises, les voitures des princes qui nous gouvernent (1).

    150 à l’heure au lieu de 90, voire de 50, cela ne saurait compter lorsque le destin de la Nation est en jeu. Une vulgaire infraction à la règle républicaine pourtant intangible, ne saurait arrêter le char de l’Etat.

    De même concernant la petite affaire de la piscine de Brégançon. L’éditorialiste venimeux d’un quotidien national a osé faire remarquer que, déjà, ce désir, bien légitime il est vrai d’un isolement estival réparateur, ne saurait, toutefois, tutoyer une autre règle intangible de la République qui est de ne pas toucher aux monuments classés. En effet, le fameux fort est un site qui l’est hautement classé. Et une piscine dans un site classé…l’on pourrait s’attendre à un niet de plomb de l’architecte en chef des bâtiments concernés…mais voire…

    D’autant que, sans compter que le sol du méga fort Boyard en question, c’est du dur de dur, du roc de l’ère primaire au moins. Et pour creuser là-dedans, merci. Le site classé risque d’en souffrir quelque peu. Et les travaux de coûter bonbon.

    Alors ?

    A noter au passage pourtant, que le désir noblement annoncé et affiché du président de se rapprocher du peuple, est évident et d’autant plus louable que c’est bien la première fois, et depuis bien longtemps, qu’un chef de l’Etat, de de Gaulle à Mitterrand confondus, accepte de côtoyer le populo barbaro.

    Dommage donc, que ce désir n’aille pas tellement avec cette volonté désormais très claire de mettre de la distance entre la famille suprême et la France d’en bas.

    N’aurait-il pas été plus simple d’user de la plage de Brégançon, certes ouverte à tous ?

    La meilleure manière de décourager les importuns, paparazzis compris, et nous parlons d’expérience, étant de faire comme si de rien n’était. ?

    Après quelques jours de curiosité débridée, de photos et d’autographes à tire-larigot, la famille aurait fini par avoir la paix. Dût-elle être protégée par des gorilles à qui il est en plus possible de demander de se montrer fermes mais compréhensifs.

    Au pire, juste à côté de Brégançon, une plage appartenant au Grand Duché du Luxembourg et bénéficiant du statut d’exterritorialité, pourrait être, aussi, une solution de rechange qui n’attenterait pas à l’intégrité du caractère historique du fort.

    Mais bof, de si vulgaires considérations et insinuations, surtout venant des sarcasmes d’un quotidien bien connu pour ses préférences gauchistes, ne sauraient changer le cours de l’Histoire nouvelle qui est la nôtre.

    Et puis bon. Le peuple c’est comme l’alcool : ça vous enivre de temps à autres, mais à consommer avec modération.

    Dommage. Une bonne occasion perdue de faire ce qu’on dit quand on a dit qu’on allait le faire.

    Traitement inégalitaire imposé par quoi ? La sécurité, certes, mais la Constitution là-dedans alors ? Mieux vaudrait donc la changer car le petit peuple ne pourra jamais s’empêcher, et on ne pourra jamais l’empêcher, de penser que dans la France des droits de l’Homme, il y a toujours et de plus en plus, deux poids et deux mesures.

    La Fontaine nous avait pourtant avertis : selon que vous serez puissant ou misérable…

    Morale relative donc.

    26.000 ANS AVANT LA RETRAITE

    On la retrouve d’ailleurs cette morale qui a la curieuse particularité de ne pas l’être, dans le traitement, au sens propre du mot, des capitaines d’industrie et de leurs esclaves.

    Alcatel, EADS, plus ça change et plus c’est pareil.

    Un ouvrier, un employé, voire un cadre qui se manque et c’est la porte, au mieux le blâme et le mauvais point pour l’avancement et la prime.

    Par contre, un PDG qui coule la boîte, et c’est le parachute doré…après le golden hello lorsqu’il est entré pour avoir condescendu à venir driver une entreprise en difficulté…seulement, il est vrai, à condition que, s’il n’y arrive pas, il s’en ira très exactement avec les mêmes avantages que s’il l’avait remise sur pied.

    Normal : lorsqu’une entreprise bat de l’aile, les actionnaires qui ne savent plus à quel saint se vouer de voir leur capital perdre ses couleurs, acceptent n’importe quelles conditions pourvu que leur sauveur leur fasse miroiter une remontée de leurs actions…quitte à se faire gruger par un ‘’incompétent mais pas malhonnête’’, comme s’en est vanté monsieur Lagardère que les juges hésitent d’accabler vu que le fait d’avoir vendu ses actions tout juste deux mois avant le retard de deux ans pris par l’A 380, ne relève que d’une regrettable coïncidence.

    A titre indicatif, on pense très fortement, qu’un comptable qui, après une énorme erreur de caisse, aurait, fissa, demandé sa mutation dans un autre service avant qu’on ne découvre la catastrophe, se verrait très certainement demander quelques comptes non ?

    Mais qui oserait en demander, des comptes, à un chef censé être, au pire, incompétent, mais surtout pas malhonnête ?

    Vu qu’un chef, depuis Jules César et c’est la morale de notre Système, ne peut être qu’honnête. Et que les chefs il en faut et que si on les punit  sévèrement pour incompétence, ils n’auront plus envie d’être chef.

    Il est pourtant vrai que incompétents, quelquefois, cela peut tout de même se comprendre. Ces hommes qui nous dirigent, travaillent tellement.

    C’est d’ailleurs pour cela que, travaillant plus, ils gagnent plus. Et même beaucoup plus. Voire beaucoup, beaucoup, beaucoup plus.

    Exemple, les indemnités de départ du président d’Alcatel.

    Il en a reçu autant que…26.000 ans de salaire d’un smicard.

    26.000 ans, mais en travaillant 24H sur 24 et 7 jours sur 7 s’il vous plaît.

    Pas question de rigoler ni d’aller passer ses vacances au camping des flots bleus et moins encore sur quelque yacht ou dans quelque villa corse, divinement protégée à jamais contre d’impossibles attentats nationalistes.

    ‘’Eh Paulo, c’est encore loin la retraite ? Tais toi. Bosse.’’

    LIBERTE DE CONTRAINDRE

    Morale relative encore ?

    Celle des supermarchés.

    Leur morale c’est celle qui repose sur les contraintes qu’ils imposent à leurs fournisseurs et à leurs clients.

    Leur Système est censé être le bon. La preuve, les prix qu’ils consentent aux consommateurs.

    En fait, qu’ils imposent vu les augmentations qu’ils se sont permises au moment du passage à l’euro et à celles qu’ils nous font subir sans contrôle aucun puisque les prix sont libres.

    Par contre, leur liberté à eux impose SES limites à notre liberté à nous.

    ‘’C’est la loi du marché répondent-ils aux remarques et critiques. Vous n’avez qu’à aller en face.’’…sauf qu’en face, les prix sont quasiment les mêmes, en particulier sur les produits à forte valeur ajoutée genre TV électroménager etc.

    Là, comme les contrôleurs des services dits compétents n’ont jamais le temps ou l’envie d’y regarder de près, on  assiste au quotidien à cette curieuse ressemblance des prix, au centime près souvent, sur des produits vendus en même temps dans une demi douzaine d’enseignes différentes, discounts compris.

    Morale pour les clients : impossibilité de choisir librement.

    Morale pour les hyper et super : liberté de contraindre les consommateurs.

    La liberté du chasseur n’a pourtant jamais eu vraiment la même couleur que la liberté du gibier.

    La morale censée être la même pour tous en prend un sacré coup.

    Mais le darwinisme économique n’est-il pas la suprême justification ?

    MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUERIR

    Et les dons d’organes là-dedans ?

    Douloureux problème d’évidence. A propos duquel nous n’allons évidemment aussi, pas prendre de position ferme car, comme le dit le proverbe, sur la question l’on compte autant de têtes qu’autant d’avis.

    Et l’on ne se sent pas le courage de choisir entre la douleur d’un dialysé à vie qui attend, soit la mort, soit une greffe salvatrice, et celle d’une famille éplorée qui a tout de même le droit ultime de faire respecter l’intégrité de la dépouille d’un être aimé.

    Alors ?

    Nous prendrons un biais. Pas courant ni commode non plus.

    Celui de constater que dans cette histoire, il y a quelque chose qui nous gêne horriblement. C’est l’impasse dans laquelle s’est fourvoyée la médecine.

    En effet, le seul fait du rejet systématique d’un organe greffé, nous démontre à l’évidence que ce procédé-là, même s’il prolonge la vie, en ne supprimant pas l’issue fatale, n’est pas LA solution. D’autant qu’il revêt un aspect que nous aurons l’insolence de qualifier de moyenâgeux.

