EADS, Banlieues : même manières 

Quel rapport y-a-t-il entre les violences dans les banlieues - mais également un peu partout, cf ce qui s’est passé à St Dizier- et le scandale EADS, scandale parmi la foultitude de ceux qui émaillent la vie d’une démocratie telle que la nôtre, c’est-à-dire républicaine, libératrice, égalitaire et fraternelle ?

Aucun direz-vous ?

Et pourtant.

 Pourtant, si les manières ne sont pas les mêmes, du moins les résultats se ressemblent-ils, si ce n’est que dans un cas les dégâts financiers sont bien plus énormes que dans l’autre.

Mais, dans les deux, ce sont toujours les petits qui paient.

De là à dire que les coupables s’attaquent à plus faibles qu’eux, donc de la manière la plus lâche qui soit, il n’y a qu’un tout petit pas que vous êtes libres, ou non, de franchir.

Car nous n’oserons épiloguer sur la sinistre farce qui consiste à mettre sur le compte de la coïncidence, la simultanéité de la dégringolade des actions EADS avec la vente fissa des stock options pour des…milliards d’euros pas moinsse. Dites coïncidence à mon cheval et vous saurez vite ce qu’il en pense.

Nous n’oserons pas plus d’ailleurs, trouver aussi énorme, que les plus hautes autorités en charge de contrôler, de surveiller et de décider tout ce qui se passe dans un bien national, ne le fut-il qu’à hauteur de 15% ce qui représente tout de même encore quelques autres milliards d’euros, soient, de façon tout à fait étonnante, ignorants des problèmes auxquels ils doivent pourtant veiller, et se retrouvent incapables de réagir, donc, parfaitement innocents pour ce qui est des responsabilités de la catastrophe.

Certes, ces mêmes autorités pourront toujours nous dire, comme monsieur Lagardère l’a fait dans les médias, qu’au pire, on peut les taxer d’incompétentes mais surtout pas de malhonnêtes…

Mais alors, que font-ils, de toutes manières, à la place qu’ils occupent ?

Vite, vite, que le président qui a fait campagne sur la rupture, rompe vraiment et une fois pour toutes, avec les pratiques passées, en virant ces incompétents ou ces malhonnêtes, puisque, promis juré, la racine du mal vient de bien avant la récente investiture.

Car, dans une république qui se veut, on le répète, libre, égalitaire et fraternelle, faire des fortunes sur le dos des gagne-petit nous paraît relever d’une attitude au moins honteuse et au pire criminelle.

Car qui va bosser plus pour payer plus les dégâts faits par des irresponsables ?

Qui va trimer en attendant impatiemment les fins de mois qui arrivent toujours le 15 ?

Et qui va avoir de plus en plus de difficultés pour s’alimenter, se vêtir, se faire soigner et, on rêve…tâcher d’épargner un peu ?

Les petits. Toujours.

Ce n’est pas une revendication c’est un fait.

Et dans les banlieues ?

Kif-kif.

Qui donc voient leurs bagnoles brûlées par des criminels assurés, sinon d’une impunité totale, du moins très convenable puisqu’aux termes de la loi, les incendiaires risquent des peines de 10 à 30 ans de prison qu’ils ne se verront jamais infliger sous peine de voir la France s’embraser ?

Encore les petits.

Qui vont devoir entamer le parcours du combattant en vue de se faire rembourser les dégâts, si tant est que les assurances le veuillent, et, de toutes façons, attendre qu’ils se décident ?

Toujours les petits, les faibles.

C’est une loi de notre société, de toutes les sociétés. En fait, c’est la condition sine qua non pour qui veut réussir : il faut savoir être faible avec les forts -pour se placer- et fort avec les faibles- pour prendre les meilleures places-.

En haut et en bas de la malfaisance, impunité partielle ou totale, mêmes méfaits, sinon même échelle, mêmes résultats, même effets, mêmes souffrances aux mêmes victimes.

ENCORE UNE COINCIDENCE

Tiens ! Encore une coïncidence !

Le ministre du Budget vient de nous dire, très fermement bien sûr, que, vus les lézardes, crevasses et autres gouffres financiers qui minent la maison France, en aucune manière, il ne saurait être question de diminuer les impôts.

Ce que nous savions évidemment, puisque de toutes manières et en vraie bonne démocratie, les régimes se ressemblent et les impôts aussi puisqu’ils augmentent, quelle que soit la tendance et la couleur des gouvernants en place.

On se demande, d’ailleurs, comment, depuis que la quatrième et la cinquième république existent, il se trouve des élites pour venir nous dire, tous les ans et avec le plus grand sérieux et les yeux dans les yeux, que demain sera meilleur qu’aujourd’hui et, a fortiori, qu’hier et avant-hier….et que les impôts vont baisser…et que le pouvoir d’achat va augmenter…en travaillant plus, cela va de soi.