    Remplacer un bras, un cœur, des poumons…

    Et pourquoi pas une tête tant qu’on y est. Car les progrès de cette médecine pourront probablement y arriver un jour.

    Mais alors, quid de l’unicité de l’individu ? Et de la signification de son identité propre ? Et de la responsabilités de ses actes ?

    Sauf qu’elle résout, il est vrai, nombre de problèmes, la médecine actuelle ne nous plaît pas. Son caractère curatif est contre Nature.

    Hippocrate le disait pourtant : ‘’Sois ton propre médecin’’, et enseignait la tempérance, la prudence, la sobriété et, en cas de besoin, le recours aux produits naturels les plus simples. Avant de traiter, il conseillait.

    Exemple d’une médecine qui déraille ? L’emploi délirant, durant des années, des antibiotiques qui, au passage, exonérait la plupart des auxiliaires soignants, d’user du savon de Marseille, de la Javel, de se faire couper les cheveux et d’observer quelques élémentaires règles d’hygiène corporelle.

    Pour une toux rebelle, une poussée de fièvre passagère, le recours aux antibiotiques était le sésame de la santé.

    Depuis quelques années, on en revient. Et les messages alarmistes pleuvent. Tout autant que les précédentes incitations à l’abus permanent.

    Dès lors, comment faire confiance en une médecine qui vous convainc de sa toute puissance mais ne s’estime jamais tenue à une obligation de résultats ? Comment lui faire confiance lorsqu’elle s’interdit de conseiller une vie raisonnable et a minima mais vous permet toutes sortes d’excès en vous garantissant la santé, a posteriori, à l’aide d’une avalanche de médicaments qui améliorent surtout la santé et le bien être des laboratoires aux bénéfices croissants ?

    La meilleure médecine nous disaient les vieux de la vieille, c’est la médecine préventive pas la curative.

    Moins de produits miracle et plus d’auto contrôle.

    Lorsque j’avais dix ans et l’angoisse du lundi matin, vu que je n’avais pas appris mes leçons d’arithmétique, je me trouvais quelquefois un sérieux mal de tête ou de ventre qui me donnait un air de rescapé de la grippe espagnole. Le médecin de famille arrivait et me jetait très vite un coup d’œil connaisseur.

    ‘’C’est sérieux disait-il à mon père et à ma mère dans l’angoisse’’. Le diagnostic me comblait d’aise…mais il ajoutait, ‘’On va commencer par simplement du bouillon de poireaux soir et matin pendant au moins trois jours. Et SURTOUT RIEN D’AUTRE.’’

    Une heure après, le remède avait fait son effet et l’après-midi, je me sentais largement assez en forme pour filer à, l’école…

    Aujourd’hui, dès l’enfance, les repas c’est ‘’comme tu veux mon chéri’’ ou ‘’tu ne veux pas de poisson, tu veux un Big Mac ? Ou une glace à la fraise ? Ou un pain au chocolat ?

    Et pour la toux c’est le sirop, et pour la fièvre la petite poudre blanche avec du sucre parce que ça a pas bon goût.

    Certes, on en vient, (revient ?) aux cinq légumes et fruits par jour. Sauf que les fruits et légumes sont farcis de pesticides (France championne d’Europe de la consommation) et que les grandes surfaces aidant, les prix sont à la hausse permanente. La paupérisation faisant son effet, il est nettement moins cher de vivre (survivre ?) à coup de pâtes, de riz et  de charcutailles bien salées et bien caloriques.

    Et puis, dites, médecine pour médecine. La France vient seulement de reconnaître l’acupuncture…alors que la Chine la pratique depuis trois mille ans au bas mot.

    Et que dire de l’arrogante position dictatoriale de la médecine officielle à l’égard des autres, de toutes celles qui n’ont pas l’heur de lui plaire ?

    Même l’homéopathie, qui pourtant est remboursable, est considérée quasiment comme immorale. La morale médicale officielle tenant lieu de repère absolue et indéboulonnable.

    Certes, les médications parallèles fourmillent et il en est de franchement dingues mais si les médecins prenaient plus de temps à conseiller qu’à prescrire ?

    Ne serait-ce qu’en raison du principe de précaution ?

    Peut-être bien que le trou de la Sécu commencerait à se fermer non ?

    Tiens, un autre exemple. Que disent-ils nos gourous de la médecine des OGM et de leurs effets possibles, voire probables, sur les générations présentes et à venir ?

    Le corps médical observe pieusement le principe de la sagesse des trois petits singes. On ne voit pas, on n’entend pas, donc, on ne dit rien.

    N’est-il pas plus commode de demander, et d’obtenir, l’augmentation d’un puis deux euros, de la consultation ?

    Un à deux SMIC de plus par mois, ce n’est pas à dédaigner non ?

    Et puis les laboratoires ne sont jamais avares de remerciements et de récompenses.

    Et la morale là-dedans ?

    Immoral de prétendre soigner autrement que de manière officielle ?

    Ou d’omettre de conseiller utilement en se contentant de soigner officiellement mais sans garantie de résultat ?

     
    (1) ''Les princes qui nous gouvernent'': expression de monsieur Michel Debré, ex ministre gaulliste et père de Jean-Louis Debré récemment encore président de l’Assemblée Nationale, et qui, il y a une cinquantaine d’années, fustigeait, dénonçait, faisait honte à l’insolence et à l’avidité des puissants de la Quatrième de l’époque…jusqu’au moment où il s’installa à leur place et installa au même empire…en pire.

  • Traitres et traîtrises, Brégançon,Cannes, syndicats, EdF: drôle de semaine...

    Or donc, comme nous le serinent les gazettes, notre président de la République vient, paraît-il, de renouer avec les vacances ringardes en allant se reposer à Brégançon. Il est vrai que les mauvaises langues habituelles couinent que, prudent, il tente de rabibocher son image de marque d’homme du peuple, quelque peu mise à mal par les commentaires fielleux qui ont brocardé son séjour sur le yacht d’un autre grand ami des travailleurs, Vincent Bolloré. (1)

    Ringardes, ringardes, c’est, d’ailleurs, un peu vite dit. Le restaurant borméen classé est, justement, très classieux, et les chambres-SdB dignes d’un 5, 6, voire dix étoiles. Une bâtisse militaire royale du XVII°, on a vu pire pour les week-ends bourgeois au chaud parmi les cigalous de la pinèdou.

    Quant à la détente, certes, Cannes n’était pas loin mais bon, juste avant les législatives, aller se commettre avec ces individus dorés sur tranche, qui se parfument au N°5 du Dow Jones, risque d’éloigner quelques voix prolétaires. Et puis, dans l’expectative, il ne faut jurer de rien.

    Au fait, Cannes, ça vous dit quoi vous ?

    Pour nous, c’est plutôt tristounet, voire désolant ce machin plein de hochets et de paillettes.

    Les plus pauvres viennent y rêver un brin, quémander au mieux un autographe, au pire, un parfum, une impression, un rêve d’avoir côtoyé les ‘’grands’’ et ‘’grandes’’ de ce monde…dont ils envient, à juste titre, la gloire et la fortune…

    …alors que cette fortune est, justement…alimentée et grossie, ad vitam et nauseam, par tous ces pauvres-là, qui se paient ainsi un peu de rêve.

    Afin de pouvoir supporter la réalité. On a les drogues qu’on peut…

    Drogue n’est, d'ailleurs, pas un vain mot.

    Habitués, mithridatisés à la bouffe cradingue des super marchés en général et des discounts en particulier, les hommes (mazette quel joli mot …) vont se nourrir la cervelle avec ce que vous savez : violence, sexe, mensonge, corruption, immoralité en tous genres. Toutes choses qui finissent par s’implanter comme autant de repères…moraux, dans le crâne du vulgum pecus.

    A noter que ces succès sont très souvent couronnés à…Cannes justement comme des chefs d’œuvres dignes des palmes désormais très académiques.

    Et il n’y a guère, bien sûr, que les medias ringards de notre espèce pour constater que toutes ces cochonneries finissent par donner ce que vous voyez au quotidien : violence, sexe, mensonge, corruption, immoralité en tous genres.

    Et il n’y a que les psys et les medias qu’ils inspirent, pour nous affirmer que la réalité étant ce qu’elle est, il importe de nous faire voir ce à quoi ressemble notre société. C'est-à-dire du bien moche et du bien crade. Et que, de toutes façons, cela ne saurait, en aucun cas, nuire aux humains en général et aux enfants en particulier.

    Finalement, ce sont les victimes elles-mêmes qui donnent vie aux armes qui les détruisent et à ceux qui savent su bien s'en servir.

    Car, au fond, qui fait vivre ces divinités si enviées, sinon l’argent du prix des places de cinéma ou de stade ainsi que celui des magazines et des pubs bien sûr dont le coût se retrouve illico intégré au prix des produits qu’elle sert à promouvoir…prix payé par vous et moi.

    Enfin vous, je vous ne le souhaite pas, car pour moi, cela fait belle lurette que je ne m’approvisionne plus que mini mini mini minimum dans les gondoles et autres temples de la consommation.

    Ainsi donc, les petites gens font la fortune des grands qui savent si bien leur vendre du rêve.

    César disait pas autre chose : ‘’Ce ne sont pas les dictateurs qui font les esclaves mais bien les esclaves qui font les dictateurs.’’

    Et la démocratie, ultralibérale de surcroît, est d’ailleurs, elle aussi, maîtresse dans cet art de diriger les masses frustrées mais consentantes, ahuries, hypnotisées, gavées de promesses jamais tenues, de faux semblants, de mensonges puisqu’il faut bien dire le mot…

    Oh certes, ce n’est évidemment pas sous l’excellente plume de nos confrères journalistes que l’on lira de tels commentaires.

    C’est donc la raison pour laquelle on vous les livre.

    TRAITRES AU BON ENDROIT AU BON MOMENT

    Et les traîtrises direz-vous, quid des profondes et graves interrogations de nos élites politiques sur le sens réel ou caché de leur courageux combat pour…leurs électeurs, cela va sans dire?

    Ces traîtrises vont avec les traîtres qui les engendrent: tout ce joli monde se porte très bien merci. On n'aura jamais autant vu de retourneurs de vestes patentés qui, toute honte bue, s’en sont allés à la soupe avec bien moins de vergogne qu’ils n’avaient d’appétit, afin de se dégoter une place auprès du maître du jour.

    Pitoyable.

    Et pas seulement dans le camp des politiques qui manient la dialectique et la sémantique comme personne, en nous prouvant, petit a petit b, que changer de camp au bon moment n’est qu’une manière de devenir, d’un seul coup, intelligent, clairvoyant, altruiste, aujourd’hui bien plus qu’hier…et bien moins que demain d’ailleurs, car on peut s’attendre à ce que, comme les girouettes, ou comme le vent lui-même, ils changent de sens en même temps que le pouvoir.

    Pas fatigant il est vrai, ces temps-ci.

    En effet, passé le tour de force, ils en ont désormais pour cinq bonnes années à ne plus être obligés de se contorsionner pour cavaler dans le sens de l’Histoire…

    Hélas, le ridicule ne tue pas plus que la traîtrise.

    Le tout est de savoir trahir au bon instant et, bien entendu, de choisir le bon maître.

    Etre au bon endroit au bon moment.

    Il est vrai qu’au regard des pratiques économiques, sociales et politiques actuelles, le plus rapide donc le plus capable de s’adapter, est le seul à mériter de survivre.

    La mode darwinienne n’a jamais été aussi bien portée.

    Ca revient de plus en plus d’ailleurs.

    Donc, vive Darwin !

    Il n’est que de voir le train de vie de tous ceux qui mettent en œuvre l’adaptation sociale, voire carrément la mutation accélérée qui peut faire d’un looser un gagnant, pour se rendre compte combien ce génial guignol fait des émules parmi les nantis et ceux qui aspirent à l'être.

    Tiens, un exemple croquignolet.

    Un journaleux, de génie lui aussi, on dit de talent pour faire intello, nous a quelque peu interloqués par son habileté à nous convaincre de la finesse des arguments distillés à l’envi par lui et ses copains, artistes du retournement de veste.

    On veut parler de MGB. Marc Georges Benamou, chroniqueur polyvalent et à géométrie variable qui fut, d’après lui évidemment, le plus fidèle et le plus cher confident de Tonton du temps de son vivant…et même au-delà.

    En témoigne son bouquin, qui annonce, ‘’Ce que Mitterrand m’a dit’’…publié, évidemment, après la disparition de l’intéressé qui a eu le bon goût de disparaître assez tôt…afin que son biographe autoproclamé, ne risque pas d’être démenti…

    On n’est, d’ailleurs, pas loin de penser que cet écrivain, remarquable et unique dépositaire des fantastiques et incroyables secrets mitterrandiens, va nous servir un de ces jours un argument du genre :’’S’IL était encore là, il me féliciterait sûrement d’avoir su reconnaître les vertus d’une adaptation aux circonstances et aux hommes qui savent être de droite et de gauche en même temps.’’

    Car, on le rappelle, après avoir été ‘’de gauche’’, promis juré, cet honorable sage (et prudent), est désormais conseiller particulier de notre président actuel. Celui dont on pense assez sérieusement qu’il pourrait y avoir, à le fréquenter d'aussi près, quelque incompatibilité vu qu'il nous paraît être plutôt de droite mais bon…c’est une opinion toute personnelle.

    En parlant de traîtres, nous n’aurons pas le mauvais goût de gloser sur la miraculeuse conversion du french doctor que l’on sait. Il a bien mérité, après toutes les humiliations subies parmi les siens, ceux de gauche bien sûr, de se trouver une nouvelle famille. Mais en ne reniant en rien, promis juré, aucune de ses idées que les socialistes n’avaient pas eu le discernement d’utiliser mieux, en faisant de lui un ministre…ou un candidat à la présidentielle.

    Sa compagne va avoir du mal à suivre le train. Du moins côté de la conscience qu’on lui prête. (2)

    En effet, après la compagne présentatrice du nouveau ministre de l’économie, la compagne présentatrice de l’actuel ministre de l’Intérieur, voilà-t-y pas qu’une autre vedette télévisuelle, se trouve, donc ainsi, compagne d’un ministre.

    Ce qui devrait poser, du moins on le pense, quelque problème du point de vue de l’éthique journalistique. Quand bien même le journalisme des intéressées s’apparente plutôt à un travail réclamant autant de respect de la morale que celui des présentateurs et présentatrices de la météo.

    Pour résumer, devant cette vague de désertions, à notre avis, mais qui ne sont que des adaptations, de l’avis des intéressés, nous remarquons, tout de même que si la mode darwinienne se porte bien, la sémantique, la dialectique et l’argutie, pour légitimer ces désorientants et graves changements de cap, ont de beaux jours devant elles.

    Il est vrai que l’on ne dit plus trahir, l’on se contente de dire s’adapter. L’on ne prononce plus le mot traîtres, mais l’on susurre fidèles…fidèles à un autre évidemment.

    Comme le disait Guitry, très méchamment et de manière machiste en diable ‘’Les femmes ne mentent pas, elles nous disent des vérités différentes.’’.

    Il était non seulement méchant avec les femmes, mais en oubliait, un peu vite, les hommes qui n’ont rien à leur envier dans ce domaine.

    L’ART DU FAYOTAGE

    Cette subtile dialectique nous rappelle les premiers entretiens entre les syndicats et le président.

    Les représentants, des prolétaires si l’on peut dire, sont tous ressortis heureux de leur première enrevue.

    Tout d’abord, parce qu’ils ont parlé, disent-ils, dans une ‘’atmosphère détendue’’. A croire que le commun des mortels serait habitué à considérer que les entretiens de ce genre ne peuvent se faire qu’à coups de pieds, de têtes et de poings, voire de chaises cassées et plus si manque flagrant d’affinités.

    Merveille des merveilles qu’ils nous disent: ''l’atmosphère était détendue…''

    Mieux encore, ils ont ajouté :'' ‘’on’’ nous a promis plein de choses qui nous rassurent.''

    Mirifiques non ?

    Désormais, et c’est nouveau, les promesses tiennent de lieu d’engagements irrévocables. Les syndicats changent drôlement aujourd'hui.

    Comment s'étonner que les Français soient les moins syndiqués d'Europe?.

    Cela me rappelle mes 40 années de syndicalisme journalistique.

    Les quatre syndicats de mon canard étaient représentés par autant de zèbres qui, installés à la tête des camarades syndiqués, se retrouvaient, six mois plus tard…chefs de service.

    Et y perdaient pas mal de leur verve revendicative évidemment.

    Pour finir, après avoir les premiers levé le poing en l’air, par nous expliquer le bien fondé de ne pas faire la grève mais de discuter jusqu’à plus soif.

    Pour s’entendre dire au bout du compte par le patron, que nos revendications, il s’en battait l’œil.

    Moyennant quoi, après des mois de discutailleries inter syndicales, plus personne n’était d’accord et les chefs syndicaux étaient heureux d’avoir rempli leur contrat…patronal.