Cela dit, puisque les hausses d’impôts, pas encore annoncées mais sur le point de l’être, devront être avalées, qu’on le veuille ou non, il apparaît une nouvelle coïncidence qui, elle, fait désordre dans le tableau idyllique du nouveau quinquennat.

En effet, après le paquet, disons plutôt le cadeau, fiscal qui vient d’être fait aux plus fortunés, nouveau cadeau encore, le dégrèvement d’impôts. Mais cette fois, (qu’imaginiez vous donc ?), pour les détenteurs d’actions. Et si possible les gros vu que plus ils en auront et plus le dégrèvement sera important.

En moyenne et aux dernières nouvelles, il avoisinera donc les 4.000 euros par détenteur d’actions.

Voila, voila.

Tiens, coïncidence, notre président de la République vient d’aller voir Vladimir Poutine. Et devinez de quoi ils ont parlé …des Droits de l’Homme évidemment.

Et puis, juste de manière annexe, voire négligeable, de l’approvisionnement en gaz.

Bêtement, nous on pensait que les Droits de l’Homme, chez nous, ça passait aussi par de sérieux efforts vers la liberté, l’égalité et la Fraternité. Au niveau des impôts par exemple.

Cela dit, si vous avez vu l’émission d’Arte sur le retour en force, en Russie, du nationalisme, d’extrême extrême droite en plus, vous avez pu vous rendre compte qu’il n’a rien de rassurant.

La devise de la nouvelle Russie est parlante : Pour Dieu, le tsar et la patrie.

Il font même mieux que Travail Famille Patrie. Encore chez nous, les valeurs de travail et de famille, pouvaient-elles passer pour naturellement légitimes. Par contre chez nos amis russes, Dieu c’est celui des orthodoxes, le tsar, on le connaît puisque depuis qu’il s’est fait démocrate, il s’accroche tellement au pouvoir qu’il va devenir Premier Ministre jusqu’au moment où il va redevenir président.

Quant à la Patrie, on a pu voir les défilés de popes la main dans la main avec les paras et les omons.

Chez nous, passée la grande époque d’avant 1905, le sabre et le goupillon on en rigolait un peu. Là bas c’est à ciel ouvert, et ça s’appelle le mariage de l’encensoir et de la Kalachnikov.

Le mot de la fin était croquignolet. Le député du parti des skinheads y a été de sa phrase favorite, que son copain, proche du pouvoir, enseigne à tous les p’tits jeunes formatés en…monastère orthodoxe. ‘’La Russie, a-t-il dit, n’a pas besoin de la démocratie.’’.

On s’en serait doutés.

Mais se l’entendre dire par tout un peuple de désormais va-t’en guerre…ce slogan qui vient du froid nous fait froid dans le dos.

-Ben oui que voulez vous ? Pensez-vous que le monde actuel, le monde tout court, en ait de si bonnes à nous annoncer ? Certes, des promesses, de celles qui n’engagent que ceux qui y croient, il y en a des tonnes. Mais de résultats, positifs du moins, pas l’ombre d’un ? Fut-ce même à l’horizon.

Ainsi de ce que nous venons d’apprendre sur les petites lucarnes (1).

Nous l’avons appris au cours d’une émission annoncée sur Arte, évidemment. Annoncée mais pas à grands sons de trompe. Pas à grand fracas, genre vivement dimanche, les experts ou Koh Lantah. Non, seulement en deux lignes : ‘’La pollution nous préserve-t-elle du réchauffement trop intense ?’’. Etonnant, n’est-il pas ? Incroyable.

Incroyable mais vrai.

Ainsi les chercheurs ont trouvé que l’ardeur du soleil est de plus en plus tempérée par le voile de pollution constitué de poussières, particules chimiques, et trop plein de nuages que crée l’activité humaine.

Bref, plus nous polluons et moins le soleil nous éclaire et nous réchauffe. C.Q.F.D.

Ca tombe bien non ? Plus nous polluons, et plus la planète se refroidit…mais, zut alors,  se réchauffe quand même…

Rigolo non ?

‘’LA’’ SOLUTION

En fait, nous sommes pris entre deux feux, c’est le cas de le dire. L’un de plus en plus chaud, l’autre de plus en plus froid.

C’est l’histoire de Charybde et de Scylla qui recommence.

Certes, il n’y a pas de quoi se vanter : être condamnés à polluer plus pour éviter que la pollution ne pousse au réchauffement de la Terre…il y a mieux en matière de logique environnementale. De logique tout court. On n’ose dire de morale tant sont énormes le mensonge et l’hypocrisie qui vont pousser au maintien de cet abominable statut quo…

Car ne nous y trompons pas.

D’ici à ce qu’on nous serve l’argument selon lequel, à quelque chose malheur étant parfois bon, il nous faut bien accepter le ‘’miraculeux’’ taux d’obscurcissement de l’atmosphère qui nous sauve en partie d’un plus grand réchauffement et nous permet de souffler un peu avant de prendre, promis juré, les vraies, les grosses, les efficaces décisions…il n’y a pas des kilomètres.