    Les responsables SNJ, FO, CGC, évidemment, et même souvent le SNJ-CGT, ont fini par céder aux sirènes de…l’avancement au ‘’mérite’’.

    En arguant simplement : ‘’Ce n’est pas parce qu’on est délégué syndical qu’il faut refuser l’avancement non ?’’.

    C.Q.F.D.

    Dans l’armée on appelait ça la cote d’amour.

    Ou, plus sobrement, l’art de fayoter.

    A ce propos un député de l’UMP, donc de l’écrasante majorité actuelle et annoncée, a quelque peu couiné contre l’assemblée godillot qu’annoncent les prochaines législatives et qui, dit-il, n’est pas assez représentative comme force de contradiction.

    Manière de dire qu’avec tous les pouvoirs en main, le même parti, le même homme en fait et le président pour ne pas le nommer, n’aura plus de contre pouvoir en face de lui.

    Alors que, un, la démocratie se caractérise justement par l’heureuse existence de ce contre pouvoir.

    Et, deux, parce que le candidat actuel président nous a juré, la main sur le cœur, que la démocratie telle qu’elle allait être, serait cela : pouvoir limité par le contrepouvoir.

    En foi de quoi, exemple parmi tant d’autres, le seul contrepouvoir face aux requins de l’électricité, le tarif service public EdF, va disparaître le 1° juillet prochain, pour ceux qui accepteront les tarifs alléchants des concurrents…et s’en mordront les doigts six mois après au vu de leurs factures qui grossiront avec le temps…et parce qu’ils ne pourront plus revenir en arrière et changer de fournisseur.

    C’est ce qui s’appelle une saine concurrence en système néolibéral ardemment prôné par l’actuel pouvoir en place pour 5 ans, au moins.

    Quid, donc, du contre pouvoir face aux géants distributeurs d'énergie?.

    De toutes façons, le monopole du service public et son tarif acceptable sinon réduit, ne durera plus très longtemps.

    On sera bientôt forcés d’aller dans le secteur privé où les ententes en douceur et en douce, se feront au nez et à la barbe d’un Etat de moins en moins Etat et moins contrôleur encore, faute de personnels et de moyens.

    On passera d’un monopole d’Etat au monopole privé.

    Beau progrès social non ?

    Au fait, en parlant de démocratie.

    L’actuel président a obtenu environ 53% des 80 et quelques pour cent de votants.

    C’est-à-dire qu’il a été demandé, élu, par…45% environ de Français en âge de voter et…pas du tout demandé par…55% qui sont, de ce fait  eh oui, une majorité de refuzniks.

    45% pour contre 55% contre ?

    Ben oui! Elu quand même.

    Qu’on le veuille ou pas, c’est ça la démocratie.

     

    (1)         Dont le ‘’Canard Enchaîné’’ de cette semaine vient de nous dire, bordereaux à l’appui, que sinon lui, du moins ses distingués collaborateurs, ont de bien curieuses manières de tutoyer la loi dans ces pays de sauvages où ce grand chef ami des travailleurs fait de bien juteuses affaires.

    (2)         C’est cette dame qui avait fait un scoop ‘’à l’américaine’’ dont elle est encore très fière, en allant interviewer l’ex premier ministre du Shah dans sa prison la veille de sa mort. Beau scoop non ? Et plein de délicatesse pour un homme qui va être fusillé le lendemain. Ce qui n’a pas empêché notre reine des journalistes d’user et d’abuser de la formule bien connue : ‘’On ne tire pas sur les ambulances…’’.

  • Sarko, Peugeot, Pape et medias: la semaine des erreurs possibles...

    Ach !

    Za gommenz mal !

    Vacances maltaises, Sarko Maltèse, séjour de nabab, vacances de milliardaire…

    On aura tout lu et entendu ce matin à propos des deux ou trois jours de repos (bien gagnés tout de même) du président de la France éternelle sur une bien belle embarcation.

    Quelle idée aussi, après avoir tiré des larmes aux ouvriers en leur promettant le Pérou, ou presque, d’aller se reposer sur un yacht appartenant à un patron qui fait un chiffre de près de 7 milliards d’euros.

    Encore que, tous ceux de cette classe paraît-il ‘’ouvrière’’ qui ont voté à droite devraient plutôt se classer dans la catégorie des cadres moyens et des artisans que dans celle des smicards.

    Mais bon, on comprend, d’ailleurs un peu, au passage, et c’est intéressant, qu'une bonne part de l’élection ou plutôt la différence majeure, s’est jouée, on a le regret de vous le dire, sur une ligne un chouia raciste.

     Vous en doutez ?

    Suivez le guide.

    Les thèmes lepénistes empruntés, et pas du tout désavoués d’ailleurs, par le candidat victorieux, étaient , tout de même, du genre : y en a marre des immigrés qui usent et abusent de la France en tribus organisées, marre des trafiquants des banlieues, marre des brûleurs de voitures…Et on comprend.

    Mais, derrière les mots, sous entendu et sans le dire : tous ces ‘’gens-là’’ sont d’origine nettement méditerranéenne et même au-delà, eh oui, puisque bien définis, et même désignés, stigmatisés par les termes ‘’racaille’’ et ‘’nettoyage au karcher’’ non ? Même si, il faut le reconnaître, ces termes visaient uniquement les délinquants et pas l’ensemble des banlieues.

    Faux tout ça ?

    Bon. D’abord, cela n’innocente évidemment pas les, n’ayons pas peur des mots, terroristes de tout poil, qui incendient les bagnoles de pauvres (1), volent impunément la Sécu en utilisant à 25 la même carte Vitale, et appellent à l’aide SOS racisme dès qu’un des leurs se fait remonter les bretelles parce qu’il tire au flanc du 1° janvier au 31 décembreTout cela est vrai. Et fait le quotidien et les craintes légitimes de pas mal de Français, de souche ou immigrés eux-mêmes.

    Et les discours de Le Pen sur l’insécurité et celui de Bayrou sur la France qui travaille, ont carrément été récupérés et tout le monde l’a dit, y compris le bénéficiaire lui-même.

    Cela dit, et pour revenir à nos poissons, pour éviter une ‘’petite erreur’’, il eut bien mieux valu que notre nouveau président allasse se reposer, comme certains l’ont dit, dans un monastère où il aurait pu conserver son anonymat dans une paix présidentielle sinon…royale.(Il y a des mots comme ça…)

    Certes, la gauche lui aurait balancé qu’une fois de plus, on voyait là une nouvelle manifestation de l’amitié éternelle entre le sabre et le goupillon mais, de toutes manières, même s’il avait été coucher dans un camping, il se serait toujours trouvé un commentateur qui lui aurait reproché l’hypocrisie du geste.

    Néanmoins, en pratiquant ainsi, l’habileté n’était pas du tout au rendez-vous de cette nouvelle page de l’histoire politique française. Mais plutôt le copinage non pas avec les travailleurs qui ont voté mais pour l'entreprise qu'on ne voit pas se faire refuser quoi que ce soit alors qui'elle est si aimable.

    Giscard connaissait la valeur de certains gestes. Il savait, lui au moins, aller conter fleurette à des couples anonymes qui lui préparaient les fameuses omelettes aux morilles ou aux truffes et jouer de l’accordéon en pull à col roulé dans le métro parisien.

    Dommage, il est vrai, que ses essais n’aient jamais été transformés. Ce qui a bien convaincu le petit peuple que ces gestes ne servaient qu’à amuser la galerie.

    Hélas trois fois ! La classe élue par le peuple ne comporte que des riches, hormis les hurluberlus d’extrême gauche.

    Et les riches et a fortiori super riches ne sauront jamais oublier qu’ils appartiennent à une espèce différente. Définitivement plus haut placée que la masse grouillante des minables, incultes et malpropres déshérités.

    Liberté ? Egalité ? Fraternité ?

    Décidément, puisqu’il est impossible de changer les hommes, il faudra changer de devise.

    Au fait !  Ah que Johnny fils du peuple a bien compris de quel côté était beurrée la tartine une fois ! De même que tous ses copains, du showbiz et du CAC 40 avec qui il a sablé le champagne à Bruxelles deux fois plutôt qu’une…

    Dommage, tout de même, que tous ces riches ne sachent pas faire quelques gestes et même un peu plus. Ca peut quelquefois rapporter gros, au moins, en matière d’image.

    Mais non ! ‘’Ils’’ ne savent pas faire.

    Il faut dire que leurs ancêtres naturels et directs, les rois n’en faisaient pas plus mais au moins ils guérissaient des écrouelles.

    Quand la Sécu ne rembourse plus, c’est bien commode.