C’est pas la solution mais presque non… ?

Le pragmatisme politique que voulez-vous….

Cela dit, une autre impasse en découlera, en découle déjà.

Le Mali et quelques pays de aussi secs que sauvages africains, crèvent de faim du fait d’un grave manque d’eau depuis huit ans, because le régime de mousson dont l’ensoleillement normal les faisait bénéficier…avant, a, désormais, disparu.

Et d’ici à ce qu’il revienne…s’il revient jamais.

Problème pour eux mais qui le devient tout doucettement pour nous. Eh oui. La pollution voile le soleil mais perturbe, aussi, le régime des pluies et pas seulement chez les sauvages.

Evidemment, le sort des indigènes, voire des cannibales n’intéresse que fort peu la patrie de Georges Bush et celle de tous les civilisés, dont la nôtre. Mais, moins que jamais, la Nature ne connaît de frontières. L’obscurcissement de la Terre pas plus, et les rééquilibrages du climat moins encore.

C’est la Nature qui décide.

Comme l’Homme a, jusqu’ici, toujours décidé, chacun son tour.

TOUJOURS PLUS

En foi de quoi, Carlos Ghosn a décidé de faire remonter les actions de Renault en se promettant de vendre 400.000 bagnoles de plus l’an prochain, tout en faisant, bien sûr, trimer ses ouvriers qui ne sont en rien des esclaves, c’est bien connu. En foi de quoi, aussi, le salon de Francfort nous a gavé de plus de 300 modèles nouveaux, qui représentent autant de centaines de milliers de véhicules qui, c’est curieux, ne se reproduisent pas mais prolifèrent. Toujours plus…

Quant aux Chinois et aux Indiens, ils planchent, avec PSA, sur un modèle de bagnole à…800 euros !

Ouaouh ! ! ! Qui dit mieux. L’americain way of life bientôt ç la portée des petits chinois et indiens. Quand on vous disait que l’ultralibéralisme et la mondialisation étaient l’avenir de l’homme.

Pardon ? Vous dites ? Si ces automobiles de rêve vont êtres dotées de système de dépollution ?

Le seul prix de ce genre de bagnole suffirait tout juste à acheter un pot catalytique.

Vous plaisantez non ?

Allez allez les copains. Préparez vous…Ca va chauffer…

(1) Eh oui. A la maison nous n’en avons qu’ une petite. Et d’un modèle ancien. Un tube tout bête. De 50 de diagonale. Bon…Tant qu’il tient le coup.

Vaccinations : l’intolérance française

Sur Agoravox, un collègue journaliste vient de faire son travail.

Bien.

C’est rare.

Il a fait une enquête à propos de la manière française d’imposer les vaccinations, au travers, entre autres manières, d’une récente loi qui punit de fortes amendes et de peines…d’emprisonnement (ben oui) les parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants.

Utile ce boulot.

Il ne fait que mettre en exergue, non pas quoiqu’on en pense, le côté anti-santé du refus parental ou autre, mais la façon moyenâgeuse que les Français ont de traiter leurs maladies.

Laquelle façon peut se résumer ainsi : hors de la médecine officielle, point de salut.

Mais qui peut, aussi, se décrypter de cette manière : la vérité en médecine c’est celle des laboratoires privés, de l’Institut Pasteur (semi privé) et de l’Ordre des Médecins qui va dans la même sens. Sans qu’on discerne, d’ailleurs, vraiment qui obéit et qui ordonne.

Affligeant, tout de même.

Mais qui ne doit pas nous étonner.

Il suffit de voir comment les médecines douces ou /et parallèles sont traitées par la si grande et si pure médecine officielle…

Exemple : l’acupuncture.

Longtemps ignorée comme médecine exotique donc de charlatans, elle est désormais rentrée en grâce.

Mais le fait que la Chine soit désormais impliquée dans le processus d’acceptation laisse planer des doutes sur la pureté des mobiles altruistes et médicaux de la décision, dans laquelle certains ont souligné son étonnante opportunité à une époque où il faut, toute affaire cessante mais pour en faire de juteuses, amadouer le bientôt numéro un de la planète.

On pourrait, également, gloser un peu sur le sort fait à l’homéopathie accusée aussi de charlatanisme, alors que les résultats, du moins pour les maladies chroniques, sont ni plus ni moins bons que ceux obtenus par les moyens disons ‘’classiques’’, c’est-à-dire généralement chimiques.

CATHOS ET ROYALISTES

The last but not the least, toutes les statistiques démontrent que les pays où la vaccination est libre, n’ont jamais souffert ni de plus, ni de moins d’épidémies et de catastrophes sanitaires et, cause ou conséquences, développent des systèmes de santé sinon plus démocratiques, du moins aussi sinon plus performants que les nôtres. Cf les anglo saxons en particulier.