    On aurait dû le savoir pourtant. Faire des gestes, savoir donner, un peu, sinon de l’argent mais du temps, du sourire, c’est déjà savoir donner.

    Et, bon, être riche, c’est savoir prendre…

    On ne peut pas faire deux choses à la fois. Sous peine de faire des erreurs.

    BALLE DANS LE PIED OU HARA KIRI ?

    Tiens, en matière d’erreurs, de gestes et de rapport financier, Peugeot vient de faire pareil.

    Mais en plus bête encore.

    Lourder des prolos, et même 4.000 après en avoir lourdé 3.000 l’an passé, c’est normal dans un système de fric.

    Problème : aujourd’hui, on vire aussi les ingénieurs et cadres divers. Qui en sont tombés de l’armoire. Habitués qu’ils étaient à se croire partie intégrante de la classe supérieure alors qu’en cas de crise d’avidité des actionnaires, ils ne sont que des esclaves qui coûtent cher à nourrir.

    Problème, pour Peugeot et ses gloutons, cette fois ils se tirent une balle dans le pied. Au moins.

    Tous ces cupides ne se sont pas encore rendu compte que pour bien vendre des bagnoles et devenir numéro un de la planète automobile, il fallait faire comme Toyota : fabriquer solide et abordable.

    Trop compliqué pour des rapaces qui ne visent que l’intérêt immédiat. Ils préfèrent fabriquer du clinquant, de l’à peu près plaisant et pas trop cher.

    Mais solide, durable, fiable, ils ne connaissent pas.

    Il faudrait leur apprendre à lire, sinon dans l’esprit des acheteurs, du moins dans les statistiques : si Porsche, BM, Audi, Mercedes et surtout Toyota vendent bien et de plus en plus, c’est, en TOUT PREMIER LIEU, grâce à la réputation de solidité de leurs modèles.

    Voyez Toy : un Land Cruiser indestructible, un Picnic quasi éternel, une Corolla indémodable et incassable, un Lexus costaud impossible à copier…

    Peugeot, mais aussi Renault et Citroën, plutôt que de satisfaire les appétits de leurs tribus d’avides indécrottables, devraient plutôt leur apprendre que les malins capitalistes du début du siècle dernier savaient miser un peu pour gagner beaucoup…mais à long terme.

    Les Japonais font de même. Ils investissent dans le R et D. Et seront toujours les meilleurs, car ils se sont fixés le but de l’excellence…à juste prix.

    Peugeot, lui aussi le savait pourtant. Dans les années 30-50, si les citroënistes appréciaient les idées géniales et futuristes, les peugeotistes affectionnaient le solide.

    Cela n’a pas duré.

    Quoi que…

    Chez Renault on a un peu tenté : avec bien du retard, on a construit la Logan. Solide car utilisant des composants mille fois éprouvés, garantie trois ans et pas trop chère…

    …Sauf que, après le gros succès du début, son prix maintenant, augmente …

    Là aussi, après avoir constaté que le pouvoir moyen mondial était en baisse et fait du neuf pour faire face à une nouvelle demande, on n’a encore rien compris et on déraille de nouveau.

    En visant maintenant, avec Peugeot et Citroën, les marchés étrangers… où…les étrangers sont bien meilleurs qu’eux.

    Exemple, les Japonais, Toyota en tête, concoctent déjà des bagnoles solides 3 ou 4 mille euros !

    Les constructeurs français ne pigeant rien à leur marché, vont tenter de s’installer chez les autres pour faire mieux que les locaux…alors que ces derniers en savent bien plus qu’eux…

    Et ce pour plaisir à leurs actionnaires…

    Erreur ?

    C’est pas une balle dans le pied, c’est du pur hara kiri !

    Qui disait qu’en France nous avions la droite la plus bête du monde ?

    Marx en disait autant qui comparait le capitalisme à un dragon qui se dévore lui-même.

    Logique : à force d’exiger du 15 à 20% d’intérêts de leurs actions, les fortunés de la planète semblent ne pas savoir qu’ils l’entraînent à la ruine généralisée.

    Pour une raison bien simple : il n’y a aucune limite à l’avidité.

    Mathématiquement, donc, la seule limite, c’est l’explosion de la machine qu’on fait tourner trop vite et à qui l’on demande trop.

    CHOISISSEZ VOS COPAINS.

    Tiens ! Kif Kif les heurs sup.

    Ceux qui voudront faire 4 heures de plus par semaine gagneront…100 euros de plus par mois. Mirifique non ?

    Mais sans repos particulier pour compenser évidemment.

    Et s’ils veulent gagner plus, encore que les heures sup peuvent être exigées donc impossibles à refuser, eh bien il faudra qu’ils fassent une croix sur la vie de famille, les vacances et autres moments de détente.

    Même pas à Malte ?

    Même pas.

    Faudra trouver le temps.

    La preuve, le nouveau président lui n’aura eu que deux jours.

    Plus grave. Comme le yacht était loué…150.000 euros la semaine (2), il va bien être obligé de travailler plus pour gagner plus et pour payer ce qu’il doit.

    Ah il a été invité ?

    Evidemment bien sûr, dans ces conditions...

    Vous savez désormais avec qui il faudra vous faire copain.

    PENSEE ET RELIGION UNIQUE

    Et le Pape dans tout ça ? Qu’en dire ?

    Oh pas grand-chose.

    Sinon, nous disent les journaleux, qu’il va au Brésil pour s’opposer au rouleau compresseur des églises évangéliques…

    ‘’…Et des SSSECTES qui exploitent la misère des favellas et promettent des miracles ‘’, nous a affirmé Eric Valmire, correspondant sur place de France Info.

    Ce distingué plumitif, a très certainement été illuminé par la grâce au point qu’il a oublié que Benoît XVI qu’il encense, est le premier a crier ‘’Au miracle’’ pour canoniser fissa son prédécesseur et pour avaliser toutes les autres merveilles miraculeusement lourdaises, que les medias prennent désormais très au sérieux, sûrement en toute indépendance d’esprit à l’égard de leur lectorat de pensée catholiquement majoritaire sinon unique.

    Les sectes sont-elles les seules à croire aux miracles et pas les ‘’grandes’’ religions ?

    Cherchez l’erreur.

    Ce qui nous ramène à l’éternel problème : l’indépendance journalistique est-elle soluble dans la démocratie ultra-libérale ?

    Non ?

    La preuve ?  80% des medias sont entre les mains de MM. Bouygues, Lagardère et Dassault.

    Totalement à l’opposé de ce que de Gaulle et les gouvernements issus de la Résistance voulaient et mis dans les lois (et les aides accordées aux journaux), lorsqu’ils ont ainsi manifesté, en 1946/48, leur volonté que les medias ne dépendent plus, comme avant et pendant la guerre de 39, de groupes de pressions financiers, politiques ou religieux.

    On a d’ailleurs beaucoup ri, jaune il est vrai, il y a quelques jours, en entendant sur Europe 1, d’autres journaleux s’auto congratuler de ‘’l’indépendance des medias  pendant la campagne‘’…

    Alors que durant des mois, les ‘’petits’’ candidats étaient relégués aux heures où personne n’écoute, et que, avant que la date officielle ne soit atteinte, certains ‘’gros’’ candidats, et le plus gros en particulier pour ne pas le nommer, ait bénéficié de temps non compté du fait de son appartenance au gouvernement.

    Sans parle de la place dans les journaux…tartinage et bourrage de crâne sont les deux mamelles des bonnes élections.

    Parti unique, gouvernement unique, media unique, pensée unique, religion unique.

    Tout va bien. Comme ça, pas d’erreur possible.

    Plutôt que différents repères entre lesquels les ignares risquent de se perdre, mieux vaut un repère : UNIQUE.

    Un dernier mot : Laure Manaudou a quitté son coach.

    Pour aller retrouver son amant de Vérone.

    Avec qui elle désire vivre un grand amour.

    Et, aussi, a-t-elle précisé, avoir un enfant.

    Mais, petite erreur ou problème de compréhension de notre part, elle ne veut pas se marier.

    Par crainte d’être déçue par son nouveau coach de cœur ?

    Mais alors ? J’angoisse !

    Comment peut-elle aspirer, comme nous l’a doctement asséné la psychanalyste de service sur France Info, à une vie enfin équilibrée comme toute femme qui désire enfin se fixer un jour et construire du durable ?

    Si au départ, elle se garde une porte de sortie…

    Erreur possible ?

    En tous cas, son avenir financier, lui, est paisible.

    Elle est arrivée à son rendez-vous amoureux dans une Maserati Quatroporte à 120.000 euros noire métallisé.(3)

    Ah, elle n’était qu’invitée elle aussi ?