Que reste-t-il de la pureté des mobiles des promoteurs d’une meilleure santé publique par la contrainte de la vaccination sous peine de prison ?

Déjà que les labos y trouvent largement leur compte. Imaginez des commerçants (les labos ne sont ‘’que’’ cela) qui disposeraient d’une clientèle d’esclaves obligés de leur acheter leurs produits durant des années sous peine de se retrouver en taule.

Enfin, disons que cette contrainte par la loi et la peur qu’elle engendre, font bien partie de la manière ancestrale et, quasi religieuse, de la Gaule de gouverner ses sujets.

Rappelez-vous : à part durant quelques soubresauts des populaces excédées à époques fixes, l’Italie, l’Espagne et la France, les plus grands et les plus anciens pays catholiques d’Europe, ont toujours gouverné de cette manière.

Encore et toujours, comme diraient ‘’Voici’’ et Stéphane Bern, catholique et royaliste ?

D’autres avatars récents nous montrent que les pays, soi disant laïques mais dominés par des religions uniques, usent et abusent de leur pouvoir spirituel, voire moral, sur les élites, mais toujours dans le sens de leurs intérêts, bien matériels ceux-là.

Récent exemple ? L’affaire des sectes.

Tout Français a le droit d’avoir la religion qui lui plaît, et c’est inscrit dans la Constitution, mais seulement s’il est musulman, orthodoxe, juif, et surtout…catholique.

Voilà. Vous voulez vivre libre ?

Faites nous confiance, et allez en paix mon enfant

C'était notre chronique habituelle de l'exception française.

Dont nous sommes si fiers.

Les jours se suivent mais ne ressemblent pas.
Ce truisme majuscule se justifie de plus en plus.
En effet, les jours se ressemblent en ce sens qu’ils nous apportent tous leurs lots de mauvaises nouvelles et de bonnes, mais ces dernières en forme de simples promesses.
Et ils se ressemblent aussi, ces jours, du fait que, à plus ou moins long terme, ils nous apporteront autant de déconvenues puisque ces promesses ne réaliseront pas…
Sauf pour ceux pour qui notre Système a des douceurs qu’ignore le commun peuple.
Exemple avec ce que nous venons de vivre, et qui n’est évidemment pas nouveau, le creusement aggravé du trou de la Sécu.

Pour illustrer ce déséquilibre entre les promesses non tenues pour les pauvres et celles tenues pour les riches, notons, ce que toutes les gazettes ont signalé en leur temps mais qu’elles semblent avoir très vite oublié.
En effet, souvenez-vous. Le tristement fameux trou devait se combler en totalité ou en partie, l’an passé. Tout comme l’année précédente et ainsi de suite jusqu’à…on ne sait plus très bien.
Mais le plus étonnant vient du fait que s’il se chiffre désormais aux environs de 12 milliards d’euros les gazettes ont déjà oublié que le gouvernement disposait récemment de 15 milliards dont il a disposé pour…constituer ce qu’on appelle désormais le bouclier fiscal.
A quoi aurait pu servir cette somme ? Et a quoi a-t-elle servi ?
Diminution d’impôts…pour les revenus et salaires des élites les plus argentées qui, si ça se trouve, n’en demandaient peut-être pas tout à fait autant, et qui n’auraient pas, si on ne leur avait pas fait ce cadeau, délocalisé plus qu’ils ne font, et leur fortune ou /et leurs entreprises.
Au pire, pour eux, un bouclier fiscal divisé en deux, leur aurait probablement suffi. Manière de les faire un peu patienter, histoire d’équilibrer le budget 2008.
LA SAINTE TRINITé
Mais non. Il fallait faire ce cadeau maousse et illico presto.
Cela fait partie de la libéralisation façon Thatcher-Reagan-Bush, Sainte Trinité au nom de laquelle le monde ultralibéral entraîne les Terriens vers le Paradis terrestre.
Voili voilou. 12 milliards de trou, 15 milliards de cadeaux aux ‘’élites’’ qui, elles, n’auront guère de mal à avaler les 2 euros de plus à payer pour une éventuelle ambulance et 0,50 centimes pour leurs boîtes de médicaments.
Curieux tout de même que les conseillers présidentiels ne sachent jamais lui souffler les mesures adéquates pour, à la fois, faire avancer la machine en faisant tirer les smicards, et y aller de manière suffisamment populaire pour que le gouvernement arrive à ses fins en restant amical.
On les a vus ces conseillers dans l’affaire libyenne.
Pourtant, conseiller à la présidence, et à la présidente, de s’engager dans des plans d’aide sociale, et pas seulement au niveau des pièces jaunes, voilà qui peur permettrait d’accumuler un capital affectif fort utile à l’un et à l’autre non ? Ou alors on n’y comprend plus rien à la politique.
Non. Les mesures impopulaires ne sont pourtant jamais bonnes pour de gagner les faveurs du petit peuple.
Dommage.
Puisque c’est ainsi, imaginons un peu à quelle sauce nous pourrions être boulottés d’ici la fin qu quinquennat. Avec la manière forte et même très forte s’entend.
Donc, s’il faut y aller ainsi, voyons si la croissance pourrait revenir.
LA RECETTE CHEF !
Voilà voilà.
On va vous la donner la recette.
D’abord, baisser un peu plus les impôts de ceux qui gagnent plus et veulent payer moins. Et si possible, ne leur en faire payer aucun d’impôt. Les exemples fourmillent : dans les paradis…fiscaux genre Monaco, Bermudes et autres îles sous le vent de la fortune.
Puisque l’ultralibéralisme nous emmène à bride abattue vers le Paradis Terrestre…
Ensuite augmenter les impôts directs visant, bien sûr, les classes moyennes inférieures (avant les supérieures mais on verra plus tard…), représentant les contribuables les plus nombreux.
Après, augmentation sévère du prix des carburants avec, comme excuse, que moins de consommation égale moins de pollution. Le vert, c’est bon pour les sondages…et ça coupe l’herbe sous le pied des gauchistes, verts compris.
Quoi encore ?
Ah oui. L’embauche.
Là, nettoyage complet (comme le réclame le MEDEF), du droit du travail. En clair, disparition des conditions d’embauche et de débauche. On embauche qui, quand et comme on veut, et on vire de même.
Les recours aux tribunaux ? Interdits.
Stupide ?
Que nenni.
Avec quelques mesures pareilles, pensez-vous trouver en France un seul, je dis bien un seul patron qui soit contre ?
Et, entre nous, puisque le démantèlement du système social ‘’ancien et obsolète’’ s’engage déjà petit à petit et qu’il nous est présenté, croix de bois croix de fer, comme LA solution à notre faillite annoncée, mathématiquement, si l’on pousse le raisonnement jusqu’au bout, en deux années, la France va se retrouver avec une croissance à deux chiffres non ? Ou alors c’est que même les patrons nous mentiraient. Ce que nous n’osons imaginer un seul instant.
Des ouvriers taillables et corvéables à merci, c’est la rentabilité des entreprises assurée non ?
Ah ! On oubliait.
Il faudra aussi diminuer, au moins de moitié, le SMIC que nôtre dame du MEDEF estime somptuaire.
500 euros, c’est bien suffisant pour vivre dit-elle. Il suffit de s’aligner sur la moyenne de Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie et le tour est joué. Là-bas, tous les smicards locaux en feraient leurs choux gras n’est-ce pas ?.
Voili voilou bis.
Aouaille !
J’ai oublié.
Avec une vie de chien qui s’annonce pour les prolos à casquette, les problèmes de santé risquent fort, d’ici cinq ans, de creuser encore un peu le trou de la Sécu.
Pas de problème.
LA solution est simple : on augmente les cotisations…et on ne rembourse plus rien du tout.
Et hop! En un clin d’œil, le tour est joué.
Ouille, ouille, ouille ! Il y a pire encore que j’avais aussi oublié.
Avec moins d’argent dans la poche, qui va faire fonctionner les supermarchés ? Qui va alimenter les commerces et nourrir le marché intérieur ?
Qu’à cela ne tienne : la grande distribution va, petit à petit, se muer en grande discounterie, et les Français vont apprendre, tout doucettement mais peut-être plutôt fissa, à vivre avec le revenu moyen des Chinois.
C’est, de toutes manières, le but et le résultat de la mondialisation.
Seul problème : le capitalisme démocratique (la formule me ravit) nous susurre qu’après cette égalisation par le bas, le monde entier va pouvoir en toute égalité mondiale, enfin, et petit à petit aussi, accroître son pouvoir d’achat, avec en vue, le paradis US jalonné de belles maisons, beaux frigos, belles bagnoles, sans oublier belles et bonnes retraites et assurances vie assorties.(1)
Bel avenir, certes, sauf que l’égalisation et la remontée vers les hauts niveaux de vie devraient demander, aux dires des experts les plus lunettés, quelque 40 à 60 ans. Voire plus. 80…
Pourquoi pas 89 ? Comme 1789 ?
Oh hé oh ! Mollo avec les symboles révolutionnaires.
Nous sommes en démocratie aujourd’hui..
D’accord, d’accord.
Allez va, vu les délais annoncés, attendons donc 2089. Histoire de fêter les trois cents ans…
Bon !
On y va ?
Bien obligés de toutes manières.