    Oui mais bon, elle a d’excellents amis bien à l’aise non ?

    C’est ce qui compte après tout.

    Là, faut pas faire d’erreur.

    Sinon vous rentrez à pied.

    Et si, malheureusement, cela arrivait ?

    Eh bien il faudra peut-être un jour s’y faire.

    Cela montrera qu’avec un peu de volonté, on peut être riche mais, si l’on fait de regrettables erreurs, l’on sait aussi rester peuple.

    Les medias sauront bien vous arranger ça…

     

    (1) ‘’Seulement’’…200 la nuit dernière s’est gentiment félicité le nouveau ministre de l’Intérieur interviewé sur France Info..

    (2) 44.000 euros pour deux jours, soit,…quatre ans de travail à salaire (SMIC) plein, pour se payer ce week-end de rêve.

    (3) …à 1.300 euros en option…

  • Lait, produits laitiers: mensonges et propagande?

    Le monde ne pouvant changer, alors qu’il pétri de mensonges patents, de promesses non tenues d’avance, d’idées préconçues, de croyances criminelles et de faux-semblants, nous nous méfions de tout, et en particulier de ce que notre société nous a habitués à considérer comme des certitudes indéboulonnables.

    Ce qui nous incite donc à prêter une grande attention aux dénonciations libératrices qui ont le tort de déplaire à beaucoup, parce que fleurant impertinemment la vérité.

    Moyennant quoi, l’actualité de cette semaine nous a sauté aux yeux.

    La mise au jour des dangers possibles des produits laitiers cela vous dit quelque chose ?

    On vous raconte.

     

    Primo, allez bien vite acheter, si vous en avez le temps et les moyens, le bouquin de Thierry Souccard (il a un site à son nom), qui vient de pondre une dénonciation en règle des mensonges et autres propagandes inhérentes à la promotion quasi…galactique (et galactogène ?) du lait et des fameux produits-laitiers-vos-amis-pour-la-vie.

    Vous connaissez le refrain ( sinon c’est que vous êtes aussi sourd qu’aveugle) : le lait est indispensable à la solidité de nos os, le calcium qu’il contient est absolument vital à notre mignon petit organisme qui risque des carences si nous n’en buvons pas, bref : mangez du roquefort qui en contient des tonnes au kilo, mais aussi toutes sortes d’autres, de ces fromages dont notre pays est si friand, et vous aurez les meilleurs squelettes de la planète.

    Las…

    Voilà-t-y pas que…patatras !

    L’hérétique dont on cause nous démontre, petit a petit b, que toutes ces histoires de lait bienfaiteur universel, ne sont que…son titre l’indique, mensonges et propagandes.

    On s’en doutait un peu, et nous étions loin d’être les seuls, mais nous n’en avions jamais fait de très longs commentaires.

    Compte tenu de la hargne avec laquelle tout quidam osant mettre en doute les ‘’vertus’’ de ce breuvage sensé nous rendre les os plus solides et la santé nettement plus radieuse, se voyait illico attaquer par les -évidemment- producteurs et revendeurs, et, en même temps, clouer au pilori de l’ignardise par les ‘’spécialistes’’

    Voire, menacé par la Justice, de poursuites vengeresses, d’indemnités pharaoniques au bénéfice des producteurs, injustement mis à mal les pauvres, voire de la prison.

    Et puis, comme disait Kant, ‘’Pourquoi vous abîmer la vie à combattre ceux qui dénigrent vos idées ? Prenez patience, attendez plutôt qu’ils meurent…’’.

    De toutes manières, depuis un ou deux siècles, mais pas plus, pas question de mettre en doute quoi que ce soit sous peine de graves ennuis.

    Du fait, en particulier, que les prétention des producteurs et marchands, à être désignés comme bienfaiteurs de la calcification et de l’Humanité réunies, se fondent sur l’avis hautement favorable, ‘’scientifique’’ bien sûr, des médecins et autres respectables agents de santé, confortés eux-mêmes par la conviction inoxydable de l’Académie de médecine et de tous les services de santé de l’Hexagone et des pays occidentaux abonnés à la consommation.

    FRAGILES AFRICAINS ET ASIATIQUES

    L’ennui, et c’est là où le bât blesse, c’est qu’il se trouve que les vertus des produits laitiers ne sont proclamées…que dans les pays occidentaux.

    Et puis, admirez la coïncidence, la quasi-totalité desdits occidentaux dont nous sommes, peut digérer ces produits-là, car ils disposent d’une enzyme, la lactase, qui leur permet d’assimiler le lait et les produits dérivés…sauf, hélas, qu’une relative minorité, est intolérante au lait, voire, totalement opposée pour cause de problèmes induits graves. Il y a même des gens, des gamins le plus souvent, qui ont failli en claquer.

    Pourquoi coïncidence ? Parce que la grande majorité des organismes des Africains et surtout des Asiatiques se trouve…ne pas posséder cette enzyme, la lactase…ce qui les coupe de cet élixir de qualité qui, paraît-il, nous assure un squelette absolument parfait.

    Ce qui nous fait nous poser, et depuis longtemps, la question suivante : ou les Africains et les Asiatiques sont d’une solidité toute apparente et leur squelette est d’une fragilité bien cachée. Dans ce cas, ils devraient marcher sur des œufs de peur de se briser au moindre effort. Et puis, ils devraient souffrir de maladies diverses liées au manque de calcium, ostéoporose en premier lieu. Ou alors, ce sont des humains d’un type très spécial qui n’ont pas d’os comme nous, voire, qui résistent au manque déraisonnable et très cruel de lait et de fromages.

    Alors ?

    Notre destructeur de certitudes lui, nous donne la réponse, avec avis non pas de médecins et nutritionnistes mais de véritables scientifiques à l’appui.

    Les Africains et Asiatiques en question ne possèdent pas cette précieuse enzyme, sauf, comme tous les êtres humains, au début de leur vie, pour assimiler le lait de…leur maman. Après, plus de besoin ni de problème : eux ne boivent quasiment pas de lait de vache dont les troupeaux d’ailleurs, n’ont, dans ces exotiques contrées, qu’une existence relativement anecdotique.

    Tout cela nous paraît d’autant plus logique que leur production d’enzyme se tarit dès lors qu’ils sont sevrés…et qu’ils n’ont plus besoin de se nourrir au sein.

    Mais voilà. Chez nous, comme très vite, le lait de vache prend le relais, la production de lactase reprend, voire se perpétue. Ce qui serait censé démontrer que le lait de vache, de chèvre ou de brebis, voire d’ânesse ou de jument, est in-dis-pen-sa-ble à notre squelette. Sauf qu’examiner de manière aussi myope un phénomène d’une aussi vitale importance, nous paraît d’une dangerosité criante pour le genre humain…

    La preuve, et juste pour dire, les Africains et Asiatiques qui ne boivent majoritairement pas de lait,(1) ont l’insolence de ne pas souffrir massivement, voire très peu seulement…d’ostéoporose, maladie hélas très courante et même en augmentation chez les civilisés occidentaux.

    Ouaillle !

    Il y a des dégringolades de certitudes et des démolitions de convictions qui font très mal.

    DU CALCIUM PARTOUT

    Argument des méfiants : une grosse tête pensante de la Faculté de Montpellier où il professait, monsieur Jean Seignalet, a mené pas mal d’études sur la question, expérimentation in vivo à l’appui, et en est arrivé à la conclusion suivante : pas de lait, pas de problèmes. (2)

    D’autant que tous les, -non pas médecins et nutritionnistes-, vrais scientifiques vous le diront, preuves à l’appui aussi, du calcium il y en a partout dans les fruits, les légumes, les viandes, les poissons, les eaux, bref, partout partout, et sûrement pas seulement et de manière inévitable dans le lait de vache ou de chèvre et de brebis. Et qu’une alimentation vraiment équilibrée vous garantit contre les carences mais, également et surtout, contre les abus…laitiers.

    Cela signifie, bonne gens, que si les consommateurs français et occidentaux se mettent à croire en les assertions de Thierry Souccard , ils risquent de mettre en pratique, en s’abstenant en tout ou partie de lait et de produits laitiers.

    Un schproum de première grandeur, vous vous en doutez.

    Dans ce cas, il ; faut nous attendre à un véritable tsunami de protestations de la part des producteurs et des médecins.

    Lesquels sont devenus des quasi prescripteurs au grand bénéfice des producteurs…et vendeurs des montagnes de produits laitiers…et notamment, des surplus de productions laitières européennes qu’on ne sait plus où mettre.

    Petite information au passage aussi : un des plus ardents promoteurs de la consommation laitière a été un distingué président du Conseil…socialiste des années 50/60, Pierre Mendès-France, à qui l’on doit la consommation, évidemment gratuite (écouler les surplus !), mais payée par les contribuables, de lait dans les écoles publiques. Petite information facilitant la compréhension de la précédente : un des principaux conseillers de M. Mendès-France, se trouvait être le papa de Jean Pierre Raffarin – notre ex-Premier Ministre, distingué dans le civil, pour son art et sa manière publicitaire de faire vendre tout et n’importe quoi,- lequel papa était le représentant de groupements de coopératives…laitières.

    Le monde est petit non ?

    Le monde du commerce et de la politiques réunis cela va sans dire.

    CATACLYSME

    Que reste-t-il de toute cette histoire ?

    Que l’on peut s’attendre à un combat. Sans pitié aucune évidemment.

    Et qui ira loin. Non seulement les producteurs et vendeurs, grandes surfaces, artisans, fabricants de fromages, médecins prescripteurs, bref, tout un pan du système   alimentaire est menacé d’exploser, fut-ce à terme mais très probablement en tous cas. Aspect peu orthodoxe de cette lutte contre l’intox alimentaire, les végétariens bien pensants devront prendre parti pour les producteurs et vendeurs de lait, car les produits laitiers constituent, selon eux, la seule source valable de protéines.

    Le cataclysme prévisible, si une bonne publicité est faite autour du bouquin et de ses révélations, risque fort de faire que les medias, abonnés aux alléchantes pubs pour les produits laitiers que l’on sait, vont se faire un devoir d’apporter à ce genre de révélations, tout un tas de démentis flagrants, ‘’spécialistes’’ à l’appui à leur tour.

    Mais la meilleure manière, à notre avis, devrait être de ne pas faire de pub du tout à ce genre de missiles qui a le tort de mettre en danger un énorme tas de mensonges et de messages de propagandes générateurs de bénéfices vitaux, toujours, pour notre PIB, notre marché de l’emploi, bref, pour la survie de la France éternelle et du capitalisme international et mercantile.

    D’ailleurs, pour éditer son bouquin, Thierry Souccard a monté une maison d’édition à son nom. On ne voit pas bien d’autres boîtes très enclines à publier ce brûlot.

    A la place de l’auteur, nous, on se méfierait.

    Par ces temps de terrorisme incontrôlé…

    Et puis même, un accident de voiture est bien vite arrivé.

    En tous cas, pourquoi n’embaucherait-il pas un  goûteur ? Au cas où ?

     Des fois que…

    Par les temps qui courent, on ne sait plus très bien ce que nous mangeons…

     

    (1)Sauf dans les régions ou pays où Européens et Américains ont implanté, de force (de vente…) leur lait et leurs fromages.

    (2)Ce dangereux mégalomane a, également, démontré les dangers de la consommation de produits fabriqués à partir de farine de…blé ! Pain, gâteaux divers etc…Et expérimenté, en doubles aveugles, des régimes alimentaires sur des malades graves (PAR). Il a obtenu de spectaculaires rémissions (jusqu’à 80%) dans le traitement de cette maladie.

    Vous voyez un peu le chantier si les producteurs de lait et de farineux étaient obligés de fermer boutique ? La si belle, si confortable et si nourricière civilisation (nourricière pour qui au fait?) occidentale menacée…

  • Iran, canonisation, Europe: la semaine pas très rigolote

    Et voilà !

    Une fois de plus.

    Comme à l’accoutumée, nous allons vous parler de quelques sujets qui, aux dires de nos confrères, n’ont absolument rien à voir entre eux.

    Ce qui, à nos yeux, en fait donc des gâteries pour gogos, confectionnées très exactement avec la même farine.

    Ne serait-ce qu’en raison du fait que la mission sacrée des medias consiste à nous faire croire le contraire de ce qu’elles nous disent et nous montrent.

    Voilà donc pourquoi nous décryptons.

     

    Alors ? L’Iran ?

    Qu’en disent nos envoyés spéciaux à nous, devant leur écran de télé ? Pas envoyés très loin, certes, mais dotés d’un petit peu de flair acquis au fil de quelques décennies de pratique journalistique ?

    Eh bien que les médias ont beau jeu de crier à la manipulation des images dans un Occident où, dans ce domaine, les journalistes de chez nous font de même avec les moyens épastrouillants que la technique leur donne.

    Mais aussi, il faut le dire, avec la malhonnêteté désormais indispensable à l’obtention de l’adulation béate de l’opinion publique.

    Pour laquelle, plus que jamais complètement anesthésiée, ce qui est ‘’écrit sur (sic) le journal’’, ou ‘’vu à la télé’’, est parole d’un évangile définitivement laïc, scientiste et représentant exclusif de l’universelle pensée unique.

    MILLE MANIERES DE TRUQUER

    Il faut bien dire que depuis…Niepce et Daguerre, pour la photo, et les frères Lumière et Georges Méliès, pour le cinéma, on a utilisé mille manière de truquer une photo ou un film.

    Et les commentaires donc…

    Cependant, en ‘’ce temps-là’’, les trucages visuels visaient à distraire la galerie alors qu’aujourd’hui, c’est, froidement, pour lui mentir. Lui faire prendre des vessies pour des lanternes.

    Sous Staline, l’art de faire disparaître les éminences déchues des photos officielles était déjà un art mineur tant il était simple et courant à mettre en œuvre.

    De nos jours, depuis le paparazzo qui monte ses photos en simulant la réalité, aux effets spéciaux que le premier photographe de presse venu peut réaliser avec un minimum d’appareils présents dans tous les labos de  journaux, en passant par les bancs de montage où l’on coupe, remplace, transforme, permute, privilégie ou passe sous silence telle ou telle vue au motif qu’elle travaille à la gloire ou nuit à la réputation de telle ou telle éminence, non seulement tout est permis techniquement, mais moralement aussi. Si l’on peut dire…

    En effet à trop tolérer la malhonnêteté, en plaisant aux éminences, mais aussi à trop vouloir s’assurer de la pérennité de sa bonne place, on finit par promouvoir carrément le tripatouillage visuel et informatif.

    D’autant que la mode est au virtuel : jeux virtuels, imagerie virtuelle comme outil de travail et moteur économique, la technique suit la morale du temps, faite de promesses non tenues et d’effets d’annonce.

    Pire : l’industrie du tourisme, elle-même, se convertit au virtuel.

    Après nous avoir gavé de voyages enchanteurs dans des pays où la misère semble absente parce que bien cachée, elle nous permet de voyager par PC interposés.

    Le voyage est trop cher pour découvrir les Iles sous le Vent ? Allez voir un documentaire ou, si vous en avez les moyens, achetez une webcam et trouvez vous un correspondant gratos sous les cocotiers.

    Et puis les films de nos héros favoris, auxquels nous sommes quotidiennement invités à nous identifier, ne sont-ils pas de fort jolis moyens pour vivre une vie de rêve par stars, vedettes et champions interposés ?

    Comme le dangereux journaliste révolutionnaire PPDA l’avouait : ‘’Nous sommes là pour donner au public une image lisse de l’actualité, de la vie.’’

    Tel que.

    Non seulement une image lisse mais une image tout simplement. Une vue virtuelle.

    Bien moins révoltante que la simple réalité. Apaisante. Anesthésiante on vous dit.

    Quant à la réalité vraie, elle est l’apanage des puissants.

    Qui ont, évidemment, les moyens pour en être maîtres.

    Alors, crier au mensonge lorsque les Iraniens nous montrent des images de ‘’leur’’ réalité, en utilisant, au passage, les ‘’aveux’’ des pauvres bougres de marins anglais qui auraient accepté de reconnaître n’importe quoi pour, seulement, retrouver leurs familles, il y a de quoi vraiment rigoler. Même si ce n’est pas rigolo du tout.

    Il faut s'y faire. Le mensonge médiatique est l'essence même de notre information. Tristounet non?.

    EUROPE : SOLUTION MIRACLE ?

    Et l’Europe, direz-vous, que vient-elle faire là-dedans ?

    C’est vrai ça !

    C’était le cinquantième anniversaire de l’institution.

    On a fêté de-ci de-là, avec pas tellement de convictions, il faut bien l’avouer.

    Et puis, passé le saint, passée la fête.

    Une journée, deux jours de laïus et d’apéros à nos frais et puis les élites sont retournées à leur sommeil et ronrons habituels.

    Explication : les référendums que l’on sait, qui ont donné une belle majorité aux ‘’nonistes’’ français et hollandais, ont laissé un peu la gueule de bois aux élites européennes qui, si on les avait écoutées, auraient voté à notre place. Voté massivement oui s’entend, bien sûr.