(1) A cet effet allez donc voir le film de Mickaël Moore , Sekho, qui vous donnera, preuves à l’appui, quelques idées sur ce mirifique système US de protection santé. Intéressant, sauf, qu’il a présenté la France comme LE vrai paradis dans ce domaine, moyennant quoi il s’est passablement gouré, car là, les preuves étaient aux abonnés absents. Surtout qu’il n’a pas parlé des fâcheuses tendances vers le bas.

Les stock-options déjà.

Notre président, de la Cour des Comptes, précision utile, vient de nous donner une idée qu’elle est bonne. Et qui le sera plus encore si elle est suivie d’effets.

L’idée ? Faire payer CRG et RDS et autres impôts, à ces gains là, comme à tous les autres salaires. Juste non ? Egalité devant l’impôt non ? Equité du même tonneau que l’égalité des régimes de retraite non ?

Et l’avis d’un Philippe Seguin, ce n’est pas de la gnognotte. C’est lui qui dirige la CC chargée de nous dire comment notre et votre argent est gaspillé, dilapidé, volé aussi puisque c’est bien de cela qu’il s’agit. Soit par incompétence, soit par malhonnêteté, comme disait un certain chef d’entreprise qui a vendu les siennes au (bon) moment où les actions de sa boîte dégringolaient. Voilà, on l’a dit, vous savez qui c’est.

Et si donc, notre bon monsieur Seguin nous dit qu’on peut mettre en train un machin de ce genre, on peut le croire. Il connaît son boulot, les situations, le monde de l’entreprise et celui des hauts placés copieusement argentés. S’il dit que cela peut se faire sans les égratigner beaucoup, et qu’en plus cela peut, évidemment, être bénéfique aux finances publiques, on peut le croire.

D’autant plus (bis) que l’on apprend au même moment que dans notre France, désormais très pauvre, tous les politiques vous l’assurent (1), les salaires des cadres, évidemment, ont, eux, copieusement augmenté.

CQFD nous dit le président de la Cour des Comptes, ils gagnent déjà pas mal, et, avec les augmentations qu’ils viennent de se sucrer, ça ne va pas les appauvrir.

Un pari qu’on va assister à des couinements indignés avec menaces de délocaliser les cadres et leurs patrons au Bengladesh, vu qu’il n’y aura bientôt plus de place en Chine ?

Délocalisation momentanée, bien sûr, n’ayez pas peur. La résidence principale ou secondaire dans la France de la bonne bouffe et des techniciens de surface et autres esclaves au SMIC pour l’entretien, c’est tout de même bien agréable pour nos patrons à nous.

Bon. De toutes manières, comme les arrêts de la Cour en question ne servent strictement à rien vu qu’ils n’ont qu’une valeur informative et que de ce fait ils ne sont lus, quand ils le sont, que d’une fesse distraite par les élus qu’ils sont pourtant censés pointer du doigt…il y a encore de biens beaux jours pour les camarades syndiqués de la CGC et du MEDEF.

Si l’on osait, nous dirions que cette histoire, c’est plutôt n’importe quoi non ?

QUELLE DIFFERENCE ENTRE CIVIL ET MILITAIRE ?

Et Kadhafi là-dedans ?

Eh bien il a sa place. Parce que du statut d’épouvantable meurtrier, tueur d’amerlos et de Français, assez-imprudents-pour-prendre-l’avion-mais-comment-faire-autrement, il est désormais passé à celui de bienfaiteur sinon de l’Humanité. Du moins des entreprises françaises et en particulier de celles qui ne posent aucun problème à l’Environnement, nous avons nommé les boîtes d’armement et les centrales nucléaires.

Bienfaiteur, d’ailleurs, après avoir été sacré président du Comité International des Droits de l’Homme (Et n’oubliez pas les majuscules SVP).

Rigolo non ?

Quant aux derniers marchés conclus avec Sa Majesté Mouamar 1° seul et unique, il y aura toujours des esprits chagrins pour couiner, eux aussi, qu’avec du nucléaire civil, il faut être complètement nul si l’on n’arrive pas à concocter une bombe A ou H, regardez les Iraniens. Mais bon, le communiqué officiel l’a dit : civil c’est pas militaire, rompez !

Reste un truc qui nous a un peu gêné. Que madame la présidente ait joué un rôle fort utile dans cette affaire ne nous dérange pas. Sa prédécéceuse (2) en faisait autant, fut-ce avec des pièces jaunes pas commode à compter ce qui donnait souvent de drôles de résultats.

Mais deux machins nous ont gêné. Un, qu’elle refuse de causer à la commission parlementaire. Ce n’est peut-être pas un délit, mais ça n’incite guère les citoyens à respecter les députés. Par ailleurs, accepter de causer à des journaleux et pas à des élus du peuple, c’est encore moins respectueux pour ces derniers…

Deux, elle a dit que de toutes manières elle était toujours prête à soulager toutes les misères du monde.

Et là, ce qui nous étonne beaucoup c’est que des misères, chez nous, on peut lui en indiquer pas mal. Mais au chevet desquelles elle ne semble pas vouloir se pencher. A croire que ses conseillers doivent soigneusement les lui cacher.

Une misère de notre monde à nous, la France ?

Une, celle des smicards, par exemple, qui n’y arrivent pas. A moins qu’une de nos élites y arrive, elle, auquel cas on ne dirait plus rien.

Deux les blouses violettes, ça vous dit quelque chose ?

Ce sont les bénévoles volontaires qui vont dans des hôpitaux ou des maisons de retraites genre mouroirs, faire…ce qu’ils et elles peuvent, auprès des malheureux souffrants, et crevant seuls, abandonnés…y compris de ceux qui étaient censés être leur enfants, parents et amis.

Pour faire ce que nous pouvons dans ce domaine, mon épouse et moi-même, je peux vous dire que cette misère là, ce n’est pas qu’une vue de l’esprit ou un argument de vente de notre soupe.

On l’a vue cette misère, et on la voit chaque fois qu’on va tenir la main d’une amie à nous. Autour d’elle, des vieux, comme on a, aujourd’hui, l’élégance de les nommer. Des personnes âgées, expression que l’on préfère, qui mangent…ce que vous ne voudriez probablement pas avaler, qui appellent en cas de (petits et gros) besoins, alors que les chargés de la chose discutent le coup, fument et boivent le café, bien au chaud dans leur ‘’bureau’’, des malheureux solitaires qui demandent de fermer la lumière ou de l’allumer pendant une demi journée entière, bref, qui s’endorment devant une télé hautement instructive puisqu’elle propose, au choix, ‘’Comment gagner des millions’’, ‘’Koh Lantah’’, ou l’Ile de la tentation’’, voire, genre très instructif, ‘’Les scandales des maisons de retraite’’( si si, ça ne s’invente pas), sur le coup de 23-24H bien sûr puisqu’il paraît que les misères françaises on cherche mais l’on n’en trouve pas.…

Des misères, on peut en indiquer tout plein aux princes qui nous gouvernent. Si seulement ils veulent bien écouter.

Mais bon, fréquenter en même temps les milliardaires et les vieillards en train de rendre l’âme, décemment, ce n’est pas possible.

Quasiment du n’importe quoi non ?

LES AVENTURES DE BORLOO AU GROENLAND

Vous savez, je pense, que nous avons un super ministre de l’écologie non ?

Qui devait, il est vrai, s’occuper de nos finances mais qui, par suite d’un petit dérapage verbal, a été muté à l’Environnement. Normal puisque les princes qui nous gouvernent (3) peuvent, en un clin d’œil, être soit spécialiste en matière d’économie internationale, d’utilisation optimale de l’énergie nucléaire,(4) de pêche des poissons plats au large de Terre Neuve, voire de la mise en valeur des gisements de méthane contenus (à grand peine) dans les panses des ruminants.

Or donc, notre ministre a découvert que la planète était en danger.

Dure trouvaille il est vrai. Et chère. Qui nous a coûté bonbon alors qu’il aurait suffi à notre ami Borloo, de se faire trier tout ce qu’on trouve sur la question sur le Web.

Mais bon. Comme il l’a dit poétiquement devant l’intervieweuse de France Info, elle-même abîmée d’admiration, ‘’Voir ces énormes falaises s’abîmer dans l’océan tout en sachant que c’est là le résultat du réchauffement issu de nos activités industrielles, voitures comprises (Sans oublier les grosses cylindrées des ministres tout de même…), c’est quelque chose…’’.

Ça, effectivement, c’est vraiment quelque chose. Et monsieur le ministre est bien bon de nous le rappeler. D’autant qu’il nous a, ensuite, brossé à grands traits un mirifique tableau du prochain Grenelle de l’Environnement au programme très complet…Sauf qu’il a oublié de dire aux chasseurs qu’ils commencent un peu à nous bassiner vu qu’ils ont confisqué la Nature française tout entière huit mois de l’année(5) et que LE problème que représente la chasse ne sera pas évoqué au fameux grand raout. Et que les OGM n’y seront pas évoqués non plus. En effet, de moratoires en dénégations et de bottages en touche en bien gros mensonges, ils sont désormais AU-TO-RI-SéS. Que vous les vouliez ou non puisque l’Oncle Sam et ses copains frenchies y trouvent leur avantage.

Si l’on osait, on irait jusqu’à dire que parler de causeries sur Environnement en oubliant d’y causer des choses désormais acceptées alors qu’elles menacent peut-être notre avenir à moyen ou long terme, puisque personne n’est capable de dire si elles vont ou pas causer des catastrophes en cascades, ça ressemble un peu à du n’importe quoi.

LES MYSTERES DU CANCER ET DES CANCEROLOGUES

Tiens, en parlant de menaces sur la santé, on peut crier victoire. Enfin pas trop nous, mais plutôt les chimistes et autres industriels plus ou moins polluants, en compagnie de certains experts médicaux qui ne sont évidemment pas, juré craché, leurs salariés ni de près ni de loin.