    Ils en sont donc à chercher aujourd’hui, sans trop le dire mais tout en le faisant en douce, la solution miracle qui pourrait pousser les rebelles à faire volte face…dur dur…

    Peut-être une Constitution européenne nouvelle mouture qui arriverait à camoufler les traquenards mieux encore que la précédente ?

    Dur dur bis…

    De toutes manières et en attendant, nous en sommes à la potion habituelle qui nous fait avaler au quotidien ce que nos élus nous ont administré en nous faisant croire que l’Europe, c’était cela le Progrès.

    Alors que si progrès il y a eu, c’est vrai, c’est au niveau des subventions qu’ont reçues les pays pauvres européens.

    VASES COMMUNICANTS

    L’argent a été distribué selon le schéma tristement classique des vases communicants. Une nation dite riche, donne de l’argent, beaucoup d’argent et retire donc de son propre pouvoir d’achat des sommes qui donc lui manqueront.

    De bonnes âmes nous jureront que ces subventions serviront aux bénéficiaires étrangers locaux d’entreprendre et à nos entrepreneurs, d’investir.

    Ce qui totalement faux puisque les employeurs étrangers nous expédient leurs professionnels bien plus malléables et nettement moins ‘’gourmands’’ que les Français

    Ce qui met nos compatriotes à l’écart par la fait de la concurrence sur le marché de l’emploi, les accule à la faillite…ce qui fait baisser la croissance française vu que les étrangers préfèrent rapatrier leurs gains au nom d’un patriotisme, réel celui-là. Et de nécessités familiales qui le sont encore plus.

    Les multinationales ? Elles s’en foutent complètement. Elles font, de toutes manières, des bénéfices ailleurs que chez nous. Donc, leurs bilans sont toujours grassement positifs.

    Pourquoi donc continuent-ils à demeurer en France ?

    Déjà, les PDG émigrent en Belgique ou en Suisse. Pas trop loin, tout de même car ‘’on’ a des attaches dans l’Hexagone. Et il fait bon y vivre. Quand on a les moyens évidemment. Mais ‘’On’’ a des pied-à-terre un peu partout dans le monde. Au cas où le Grand (et plutôt très petit) Soir, surviendrait. On ne sait jamais…

    L’Espagne est un frappant exemple du système pervers qui emmène les pays occidentaux plus ou moins aisés à la dégringolade.

    En effet, bénéficiant dans un premier temps des fameuses subventions européennes, elle a connu un joli taux de croissance. Comme elle partait de zéro et demi…

    Mais, toute embellie a une fin.

    Désormais, l’Espagne voit disparaître ses services publics, s’accroître son chômage et s’élargir ses fractures sociales de tous ordres, économique, culturelle, voire informatique.

    Certes, les pays ex-soviétiques applaudissent l’arrivée des subventions, dont une bonne part, d’ailleurs, finit dans des poches qui n’étaient pas, au départ, les vraies destinataires.

    Néanmoins, au fur et à mesure de l’extension de l’empire économique anglo-américain, les conditions de vie qui s’améliorent dans un premier temps, n’empêchent nullement l’existence de poches de misère partout en Europe. Hongrie, Roumanie, Bulgarie…et les autres, connaissent des bouffées assez délirantes de bonheur économique, mais du genre feux de paille.

    Et les poches de pauvreté s’agrandissant, les exclus du système croissent en nombre et les immigrés déboulent par boulevards entiers vers nos supposés ‘’eldorados’’...qui n’en ont plus pour longtemps.

    Affligeant, d’ailleurs, cette frénésie d’agglomération de nouveaux pays européens alors que l’Histoire nous apprend que les immigrations- intégrations qui se sont faites au fil des millénaires, se sont toutes plus ou moins réalisées de manière naturelle, petit à petit, alors que nos dirigeants veulent élargir l’Europe à coups de décrets…que le peuple, d’ailleurs, ne ratifie en aucune façon.

    Il l’a bien montré quand, pour la seconde fois en 50 ans, on lui a demandé son avis sur la manière dont il allait être boulotté.

    Il aurait, pourtant suffi d’exiger des futurs européens, qu’ils se haussent, économiquement et socialement, au niveau de leurs prédécesseurs, avant de les déclarer aptes à rejoindre nos rangs.

    Exemple ? Que fait-on lorsqu’on se marie ?

    Essaie-t-on de vivre avec une personne qui nous ressemble sur pas mal de points, ou se force-t-on à s’unir à quelqu’un qui nous est totalement dissemblable, voire opposé ?

    C’est la seconde solution, complètement absurde, qui a été choisie par nos élus au nom d’un humanisme livresque, idéal, de salon pour tout dire.

    Il est commode de faire payer par les autres, l’imprudence ou la stupidité de ses propres décisions.

    La preuve ?

    Ces décisions étaient tellement improbables, qu’il a mieux valu ne pas les mettre aux voix parmi les électeurs. Et c’est ainsi, que bien avant le ‘’non’’ à la Constitution, l’Europe s’est faite, avec l’aval discret mais efficace de tous nos élus, gauche et droite confondus.

    Pas très rigolo tout ça…

    Criminel même car cela se traduit par ce que nous voyons. Chômage, délocalisations multiples en Europe pauvre…

    Avant l’Asie ou l’Afrique car les multinationales sont comme les sauterelles : elles émigrent là où il y a du blé à se faire puis vont ailleurs lorsqu’elles ont tout boulotté. Ainsi,  partout où elles passent, les actionnaires sont assurés de toucher leurs 10 à 20% à l’année alors que vous vous goinfrez avec les 2,5% de la Caisse d’Epargne.

    Certes, les financiers vont investir dans les pays pauvres, mais proposer des emplois (aux salaires misérables) chez les autres, en condamnant nos propres salariés au chômage : voilà un bel exemple de la sagesse supposée être le propre des classes dirigeantes néolibérales…et politiques évidemment.

    Pas étonnant que plus personne ne parle de SMIC à 1500 euros.

    On comprend bien, désormais, que le susdit SMIC soit condamné, et pour longtemps, à ne pas suivre la courbe montante des émoluments des PDG et autres cadres méritants des multinationales qui délocalisent et accroissent, jour après jour, les foules de demandeurs d’emplois.

    STATISTIQUES FOIREUSES

    Et pendant ce temps, les medias y vont de leurs couplets, mille fois ressassés, de taux de croissance bidon, de statistiques foireuses d’un chômage impossible à ignorer, tout en se livrant à des commentaires oiseux et maintes fois renouvelés sur les causes des problèmes nationaux et internationaux.

    Une fois c’est la faute à la croissance qui ne peut pas croître, une autre c’est la faute à la conjoncture, une autre enfin, si la France est au plus mal, c’est la faute de ces feignants de Français, de leur SMIC somptuaire, de leurs 35 heures, bref, c’est la faute de tout et de n’importe qui et quoi, mais jamais de ceux qui sont aux commandes.

    C’est l’histoire du voleur pris dans la main dans le sac et qui la désigne comme seule coupable du méfait…

    Etonnez vous, après ça, que les Français en particulier et les citoyens de la planète entière en général, ne fassent plus confiance à leurs hommes politiques…

    Ca non plus ne nous fait plus rigoler.

    ‘’SANTO SUBITO’’

    Une petite rigolade, tout de même pour la fin ?

    La volonté des Italiens de voir leur avant-dernier pape de devenir…Santo. Saint en français.

    Santo mais, surtout, subito.

    La béatification et même la canonisation immédiate quoi.

    Curieux tout de même.

    L’église catholique croit aux saints.

    Mais par qui ces ‘’saintes’’ personnes sont-elles déclarées hors du commun ?

    Par les humains eux-mêmes ?

    Mais sur quels critères ?

    Et qu’est-ce que cela veut dire d’ailleurs ?

    Et puis pourquoi celle-ci et pas celle-là ?

    Et pourquoi, en outre, certains bénéficiaires de ces faveurs d’outre médecine, seraient-ils guéris et pas d’autres ?

    La méritocratie vue du ciel ou de la Terre ?

    Et les ‘’saints guérisseurs’’ sont reconnus par qui ?

    Les médecins ou les évêques ?

    Et sur quels critères là encore ?

    Ca ne vous fait pas rire ?

    Il faut dire que vous êtes seuls à ne pas aimer.

    En effet, sur la place St Pierre, lors des obsèques pompeusement pontificales, la moitié du peuple italien était pour la canonisation immédiate.

    Triste non?

    Allez va…! Secouez-vous….Un sourire quoi…: l’autre moitié s’en foutait complètement.