Ces derniers viennent tous, et dans un bel ensemble, de clamer urbi et orbi que le cancer ne saurait, en AUCUN CAS (N’oubliez pas les majuscules), être causé par les produits chimiques qu’on retrouve dans l’Environnement.

Ce qui a fait tout plein plaisir aux fabricants et utilisateurs des quelques 100.000 (vous avez bien lu) produits chimiques en question qui ne seront donc plus mis sur la sellette comme a pu le faire un plaisantin du genre du professeur Belpomme qui a pondu un bouquin où il dit tout le contraire.

Comme ça, ils lui ont bouclé son clapet à cet empêcheur de moderniser en rond. Et officiellement cette fois, puisque l’Académie de Médecine a parlé.

Les responsables du cancer ?

Ben c’est vous bourricots. Vous mangez mal, vous fumez, vous buvez de l’alcool, vous ne dormez pas assez, vous bouffez trop, et de mauvais produits évidemment, vous ne vous donnez pas assez de mouvement, bref, le cancer c’est votre faute.

Par conséquent, cela justifie haut la main les déremboursements, l’augmentation délirante des cotisations des mutuelles et des honoraires médicaux. Bref (bis), puisque vous vous jetez bêtement dans les bras de tous les cancers qui passent, vous serez punis. Et on vous tapera au portefeuille. Ca vous apprendra. Et en plus, on ne vous augmentera pas votre SMIC. Comme ça ça vous fera encore plus mal. Non mais…

Oui mais si moi je fume pas, si je ne bois pas d’alcool, si je suis obligé d’aller au boulot en bagnole because la sacro-sainte mobilité de l’emploi, et si je bosse beaucoup plus à m’en crever la santé pour gagner un peu plus et si je ne peux acheter que des cochonneries dans les discounts parce qu’ils sont moins chers, comme je fais moi ?

Qu’à cela ne tienne, si vous n’aimez pas la France quittez la.

Allez voir en Chine comment ils travaillent eux. Et pour pas cher en plus…ou plutôt en moins.

D’ailleurs, sur France Info, on a, récemment, entendu un patron interviewé à propos d’une délocalisation qui a dit (J’ai tout de suite pris note) ‘’De toutes manières, il faudra bien savoir ce qu’on veut. En Chine, ils veulent manger, alors ils bossent, eux.’’

Sous entendu (à peine), attendez vous les gars a, dans un avenir proche, être rétribués comme des Chinois. Petit à petit, certes, mais on y va doucement.

Nous n’avons plus qu’un espoir : que les Chinois nous envoient des produits encore plus crades et que cela déclenche chez nous de véritables épidémies. Pour qu’on boucle nos frontières et qu’on délocalise à l’envers. Car malgré nos contrôles approximatifs, ils sont encore bien meilleurs que dans ces merveilleuses contrées dont la divine mission est de nous faire vivre mieux avec des saloperies à notre portée.

Peut-être que le jour où on comptera chez nous des dizaines de morts voire plus, à cause des peintures chinoises au plomb, des teintures au je ne sais quoi, et tout un tas de cochonneries inflammables, friables et dangereux pour ceux qui auront la stupidité de s’en servir, peut-être les mouvements de foules commenceront-ils à faire barrage à des produits pas chers mais encore trop chers puisqu’en fait, ils ne valent rien du tout et nous bousillent la santé.

Il n’y a qu’à voir les premières bagnoles chinoises qui sont passées au banc d’essais de solidité européen NCAP.

Résultat ? Complètement bousillées les bagnoles. Et les mannequins , qui coûtent si cher et qui simulent les passagers avec.

Faut dire que les mannequins sont peut-être remplacés là-bas par des condamnés de droit commun. Ainsi ils ne coûtent rien au système exécuto pénitentiaire, mais en plus ils rendent des services en offrant leur vie pour la patrie socialocapitaliste.

Et puis ils sont moins chers que des mannequins, ces petites merveilles de technologie qui sont eux, tout à fait hors de prix.

N’importe quoi tout ça?

Plutôt oui. En tous cas ça y ressemble.

(1)       Et on peut les croire, vu l’énormité de la dette et des impôts (Au fait, qui sont les responsables ???) qui, paraît-il, devaient baisser alors que c’est le contraire qui se passe, regardez donc votre taxe foncière et d’habitation qui viennent de tomber.

(2)       C’est pas beau mais on ne connaît pas le féminin de prédécesseur.

(3)       Expression que l’on doit à monsieur Michel Debré, ex-ministre du Général pour faire honte aux dirigeants en place de l’époque.

(4)       …mais pas de l’évacuation définitive des déchets en question

(5)       Mais un million 200.000 chasseurs français ça fait au bas mot un million 200.000 voix…